jeudi 31 janvier 2019

Les bricoleurs sont parmi nous...

Quel que soit le besoin qui est le vôtre, il existe quelque part quelqu'un qui sera prêt à le faire gratuitement, ou presque... Il existe quelqu'un que vous connaissez qui pourra vous donner suffisamment d'indications pour que vous parveniez à la conclusion qu'il est possible de le faire vous-même, pour rien, juste un peu de votre temps et votre capacité à vous lancer dans une tâche que vous ne connaissez pas.
Il est toujours possible de se leurrer sur la valeur des choses. De penser aux possibilités d'obtenir le beurre et l'argent du beurre et que c'est cette capacité qui fait le succès d'une opération.
Mais ce n'est qu'un leurre. Travailler avec le bon professionnel qui pourra répondre à votre problématique est la seule solution qui vaille vraiment la peine. Elle est plus coûteuse, à l'évidence, mais il n'y a pas d'alternative. Le reste n'est que bricolage. 

mercredi 30 janvier 2019

Ces histoires qui nous habitent !

Lorsqu'il se passe quelque chose, un événement, une action... nous enregistrons ce qui vient de se passer. Nous le plaçons dans notre mémoire. La seule manière de mémoriser un événement est de s'en raconter une histoire. Immédiatement, se forge dans nos esprits le narratif de l'événement en question. À l'évidence, ce narratif est  différent pour chacune des personnes concernées... Le niveau de détails, les émotions ressenties, le rapport aux protagonistes, tout cela varie fortement d'une personne à l'autre.
Ce qu'il est important de noter, c'est qu'une fois l'événement terminé et ses conséquences réelles enregistrées, tout ce qu'il reste c'est une histoire. Cette histoire nous appartient. Elle peut être porteuse d'avenir ou continuer de nous retenir et de nous empêcher. C'est à nous de choisir ce qu'il en sera. Il n'y a pas de réalité dans nos passés. Il n'y qu'une interprétation, une représentation. En d'autres mots, il est possible de changer l'histoire et ce faisant de changer les conséquences que peuvent avoir sur notre réalité les événements du passé. C'est un pouvoir considérable !
La seconde est que du fait du niveau de complexité de nos narratifs, lorsqu'il est question de construire une représentation commune pour un événement donné, il vaut mieux que le narratif soit simple, voire caricatural. Cela permet à chacun de se l'approprier, quel que soit son caractère et ses filtres individuels. Notre Histoire est faite de ces moments simplifiés, caricaturés, embellis, qui nous font croire que le passé vaut mieux que le présent... 

mardi 29 janvier 2019

La femme et l'homme de demain...

L'homme est un organisme vivant. Un assemblage de cellules indépendantes qui, une fois "programmées" acceptent de se conformer à un plan d'ensemble et de ne plus faire que cela.
Les cellules du coeur acceptent de battre pendant tout le temps qui leur est donné. Celles du cerveaux, de véhiculer des impulsions motrices et d'autres, qui, miracle, s'appellent des pensées.
Qu'est-ce qu'une pensée ? Qu'est-ce qu'être vivant ? Comment tout cela est-il seulement possible ?
Le vivant est miraculeux.
Ce vivant est installé sur une planète. Cette planète n'est pas un organisme, quoi qu'on en dise. Cette planète est un vaisseau. Ce vaisseau s'est modelé au fil du temps pour accommoder les organismes vivants qu'elle supporte. Ce vaisseau est donc en équilibre. Un équilibre systémique destiné à faire en sorte que chaque force qui s'exerce soit justement balancée par une force opposée, que chaque vie qui s'éteint soit remplacée par une vie qui s'allume, que chaque déchet puisse être recyclé, que tout soit une partie d'un cycle... Notre planète est elle aussi un miracle de l'évolution et ce qu'il fallu de coïncidences et d'incroyable pour qu'elle existe me laisse à chaque fois sans voix.
Notre planète, pendant des millions d'années, n'a eu à supporter (et j'utilise ce verbe à dessein) qu'environ 600 000 êtres humains, regroupés en petites tribus et à l'impact écologique nul ou négligeable !
Notre planète est conçu pour une empreinte humaine légère.
Hors, depuis quelques dizaines de milliers d'années, l'impact de l'espèce humaine sur la planète grandi de façon exponentielle. Cette vidéo est édifiante et nous enseigne que l'accroissement de la population est un phénomène très récent. La bonne nouvelle : la population humaine devrait arrêter son accroissement une fois atteint une population de 11 milliards d'individus.
Comme tout système ou comme tout organisme face à une invasion bactérienne, si 600 000 restent gérables, il me paraît assez évident que cela ne passera pas à 11 milliards - soit le nombre d'êtres humains prévus sur Terre au moment ou le réchauffement climatique devrait atteindre un certain point de non retour. Nous serons 18 000 fois plus que nous n'étions il y a seulement 200 000 ans. C'est une invasion. La Terre va devoir s'adapter à ce phénomène nouveau. Trouver une réponse au problème que nous posons. L'homme, et c'est une évidence, vient bousculer un équilibre millénaire. Même si l'on ne croit pas au réchauffement climatique, on ne peut pas ne pas croire que 11 milliards d'êtres humains ne vont pas créer des déséquilibres profonds. La Terre est équilibre et tout équilibre est fragile.
Ce billet ne propose pas de solution (!). Pas de projection. Ce sera la fin ou le début ou la continuité.
Je vois venir un monde nouveau dans lequel la responsabilité de l'Homme sera déterminante. Je demande à voir une humanité responsable, globalisée, une immense démocratie mondiale en charge de notre avenir et de notre bien-être écologique. Je vois venir la femme et l'homme de demain.
Il me tarde de les croiser dans la rue.

