mardi 31 décembre 2019

Star Wars

Je suis de ceux qui pensent (ou qui croient...) qu'existent à Hollywood d'excellents scénaristes et que ces derniers maîtrisent et comprennent les règles d'une bonne narration.
S'il est un endroit sur Terre où la concentration de bons scénaristes est importante, c'est bien Hollywood, California.
Et pourtant, les trois derniers "Star Wars" sont mauvais. Au delà même de mauvais, ils sont incroyablement médiocres, mal écrits, mal pensés, mal fagotés...
Lors de la projection du dernier épisodes de cette saga que j'ai vu naître, je n'ai pas tenu et je suis sorti avant la fin tant me prenait avec tristesse un profond sentiment d'ennui et de gâchis mêlés...
Alors qu'est ce que cela nous raconte ? Quelles leçons retenir de cet échec à poursuivre une narration qui recelait de telles promesses ?
Pour moi, il n'y en a qu'une : les belles choses viennent du coeur. L'art, le bel art, doit être celui d'un individu portée par une cause, par un désir, par quelque chose qui le transcende et l'appel à donner une oeuvre qui bien souvent le dépasse. Les premiers épisodes de Star Wars étaient ceux de Georges Lucas, porté par son envie de réussite, par ses déboires avec les studios, par son casting capricieux, mais si talentueux ! Les épisodes qui suivirent, tous, sont ceux de la technique, porté par le désir de plaire au plus grand nombre, pour ne pas vexer les fans, pour minimiser le risque...
On ne peut en vouloir aux décisionnaires : lorsqu'une "marque" coûte aussi cher, il est facile de se laisser tenter à produire quelque chose dont on sait la rentabilité. Mais le bel art n'en a que faire.



lundi 30 décembre 2019

Autour de la grève...

Chaque grève des transports apporte son lot de frustrations, mais aussi de réflexions sur la chose humaine et sur ce qu'il est juste ou non de faire pour une cause que l'on estime juste.
Je pense sincèrement que les cheminots grévistes sont persuadés que leur cause est juste et qu'il n'est pas admissible que l'on change les termes de leurs contrats en cours de route sans qu'un accord avec lequel ils soient alignés ne soit trouvé. Je suis persuadé que derrière chaque gréviste se trouve un bon père de famille, une collaboratrice consciencieuse et professionnelle, une personne de valeur pour l'entreprise SNCF. Je suis persuadé que chacune de ces personnes se passerait d'agir de la sorte si cela était possible et que dans le fort intérieur de la plupart d'entre elles, priver de Noël des familles ou rendre les transports difficiles durant cette période de fête est un crève-coeur...
Et pourtant...
S'il y a bien des circonstances atténuantes, et c'est à elles que je pense quand la frustration me gagne (!), elles ne pèsent pas lourd face à la souffrance et à la violence de ce qui se produit et dont je suis le témoin.
Qu'est-ce qu'une cause juste ? Et jusqu'où l'est-elle si pour qu'elle soit entendue il faut encore pratiquer l'injustice ?
Je pense que c'est là qu'intervient le plus notre libre arbitre. Ce choix que nous faisons de faire ou de ne pas faire la chose juste, en dépit de nous-mêmes, de nos désirs, de nos instincts et de nos colères (nos émotions au sens large). C'est de cela dont on parle lorsqu'il est question de noblesse. La noblesse, c'est cette capacité à se mettre en retrait, ne serait-ce qu'une seconde, pour le bien commun, pour l'autre et ne pas hésiter à mettre en péril sa vie, son confort, son intégrité physique pour que la chose juste puisse se produire.
Ce que m'apprennent les cheminots grévistes aujourd'hui, c'est d'en faire encore plus pour les autres et de ne pas céder à cette folie du tout pour Moi, à cet aveuglement collectif qui veut que ces hommes et ces femmes se battent peut-être pour des retraites qu'ils passeront à 52 degrés celsius dans une France dévastée, rationnée en eau, sans électricité et dans un quasi état d'urgence...
La noblesse ou la grandeur serait de faire entendre une voix de sagesse. Pas une voix résignée ou soumise. Une voix qui dit sa force, sa maîtrise et qui exige de négocier pour éviter la violence et la souffrance. Une voix qui porterait sa responsabilité et ne tenterait pas de la faire porter par la partie adverse. Une voix de femme ou d'homme qui affirmerait qu'il serait facile de faire ce que font ceux qui ont un pouvoir de nuisance (les harceleurs), mais que ce sera autrement, parce que l'époque l'exige, parce que la noblesse, si elle est rarement récompensée est toujours la voie à suivre si l'on veut être respecté, par les autres ou par soi-même.
Ou par soi-même.


vendredi 27 décembre 2019

Mass market ? Really ?

Eduqué pendant les années 80, les années du marketing à gogo et de la consommation de masse... Difficile de ne pas penser que le modèle à suivre est d'identifier une cible la plus large possible, de communiquer auprès de cette cible, de valoriser l'offre, de faire la démonstration de la qualité des produits, puis de faire la démonstration que de la qualité de ces produits viendra pour le client une solution à ses problèmes ou ses besoins...
Ratisser large semble être la solution, parce qu'il suffit de quelques poissons pour que cela fonctionne...
Le problème, c'est que cela ne marche pas (plus ?) ainsi !
Les années 20 qui se présentent vont exiger d'abord de trouver le groupe de personnes, le plus restreint possible, qui profitera le plus du ou des produits. De les identifier précisément et de créer un lien avec eux pour créer une relation unique basée sur la confiance et l'authenticité. Puis de trouver le narratif qui entretiendra cette relation de proximité et enfin de faire la démonstration que leur monde serait amoindri par votre absence et offrir un produit qui soit à la hauteur - un produit en excellence.
La masse est un concept des temps anciens. Une pub sur TF1 n'a jamais eu aussi peu de sens que dans le monde d'aujourd'hui - sans doute pas pour tout le monde - mais pour la plupart d'entre nous, il est temps de regarder autour de nous et d'aller au devant de ceux qui attendent ce que nous avons à offrir !

jeudi 26 décembre 2019

Opulence !

Alors que je regardais autour de moi dans un supermarché de mon quartier, un sens profond d'opulence m'envahit ! Nous vivons dans une société dont la richesse et l'aisance sont les traits dominants. Même pour ceux qui craignent pour leur avenir, il n'en est pas un qui envisage un jour d'avoir faim ou d'avoir froid ou d'avoir soif... Les combats qui se mènent dans nos sociétés le sont pour plus de temps libres, de plaisirs, de détente... Il est loin le temps où les femmes et les hommes de cette planète se battaient pour leur survie. J'aimerais voir la tête qu'ils feraient devant les comportements de certains et les angoisses de certaines !!
Peu de temps après, j'entrais dans un autre commerce. Une librairie. Un sens différent m'envahi cette fois. Celui d'une générosité infini. Je suis toujours estomaqué quand je peux toucher du doigt le nombre de mots et de phrases et d'histoires qui sont écrites et publiées chaque année, chaque jour et qui me rappellent combien nous sommes une civilisation de culture et de savoir !
Ces deux opulences, ces deux générosités appartiennent à deux mondes différents.
Il est difficile de voir la première, parce qu'à force nous la prenons pour acquise. "Il y a à manger, et alors ?! C'est bien la moindre des choses ! Nous voulons bien plus !"
Il est difficile d'accéder à la seconde, parce que cela demande des efforts et que lire un livre demande du temps et de la concentration et du désir. Le désir de mieux comprendre, de devenir meilleur. Et la capacité de se laisser aller à l'imaginaire d'un autre d'une façon un peu plus sophistiquée et intelligente que ne nous le propose "Star Wars"...
Pourtant, accéder à la seconde nous donnerait les clés de compréhension de la première et nous donnerait accès à une troisième forme d'opulence, celle qui nous est intérieure... Celle qui les contient toutes !

mardi 24 décembre 2019

La peur de l'avenir et les retraites...

Au delà du fait que je ne suis pas tout à fait au courant de ce qui est en jeu, des conditions particulières dont bénéficient les sociétés de transport par rapport au commun des mortels, bref, tout ce qui fait que des gens se sentent contractuellement lésés, ces grèves sur les retraites m'inspirent une réflexion. A quel niveau de peur faut-il être pour se battre ainsi pour ce que seront les années futures. Vouloir partir à la retraite à 52 ans ne peut avoir qu'une seule signification : détester son métier au point d'en vouloir partir le plus vite possible. Dès lors il n'est qu'une alternative : partir tout de suite ! Partir et trouver un métier qui soit assez plaisant pour ne pas avoir envie de le quitter, qui fasse se dire : "Le problème de la retraite n'en est pas un ! Je partirai tellement tard, que les quelques années qui me resteront seront largement couvertes par l'argent que j'ai mis de côté et ce que j'ai cotisé !"
Il doit être difficile pour tous ces tous ces gens de sentir que leur avenir, leur futur est entre les mains d'individus qui leur sont inconnus : gouvernement, institutions... et que ces gens peuvent ainsi bousculer le plan qui était le leur : vivre âprement pour ensuite se reposer... Mais c'est un mauvais calcul ! Vivre âprement n'a pas de sens. Trouver maintenant le job qui inspire, cela a du sens ! Et si ce job n'est pas de conduire des trains ou des métros, alors mieux vaut en changer ! Et laisser le plaisir de faire ce métier à ce qui en ont envie et qui le feront bien, sûrement mieux que ceux qui ne pensent qu'à partir le plus vite possible !

