lundi 31 janvier 2022

Ignorer la concurrence ?

Oui, je sais, je l'ai dit et je l'ai même écrit dans les colonnes de ce blog : la concurrence a du bon. 

Ce n'est pas de vouloir me convertir à un capitalisme hardcore, mais plutôt de garder en tête que s'il y a du monde à un endroit, c'est sans doute que cet endroit à quelque chose pour lui !

La concurrence rend-elle vraiment notre tâche d'entrepreneur beaucoup plus difficile et comment alors s'en occuper ?

Eh bien, d'expérience, si la concurrence renseigne sur la possible viabilité de notre activité, il est tout aussi nécessaire de ne pas s'en occuper. Si nous remplissons notre mission telle que nous pensons devoir la remplir, si nous savons précisément qui nous sommes et pourquoi nous sommes là, face à ce prospect, face à ce client... alors la concurrence devient un non-problème.

Il y a de la place pour tout le monde et tout le monde ne fera jamais ce que nous faisons comme nous le faisons ! 

Une seule exigence : exiger de nous cette authenticité et cet engagement. 


vendredi 28 janvier 2022

Concurrence, quand tu nous tiens !

Au moment de vous lancer, il est tentant de vouloir trouver le segment de marché qui vous sera propre, l'idée dont l'originalité vous permettra de devancer la concurrence...

Mais comme le disait l'un de mes professeurs en école de commerce : "it's more fun to compete !".

Un marché concurrentiel et compétitif présente de nombreux avantages dont les principaux sont que vous n'avez pas à faire la preuve de la validité de votre produit, que vos concurrents futurs ont déjà débroussaillé et déminé une bonne partie du territoire, que vos futurs clients comprennent déjà de quoi il est question et qu'ils sont déjà prêts à payer pour ce que vous avez à offrir...

Il ne vous reste qu'à vous faire remarquer, et pour cela, quoi de mieux que de devenir remarquable ! 

jeudi 27 janvier 2022

Jusques dans la trame de nos âmes...

L'évolution a du bon.

Centimètre après centimètre, la nature s'adapte, se modifie, se transforme. Par le miracle de l'adaptation.

Nous, humains, sommes des bêtes adaptatives.

Mais cette aptitude adaptative a installé en nous des scénarios, des scripts, des narratifs dont il est difficile de se sortir. Que ceux-ci nous viennent de la société qui nous entoure, de nos parents, de nos organisations ou de nous-mêmes, ce sont là des façons d'agir que nous avons rendu standards, presque réflexe... 

Lorsque je fais face à une file d'attente : je fuis. Je dois prendre l'avion : je stresse. Je reçois du feedback un rien critique : je me referme. Je reçois un nouveau matériel : je ne lis pas le mode d'emploi. 

Nous sommes tous faits de ces "patterns" comportementaux. Nous leur obéissons comme s'ils faisaient partie de nous. Comme si c'était à eux de définir la juste attitude face à telle ou telle situation. Mais ce ne sont que des scénarios, la mise en œuvre d'une option possible parmi des centaines de milliers... 

C'est cette richesse de choix qui nous a conduits à n'en choisir qu'un et à vouloir le garder pour toujours ! Pour ne pas avoir cet embarras du choix à chaque fois ! 

Mais ces deux extrêmes ne sont pas viables. Nous avons toujours le choix. Nous pouvons écrire nos scénarios et décider de nos réactions et de nos actions, non de manière réflexe, mais de manière sensée et réfléchie.

Bien sûr, certains de ces scénarios se sont imprégnés jusque dans la trame profonde de nos psychés, mais cela n'empêche, il est possible d'acquérir la conscience de leur existence et de là, la possibilité de les changer et ce faisant, de changer les résultats que nous obtenons dans l'existence. 

Nous avons, en fait, toujours le choix. Toujours.



mercredi 26 janvier 2022

Je discute, nous dialoguons...

Face à autrui, existe deux façons d'interagir.

La discussion et le dialogue. 

La discussion consiste à vouloir convaincre l'autre de la pertinence de ses arguments. Chacune des parties assènent ses vérités et campent sur ses positions. Chacune s'efforce d'avoir raison et ce faisant de confirmer sa propre représentations des choses. Discuter est un mot proche de disputer. Il y a une forme de joute, voire de bataille dans ce mot. Dans une discussion, il y aurait un vainqueur et un vaincu. Une décision doit être prise au détriment de l'une ou de l'autre des parties.