lundi 28 janvier 2019

Comparer ou ne pas comparer ?

Il paraît évident que la comparaison est une excellente façon d'évaluer les choses. C'est en comparant que l'on devient sensible. C'est une façon d'affiner notre sens de l'observation et de définir ce qui fonctionne et qui ne fonctionne pas, selon les circonstances.
Pourtant, la comparaison, lorsqu'il s'agit de progresser ou de s'auto-évaluer est rarement bonne conseillère. La plupart des gens se comparent avec des individus qui ont déjà des milliers d'heures de pratiques dans les jambes ou dans les doigts, et cela ne va pas !
On dit bien qu'il faut comparer ce qui est comparable et rares sont ceux qui puissent être comparables à un sprinter professionnel lorsqu'il s'agit de savoir qui coure le plus vite !
Pourtant, il est une personne avec laquelle vous pourrez toujours souffrir la comparaison, et c'est vous-même. Il est toujours utile de se comparer avec ce que nous étions dans le passé et de voir ce qui est arrivé, combien nous sommes différents, en mieux.
Si vous faites le choix de vous comparer à quelqu'un, faites en sorte que ce quelqu'un soit vous, il y a quelques années !

vendredi 25 janvier 2019

S'améliorer rapidement et facilement...

Je suis un grand fan du "coaching croisé". J'ai mon domaine d'expertise. Quelque chose que j'ai construit, ciselé et pour lequel j'ai consacré des centaines et des centaines d'heures, de réflexion, de pratique et d'investissement. Je suis un expert dans mon domaine et dans ce domaine je suis probablement meilleur que la plupart des gens que je rencontre.
Cet accomplissement n'est pas unique ! Autour de moi, se trouvent des centaines de personnes qui ont réalisé la même chose et sont devenus très bons à ce qu'ils font. Des musiciens, des ingénieurs, des philosophes, des youtubeurs... La plupart de ces gens sont des passionnés qui ont investis des milliers d'heures dans leur domaine. Et cette compétence est précieuse. Ce qui est formidable, c'est qu'elle peut être partagée grâce au coaching croisé. Une heure de votre compétence et de votre expertise, contre une heure de la leur. Une heure de retour professionnel et expert sur une question donnée, contre une heure de conseils documentés et compétents.
Il est impossible d'être bon partout et en tout, mais il est toujours possible de trouver quelqu'un qui est excellent dans un domaine donné et de lui demander de l'aide !

jeudi 24 janvier 2019

Le côté pile de l'intelligence !

Il n'en est pas un seul, sur cette Terre, voire dans cet univers qui voit le monde comme vous le voyez, pour croire ce que vous croyez. Personne. Si quelqu'un devait avoir les mêmes croyances et les mêmes représentations, ce serait vous. Un autre vous. Si nous voyions tous le monde de la même manière, tout serait plus facile. Se comprendre serait plus facile. Se mettre dans la peau de l'autre serait plus facile.
Mais ce n'est pas le cas. Nous sommes seuls. Et de cette solitude, nous devons tout de même interagir, communiquer, transmettre aux autres ce que nous croyons, pour qu'ils agissent comme nous le souhaitons, ou pour qu'ils comprennent pourquoi nous agissons comme nous le faisons.
Comprendre l'autre, sa vision des choses, ses croyances est sans doute l'exercice le plus difficile que l'évolution nous ait donné d'accomplir. Le côté pile de l'intelligence.
Et comme tout ce qui est difficile, cela en vaut la peine ! 

mercredi 23 janvier 2019

100%, pas plus, pas moins...