Pour ce qui est de la grève actuel, un contrat est un contrat. On n'en change pas les termes en cours de route parce que cela est arrangeant. 

lundi 23 décembre 2019

Hacker le malheur...

Nous ne sommes pas très bons à remarquer, intégrer et vibrer avec ce qui nous arrive de bon, de joyeux et d'agréable... En revanche, nous sommes parfaitement programmés pour anticiper le pire, à  nous y préparer et à le vivre avant qu'il ne nous arrive, pour parfois constater que ce pire n'arrivera jamais !
Ceci est le fruit d'une évolution difficile ! Oui, pendant des millions et des millions d'années, cette capacité à envisager le pire nous a permis de l'éviter ! Une qualité remarquable... Le problème, c'est que ce sont les meilleurs à ce petit jeu qui ont survécu et que nous voilà doté d'une remarquable capacité quasi génétique à nous faire du soucis et à garder cette mentalité de survivalistes...
Pourtant, la vie peut aussi être faite de moment de joie et de bonheur, de moment durant lesquels nous ne sommes pas en danger, ni de près, ni de loin !
Aussi, si je puis avoir une invitation à vous proposer pour cette année qui s'annonce, c'est celle de prendre le temps de remarquer, de noter et de vous imprégner de tous ces moments de bonheur et de joie !
D'aller même jusqu'à souffler dans le creux de votre oreille intérieure quelques mots pour que ces instants ne disparaissent pas aussi vite qu'ils sont arrivés. Des mots qui pourraient sonner de la sorte : "Que voilà quelque chose d'agréable ! Si cela n'est pas formidable, je me demande bien ce qui pourrait l'être !!"
Répéter ce processus assez fréquemment et ce programme reptilien qui condamne à anticiper le malheur pourrait vous peser un peu moins !

vendredi 20 décembre 2019

S'il était un but...

Alain Damasio est un auteur français de science-fiction.
Je commence au moment de la trêve de fin d'année l'un de ses romans : "La horde du contrevent".
Ce livre commence par cette dédicace :

" Ce livre t'est dédié de plein droit, Olivier,
il est dédié au porte-avion d'écoute et 
d'amitié impeccable
qui tient dans l'armature de tes épaules
à ta générosité inexorable,
à l'intelligence de tes apports multiples
fussent-ils humains ou littéraires,
à la pertinence de tes mots quand j'ai 
ramé là-bas,
à ta noblesse enfin, que beaucoup 
prennent pour une simple probité d'âme,
mais je sais être, moi,
le nom secret d'une forme raréfiée de courage. "

Il me semble être un bel objectif dans la vie de devenir de ceux qui méritent un tel hommage et ce que cela demande d'attention, d'efforts, de calme et de patience pour un jour briller ainsi dans les yeux et l'âme d'une ou d'un ami(e).

C'est ce que je vous souhaite quoiqu'il en soit. En ces temps de lutte, de repli sur soi, d'incompréhension sur bien des causes et à bien des égards, il peut être facile de ne plus avoir en tête le but de tout cela.
Je n'en vois pour ma part pas d'autres que celui de devenir meilleur, plus sage, plus apaisé, plus avec les autres et plus en lien... d'atteindre à l'impeccable de l'être. 

jeudi 19 décembre 2019

Tout le monde se lève pour...

S'il est une chose aisée, c'est bien de se taire, de ne plus bouger et d'attendre que les choses reviennent à la normal !
À l'inverse, se lever, s'exprimer, dire, demande du courage.
Certaines situations ne perdurent que parce que personne ne prend la parole et dit ce qui doit l'être.
Une fois le courage rassemblé, savoir comment dire les choses est une compétence précieuse sur laquelle je travaille depuis de nombreuses années... mais il est aussi un autre savoir utile : savoir envers et contre tout que votre opinion compte tout autant que celle de votre voisin, de votre patron, de votre compagnon ou de votre collègue de bureau.
Vous avez droit au chapitre !
Je vois trop de gens se taire, convaincu que leur opinion ou leur façon de voir les choses n'aurait pas assez de valeur. Il n'y a rien de plus faux !


mercredi 18 décembre 2019

Partager sur les réseaux sociaux... Oui, mais...

Arrêtez de partager du contenu, créez-le !
Je comprends l'envie qui est la nôtre de partager la lecture de tel ou tel article qui nous est apparu comme intéressant. Ce partage est utile, sans doute. Mais ce qui l'est encore plus, c'est votre vision des choses, c'est le contenu que vous pourriez créer.
Partager est une chose. Créer en est une autre.
Lorsque vous partagez un contenu, vous valorisez l'opinion d'une ou d'un autre et pensez que dans l'ombre, il sera compris que votre vision des choses est alignée sur ce partage.
Pourquoi ne pas écrire, enregistrer, dire, quelle est votre vision, votre opinion et prendre position. Affirmer votre point de vue.

mardi 17 décembre 2019

Vous êtes mauvais ! C'est vous qui le dites !

Vous parlez tout seul. Vous l'avez remarqué ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas fou ! Il est parfaitement normal d'entretenir un dialogue avec soi-même ! Ce dialogue est même crucial dans la façon dont vous analysez les situations qui se présentent à vous et que vous allez devoir affronter au fil de vos journées.
Les psychologues parlent de "dialogue interne". Cette notion est cruciale, parce que de la qualité de ce dialogue interne dépendent beaucoup de vos aptitudes. Parce que ce dialogue interne fonde en partie le socle de croyance sur lequel repose votre psyché !
Il est intéressant de constater que, la plupart du temps, ce dialogue interne n'est pas de nature très positive. Pour la plupart d'entre nous, lorsque nous parlons à nous-mêmes, c'est rarement pour nous envoyer des fleurs ou nous rassurer sur nos capacités ! C'est en général pour critiquer ce qui n'a pas été fait correctement, pour nous faire des remontrances sur notre incapacités à agir ou à ne pas agir !
Notre dialogue interne, c'est un peu cet ennemi intérieur, tout le temps sur notre dos pour nous dire ce que nous ne faisons pas correctement.
Une fois encore, c'est assez normal. La partie de notre psyché qui s'exprime le fait avec de bonnes intentions : celle de nous aider à survivre en nous rappelant constamment la règle, la loi, les limites et ce qu'il faut d'obéissance et d'attention pour rester dans le cadre et en sécurité.
Il est possible d'alléger le poids de ce dialogue interne en restant vigilant et en argumentant avec soi-même. Lorsque vous vous surprenez à vous dire : "Mais quel abruti je fais, il fallait regarder une carte avant de partir, je suis vraiment incapable de prendre les bonnes décisions...", entendez la partie de vous-même qui vous adresse ce reproche et donnez lui en réponse quelque chose que vous maîtrisez, que vous savez faire et dont vous pouvez être fier. "Je ne sais peut-être pas lire une carte ou anticiper un parcours, mais je peux l'apprendre, comme j'ai appris à faire du piano et je trouve que je ne suis pas si mauvais au piano !!".
Vous voyez où je veux en venir : nous ne sommes pas aussi mauvais que nos petites voix internes tentent de nous le faire croire ! Autant nous le rappeler de temps en temps !

lundi 16 décembre 2019

Où sont les Femmes, où sont les Hommes ?

Il est un constat intéressant à la vue du monde d'aujourd'hui...
Les adultes négocient. Les adultes, face à des situations de désaccord, de tension, de difficultés, se mettent autour d'une table et négocient le meilleur, ou le moins mauvais accord pour les deux parties.
Les émotions sont certes de la partie, mais parce qu'il s'agit d'un dialogue entre adultes, ces émotions sont exprimées sans jugement et avec respect.
Les adultes font ce que les enfants ne font pas. Les adultes sont le stade ultime de notre évolution, l'état dans lequel nous pouvons revendiquer ce statut d'homo sapiens. D'êtres de savoir.
Ma question est assez simple devant l'actualité de ces dernières journées dans notre pays et quelques autres : où sont les adultes ? N'y a-t-il aujourd'hui de la place que pour des enfants qui crient et ragent, revendiquent, exigent et pleurent et ne savent pas, ne comprennent pas que négocier, respecter et comprendre l'autre est la seule voie de sagesse ?
Où sont les adultes de notre monde, quand nous en aurions tellement besoin ?

vendredi 13 décembre 2019

Marionnettes !

Il est vrai et il faut le reconnaître, que face à la plupart des situations que nous rencontrons dans la vie, nous nous y confrontons d'une manière irrationnelle. Nous nous laissons entraîner dans la colère, la tristesse, un sentiment de rejection et j'en passe, avec une facilité déconcertante.
La raison nous dit que le regard des autres n'a pas d'importance, que seule vaut l'estime que nous portons à nous-même, car sur celle-ci et celle-ci seulement nous pouvons travailler, l'améliorer et nous sentir mieux, plus confiant, plus en maîtrise...
Mais non, le jugement des autres continue de représenter un sujet d'angoisse pour la plupart d'entre nous et il faut parfois des années d'expérience et de vie avant de se sentir débarrassé de ce poids, si ce moment arrive seulement un jour.
La raison nous dit que la colère est mauvaise conseillère, que la colère n'est que l'expression de la frustration qu'éprouve ce qu'il reste de l'enfant en nous. Et pourtant nous nous laissons aller à cette émotion, nous insultons ceux que nous aimons, nous refusons de leur parler pour des motifs futiles...
L'être humain est la marionnette de son conditionnement social, génétique, environnemental, mais cela n'est pas une fatalité. Il est possible de comprendre ce qu'il se passe et de parvenir à une meilleure maîtrise des émotions et de leur conséquence...

jeudi 12 décembre 2019

Trois pré-requis à la réussite...