Le dialogue est tout autre. Dialogue consiste, dans l'étymologie même de ce mot (Dia : flot et Logos : sens), à tenter de trouver un langage commun et pour trouver ce langage il est essentiel d'inclure les représentations de l'autre dans les miennes, de faire une partie du chemin, d'aller vers l'autre et ainsi de me modifier de ce que l'autre a à me dire. 

William Issacs, dans "Dialogue and the Art of Thinking Together", nous indique que "logos", dans son sens le plus ancien, signifie "rassembler" et peut suggérer une conscience intime de ce qui nous unie. Dans ce sens, "logos" pourrait être mieux rendu en français par "relation".

En entreprise, aujourd'hui, existent beaucoup de discussions et trop peu de dialogues et la différence entre les deux compte...

 

mardi 25 janvier 2022

Conséquence / responsabilité...

Chacune de nos actions est suivie de conséquences.

Il serait absurde de se vouloir libre et de ne pas vouloir en supporter les conséquences !

Bien sûr, la question des conséquences est intimement liée à celle de la responsabilité. Qui endosse la responsabilité de nos actions ? Et si ce n'est pas nous-mêmes...


lundi 24 janvier 2022

100% responsable...

Il y a quelques semaines, je me suis fait mal au dos. Grosse lombalgie qui a bien terni mes vacances de fin d'année.

Je me suis fait cette lombalgie à l'occasion d'une séance de sport durant laquelle j'étais accompagné d'un pro. Quelqu'un là pour me dire que faire et comment le faire. Histoire de... ne pas me faire mal au dos !

Alors que je ruminais, allongé dans mon lit, luttant contre ce poison entêtant qu'est la douleur... l'envie ne me lâchait pas de vouloir désigner comme responsable de mes misères, ce coach sportif qui ne m'avait pas protégé de moi-même... m'avait donné ce poids à soulever et de cette façon alors qu'il connaissait mes fragilités, qu'il savait que je sortais d'un autre épisode de lombalgie, etc...

L'envie de désigner un responsable...

Et cela me rappelle cette règle : je suis 100% responsable de mes agissements. Toujours, tout le temps, sans aucune exception.

À moins d'être responsable, me voilà victime... et victime de tout, de rien... et la victime va de bourreau en bourreau, sans jamais être maîtresse de son destin.

À prendre la responsabilité de ce faux mouvement, je prends aussi la leçon. Je prends aussi ma vie en main, j'ajoute à ma conscience et à ma capacité à rester aux commandes de mon existence.

C'est bien sûr plus facile à dire qu'à faire et la tentation de vouloir désigner des fautifs et la plus humaine et la plus naturelle des réactions. Mais elle est aussi la plus dangereuse... À vouloir désigner des coupables, j'en oublierais qu'elle est ma place dans ce processus, qu'elle est ma part et comment grandir de mes erreurs... et pour grandir, il n'y a rien de mieux que de faire des erreurs...

Certaines coûtent cher. Mais ce sont les meilleures...



vendredi 21 janvier 2022

Le changement...

Cela semble improbable et presque ahurissant, mais il y a seulement 50 ans, les États-Unis étaient à feu et à sang pour des questions de race

Les émeutes raciales des années soixante aux U.S.A. nous rappellent, par leur proximité, à quel point notre monde est injuste et à quel point, si celui dans lequel nous vivons est très loin d'être parfait, il est un peu moins imparfait qu'il ne l'était cinquante ans en arrière.

Oui, centimètre après centimètre, nous tendons vers plus de justice, plus d'égalité, plus de respect mutuel...

Mais, cela prend du temps et surtout, cela exige de nous tous que nous nous débarrassions de nos préjugés, que nous gardions nos cœurs ouverts à la souffrance que des années d'injustice et de haine ont engendrées. Cela exige aussi de notre part de prendre les devants, de dénoncer l'inacceptable, dans nos quartiers, dans nos entreprises, dans nos maisons...

Le changement ne se fait pas tout seul, il se fait avec chacun de nous, et avec courage... Les forces antagonistes sont là. Elles ne faiblissent aucunement.