Lors d'une leçon de théâtre, alors que je me prépare à jouer ma scène, mon professeur me dit : "Joue comme si ta vie en dépendait. Comme si c'était la dernière fois."
Evidemment, une fois conditionné de la sorte, une fois que la performance s'est trouvée valorisée comme il se devait, mon jeu, mon investissement et la qualité de l'ensemble furent démultipliés. Je me suis donné comme si c'était la dernière fois, comme si ma vie en dépendait, comme si cette scène était la plus importante des scène.
Comme si...
Et puis il m'est apparu qu'il n'y avait aucune raison pour que la suivante ne soit pas la plus importante elle aussi, et la suivante, et la suivante... Prendre la scène comme si c'était la dernière fois est devenu une sorte de réflexe. Toujours à défendre la moindre réplique, à porter mon jeu de toute mon énergie.

Nous sommes conditionnés à lever le pied. La nature n'est pas idiote et elle sait très bien comment faire pour nous permettre d'économiser notre énergie. Faire les choses à moitié, minimiser l'enjeu, reconnaître que "ça ira", "ça suffira".
Le problème, c'est qu'à moins de donner le meilleur de nous-même à ce que nous faisons, cela revient à ne pas nous investir totalement dans la tâche que nous nous sommes donnés d'accomplir... Cela revient à faire les choses à moitié, comme si cela ne méritait pas toute notre attention et notre concentration, comme si un jour il nous sera donné une chance d'y aller à fond, mais pas aujourd'hui...
Quelles raisons valables avons-nous de ne pas y aller à fond à chaque fois qu'une occasion se présente de donner le meilleur de nous-mêmes ? Pourquoi faire les choses à moins de 100% ?

mardi 22 janvier 2019

Créer le changement !

Convaincre est la capacité donnée à quelqu'un de modifier une croyance ou un comportement chez une autre personne... Cette capacité à convaincre mobilise la raison et la compréhension d'une situation donnée de la part des deux parties. Mais convaincre, ce n'est pas seulement présenter les faits et les informations en liens avec cette situation et espérer que la prise de conscience sera suffisante pour créer le changement et prendre une décision sensée et objective.
La capacité de raisonnement et les représentations logiques que les gens se font du monde ne participent pas pour grand chose dans leur processus décisionnel.
Les décisions sont prises émotionnellement. Les plus grandes décisions sont prises en s'appuyant plus sur un ressenti que sur le rationnel des informations à disposition.
Lorsque vous prenez la parole, il importe de vous adresser autant à leurs coeurs qu'à leurs têtes...
C'est l'une des erreurs les plus communes dans les présentations professionnelles actuelles : trop de têtes et pas assez de coeurs. Trop de sérieux et d'informations et de slides et pas assez de ressentis, d'intuitions, de feelings !

lundi 21 janvier 2019

Au coeur du futur...

Il en est pour dire que le travail des années passées concernaient avant tout nos muscles, que le travail d'aujourd'hui est principalement question de cerveaux et de réflexion et que le travail de demain sera celui du coeur.
Il me paraît évident que ce que nous faisons de mieux vient de ce que nos coeurs ont à offrir. Difficile de persister dans une activité détestée. Difficile, mais hélas pas impossible !

vendredi 18 janvier 2019

Les histoires tuent

Oui, les histoires peuvent tuer...
Vous êtes en retard à votre rendez-vous, facile de se raconter une histoire : le métro ne fonctionne pas correctement, je suis un peu malade, je suis lente et le reste du monde comprendra que je ne suis pas comme tout le monde. Ce que toutes ces histoires racontent, c'est que ce retard n'est pas de votre responsabilité, les circonstances sont contre vous...
Ce genre d'histoire peut tuer. Elles peuvent tuer votre capacité à vous présenter à l'heure, quoiqu'il arrive et sauf cas de force majeur. Elles peuvent tuer votre capacité à travailler autant qu'il est nécessaire pour parvenir aux objectifs que vous vous êtes fixés, elles peuvent tuer le potentiel qui est en vous et qui demande à se réaliser et qui lui n'a que faire de ces histoires, qui lui exige de vous que vous soyez au rendez-vous de vous-mêmes ! Qui lui exige que vous ne soyez pas victimes de ces circonstances et de ces déboires du quotidien. Et qui lui vous voit plus grand que cela.
Nous avons tous une histoire lorsque nous échouons, manquons quelque chose, arrivons en retard. Mais ce n'est qu'une histoire. La vérité c'est que nous sommes en retard. Point.
Autant ne pas se raconter cette histoire ! Accepter la vérité, le fait avéré et prendre les mesures qui s'imposent pour que cela ne se reproduise pas.