Si vous êtes de ceux qui avait un projet, le désir de porter quelque chose, voici trois pré-requis  pour vous aider à parvenir à vos fins.
Le premier : se concentrer sur ce que vous faites et non sur ce que cela vous rapportera. Votre mission n'est pas de gagner de l'argent. Votre mission est de contribuer, d'une manière ou d'une autre au monde, à ce qu'il est ou à ce qu'il va devenir. Le monde se moque de savoir si votre impact est positif ou négatif, cela est subjectif. Le monde se soucie de votre impact !
Le second : votre intention. Il ne s'agit pas de ce que vous faites, mais des raisons profondes qui vont conduisent ici. Pourquoi êtes-vous là ? Pourquoi ce désir ? Se soucier de "pourquoi" nous faisons les choses nous aide à ne pas rester au niveau du "quoi" et ne rester qu'à la surface de ce que nous souhaitons accomplir.
Le troisième : maintenir un niveau de confiance en soi suffisant et constant. C'est cette confiance qui va alimenter votre projet en énergie et vous aider à ne pas abandonner quand le moment sera venu d'en avoir envie. Parce que si votre projet en vaut la peine, il y a de fortes chances pour que son accomplissement demande des efforts et ne soit pas à la portée du premier venu. Qui dit efforts, dit difficultés et qui dit difficultés dit abandon ! La confiance en soi est le résultat d'une pratique. Elle se construit à partir des preuves et de vos réussites passées. C'est à vous d'en prendre soin et de vous assurer que ce niveau de confiance est bien au niveau de vos ambitions ! Cela demande de l'entraînement à la fois physique et mental.

Il importe aussi de se rappeler que "réussir" est une notion parfaitement subjective qui n'appartient qu'à vous et dont les référents sont aussi les vôtres. Il est parfaitement possible de réussir et de ne correspondre en rien aux clichés de réussites que notre société nous propose. La réussite a mille visages et c'est à vous et à vous seul d'estimer si vos résultats sont à la hauteur de ce que vous désirez.

mercredi 11 décembre 2019

Vivre avec son stress...

Il est une chose à bien comprendre avec le stress... c'est que vous le créez vous-même et pour vous-même. Le stress n'est jamais extérieur, il n'est que votre réaction à cet événement qui lui est extérieur. Pour cela, des événements, des situations, seront stressantes pour certains et ne le seront pas pour d'autres. Ainsi, votre niveau de stress par rapport à une situation donnée est entièrement de votre fait. Elle vous appartient et vous pouvez agir dessus. C'est une bonne nouvelle.
Une fois cela posé, nous réagissons au stress de plusieurs manières, mais il en existe deux principales : la première consiste à renoncer et à se résigner dans l'acceptation de ce que le stress n'est pas sous notre contrôle, qu'il va décider de ce que la vie aura à nous apporter. C'est une réaction de désespoir.
La seconde prend le contrepied de la première et nous transforme en maniaque du contrôle. Pour éviter toute situation stressante, nous tentons de rendre notre environnement libre de tout stress, ce qui n'est pas possible... Nous tentons de contrôler notre environnement et tout ce qu'il contient, notre entourage, notre compagnon, nos enfants, nos collaborateurs...
À l'évidence, cela ne fonctionne pas, parce que les gens ne sont pas alignés sur le même agenda et n'ont aucune intention de se transformer en une version d'eux-mêmes qui serait plus proche de qui nous sommes...
Désespoir, contrôle... Deux attitudes que nous croisons pour ainsi dire tous les jours et qui sont entièrement liés à une façon inadéquate de gérer cette réaction formidable de protection qu'est le stress...
Alors que faire ?
Ce que la psychologie nous enseigne, c'est que le stress est un outil de survie. Il est là pour nous aider à gérer ce dont nous avons besoin pour continuer d'évoluer dans un environnement donné. Originellement, manger, boire, chasser, étaient des sources de stress, pour nous rappeler à ces nécessités vitales. Aujourd'hui nous stressons pour des causes et des choses dont nous n'avons pas besoin. La réaction de stress s'est reportée sur des situations qui ne devraient pas être stressantes au sens initial de ce terme !
Ainsi, pour ce débarrasser du stress, il conviendrait de faire la différence entre ce dont nous avons réellement besoin et le reste. De ne plus nous agripper à toutes ces choses et ces situations dont n'avons pas un besoin vital et y renoncer.
Oui, il est important d'être à l'heure. Non, cela ne doit pas devenir une question de vie ou de mort. Faire de son mieux, dans la plupart des circonstances, avec respect pour soi-même et pour autrui, devrait suffire à gérer la plupart des situations de nos vies.
Si ce n'est pas le cas, c'est que notre réaction de stress s'est décalée et que notre appréciation de la situation est erronée...

mardi 10 décembre 2019

Pour un temps choisi...

Nous sommes en passe de devenir la civilisation de la distraction.
Il est si facile de se laisser entraîner à lire, regarder ce que nous n'avons choisi que passivement, parce que cela s'est présenté devant nos yeux.
Il peut y avoir de bonnes surprises, mais la plupart du temps, il faut bien le dire, c'est plutôt du temps perdu.
Le temps est la ressource la plus rare et la plus précieuse dont nous disposions. Le temps n'est pas renouvelable et ne le sera jamais. Une seconde passée devant la photographie d'un chat sur Facebook est une seconde qu'il sera à jamais impossible d'investir dans la lecture d'un article passionnant de développement personnel...
Alors, plutôt que de se laisser mener, pourquoi ne pas prendre en main ce que vous allez lire et comment investir ce temps qui est le vôtre...
Pourquoi ne pas relire un ancien post de blog ? Pourquoi ne pas découvrir un blog ou un podcast qui puisse vraiment vous apprendre quelque chose... Pourquoi pas ?

lundi 9 décembre 2019

Apprendre à mourir...

Dans ma boîte mail hier :

"Nous tenions à te remercier d’avoir pris le temps de répondre à notre sollicitation et également pour ta disponibilité pour notre rendez-vous.
J’ai malheureusement le regret de t’informer que nous n’avons pas choisi ta proposition."

On ne peut pas gagner à chaque fois... Je vais même plus loin, je perds plus souvent que je ne gagne et l'essentiel de mon travail lorsqu'il s'agit de développer mon activité consiste à savoir perdre.
Savoir perdre est un art.
L'erreur que nous faisons tous est de vouloir gagner, de nous agripper au désir de victoire... et c'est bien compréhensible... mais ce désir créé en nous une représentation déformée de la réalité qui est bien celle qu'une vie humaine est composée de défaites accumulées et de quelques victoires notables.
C'est notre façon de gérer, d'encaisser, de vivre la défaite qui nous défini et nous permet de continuer d'avancer ou de nous crisper.

Bruce Lee parlait même de la nécessité d'apprendre à mourir dans une référence à notre égo dont il serait impératif de se débarrasser pour vivre pleinement... C'est une autre histoire !

vendredi 6 décembre 2019

"Je n'ai pas le choix !"

Dès l'instant où vous vous dites, "je n'ai pas le choix" vous vous mettez en situation d'accepter l'inacceptable pour de mauvaises raisons ! La vérité est que vous avez le choix, toujours, quelles que soient vos circonstances, vous avez le choix. Le seul moment de votre vie ou ce choix vous sera refusé sera le jour de votre mort. Pour tout le reste, vous faites des choix, et les choix pour lesquels vous vous dites que vous n'avez pas le choix sont probablement les choix les plus difficiles à faire ! Et nous vous y trompez pas, ne pas choisir, c'est tout de même faire un choix ou plutôt c'est remettre ce choix en des mains qui ne sont pas les vôtres...
2 heures pour rejoindre votre job, vous n'avez pas le choix ? Bien sûr que si, mais cela voudrait dire déménager, changer de job, prendre une décision difficile pour pouvoir revenir à des temps de transport plus convenables.
Vivre à Paris, vous n'avez pas le choix ? Si, bien sûr ! Mais quitter la capitale voudrait dire renoncer à tellement de choses, recommencer dans une ville de province... Bref, une fois encore un choix difficile à faire ! Mais un choix qui est fait. Qu'on le veuille ou non, nous sommes aux commandes de nos existences et cela commence par reconnaître que nous sommes toujours en situation de choisir. Cela ne veut pas forcément dire que nous choisissons avec raison et pour le meilleur ! Cela veut dire que ce choix dont nous pensons qu'il nous est refusé, ne l'est pas.
Autant l'admettre et se confronter avec ce que ce choix difficile implique pour nous et pourquoi nous préfèrerions ne pas avoir à choisir !

jeudi 5 décembre 2019

Le bon leader et le bon second...