Lire aussi Tania de Montaigne sur ces questions de "race", de couleurs de peau, de clichés, de lavage de cerveaux... est l'une des façons de se laver de tout le poids des non-dits que nous trimballons tous sur ces questions...

jeudi 20 janvier 2022

Une vie bien remplie ?

Qui ne voudrait pas d'une vie bien remplie... Riche de mille expériences diverses... ?

Et pourtant... La vie nous impose bien souvent une certaine monotonie. Une profession, une famille, quelques amis, quelques pays visités... Globalement, la force de l'habitude, le plaisir des plaisirs simples ramènent nos rêves de conquêtes à de plus raisonnables objets...

Mais plutôt que de vouloir remplir, je pense qu'il y a tout autant de noblesse et d'intérêt à ne pas lâcher et à se concentrer sur deux ou trois objectifs.

Tout vouloir ne conduit qu'à la déconcentration, l'ennui et la peur de l'engagement.

Vouloir peu conduit à la concentration et à l'investissement.

Une vie, cela peut être une famille, une passion et un métier. Menés à fond, vécus pleinement avec attention, désir et volonté. 

Il suffit sans doute de reconnaître que nous ne pourrons pas tout accomplir dans le temps qu'il nous est donné de vivre et nous voilà déjà plus libres de porter notre attention sur ce qui compte vraiment pour nous.

mercredi 19 janvier 2022

Les grands plateaux de la vie !

La plupart des apprentissages se font en plateaux.

Comme il est impossible de n'être qu'un peu enceinte, il est impossible de ne savoir jouer qu'un peu une gamme ou de ne savoir conduire qu'à moitié...

Pour cette raison, entre deux plateaux, lorsque les progrès sont encore invisibles, lorsque le cerveau prend le temps de la chrysalide avant de libérer les chevaux du savoir, il est possible et même grandement possible de se décourager ! 

Mais le découragement apparaît bien souvent à la veille de ce grand moment de libération ! Car c'est aussi à ce moment là que la frustration est à son comble.

Ceux qui apprennent, ceux qui jouent, qui semblent à l'aise, sont ceux qui ont traversée cette frustration ! Et qui ont découvert sur l'autre rive qu'il suffisait de s'accrocher, de persévérer, de tenir...


mardi 18 janvier 2022

La préférée ?

Récemment, quelqu'un m'a demandé quelle était ma chanson préférée. De toutes celles que j'ai pu écouter ou entendre, laquelle serait numéro 1.

Ma première réponse a bien sûr consisté à botter en touche. À quoi sert de classer ? Comment avoir une préférée ?

Et puis je me suis penché sur la question. Si je ne devais en garder qu'une. Ce serait laquelle ?

Et la question est devenue embarrassante, parce qu'il est extrêmement difficile d'y répondre et je comptais au moins une bonne dizaine de chansons sans lesquelles ma vie ne serait peut-être pas ce qu'elle est !

Mais puisqu'il faut se lancer, ma chanson préférée. Celle que je garderais si toutes les autres devaient m'être interdites serait celle-ci :


"That joke isn't funny anymore" des Smiths.

Pourquoi ? Parce qu'il y a dans cette chanson tout ce que j'aime. Le mystère de sa structure, une harmonie étrange et familière, une modulation fantomatique, la voix de Morrissey qui va chercher les graves comme nulle part ailleurs... Cette chanson dispose d'un pouvoir unique. 

Elle est ma préférée.

Les Smiths n'ont écrit que des chefs-d'œuvres. Les voici tous classés par le magazine Rolling Stones. Pour ceux qui souhaiteraient en apprendre plus sur ce groupe extraordinaire !

https://www.rollingstone.com/music/music-lists/the-smiths-all-73-songs-ranked-195171/unhappy-birthday-1987-197933/




Ajout du 6 février 2022 : je découvre avec émotion que cette chanson est aussi l'une de celle que Johnny préfère, de toutes celles qu'il a composées !