Petite illustration : j'avais rendez-vous ce matin au fin fond de Clichy. Je me lève tôt et me mets en route. J'arrive à ma station et constate une panne du métro 3 que j'avais prévu de prendre. J'attends un moment dans l'expectative. La panne est grave et va durer. Je suis contraint de marcher jusqu'à la ligne 2 dont l'entrée est à 15 minutes à pieds. La ligne 2 fonctionne, mais les rames sont accolées les unes aux autres et sont très lentes. Le trajet prend des heures. Prendre cette ligne exige un changement supplémentaire. Je rejoins ensuite la ligne 13. La ligne du cauchemar. Bondée, je dois attendre une rame, puis deux avant de pouvoir monter dans un wagon. J'arrive au RER C vers Pontoise, dont je sais que les rames sont rares. Je dois attendre 15 minutes avant qu'une rame ne puisse me déposer gare de Saint Ouen. Je sors enfin de la gare. Je regarde ma montre que je n'avais pas cessé de surveiller. Constate que mon rendez-vous est à 8 minutes de marche. J'ai vingt minutes devant moi. Je rentre dans une boulangerie et commande guilleret un café. On me demande :" Sur place ou à emporter ". " Sur place ! " et je profite de ce moment de calme avant de me remettre en marche. 

Pas d'histoire, à moins qu'elle ne soit du genre de celle que vous venez de lire à l'instant !
Partir en avance. Très en avance. C'est le secret du calme et de la longévité. 

jeudi 17 janvier 2019

C'est à vous...

Si vous vous êtes donné un but. Si un projet vous tient à coeur. Si vous avez une vision, une envie, un objectif. C'est le vôtre. C'est à vous de le garder ainsi et de faire en sorte qu'il reste à votre image et qu'il continue d'incarner ce que vous vouliez à l'origine.
Chemin faisant, il est possible que d'autres que vous voudront altérer cette vision, la rendre plus acceptable par tous, la rendre plus accessible ou plus à leur image. Une personne, puis deux, puis des dizaines qui interviennent et le projet n'a plus d'identité. Il est là pour plaire à tous, représentatif de l'apport de tous, mais sans plus rien de marqué et de clairement identifiable. Plus rien de ce qui faisait que c'était vous.
Il vous appartient de résister et de garder la main. De prendre les recommandations et les idées, mais de rester celui qui tranche et qui décide. Vous pouvez dire non, ce n'est pas comme cela que je vois les choses. Ce n'est pas mon projet. Ce n'est pas mon envie.

mercredi 16 janvier 2019

Pensée et ressenti

Les gens font des choses folles, illogiques pour la plupart, parce que cela leur permet de se sentir bien, d'éprouver quelque chose qui est important pour eux.
Bien sûr, nous préférerions que nos clients ou nos relations se comportent de façon rationnelle, logique et que le bon sens soit de mise dans tout ce que nous entreprenons. Convaincre deviendrait aisé. Il suffirait que la logique et que le bon sens soit respecté.
La logique et le bon sens ne suffisent pas, parce que les gens font des choses folles. Parce que nos clients pensent et ressentent de manière irrationnelle et que c'est à ces ressentis, à ces pensées que nous devons nous adresser lorsque nous voulons les convaincre.

mardi 15 janvier 2019

Le vrai pouvoir des meilleurs !


Ce qui fait un bon comédien : sa capacité à dire "oui" ! Oui aux invitations et aux suggestions de ses partenaires, oui aux propositions, même douteuses (!), oui à ce qui se présente et dont on ne peut dire, dont on ne sait pas ce qui en sortira…
Ce pouvoir de dire "Oui" ! De se lancer et d'aller de l'avant… de ne pas questionner, de ne pas gamberger, cette fraîcheur de l'engagement, c'est aussi ce qui fait un bel être vivant !
Allez on y va ! On se lance ! On verra bien en chemin ! Ça promet de bons moments, de belles surprises !
Allons-y !

lundi 14 janvier 2019

Un sujet qui fâche...