Que penseriez-vous d'un coach qui ne vous direz que ce que vous désirez entendre, qui ne ferait que confirmer ce dont vous pensez être certain.
La difficulté de tout accompagnement, de tout rôle de second est celui de dire ce qui doit être dit et non ce que l'autre souhaiterait entendre. Qu'elle qu'en soit le prix, et pour cela, être un bon coach, un bon second, un bon ami demande du courage, de la ténacité et de la confiance. Confiance en cette relation qui vous unit, en vous et en votre capacité à entendre et à mesurer la valeur de ce que vous entendez, la valeur qu'il y a à renoncer à la facilité d'une relation basée sur la condescendance et l'hypocrisie pour une relation basée sur la vérité et le pragmatisme pour changer les choses et les arranger si cela est nécessaire.
S'il est difficile d'être un bon coach, un bon second, un bon ami, il l'est autant d'être un bon leader, un bon manager, un bon ami...

mercredi 4 décembre 2019

Les bons élèves...


Nous passons des années à l’école. Durant ces années, certaines qualités et aptitudes sont valorisées et ceux qui parviennent le mieux à s’adapter au système et aux méthodes mises en place par ce système deviennent ce qu'il est communément appelé : de bons élèves.
Que faut-il pour être un bon élève ?
Tout d’abord, le bon élève est obéissant. Il ne questionne pas l’autorité et s'y adapte avec aisance.
Ensuite être polyvalent, le bon élève sait être bon partout sans nécessairement exceller où que ce soit.
Le bon élève sait qu’il faut apprendre par cœur et régurgiter le jour du test pour surtout, surtout avoir de bonnes notes, ainsi qu'une bonne moyenne, car tout dépend de cette moyenne !
Enfin, le bon élève est conscient de la temporalité de l’école, il a conscience de la nécessité de raisonner court terme et de corriger ses erreurs dans cette temporalité.
Bref, le bon élève n’est pas ce qui fait un bon leader, un bon entrepreneur, un bon manager…
Les meilleurs élèves des classes dans lesquelles je suis passé ne sont pas devenus les leaders de la société d’aujourd’hui et la plupart ont eu des parcours somme toute médiocre…
Alors qu’est ce qu’il faudrait pour que les bons élèves de demain soit aussi les bons élèves de leur job, de leurs vies, de leurs relations ? Comment changer notre façon d’éduquer, d’enseigner, de transmettre pour que ceux que le système désigne comme étant les meilleurs le soit effectivement ?

mardi 3 décembre 2019

Le rectangle...

Une fois encore, je prends cette idée de l'entretien que j'ai vu récemment de Nancy Houston (auteure de l'essai "l'espèce fabulatrice" que je ne recommanderai jamais assez !)

Pour pouvoir s'exprimer, il faut un cadre. Le rectangle en est une assez bonne illustration.
Celui de la page, celui de la toile.
Sans ce cadre, ces limites spatiales, temporelles, sans ces contraintes, il devient impossible de s'exprimer. La contrainte permet de trouver la liberté de l'expression.
Inutile de pester sur la nécessité d'écrire sur une page blanche du format 21x29,7 ou de regretter que la toile soit de telle ou telle dimension. C'est justement cette contrainte qui pourra vous aider à donner forme à vos idées, les ramener à vous et à quelque chose que nous puissions comprendre ou envisager !

lundi 2 décembre 2019

Au guichet de la BNP...

Nancy Huston était il y a peu l'invitée de Wajdi Mouawad au théâtre de la Colline et j'ai eu la chance d'assister à cette heure et demi d'entretien.
Parmi les questions qui lui furent posées, et je fus tout de même assez surpris que la question vienne de Wajdi lui-même, figurait : "être écrivain, cela doit représenter une réelle exultation créatrice..."
La réponse de Nancy fut la suivante... Elle se rappela tout d'abord que lors de son dernier examen gynécologique, son médecin lui avait posé la même question ! Puis elle dit "Il n'y a pas d'exultation. Je prend ceci comme un travail de guichetier à la BNP. J'y suis à 8h et j'en pars à une heure donnée (je ne me souviens des mots exacts de Nancy). Les gens savent que je ne suis pas joignable à ce moment de la journée. Il n'y a pas d'exultation, loin de là."
Je suis toujours surpris par la représentation que se font la plupart des gens de l'acte de création. Ils voient cela comme un geste ample et merveilleux, emprunt de maîtrise et de superbe, d'une exultation divinement inspirée et teintée d'une facilité de circonstance.
Non ! Lorsque la question est posée aux artistes, aux créateurs, à ceux qui se dédient à leur art, la réponse est systématiquement la même : c'est un travail, c'est difficile, c'est laborieux, cela nécessite de la discipline et de l'engagement.
Pourtant, la plupart continuent de penser que la création est un talent, que cela vient facilement à une poignée d'élu-e-s. Il n'en est rien. C'est un job. Un entraînement. Une constance. 

vendredi 29 novembre 2019

Le Black Friday, une fête spirituelle ?

Nous sommes éminemment interdépendants les uns des autres. Nous ne serions rien si les autres n'étaient là. Ces autres sont médecins, policiers, tailleurs, musiciens et ils font de notre vie ce qu'elle est et s'assurent de notre santé, de notre confort, de notre spiritualité. Bien sûr, ils le font "égoïstement" et dans l'idée que vous faites votre part.
J'entendais Nancy Huston citer son propre père récemment qui disait peu de temps avant sa mort : "Je suis parce que nous sommes".
La vie en société est cette magie qui nous permet de vivre, de toucher, d'expérimenter ce qu'il serait impossible seulement d'envisager parce que les autres sont là, dédiés, investis, passionnés...
C'est à cette magie que je vous invite de penser aujourd'hui.
Je parle beaucoup de gratitude, mais comment ne pas être reconnaissant de la possibilité qu'il m'est donné de porter les vêtements que je porte, la montre que j'ai au poignet, les chaussures que j'ai au pied... alors que je n'ai absolument aucune compétence dans les domaines de l'horlogerie, du cuir ou du tissu !
Alors, il est possible de voir le Black Friday comme une fête du consumérisme absurde, comme une dernière ronde avant la fin des fins. Il est aussi possible d'y voir un jour de reconnaissance, de respect pour tous ceux qui font et produisent ce qui change notre vie chaque jour.
Je le sais, c'est la semaine du politiquement incorrect et il est bien mieux-disant de critiquer ces journées de soldes... Mais elles nous rappellent aussi ce qui fait le tissu de nos sociétés et de nos économies... Ne l'oublions pas et tâchons, à l'évidence, de consommer avec intelligence et parcimonie !

jeudi 28 novembre 2019

Du fond et de la forme...

Roland Barthes, cet écrivain un peu trop oublié de nos jours trouvait ridicule la distinction du fond et de la forme.
Il avait raison, de mon point de vue.
Les deux sont indissociables. Ils vont de pairs, ils marchent la main dans la main.
Ce que cela veut dire principalement pour vos présentations futures, c'est qu'il ne faut jamais ne s'atteler qu'à la préparation de l'une des dimensions de vos interventions.
Le fond sert la forme et la forme sert le fond. L'un privé de l'autre et il n'y a plus d'édifice.
Penser que cela passera la barre si le fond est là est une erreur que trop de personnes commettent et cela conduit à l'indigestion, au "slideument", au bourrage de crâne.
Penser aussi que faire le show et ne faire que cela pourra leurrer tout un auditoire est une illusion. Il faut aussi du contenu, de la matière...


mercredi 27 novembre 2019

Treize hommes...

Bien sûr, c'est pour moi une façon de jeter un pavé dans la mare, mais aussi de mettre au grand jour un sujet dont on perçoit aujourd'hui beaucoup l'un des aspects quitte à oublier ses autres versants.
Lundi, treize hommes sont morts. Treize hommes. Aucune femme.
Ce sont les hommes, jeunes pour la plupart, qui prennent tous les risques pour la défense de notre pays.
Ces hommes mettent en jeu leur vie, et peut-on envisager action plus risquée, pour nous protéger des dangers du monde, du terrorisme, de la folie humaine.
Bien sûr il y a pour expliquer cette masculinité de la défense une foule de raisons historiques, mais je pense que dans un monde ou la parité est une quête juste et noble, il me semblerait logique de voir un peu plus de femmes envisager ce même sacrifice.
Il y a une forme étrange de facilité à se cacher derrière ces jeunes hommes pour tout ce qui touche à l'horreur du combat et de la guerre et à ensuite, dans le confort de nos sociétés exiger une absolue parité ! (Le pavé est lancé !)
Il y a un débat, c'est évident... et même si en moi quelque chose répugne à voir les forces féminines de notre civilisation prendre les armes, même s'il est vrai que de nombreuses femmes comptent au nombre de nos forces armées, j'ai pensé ce matin, à la lecture des noms de ces treize jeunes hommes, qu'il fallait aussi rendre hommage à leur genre. Les hommes vivent des temps difficiles, des temps d'amalgames, des temps de diabolisation. C'est sans doute un juste retour des choses avant d'atteindre un nouvel équilibre. Cette triste occasion nous rappelle aussi que des hommes font le sacrifice ultime et ne demandent rien en retour.
Il n'est pas de plus grande noblesse.

mardi 26 novembre 2019

Négatif, positif

Dans vos relations à autrui, il y existe une façon de faire qui ne marchera jamais, ne vous donnera jamais les résultats attendus et ne vous permettra jamais de vous faire entendre, de vous faire comprendre et de nouer des relations longues et profitables. Ce quelque chose, c'est la critique.
Critiquer, blâmer, reprocher sont inefficaces. Ces façons d'approcher l'autre ne donnent rien et ne conduisent qu'à altérer votre communication.
Ce qui marche, c'est l'inverse : la reconnaissance, la valorisation, la gratitude.
Nous avons appris à ne fonctionner qu'à coup de remontrance.
Nous sommes éduqués, programmés, négativement. Nous voyons le monde par tout ce qu'il lui manque, ce qui n'est pas là, ce qui devrait l'être...
Pourtant, la meilleure manière de mener ses journées, d'être avec les autres, c'est de ne plus voir que ce qui est là, ce qui brille, ce qui est donné et d'en être reconnaissant.
Cela semble trop simple, presque naïf, trop innocent. Mais c'est ce qui marche.

lundi 25 novembre 2019

Deux approches du succès...