Voici l'extrait de l'interview en question :

"I’ve always really liked That Joke Isn’t Funny Anymore by the Smiths. And Last Night I Dreamt That Somebody Loved Me and The Headmaster Ritual. City of Bugs by the Cribs, Dashboard by Modest Mouse and Get the Message particularly by Electronic. I think it’s one of the best things I’ve ever done; almost my favourite, really. What sounds don’t I really like very much any more? I got tired of Heaven Knows I’m Miserable Now pretty quick. As much for the music as anything else. What else? I know Reel Around the Fountain is a big, big song for some people, but I fell out of love with that fairly quick. I don’t want to ruin it for people but, yeah, those two songs I could live without."




lundi 17 janvier 2022

Nous gaspillons ce qui sera bientôt de l'or...

"When it's yellow, let it mellow - When it's brown, flush it down!"...

Si vous vous demandez ce que vous pourriez faire pour contribuer à votre échelle à l'action contre le réchauffement climatique, cette petite phrase vous en donne un indice !

Pour vous qui ne lisez pas l'anglais, en voici une traduction toute littérale qui ne s'occupe guère des rimes qui donne tout son charme à cette maxime !

" Quand c'est jaune, laisse-le se diluer - quand c'est marron, tire la chasse !"

Oui, il s'agit bien de cela ! 

Nous utilisons chaque jour des tonnes d'eau POTABLE pour nous débarrasser de nos selles et de nos urines... C'est totalement absurde dans un monde dans lequel l'eau va devenir une ressource rare, dans lequel des femmes et des hommes doivent parfois parcourir des kilomètres pour s'approvisionner.
L'eau potable est précieuse et nous devrions y faire plus attention !

Donc ! 

Ne tirer la chasse que tous les trois ou quatre pipis est une idée qui préserve eau et environnement. Si les odeurs vous inquiètent : commencer par boire un peu plus. L'urine doit être jaune clair et peu odorante. Des urines trop sombres et trop odorantes sont le signe que vous sollicitez un peu trop vos reins. Laissez-les souffler et ajoutez plus d'eau à votre routine journalière... Si cela ne suffit pas à vous rassurer, un peu de marc de café dans vos toilettes devrait suffire à vous débarrasser de toutes odeurs désagréables éventuelles. Je n'ai pas ce problème, vous ne devriez pas non plus !

Plus malin encore : placer une bouteille pleine d'eau dans le bac de vos toilettes et c'est un litre et demi d'eau en moins à chaque chasse tirée qui ne partira plus se gaspiller dans nos égouts !

C'est facile, c'est utile, c'est malin... 


Mauvaise nouvelle, très mauvaise nouvelle...

Je n'aime pas être le porteur de mauvaises nouvelles...

Et pourtant... celle-ci vous concerne directement.

Ils sont 500 à avoir suivi ma formation SPOC* à la communication impactante. Ce qui veut dire qu'ils sont plus de 500 à avoir une plus grande chance de réussir leurs entretiens, leurs embauches, leur management, leurs interactions...

Ils sont 500 à être devenus meilleurs ! 500 à avoir fait leur "reboot" ! À avoir mis à jour leurs connaissances !

Vous pouvez faire le choix de les rejoindre.

La prochaine session compte déjà 27 magnifiques êtres humains prêts à changer leurs façons de communiquer et d'interagir pour toujours !

La session commence le 24 janvier.

Pour les rejoindre, cliquez ici !

Il n'est pas trop tard...




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vendredi 14 janvier 2022

Quand humilier devient banal...

Le pouvoir des mots.

L'ai-je assez souligné ?

Se souvient-on assez lorsqu'on parle à un proche ou à un enfant de l'effet que les mots produisent ?

Un jour, un ostéopathe, alors que je souffrais de douleurs lombaires, m'a dit que je risquais, si je ne faisais pas attention, de me retrouver en chaise roulante. Des mots sans doute destinés à me motiver pour travailler ma musculature et mon attention aux besoins de mon corps, mais ces mots me hantent presque tous les jours ! Dès que je me penche !

Les mots sont des armes. Ils peuvent devenir, mal utilisés, des armes de destruction psychique massive. 

La violence des mots de certains professeurs lorsque j'étais adolescent continue de me suivre. La plupart des enseignants que j'ai croisés dans ma vie étaient de très bons professionnels et je n'ai rien d'autre pour eux que des remerciements... Mais pour mille enseignants attentifs et conscients de ses pouvoirs, il en suffit de quelques-uns malveillants, inconscients ou tyranniques, pour qu'une vie bascule. 