Parlons un peu de ponctualité.
Je fais un constat, quel que soit le rendez-vous que je puisse avoir, la probabilité d'un retard, pouvant aller de 5 à 15 minutes est élevée. Près de 60% de mes rendez-vous débutent avec un retard de moins de 5 minutes. 10% peuvent atteindre les 10 minutes.
Être en retard n'est pas une affaire. La plupart des gens que je côtoie sont en retard. Si je leur en parle, pour eux, ils sont "un peu justes", "ils sont dans la norme", ils sont "comme on le fait à Paris pour tenir compte des embouteillages…" ! Mais en vérité, ils sont en retard. Et ils ne le devraient pas.
Je sais que nous pouvons tous être à l'heure, parce que lorsque je prends le train, je ne vois pas, alors que le train quitte le quai, 60% des gens qui auraient dû faire partie des voyageurs, se précipiter sur le quai et manquer leur train à 5 minutes près… puis s'en retourner calmement vers le hall pour se préparer à prendre le prochain, considérant que cela est normal.
Les trains partent à l'heure annoncée et les voyageurs sont à l'intérieur. À l'heure. À leurs places. Tous. Ou presque.
Alors qu'est-ce qui peut bien expliquer que ces mêmes personnes qui pourraient être à l'heure, qui ont la capacité d'être à l'heure, ne le sont pas.
L'une des raisons est cette marge de manœuvre, cette tolérance sociale. Une fois reconnue, il est difficile de revenir en arrière. Pourtant, un retard pour une réunion qui rassemble 5 personnes, c'est déjà 20 minutes de temps salarié gaspillé. Si cette même réunion compte 10 personne et que le retard est de 10 minutes, cela fait maintenant 90 minutes de temps salarié gaspillé. Cela commence à faire cher la tolérance sociale !
L'autre raison est la difficulté qu'il y a à exprimer que le retard n'est pas acceptable. Dire à quelqu'un qu'il est en retard ne conduit en général qu'à de maigres excuses et la vie continue. Ce n'est pas suffisant. Une personne en retard, lorsque cela coûte comme je l'écrivais précédemment, 90 minutes de temps salarié à une organisation, devrait avoir plus que des excuses pour se justifier. Par exemple, qu'a-t-elle fait de ces 10 minutes qui puissent compenser pour ce temps perdu ou que va-t-elle faire pour le compenser à l'avenir. Mais cela n'est jamais le cas. Le retard est une faute qui est pardonné avant même d'avoir été commise. Et cela n'est pas tout à fait normal.
Enfin, être en retard, c'est amener les autres à vous attendre. Il y a là quelque chose de tout à fait inconscient, mais qui peut expliquer en partie ce phénomène. Etre attendu, c'est une façon de se donner de l'importance, de façon artificielle, certes, et pour de mauvaises raisons, il est possible que pour certaines personnes, cela soit mieux que rien !

vendredi 11 janvier 2019

Ce moment n'est pas nous...

Nous avons tous à expérimenter l'échec… D'une façon ou d'une autre, ce que nous souhaitons ne se réalise pas et il faut faire face à ce que cela peut avoir de frustrant, de désagréable…

Mais il est primordial d'en rester à la frustration. De garder en tête que l'échec est une question de perception. Que l'échec est momentané, qu'il n'est que le résultat d'une suite d'actions dont l'efficacité n'est pas avérée.

Il est primordial de comprendre que l'échec ne parle que d'actions et non de l'être.

La route est longue.

Il est primordial de ne pas laisser l'échec nous définir.

De ne pas laisser ces moments nous définir.

Le maillon faible l'est-il tant que cela ?