Dans notre approche des choses et de notre travail, il y a ce qui doit marcher et il y a ce qui pourrait ne pas marcher. Il est évident que ce sont là deux approches bien différentes et que ces deux approches ne peuvent s'appliquer aux mêmes types de travail. Si vous êtes de ceux qui concevaient des avions, par exemple, mieux vaut être du côté de ceux qui ne se donnent aucune chance d'échec et mettre en oeuvre tous les process, toutes les normes et tous les contrôles nécessaires pour que cela marche et que cela marche à chaque fois ! On a vu, avec le Boeing 737 Max ce que cela donnait lorsque cette logique de contrôle et d'analyse devenait défaillante. Il en faut peu.
Mais si vous êtes de ceux qui cherchaient de nouvelles frontières, à vous dépasser, à créer ce qui n'a pas encore été créé, cette approche radicale ne peut fonctionner. Il vous faut accepter l'idée que cela pourrait très bien ne pas marcher, que cela peut échouer et que ce n'est pas en soi un problème !
Vous serez jugé sur vos efforts et non sur vos résultats...
Ce qui ne serait pas acceptable serait de rester caché au motif que l'échec fait partie de l'équation...
L'idée bien sûr n'est pas d'échouer, mais d'être ouvert à la possibilité de l'échec. 

vendredi 22 novembre 2019

Tu as fini ?

En avez-vous terminé ? Ce produit, ce projet, cette oeuvre ? Est-ce bien ainsi ? Ne pourrait-ce être mieux, affiné, amélioré ?
Personne n'a jamais dit à Mozart que ses sonates étaient parfaites ainsi ou à Picasso que son Guernica ne pouvait être amélioré. Il vient un moment ou cette décision vous revient. J'ai fini. C'est peut-être l'une des choses les plus difficiles qui soit. Faire le choix d'abandonner son oeuvre et de l'offrir au reste du monde. Décider que l'état dans lequel elle se trouve sera son état définitif et qu'il ne sera plus possible d'y revenir (il n'y a guère que dans le cinéma où il est possible de produire des années après la sortie d'un film, une autre version de celui-ci qu'on appellera un "director's cut". Ce qui laisse à penser que le réalisateur n'a pas fait le film qu'il voulait au moment de sa sortie. Mais même dans ce cas de figure, il sera toujours fait référence à la première mouture... avec regret ! Ceux qui ont vu les versions "director's cut" de Star Wars savent de quoi je parle !

Une fois que ce choix est fait, il vous appartient et il vous revient de l'affirmer. Savoir quand une oeuvre est terminée ou doit se terminer est crucial, sinon il devient possible de se cacher derrière cette fin qui ne vient jamais.
Mais ce choix doit aussi être fait en votre âme et conscience, une fois que vous voilà convaincu qu'il serait difficile de faire mieux. Si vous choisissez de renoncer à améliorer votre travail parce que le temps vous manque ou qu'il vous est venu le désir de passer à autre chose, cela ne marchera pas !

jeudi 21 novembre 2019

Le défi de l'éducation...


Il y a quelque chose entre nous et l'apprentissage. Quelque chose qui ne passe pas et qui nous retient, nous individus, mais aussi nous, espèce !
Nous continuons d'apprendre, d'éduquer nos enfants, d'assouvir notre besoin d'apprendre, de la même manière qu'il y a 150 ans.
L'école que fréquente vos jeunes enfants ressemble beaucoup à l'école qu'avait pensé Jules Ferry. Il y a toujours des salles de classe, des professeurs, des leçons, des matières, des notes, des tests, des devoirs et la semaine de classe est pour ainsi dire la même. Le mercredi est chômé, le week-end aussi.
Ceci est fou ! C'est une folie que notre société pensait pouvoir se permettre et elle s'est dispensé de toute réflexion sur ce qu'est l'apprentissage et à quel point il est essentiel à une société bien portante. Cette dispense on en voit les conséquences aujourd'hui. Notre société est malade et ne veut pas l'admettre et nous sommes proches de l'effondrement.
Bien sûr, le réchauffement climatique n'est pas la conséquence direct de notre incapacité à faire évoluer l'éducation ! Mais cette incapacité explique en partie les difficultés qui sont les nôtres d'y répondre avec force et à une échelle inédite jusqu'à présent.
Il y a 150 ans, un professeur, une salle de classe, tout cela était justifié par l'absence d'alternative technologique et par une ignorance généralisée de notre cerveau, de ces capacités et de nos façons d'apprendre. De la même manière, si vous vouliez écouter de la musique, vous n'aviez d'autre choix que d'aller assister à un concert. La musique "live" était la seule disponible.
Aujourd'hui, la musique "live" ne représente qu'une part infime, voire infinitésimale de la quantité de musique qui est consommée chaque jour. Nous avons drastiquement évolué et nos façons de vivre, d'appréhender, de profiter de la musique se sont transformées avec nous.
Rien de tout cela avec l'éducation. Les technologies modernes sont boudées, les écoles n'évoluent que difficilement, les professeurs campent sur des positions du siècle passé et ne voient pas comment cela pourrait ou comment cela devrait changer.  Je ne dis pas que rien n'est fait, mais nous sommes loin de ce qui devrait être, compte tenu des avancées spectaculaires de notre espèce ces dernières décennies. 
Pour sortir de cette folie, il importe de comprendre que le SAVOIR n'est plus la prérogative du professeur. Le SAVOIR est sur Internet. Le réseau nous abreuve de toute la science et les enseignements cumulés par des centaines d'individus au fil des siècles. Tout y est. Tout ! Cela est remarquable. Ce qui n'est pas sur Internet, c'est ce qui nous rend humain : la motivation, la stimulation, l'émulation, le plaisir, le désir !
Le professeur doit devenir une machine à stimuler, à mobiliser, à énergiser. Le professeur est le carburant de la machine à apprendre. Il est essentiel de former les professeur à la science de l'apprentissage et d'apprendre à nos professeurs à devenir des coachs, des accompagnants, des repères dans cet océan de SAVOIR, des bouées et des phares… Et non plus des "sachants" sur un piédestal vieillissant et obsolète…

mercredi 20 novembre 2019

Cerveau droit, cerveau gauche... Bonnet blanc, blanc bonnet...

Vous le savez, je n'aime pas ces croyances que nous nous refilons de générations en générations et qui deviennent des dogmes et des limites.
Aujourd'hui, je m'en viens détrôner l'une de ces croyances un peu ridicules une fois percées à jour.
Votre cerveau n'est pas latéralisé ! Il n'y a pas un cerveau droit créatif et un cerveau gauche raisonnable !
C'est un mythe.
Le cerveau se construit de manière subtile, complexe... et il n'a que faire de ces simplifications centenaires !

mardi 19 novembre 2019

Les trois techniques imparables qui feront de vous l'orateur que tout le monde rêve de devenir...

Elles n'existent pas !
Rien de ce qui en vaut la peine ne tient en 3 trucs, en 6 techniques ou en 8 habitudes...
Les gens exceptionnels le savent, parce qu'ils ne sont pas devenus exceptionnels en suivant des recettes et des astuces. Ils le sont devenus en fournissant le travail nécessaire avec constance et régularité.
Ne vous laissez pas abuser par ces titres putassiers et tous ces articles,  pour la plupart inutiles qui n'ont besoin que de vos clicks et ne se soucient pas de votre développement personnel.
Si vous avez "clické" sur mon post, attiré par son titre trompeur, c'est peut-être que devenir un orateur exceptionnel fait partie de vos objectifs dans la vie. J'ai mieux pour vous que quelques trucs ou techniques : une formation !

lundi 18 novembre 2019

Le plus grand des saboteurs...

Il est un phénomène dont on parle trop peu lorsque nous nous mettons en quête d'une réalisation importante et c'est celle du "self sabotage" ou "auto-sabotage".
Comment nous sabotons nous-mêmes ce que nous entreprenons et nous arrangeons pour ne pas réussir plutôt que de risquer de nous exposer à la possibilité de réussir et de nous confronter aux changements et aux responsabilités que cela induirait.
La réussite peut paraître comme un long fleuve tranquille fait de volonté et de constance. Il n'en est rien, la réussite, c'est ce combat quotidien contre les injonctions, la plupart du temps inadéquates de notre cerveau reptilien. Réussir, pour l'Homo Erectus qui subsiste en vous, ce n'est pas la quintessence de la sécurité. C'est risqué, c'est exposé, c'est en quelque sorte dangereux. Mieux vaut en fait rater et rester cacher. Nos cerveaux reptiliens savent s'y prendre lorsque notre survie est en jeu, d'après eux ! Pour cela, ils utilisent toutes les ressources qui sont à leur disposition dont l'inconscient fait partie ! Nous nous sabotons nous-mêmes, convaincus d'agir dans le bon sens, de sécuriser ce qui doit l'être, de rester raisonnable.
La raison n'a rien à faire dans toute entreprise que vous pourriez tenter. Ne l'écoutez pas, ou pas plus que cela. Vouloir l'extraordinaire de la réussite, c'est aussi se préparer à vivre l'extraordinaire du risque. Et cela ne plait pas à tout le monde ! En tout cas, cela ne plaira pas au reptilien qui sommeille en vous. Faites le taire et continuez !
Comment me demanderez-vous ?
Eh bien comme cela, en cessant de l'écouter et en embrassant l'inconfort de la situation. Cet inconfort est normal et n'est pas l'indicateur d'un danger, mais de toutes les opportunités qui vont bientôt s'ouvrir à vous !

vendredi 15 novembre 2019

Le management de la colère ?