Une vie qui bascule dans la plus terrible et triste indifférence. Les mauvais traitements sur les enfants et les écoliers font partie du jeu de l'apprentissage semble-t-il. Des traitements censés nous apprendre que la vie est dure et qu'endurer ce type d'humiliation est une façon de nous caparaçonner pour les années à venir ! Mais les adultes ne se rabaissent presque jamais de la sorte ! Parce qu'ils auraient immédiatement à en subir les conséquences...

Ceci est d'autant plus grave que notre génétique tout entière est tournée vers la grégarité. L'humiliation est traumatique, au même titre que toutes les autres formes de violence. Humilier, ce n'est rien d'autre qu'un coup de poing dans l'âme. C'est aussi moche de cracher au visage, que d'insulter sans discernement, que de faire un doigt d'honneur à une femme enceinte...

Alors, vigilance...


Dédicace spéciale à Monsieur Dufour du lycée Jean Moulin de Lyon dont j'espère qu'il passera ou est passé de vie à trépas dans la douleur et le regret ! Et qu'il aura lu les 2333 billets d'un élève qu'il pensait incapable de s'exprimer en bon français !


jeudi 13 janvier 2022

I am my word...

Travailler sur la prise de parole, c'est travailler sur la parole.

Et vous êtes votre parole.

Vous êtes littéralement ce que vous dites. C'est en tout cas tout ce sur quoi les autres peuvent se baser pour tenter de comprendre qui vous êtes.

Je suis ma parole est un mantra important, parce qu'il motive à ce que cette parole soit rien moins qu'impeccable. 

Votre parole se doit d'être impeccable. C'est ce que vous vous devez, mais c'est aussi ce que vous devez aux autres qui vont accueillir vos mots... Pour cela, savoir comment les choisir, comment les trier, comment les agencer est un art. Un art précis, construit, fin et délicat. C'est l'art oratoire. 

Cet art n'est pas celui de l'esbroufe et des grands effets de manches. L'art oratoire, c'est l'art d'aligner la parole sur l'être. C'est l'art qui permet de vous grandir par vos mots, car plus vos mots et votre parole sont immenses, plus vous le devenez !

mercredi 12 janvier 2022

Libertés ?

La vie en société est une affaire complexe. 

Nous sommes tous prone à exercer notre liberté individuelle, mais elle est restreinte, pour ainsi dire en permanence par les règles qui nous sont imposées par le fait d’avoir fait le choix de vivre ensemble. Nos libertés individuelles sont contraintes lorsque nous marchons sur le trottoir, alors que nous pourrions exercer notre liberté fondamentale de pouvoir nous déplacer où nous le souhaitons et marcher sur la route ! Notre liberté est contrainte lorsque nous roulons en ville en respectant une limitation à 30 km/h, alors qu'être libre serait de pouvoir se déplacer à la vitesse de notre choix et donc beaucoup plus vite !

Les exemples sont légions…

Et cela ne pose aucun problème, parce que ces règles sont celles du bon sens, la plupart du temps et qu’elles ont finies par être acceptées par toutes et tous, même si cela a parfois demandé du temps : la ceinture de sécurité fut fort décriée le jour où il fut obligatoire de la boucler.

Nous vivons tous dans un océan de contraintes et de règles qui réduisent à peau de chagrin notre liberté individuelle et c’est bien parce que nous nageons dans cette tiédeur que nous avons fini par ne plus nous en rendre compte…

Il suffit bien sûr que la température change…



mardi 11 janvier 2022

Dans vos petits souliers...

S'il est difficile de passer à travers les gouttes du variant Omicron, il est autre chose à travers duquel il est impossible de passer et c'est le jugement de nos pairs.

Que ce soit dans la cour de récréation ou au moment d'un entretien d'embauche ou lors des obsèques de votre meilleure amie, vous serez jugé et vous serez jugé de la plus injuste des manières qui soit... Sans rien connaître de vous, de vos difficultés, de vos victoires et de vos talents, il suffira que vos chaussures ne soient pas correctement cirées pour qu'elles soient nombreuses à douter de votre hygiène ou de la qualité de votre éducation...

Je ne parle pas des chaussures par hasard. Les chaussures ont un statut particulier dans nos garde-robes et elles sont le premier révélateur de nos statuts sociaux... Pour éviter que ce jugement, inéluctable, ne soit trop sévère, autant s'appliquer à être chaussé de frais !