L'orchestre
s'accorde sur le hautbois.
Pourquoi le hautbois, est-ce parce que cet instrument donne un La qui soit plus fiable ou plus constant que celui d'une clarinette ou d'un violoncelle ?
Non !
La Première est que les harmoniques du hautbois s'entendent facilement, plus facilement que celles d'autres instruments dans le brouhaha que fait un orchestre lorsqu'il s'accorde !
La seconde raison me semble plus intéressante encore. Elle est que le hautbois est difficile à accorder ! C'est un instrument ancien qui a énormément évolué et auquel se sont ajoutées de nombreuses clés… pour lui donner plus de… justesse !
Le choix qui est donc fait par tout l'orchestre n'est pas de viser le La parfait, mais de prendre en compte, de la façon la plus pragmatique qui soit, l'instrument le plus faible et le moins capable de s'accorder rapidement et de la façon la plus fiable. Si l'orchestre fait ce choix, c'est que l'oreille du public ne discernera pas un orchestre entièrement désaccordé par rapport au La véritable, pourvu que tous les instruments soient désaccordés à l'unisson, mais discernera sans problème un hautbois mal accordé !
Le hautbois est le maillon faible. L'instrument dont il serait tellement plus facile de se débarrasser. Mais par le choix, simple et subtil que fait l'orchestre, celui qui fait le choix de ne pas se débarrasser d'un collègue (!), transforme cette faiblesse en une force magistrale et l'a fait oublier totalement. Que serait Prokofiev et son "Pierre et le Loup" sans hautbois !
Bien sûr les orchestres fonctionnent comme fonctionne une équipe, avec un but commun, une mission commune et les mêmes nécessités de gestion et de relationnel.

jeudi 10 janvier 2019

Avant de vous lancer dans le débat...

Lors d'un débat, comme ceux qui se sont peut-être produit dans vos familles pendant les vacances de Noël, et vous l'avez compris, puisque c'est une sujet récurrent de ce blog, ce fut le cas pour son auteur, il n'y a en fait que trois situations possibles :
- L'une des parties a tort. Absolument tort. Et l'autre a raison. Absolument raison.
- Les deux parties ont une vision relatives du même problème et peinent à voir les points communs de leurs deux visions.
- Les deux parties ont torts.

Chacune de ces situations est le terreau idéal pour que le débat déborde et s'envenime. Pour une raison toute simple : nous avons tous des représentations différentes de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas. Avoir raison ne signifie pas la même chose pour les deux parties.
Ceci est avéré...
Pourtant, avant que le débat ne s'échauffe, avant que la colère ne monte... il peut être intéressant de poser sur la table ce qui pourrait expliquer que la conversation puisse sortir de ce qui caractérise une conversation entre adultes intelligents. Qu'est-ce qui pourrait conduire le débat à sortir de ses rails, à exploser en vol ? Qu'est-ce qu'il y a entre nous, dans notre histoire, notre relation, qui puisse, illogiquement en général expliquer cet échauffement...
Une fois cela fait, il n'est pas d'argument qui ne puisse trouver de compromis. Il n'est pas de sujet sur lequel vous ne puissiez apprendre quelque chose de nouveau. Il n'est pas de débat qui ne soit enrichissant et surprenant... à condition d'avoir au préalable mis de côté ce qui pourrait venir s'interposer entre vous et cet enrichissement...
Sans oublier de tenir compte du fait qu'il reste statistiquement improbable que nous ayons tout le temps raison...

mercredi 9 janvier 2019

La chose la plus facile que vous puissiez faire pour vous sentir bien... et que je ne vous conseille pas !


S'il n'y a pas plus de petits commerçants dans nos rues, c'est que nous sommes allés faire nos courses chez Carrefour. S'il n'y a pas plus de théâtres ouverts dans nos villes, c'est que nous préférons regarder les programmes de la télévision. S'il n'y a pas plus de vendeurs de produits de qualité à bas prix, c'est que nous continuons de préférer des produits peu chers et de qualité moindre.
Nous construisons, une décision après l'autre, le monde dans lequel nous vivons. Nous façonnons notre "culture" de ces décisions. Il est plus facile de regarder une vidéo que de la produire. Il est plus facile de critiquer que de se lancer. Il est plus facile de suivre que de décider et de prendre la responsabilité qui vient avec.
Dans une démocratie comme la nôtre, il n'a jamais été plus aisé de prendre la parole et de se faire entendre. Les outils sont là, offerts pour la plupart… Mais cela demande des efforts et du doute et il est plus facile de s'en prendre au système, aux élites, à la technologie…
Il est plus facile de suivre, d'obéir, de se mettre en rang et d'aller où il faut aller, de se laisser faire… Il est plus facile de renoncer à toutes ses libertés que de décider pour soi.

mardi 8 janvier 2019

Que faire quand la cible est mouvante...