Il y a peu j'écrivais un billet sur la colère...
La colère est une émotion pratiquée, nous sommes bien d'accord, mais elle est aussi méconnue, en ce sens qu'elle est souvent considérée comme une émotion négative dont il est important de se méfier.
La colère est mauvaise conseillère, comme le dit la sagesse qu'on dit populaire !
La colère est une émotion de transit. C'est une émotion qui souligne la forte énergie du moment et les nécessités correctrices à mettre en place.
En fait, la colère est l'une des émotions les plus positives qui soient, à condition de l'entendre et d'y répondre avec justesse et attention.
Exemple : manquer un rendez-vous de quelques minutes parceque vous ratez votre bus vous met en colère. Votre réaction la prochaine fois : partir plus tôt, éviter les désagréments des transports en commun et vous assurer d'être à l'heure. La colère, cette émotion forte et puissante vous indique la marche à suivre, pour ne pas avoir à subir cette force et cette puissance plus qu'il n'est nécessaire.
Ainsi, lors de votre prochaine colère, il importe d'abord de la laisser s'exprimer, de ne pas la contraindre à se taire, d'entendre ce qu'elle à dire et de l'appliquer !

jeudi 14 novembre 2019

Papoter à plus d'importance que vous ne le pensez !

Ces banalités que nous échangeons avec des personnes que nous venons de rencontrer sont en fait cruciales pour installer une bonne communication. Ce n'est pas tant ce dont vous parlez qui a de l'importance, mais tout ce qui se passe autour, tout ce que vous pouvez indiquer sur vous, vos intentions, votre caractères par votre attitude et votre empathie...
Ces moments de légèreté sont essentiels pour mieux se rencontrer, mieux se découvrir...
Alors, pourquoi hésiter à poser des questions sur les dernières vacances, sur les enfants, sur leur travail, sur le temps qu'il fera ou vos dernières difficultés dans les transports en commun ?
Une fois ces préliminaires terminés, il sera bien souvent possible d'avoir une conversation plus profonde et plus porteuse de sens...
Nos vies sont faites de petites choses, de petits détails... pourquoi absolument vouloir les ignorer et prétendre qu'ils n'existent pas ?!

mercredi 13 novembre 2019

Soyez le maître de vos Débuts !

Vous êtes à une réception, un cocktail, un séminaire... et vous vous sentez seul, et vous avez l'impression que tout le monde le remarque et vous n'avez qu'une envie : retrouver le confort de votre chambre plutôt que de devoir rester dans cette salle où vous ne connaissez personne...
Si vous avez déjà vécu cette épreuve, sachez qu'il existe une solution !
Le remède à cette solitude et à cet inconfort s'appelle conversation. Ce que vous souhaitez, c'est entrer en communication avec quelqu'un.
Pour cela, il va vous falloir préparer ce qui va vous permettre d'entrer en conversation, et cela s'appelle un début !
Préparer en l'occurence, signifie qu'il va vous falloir disposer d'une liste de "débuts" à utiliser en fonction des circonstances.
L'important avec ces débuts est qu'ils donnent du champ conversationnel à votre interlocuteur, par exemple : " Je viens d'arriver dans ce nouveau domaine, vous auriez un ou deux conseils à me donner pour me sentir à l'aise plus rapidement ? "
Briser la glace n'est jamais une chose facile et les circonstances nous y aident rarement, autant arriver préparé et disposer d'un bon outil pour nous aider à remplir notre mission !

mardi 12 novembre 2019

Ce bon vieux bloc-note vaut mieux que votre téléphone !

S'il est un indésirable dans une conversation, c'est bien votre téléphone.
Notre société est minée par ce phénomène pernicieux qu'est la distraction. Un individu distrait est un individu absent. Absent à ses ressentis, à son environnement, à autrui.
Si vous souhaitez avoir un échange constructif et authentique avec quelqu'un, placez votre téléphone dans un endroit où ce dernier ne viendra pas vous déranger et donnez toute votre attention à votre interlocuteur. La meilleure façon d'être entendu commence par savoir écouter.
Plus fort encore, je vous suggère même d'apporter un bloc-note et un stylo et de vous préparer à noter tout ce que cette conversation pourrait vous apprendre et vous apporter.
Dire à votre interlocuteur : "Mais c'est super ça, tu me permets de le noter pour ne pas l'oublier !", vous fera passer non seulement pour quelqu'un d'attentionné, mais aussi de professionnel et en charge de son développement personnel.

Débarrassez-vous de la distraction et utilisez tout ce qui pourra vous aider à mieux vous concentrez sur l'autre... C'est la clé d'une bonne interaction, et donc d'une bonne communication.

vendredi 8 novembre 2019

Signature

Il importe, à un moment ou à un autre, de montrer ce que nous faisons, de le proposer au reste du monde et d'y mettre notre nom dessus. 

jeudi 7 novembre 2019

Pour ceux qui attendent d'être motivés !

La question de la motivation est une question qui me revient de façon récurrente. Comment rester motivé, comment garder le feu sacré des premiers moments ? Comment trouver en soi, et sans que cela ne représente un effort surhumain, la soif de continuer d'avancer ?
La motivation n'est en fait pas un véritable problème, même si beaucoup parmi nous avons tendance à le voir ainsi. Cette question se règle en fait très simplement. La motivation n'est pas une qualité, une force intérieure dont certains disposeraient et d'autres non. La motivation n'est qu'une énergie. C'est le combustible de votre projet et de votre force de mouvement. Pour avancer, vous avez besoin de jus, de vitalité, de désir et tout cela se manifeste sous forme de motivation.
La question maintenant est de savoir comment créer cette énergie, comment en disposer, comment la mobiliser.
C'est encore plus simple : la motivation dépend de trois facteurs.
Votre niveau d'expertise, votre confiance en vous-même dans votre capacité à réussir et votre capacité à commencer, à vous mettre au travail de façon quotidienne, qu'il pleuve ou qu'il vente, que vous en ayez envie ou pas.
Les deux premiers sont dans une large mesure en dehors de votre contrôle, particulièrement lorsque vous commencez une activité. Mais il vous est toujours et il vous sera toujours possible de commencer. De vous mettre au travail. Et cela suffit. Quelle que soit la qualité de ce travail. Quel que soit le jugement que vous pourriez porter au résultat de ce travail, si vous décidez que vous allez vous mettre au travail chaque jour à une heure donnée et pour un laps de temps défini, vous finirez pas devenir meilleur, par accroître votre expertise et c'est cette expertise qui développera votre confiance en vous-même et ce sont ces trois facteurs combinés qui vont créer la motivation dont vous pourrez bénéficier pour reproduire ce processus... à l'infini !
Commencez ! Maintenant !

mercredi 6 novembre 2019

Tati de la com...

Je reconnais avoir utilisé et utiliser encore de temps à autre les emojis... Pourtant, il y a là, je le sais, je le sens, une sorte de piège, une sorte de facilité, de rapport avec cette communication à laquelle je m'attelle, qui ne me convient pas
Les emojis sont une façon de transmettre à l'autre votre ressenti.
Le problème, j'ai fini par le comprendre, c'est que mon émotion n'est pas la vôtre, ma colère n'est pas équivalente à la vôtre. Il n'est pas possible de faire passer par un émoji colérique toutes les nuances de l'émotion que je ressens. Pourtant cet emoji nous donne le sentiment que nous sommes tous les mêmes, que nos émotions ne sont pas nuancées, subtiles et personnelles.
En plus de minimiser la diversité et la subtilité de nos émotions, ces petits symboles sont aussi une distraction à ce que vous tentez de communiquer. Les émotions sont réelles et les emojis ne font en fait que les diminuer, les banaliser, les rendre impersonnelles et vaines, presqu'inutiles.
Je ne recommanderais pas d'en cesser toute utilisation immédiatement, mais plutôt de tenter de nuancer vos propos de manière à ce que cette émotion que vous ressentez passe par vos mots, votre attention à la langue, votre application à vous faire comprendre ! Les emoji sont une forme de communication "cheap". C'est dit !

lundi 4 novembre 2019

Renoncer à la colère...