Mais cela ne s'arrête pas là, car au-delà des chaussures, ils vous jugeront aussi aussitôt que vous ouvrirez la bouche au moment de prononcer vos premiers mots... 

Si vous avez un accent, un cheveu sur la langue, un tic de langage, elles ne seront pas tendres. Ce n'est pas qu'elles soient méchantes ou indignes, c'est juste que c'est ainsi... Mais au-delà de ces tics et tocs sur lesquels seules des heures de travail et de rééducation pourraient avoir un impact, elles vous jugeront sur la qualité de votre français et sur le timbre de votre voix. Ces deux dimensions représentent en matière de communication, la chaussure gauche et la chaussure droite de votre panoplie d'orateur. 

La qualité de votre français, cela signifie entre autres que vous ne faites pas partie de ceux qui disent "Y a pas d'soucis" à tout bout de champ, ou encore de ceux qui savez que "Au final" n'est pas français et enfin qui avez intégré que le verbe Partager se décline avec la préposition Avec et jamais sans elle et que l'on partage avec quelqu'un et jamais à quelqu'un... et ainsi de suite ! La langue, le vocabulaire, la grammaire et la syntaxe sont des livres ouverts sur qui nous sommes... autant les cirer un peu avant de sortir !

Enfin, le timbre et la qualité sonore de vos voix se travaillent. Coaching, chant, vocalises permettent de gagner une octave pour les voix un peu trop haut perchées... On écoute mieux et plus attentivement quelqu'un dont la voix est riche, ample et grave. Moins si elle est nasillarde ou trop aiguë... 

Voilà, en matière de communication et d'interaction, il faut sortir avec les bonnes chaussures, seulement, bien sûr, si vous souhaitez devenir une pointure !

lundi 10 janvier 2022

Créateurs, jusqu'au bout...

Vous le savez, vous qui me lisez : la créativité est selon moi l'un des grands donneurs de sens à nos existences. 

Alors qu'est-ce que la créativité ? Qu'est-ce finalement qu'être créatif ? Voilà des mots que nous entendons fréquemment, mais vu l'importance que je leur donne, il est intéressant (pour vous, comme pour moi !) de se pencher sur ce que cela représente réellement...

Être créatif, c'est, si l'on en croit le dictionnaire, être capable d'inventer, d'imaginer, de réaliser quelque chose de nouveau ou d'original.

Soit, inventer, imaginer, nouveau, original... mais dans les faits, être créatif consiste à voir un problème ou une situation ou même un état d'être ou un ressenti et produire à partir de cela quelque chose qui va entrer en résonance avec ce problème, cette situation ou ce ressenti. La créativité est intérieure. Elle est l'expression d'une conversation interne. Et elle pourrait le rester. Et dans ce cas, en quoi la créativité pourrait-elle donner tant de sens à l'existence, s'il ne s'agissait que d'inventer, d'imaginer dans ce confortable entre-soi ?

La créativité prend toute sa dimension quand on lui adjoint la notion de communication, quand après le geste créatif, vient celui de montrer, revendiquer, signer. Inventer quelque chose de nouveau et le faire savoir, ce n'est plus tout à fait la même chose !

Créer et offrir au monde ses créations ne relèvent en rien des mêmes compétences et la seconde est bien plus risquée et inconfortable que la première... 

Il ne fait aucun doute qu'en matière de création pure, il est possible de convoquer l'inspiration et les muses, mais il est une certitude, communiquer sur vos créations et en retirer les bénéfices que vous souhaitez, cela s'apprend... et cela commence évidemment par savoir en parler !



vendredi 7 janvier 2022

Que faire si, comme moi, il y a du "Nerd" en vous...

Faites-en une fierté !

Que vous soyez "Nerd", ou "Geek", ou passionné de jeux de plateau, d'Héroïc-Fantasy, de dessins animés des années 80, de timbres, de Picsou...

Votre "nerdiness" nous intéresse. C'est cela qui vous rend spécial !

jeudi 6 janvier 2022

Un temps de dingue !

Lorsque quelque chose nous apparaît comme difficile, le réflexe premier est celui de trouver un raccourci. 