Vous voulez savoir ce qui m'attriste ?... C'est le temps passé par tant de gens en formation au "digital".
Comment utiliser l'outil digital ? Comment se faire un ami de Facebook ? Comment naviguer les nouvelles eaux de la sphère internet qui semble être l'Eldorado de nos lendemains de communicants...
Et puis, trois semaines après que cette formation s'est terminée, l'algorithme change. Facebook qui marchait comme ça, marche maintenant comme ci et il faut se reformer, recommencer à recomprendre et cela ne fait pas de réel sens... Les fondateurs de Facebook n'y comprenant rien eux-mêmes et se comportant en parfaits apprentis-sorciers avec ce que nous leur donnons de plus précieux : nos datas - en échange, tristement, de vidéos de chats ou de mauvaises chutes, leur confiant ainsi le secrets de nos comportements par des millions et des millions d'interactions quotidiennes centralisées et analysées...
Le digital existe. Nous l'avons tous rencontré. Mais vouloir le comprendre dans ses fonctionnements n'a pas de sens parce que le mouvement est perpetuel et incessant. Facebook n'a qu'une petite vingtaine d'années. Qui sera là avec ou à la place de Facebook dans vingt ans ? Ce qui a du sens, c'est de se former à ce qui ne change pas. Comprendre ce qui fait l'essence des comportements humains et comment ces comportements s'accomodent des algorithmes qu'on leur propose...
Le storytelling fait partie de cette essence. S'y former donne les clés du digital de demain et celui d'après-demain et d'après, après-demain...

lundi 7 janvier 2019

Ce qui fait une star...


De temps à autre, alors que j'étais encore comédien professionnel, me venait des propositions de rôles. Certaines importantes. Des premiers rôles au théâtre. Ma première réaction : la trouille. Ma seconde réaction : encore plus de trouille.
Ce qui se passe lorsque l'on attend de vous quelque chose, lorsqu'il est évident qu'il va falloir se dépasser et que rien dans ce chemin ne sera aisé, facile ou tranquille.
La trouille parce qu'un rôle principal dans une pièce de théâtre exige une présence à toutes les répétitions. Pas de journées de repos en coulisse à regarder son smartphone, exige une implication dans le projet pleine et entière, sur toute sa durée, et enfin dépose sur les épaules de celui qui le reçoit une énorme responsabilité.
Le plus difficile, c'est cette responsabilité. Vis-à-vis de tous, du public, des autres acteurs, des techniciens…
De tous ceux que j'ai croisé dans ce métier, j'en ai vu beaucoup avoir du talent, avoir des capacités hors normes, mais je n'en ai pas vu tant que ça qui puisse prendre cette responsabilité en toute conscience de ce que cela représente et de l'importance que cela revêt. Si vous êtes quelqu'un de normal, une telle responsabilité ne peut que faire peur. Très peur. Mais c'est ainsi. Si vous êtes reconnu comme étant capable de faire tourner une pièce, de porter le projet, de le mener au bout, si vous êtes choisis… alors le moment est aussi venu de prendre la responsabilité qui va avec et de laquelle beaucoup préfère se détourner.
C'est cette capacité, dont on parle finalement assez peu, qui pour moi définit le mieux une "star". Ces individus qui savent que des projets énormes se montent sur leurs seuls noms et qui se lancent dans l'aventure sans broncher.

vendredi 4 janvier 2019

Sous le signe de l'économie d'énergie !

Ce blog n'est pas toujours très pratique. Pas de tuto, pas de vidéo de choses à faire et à ne pas faire... Aujourd'hui, j'ai l'envie de partager avec vous une petite astuce.
Le téléphone portable est devenu un outil de travail. Je ne pourrais pas faire ce que je fais sans lui. Il est d'une aide impressionnante et même si je constate certaines dérives comportementales sur lesquelles je ne m'étendrai pas ici, mon iPhone est mon ami.
Cet ami a un défaut. Sa batterie. La durée de vie de sa batterie.
Bien travailler, c'est anticiper, j'ai travaillé quelques heures sur les possibilités de rallonger la durée d'utilisation sur une seule charge.
Ce que j'ai trouvé est extrêmement simple, mais me permet aujourd'hui de faire des journées entières de travail et d'utilisation sur une charge unique sans me demander si je dois emporter mon chargeur et partir en quête de prises électrique où que j'arrive.
L'astuce est de privilégier le noir. Back to black. Un pixel noir est un pixel économe.
Donc, fond d'écran : noir. Uni. Sobre. Oubliez les photos de chats.
Existe aussi une fonction que vous trouverez si vous la cherchez dans "réglages" qui se nomme "Inversion intelligente". Cette fonction transforme de façon "intelligente" tous vos pixels blancs en pixels noirs et économes de votre précieuse énergie.
Les deux combinés à une utilisation maline du mode "économie d'énergie" font que j'arrive maintenant à tenir une, voire deux journées sur une charge de mon téléphone.
Oui, c'est tout à fait trivial, mais le trivial a toute sa place dans nos existences, parce que c'est de lui que viennent l'essentiel de ces petites joies qui donnent à nos journées la finesse de leur saveur et ce petit goût sucré qui suffisait à nos soirées enfantines...

jeudi 3 janvier 2019

Demain ?