Il y a bien sûr des moments de colère ou d'agacement, quelles que soient nos activités, nos relations aux autres, notre manière de percevoir notre environnement. La vie est faite du contraste entre ces moments de chaleur, de colère, d'agacement et les autres plus paisibles.
S'il est une chose que nous apprenons tous vite dans l'existence, c'est que la colère ou l'agacement ne servent à rien. Une fois que ce qui a déclenché notre colère ou notre agacement s'est produit, il est difficile d'y revenir. Ce qui est fait est fait. Le mal est fait, ainsi qu'on le dit. Alors pourquoi la colère ? Pourquoi est-il si difficile de lâcher, d'accepter, de renoncer à ce qui fut et qui ne sera plus. Parce qu'il est difficile de renoncer à un narratif que nous nous étions donné et parce qu'il est encore plus difficile d'accepter de voir les autres interférer avec ce narratif.
Même si la colère ou l'agacement ne servent à rien, il reste complexe de gérer ces émotions.
Il est évident qu'il n'y a rien a gagner à hurler contre une employée de poste débordée ou la caissière d'un supermarché sous payée. Et pourtant, nous nous laissons aller à cette inutilité.
Autant lâcher, changer de narratif et tenter de créer quelque chose de différent...

vendredi 1 novembre 2019

Il y aura de l'orage... quoiqu'il arrive...

Lorsque vous prenez une décision pour vous-même, de ces décisions qui vont impacter votre vie entière, que ce soit un changement de carrière, se lancer dans un projet ambitieux ou décider de commencer quelque chose qui vous tient à coeur depuis longtemps, il me paraît évident que viendra un moment, une fois les joies du démarrage loin derrière vous, où les choses vous paraîtront difficiles, exigentes, complexes... Cette évidence est là dès le départ. Le fait de vous lancer et de faire les premiers pas ne feront pas disparaître ce qui est inéluctable ! Oui, dans toute aventure, dans toute entreprise, viennent des moments complexes et ardus qu'il faut appréhender avec précaution...
Puisque cela tient de l'évidence, il peut être judicieux de se demander, avant même de partir, si ces moments difficiles ne représentent pas déjà une bonne raison de ne pas se lancer.
S'il vous paraît qu'il ne vous sera pas possible de relever le gant dans quelques semaines ou quelques mois, autant ne pas partir ou attendre que vous représentation de ce qui est difficile ait changée !

jeudi 31 octobre 2019

Lassé de Facebook !

Le problème avec Facebook, Linkedin, et tous ces réseaux sociaux, c'est qu'à force de jouer sur les effets de la dopamine, sur la gratification immédiate, sur les effets d'annonce, sur le choc des photos et bien moins sur le poids des mots, c'est que tout ce que nous finissons par y trouver tient en une photo et un commentaire de quelques phrases, et cela plusieurs centaines de fois par jour.
Pour faire passer une idée, pour se faire comprendre, pour avoir un impact, ce n'est pas suffisant.
A force de voir passer ces messages insuffisants, amputés et pour finir inutiles, j'ai fini par me lasser de ces réseaux. J'aimerais qu'ils se mettent enfin au service de contenus qui comptent, complexes et intelligents. J'aimerais trouver sur Facebook les livres qu'il me faudrait lire pour enrichir ma visions du monde ; sur Linkedin les analyses pour mieux me permettre de comprendre mon environnement professionnel. Cela commence aussi pour moi par ne plus "liker" n'importe quoi, n'importe comment et sans aucune raison apparente !

mercredi 30 octobre 2019

Ce qui fait un bon outil !

L'Homme est réputé pour avoir inventé l'outil !
L'inventeur qu'il est devrait avoir la conscience du fait qu'un bon outil n'est que rarement polyvalent. Il est possible de rassembler une succession d'outils dans un ustensile unique (le couteau suisse), mais cela ne change rien à l'affaire. Un outil permet de remplir une mission et de la terminer. Un mauvais outil ne permet que d'échouer.
Un tourne-vis pour autre chose que de visser une vis, telle que défaire un boulon ou découper une viande et c'est l'échec. On peut détourner l'outil et faire du tourne-vis une sorte de baïonnette, mais là n'est pas le propos !
L'outil n'a d'utilité que dès l'instant où nous sommes parfaitement conscient de son utilité.
Cette évidence nous a permis de nous élever au dessus du règne animal. Pourtant, en matière de communication, l'être humain a le plus grand mal a comprendre qu'il existe des outils pour être compris et entrer en relation avec autrui. Ces outils portent un nom : médias.
Il en est de même avec les médias et les tournevis. Ce que peut l'un, l'autre ne le peut !
De la même manière qu'un tournevis n'est pas une clé de 12, un document n'est pas une présentation.
Une présentation est un média spécifique qui permet d'obtenir des résultats spécifiques, résultats qu'un document ne pourrait obtenir !
Il est aussi risible de voir quelqu'un s'échiner à projeter des documents au mur et appeler cela une présentation qu'il l'est de voir quelqu'un tenter de dévisser les boulots d'une roue de voiture avec un tournevis et appeler ça une opération efficace de dépannage !

mardi 29 octobre 2019

Casse-toi pauv'con...

Dans le TGV, un homme travaille sur son ordinateur lorsqu'il est soudain agressé violemment et verbalement par une personne assise derrière lui que les bruits des touches ont dérangé.
La violence verbale est flagrante : menace de baffe, insultes, mépris !
L'homme ne réagit que faiblement et cesse d'utiliser son ordinateur pour contenter l'agresseur.
J'assiste à la scène médusé et me demande quels seraient les comportement adaptés dans cette situation de communication inhabituelle et stressante !
Du côté de l'agresseur, à l'évidence, quelque chose ne va pas. Ce ne sont pas des façons de parler, de demander, de vivre en société. Ce type est asocial et son comportement est "border line" ! Ils sont légions, sans aucun doute, et devoir se confronter à l'un d'entre eux n'est qu'une question de manque de chance !
Du côté de l'agressé, la question se pose de savoir quelle attitude adopter. Laisser faire est sage. Voilà un agresseur, la meilleure option est la fuite ou le consentement et ne pas laisser la situation s'envenimer. Cela demande de ravaler son amour propre et de remettre la punition que l'agresseur ne manquera pas un jour de recevoir à plus tard ! Même si c'est la voie de la sagesse, c'est un peu frustrant, parce que l'agresseur s'en tire à bon compte et une fois encore la violence trouve son chemin.
Une attitude possible est de prendre l'agresseur à son jeu et de faire monter les enchères. C'est dangereux ! L'agresseur n'en est pas à son coup d'essais. Il connait se genre de confrontation et par cette simple pratique, il a un coup d'avance. Je ne m'y risquerai pas.
La troisième voie me paraît la plus logique : celle d'établir un dialogue, si le besoin en est. Nous connaissons tous le :"je comprends votre colère, et apparemment votre fatigue pour me parler sur ce ton, et je la respecte, mais je dois absolument travailler, ne serait-il pas possible de trouver un compromis ?" ou encore "Je comprends votre agacement, et votre colère et c'est pour cela que je ne relèverai pas le ton sur lequel vous vous êtes adressé à moi, et je dois absolument travailler, aussi ne pourrions-nous pas trouver un compromis : le wagon est presque vide, si vous alliez vous installer à l'avant du wagon, je peux vous aider à déplacer vos bagages... etc..."
Le dialogue a plusieurs avantages pour l'homme : celui de mentionner la violence verbale sans l'adresser de front, et donc sans ajouter de la violence à la violence, ce qui est dangereux et explosif, et de tenter de trouver une option qui soit satisfaisante pour tout le monde, de négocier.
Je suis de ceux qui pensent qu'une situation, lorsqu'elle est anticipée à plus de chance de mieux se passer. Voilà quelques éléments qui pourrons nous aider si cela devait se répéter un jour !
Cela dit, si rien ne marche, mieux vaut faire le dos rond et en rester là. Ce n'est pas bien agréable, mais dans cette situation, on sait très bien de quel côté est la maladie mentale ou le mal-être !!

lundi 28 octobre 2019

Trompeuses apparences...

Les apparences sont trompeuses. Elles le sont quasiment systématiquement !
Ce n'est pas parce que le peuple juif nous a donné de formidables musiciens par le passé que pré-existent dans le génomes des individus de confession juive une prédisposition à la musique. C'est une question de culture, d'environnement, d'éducation, d'histoire... Il fut un temps ou il était de bon ton, dans la communauté juive de faire de la musique, pour exprimer toute la mélancolie d'un peuple condamné au nomadisme (je ne fais que le supposer !). Ce temps a vécu, et avec lui les "prédispositions" musicales de ce peuple ! Les prodiges nous viennent maintenant de Chine !
De la même manière, ce n'est pas parce que n'accèdent à la finale du 100 mètres que des athlètes noirs que les noirs courent plus vite que les blancs ou les asiatiques... C'est une fois de plus une question d'entraînement, d'éducation, de travail, de volonté, de sacrifices, de désir, bien plus qu'une question de gènes. Pourtant la croyance est assez universellement répandue : les noirs sont plus athlétiques que les blancs. Mais cela n'est pas vrai ! Il suffit de faire un court séjour en Afrique pour se rendre compte que les noirs sont, comme les blancs, divers, variés, pluriels, différents... et qu'ils ne courent pas tous le 100 mètres dès qu'ils en ont l'occasion ! Il suffit aussi de se pencher sur les gènes des blancs et des noirs pour constater que nos différences génétiques, il y en a à l'évidence, ne concernent pas nos capacités sportives ou athlétiques et qu'il n'y a pas de gènes de la savane, comme il n'y a pas de gène forestier pour les européens...
Alors pourquoi cette croyance ? Je pense que nous avons besoin de distinguer, de catégoriser, d'identifier qui est moi et qui est l'autre. De nos jours, l'autre est africain, l'autre est migrant et une bonne façon de se distancier de l'autre, c'est de le voir et de le définir comme différent. Parce que les noirs étant plus athlétique, les blancs eux sont plus intellectuels. Les blancs ne courent pas, mais ils font des smartphones ! Je caricature, mais c'est bien le risque contre lequel je m'exprime et la croyance contre laquelle je lutte. Noirs, blancs, jaunes, rouges, nous sommes tous de la même espèce. Nous sommes tous Homo Sapiens Sapiens et nos différences sont marginales et infimes, même si certaines de ces différences sautent aux yeux. Nous sommes semblables, identiques, pourtant les apparences sont trompeuses et ce sont ces apparences qui expliquent bien des misères et des erreurs de jugement qu'il nous faut affronter aujourd'hui.

vendredi 25 octobre 2019

Faire acte de courage...