Tout ce qui est intéressant dans l'existence nous apparaît comme difficile ! Apprendre à jouer d'un instrument de musique, lire Freud dans le texte et dans sa langue d'origine, comprendre les trous noirs et la physique quantique, changer de métier, apprendre à prendre la parole en public... 

Et la tentation de trouver un raccourci est là ! 

Le problème, c'est que tout apprentissage, sans aucune exception, est un processus lent. Extrêmement lent. Parce qu'il faut cette lenteur pour que nos cerveaux s'imprègnent, construisent lentement tous les réseaux de synapses qui vont "fabriquer" cet apprentissage. C'est la mémoire musculaire, la myélinisation, c'est l'intégration dont j'ai souvent parlé dans ce blog. Apprendre, ce n'est pas coller quelque chose de nouveau sur de l'ancien, c'est littéralement une reprogrammation de tout notre système neurologique. Cela prend du temps !

Une fois admis que le voyage allait être long et une fois l'avoir parfaitement accepté, il est possible de commencer. 

Aussi longtemps que vous serez en quête de raccourci ou de magie, il ne pourra rien se passer de sérieux !

mercredi 5 janvier 2022

Construire un compromis...

La vraie communication, celle qui nous permet de nous faire comprendre, se situe là ou s'arrête l'émotion et le jugement. S'il y a jugement, nous nous plaçons en supériorité et devenons rapidement agressifs. Si nous entrons dans l'émotion, nous nous plaçons en infériorité et devenons rapidement défensifs...

L'espace entre les deux est celui qui est investi par la partie de nous-mêmes capable de voir ce qui est et non ce qui devrait être et qui sait construire à partir de là un compromis avec l'autre.

Construire un compromis. C'est cela communiquer !

mardi 4 janvier 2022

Changement d'idée...

Dans une conversation, une négociation, s'offrent à chaque interaction des choix. Celui de dire ceci ou de dire cela... et ces choix conduisent lentement la conversation dans une direction ou une autre. 

Il est une chose à garder en tête, c'est que vous n'êtes tenus à aucun de ces choix. Il est possible dans une négociation de prendre une direction et de réaliser un peu plus tard que ce n'est pas la bonne. À moins de vouloir absolument faire la démonstration que vous n'êtes jamais sujet à commettre des erreurs, il est plus raisonnable de dire que vous préférez aller dans une direction nouvelle et faire un autre choix.

C'est okay dans bien des circonstances. 

lundi 3 janvier 2022

Optimiste !

L'époque est au pessimisme... ou peut-être est-elle à l'optimisme, parce qu'il en faut pour ne pas tout abandonner, tout poser là, tellement les perspectives semblent sombres ou difficiles !

Avec tout ce que l'époque nous envoie de complexité, d'obstacles ou d'évènements anxiogènes, il serait facile de tout simplement renoncer et de se contenter d'attendre, de survivre à ces évènements, au sens littéral de ce terme, se mettre au-dessus, sans rien en voir, sans rien en attendre...

Et pourtant, puisque de toute façon l'époque est complexe et puisque les temps seront de toute façon plus difficiles demain, autant commencer tout de suite, autant s'y mettre et ne plus rien remettre à demain de ce qui compte vraiment. Il sera toujours temps de peaufiner plus tard. Puisque demain est incertain, autant se lancer aujourd'hui.

samedi 1 janvier 2022

Changer de vitesse émotionnelle...

Nos émotions ne sont pas des prisons, même temporaires. 

Nos colères, par exemple, si nous le décidons, peuvent s'effacer en une fraction de seconde.

Nous avons la capacité de "changer" de ressenti. Nous pouvons décider d'aller voir ailleurs émotionnellement et tout entêtement dans un ressenti ou une émotion est un choix ! 

Certes il est possible de rester en colère et d'en retirer tous les bénéfices que nous pensons en retirer..., mais il est aussi possible de voir à quel point la colère n'apporte rien au dialogue et d'aller vers de la compassion, de la curiosité ou du renoncement... 

Parce que nos émotions apparaissent d'on ne sait pas bien où, il est facile de se laisser porter par elles, de les suivre dans leurs méandres... Mais ces émotions nous dessinent. Elles sont qui nous sommes. Elles sont exactement ce que le corps est d'esprit et ce que l'esprit est de corps. 

Si elles sont à ce point authentiques, raison de plus pour savoir surfer la vague qu'elles nous proposent !