Hier, Bolsonaro au Brésil, demain le Brexit, et encore Trump et toujours plus de nouvelles... attristantes !
Les pessimistes ont leur mot à dire, les optimistes aussi. Qui sait vers quoi nous allons ? Quelles solutions nous allons trouver aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Ils sont énormes, c'est un fait, mais ils le sont d'autant plus que nous en avons la pleine conscience. Il nous est impossible de dire : Nous ne savons pas. Et il nous sera impossible de dire : Nous ne savions pas !
Alors cela commence aujourd'hui, parce que face à ces problèmes et à leur envergure, nous avons des outils et des moyens totalement inédits dans l'histoire de l'humanité. Nous pouvons utiliser ces outils et cette technologie et nous unir pour que les choses changent et se transforment.
Il n'y a rien de garanti, mais il serait fou de s'imaginer que nous n'avons plus d'avenir et que ce sens des possibilités qui accompagne l'Humain dans tout ce qu'il fait, a vécu !

mercredi 2 janvier 2019

Voulez-vous faire partie de l'élite ?

Il est indéniable que pour atteindre le top du top du top, le seul travail ne suffit pas. Pour faire partie de l'élite de l'élite, celle qui domine un domaine donné, il faut aussi de la chance, des circonstances favorables, un environnement bénéfique et un rien de magie, d'inexplicable, de "parce que j'étais là et que les choses se sont passées ainsi". C'est sans doute ce que dirait un McCartney ou un Jagger ou encore un Mozart ou un Boulez si on leur demandait d'expliquer leurs statuts et leurs succès...
Si je comprends que me soient cités ces différents exemples quand je parle de talent et du fait qu'il est bien mieux partagé qu'on ne le dit, je ne pense pas que pour la plupart d'entre nous devenir Mozart ou Boulez ou encore Mick Jagger soit l'objectif. Je ne pense pas que la majorité d'entre nous visions le firmament absolu, le sommet des sommets. Je ne pense pas que nous aspirions à devenir des stars universellement reconnues. Donc, la plupart d'entre nous ne devenons pas Mozart parce que la condition de base n'est pas remplie ! Et cette condition de base est de le vouloir !!
La plupart des gens que je rencontre ne souhaite pas faire partie de l'élite de l'élite et c'est très bien.
Mais une fois cela dit, je pense que la plupart d'entre nous aspirons à faire partie des meilleurs. Nous souhaitions tous, plus jeunes, être le premier de la classe. Le premier sur une vingtaine d'individus de notre génération. Nous voulions tous être remarqués par la ou le professeur-e.
Et parce qu'on nous a dit que nous ne pouvions pas aspirer à devenir numéro un de notre entière génération, nous avons acheté le fait que nous ne pouvions pas devenir numéro un de notre classe, de notre département, de notre région, de notre ville...
Un sur vingt. C'est tout ce qu'il en coûte pour devenir le meilleur dans bien des domaines.
Le premier de la classe.
Et cela, alors que Mozart est dans les étoiles, hors de toute atteinte, sorte de rêve génial et incommensurable, est parfaitement dans nos cordes.
Si je vous dis que je pense faire partie des meilleurs formateurs en communication parlée de la ville de Paris, est-ce que cela sonne trop arrogant ou irraisonnable à vos oreilles ?
Probablement pas.
D'une part, parce que c'est un objectif difficile, mais qu'il m'était possible d'atteindre, et d'autre part parce que c'est vrai !
Est-ce que cela me satisfait ? Oui !
Est-ce que je pourrais aspirer à devenir le meilleur de France ? Sans aucun doute, mais faire partie des meilleurs de ma région me va. Plus haut me ferait du bien, certes, mais devenir une sorte de Tony Robbins, que l'on pourrait qualifier de Mozart du développement personnel n'est pas ce à quoi j'aspire.