Bien sûr, ce n'est pas simple... Si ce devait être simple, tout le monde le ferait !
Prendre les devants, trouver des dates de concerts, être publié pour la première fois, donner à lire un poème, prendre une initiative unique dans un environnement sclérosé, faire une présentation d'une manière différente, lancer une idée qui contredit ce qui a toujours été fait, la règle, ce qui est admis... tout cela demande de l'audace, du tempérament, du courage.
Notre dialogue interne nous dira toujours que le moment n'est pas venu, qu'il faut encore peaufiner, que ce n'est pas encore prêt, que ce n'est pas encore aussi bon que cela pourrait l'être... Pourtant il est possible que ce nous avons à proposer soit suffisant, que le moment soit venu et qu'il soit tout simplement difficile de l'admettre.
Se dire que ce n'est pas simple n'y change en fait pas grand chose. Se préparer à faire acte de courage est peut-être tout ce dont nous avons besoin ! Se préparer et agir !

jeudi 24 octobre 2019

Random acts of kindness...

Une journée de parisien, dont une partie doit nécessairement se passer dans le métro.
Bien sûr, il est suffisamment difficile de devoir s'enfermer dans ces tunnels sans qu'en plus ne survienne un incident d'exploitation, de voyageurs, un colis abandonné... Les raisons de pester contre ce mode de transport incontournable sont nombreuses. Je ne suis pas le dernier à râler ! En dépit de tout le positivisme dont je tente de m'inspirer et la totale inutilité de mes logorrhées rageuses contre les dysfonctionnements de la RATP !
Pourtant, c'est bien un conducteur de métro qui a ensoleillé ma journée aujourd'hui.
Je raconte brièvement : la rame est à quai et je suis à une bonne dizaine de seconde de marche de la première porte accessible. Je sais qu'il est inutile de courir, les portes se seront refermées bien avant mon arrivée. Le prochaine métro est dans 6 minutes. En temps parisien, c'est beaucoup ! J'avance et constate avec surprise que les portes ne se referment pas. Je jette un coup d'oeil vers la cabine du conducteur et je constate avec stupéfaction qu'il me regarde en souriant et me fait signe : je vous attends ! Je me mets à courir et entre dans la rame... encore sous le choc !
Bien sûr, il n'y a là rien d'autre que ce qu'on appelle l'un de ces actes aléatoires de gentillesse, mais certains sont plus sidérants que d'autres... notamment lorsque des années et des années de pratique ont fini de vous convaincre qu'un métro conduit par un être humain est aussi impersonnel qu'un métro automatique - et la responsabilité des chauffeurs n'est que partielle en l'occurence (horaires, performances, efficacité...).
Alors ce billet est une invitation : si attendre quelques secondes un usager anonyme peut occasionner de belles émotions, il est probable que dans ce monde que nous avons construit si dur et si complexe à comprendre, il ne soit salutaire de revenir aux fondamentaux de la relation à autrui, de la rencontre fortuite et du plaisir qu'il y a à se rappeler qu'il fut un temps où nous prenions réellement soin les uns des autres...
J'ajoute que si recevoir est un plaisir intense, donner l'est tout autant ! 

mercredi 23 octobre 2019

Ne soyons pas passif-agressif.

Cette façon d'exprimer un ressenti dans sa barbe, sans que cela ne soit réellement destiné à être entendu. Cela ne sert personne et ne produit rien de particulièrement intéressant !
Si vous êtes déçu par le comportement d'un collègue, autant le dire, pour ce que c'est et l'écrire : "Je suis déçu par ce qu'il vient de se passer, je m'attendais à autre chose de ta part.".
Bougonner, répandre une rumeur nauséabonde sur la dite personne, ronger son frein, n'ont pas d'utilité autre que celle d'accroître votre frustration.
Le sarcasme n'est pas mieux. Il ne dit rien de votre déception et n'est pas une réelle manière d'exprimer votre ressenti, parce que ce ressenti est maquillé derrière quelque chose qui ne permet de l'évaluer. Êtes-vous réellement déçu ? Beaucoup ? Un peu ? Le sarcasme ne permet pas de le savoir, donc empêche votre interlocuteur de s'adapter et de vous fournir une réponse. De plus, dans la plupart des situations, ce sarcasme donnera de vous l'image de quelqu'un qui ne s'exprime pas de façon frontale, qui préfère harceler ses interlocuteurs plutôt que de les regarder en face.
Vous ressentez ce que vous ressentez et l'exprimer n'est pas une tare ! C'est la base d'un dialogue et d'une négociation à venir. Autant le dire et commencer à parler. 

mardi 22 octobre 2019

Adversité

Le premier conseil qu'il m'a été donné d'entendre après mon arrivée aux Etats-Unis où je m'étais rendu pour tenter ma chance comme acteur : si vous avez un plan B, une échappatoire pour le cas où cela ne marcherait pas de la manière dont vous le souhaitez, ne vous fatiguez pas plus et passez directement au plan B !
L'adversité, les difficultés que l'on rencontre sur le chemin ne sont pas pour tout le monde. Il en est, et ils sont la majorité, qui préfèrent abandonner parce que l'obstacle leur paraît insurmontable.
Il est évident que répéter ad nauseam les mêmes techniques, les mêmes méthodes, comme le ferait un professeur de mathématique dans le confort d'une salle de classe, sans se frotter à cette difficulté, sans aller puiser en soi-même des ressources inédites, sans jamais prendre le moindre risque, ne produira jamais du talent, voire du génie.
Le chemin vers l'extraordinaire est pavé d'embûches.
Ce qu'il y a de remarquable, c'est que ce sont aussi ces embûches qui font la performance. C'est le challenge qu'elles représentent qui poussent certains individus au delà de ce qu'ils auraient cru possible. Les projets sur-financés, les équipes riches et grasses, ceux qui ont la vie trop facile ne changent que rarement la donne.
Le talent tient d'abord à notre aptitude à nous confronter, à nous dépasser, à transgresser.
Pas de transgression, pas d'adversité, pas de difficulté : pas de talent.

lundi 21 octobre 2019

Toujours plus...

Vouloir toujours mieux, toujours plus est une approche formidable... jusqu'à ce que cela ne le soit plus...
Vouloir plus de perfection peut aussi être une excellente manière de ne pas se lancer, de continuer de rester au chaud, de rester caché...
Il vient un moment, et ce moment ne peut être un moment confortable, où il est nécessaire de fournir, de livrer, de montrer... de s'exposer à la critique, au jugement, au fait qu'il est bien possible que cela ne marche pas.
Mais à moins de cela, que pourrait-il bien se passer ?

vendredi 18 octobre 2019

Répétitions pour un chef d'oeuvre...

Il y a deux façon de pratiquer, de s'entraîner.
La première est celle qui consiste à répéter et répéter ce qui est écrit, ce qui est là, et le répéter jusqu'au jour ou la performance atteint le niveau qu'on souhaite lui voir atteindre. C'est la manière de pratiquer des athlètes, de certains interprètes ou scientifiques.
L'autre façon de pratiquer est plus risquée, plus difficile et donc plus rare, c'est celle qui consiste à se lancer dans l'inconnu, à pratiquer quelque chose qui n'a pas encore été testé, à le pratiquer jusqu'à ce qu'il se produise quelque chose, que cela marche... C'est ainsi qu'on été faite les plus grandes découvertes, écrites les plus grandes oeuvres...
Par un processus de répétitions et non comme par enchantement ou magie !
Nous nous bernons lorsque nous pensons que ces découvertes se font dans un flash de génie, dans une micro-seconde d'inspiration... Il suffit de regarder les premières toiles d'un Picasso ou les oeuvres de jeunesse d'un Chopin pour s'en convaincre. 

jeudi 17 octobre 2019

Une occasion à ne pas remettre à plus tard !

Il est toujours possible de remettre à plus tard.
Remettre à plus tard raconte une histoire bien particulière. Quelque chose qui ne doit pas être fait aujourd'hui semble distant, moins imminent, moins dangereux...
Remettre à plus tard est une bonne façon de conserver le statu quo, de rester dans un entre-deux qui ressemble à de la stabilité, qui semble nous conserver ouvertes toutes les options possibles...
Bien sûr, remettre à plus tard n'est que rarement une solution et nous le ressentons bien lorsque cela se présente. Il y a un net avantage à se lancer, à agir dans l'instant, à aller de l'avant sans attendre, car attendre quoi ?
Remettre à plus tard est confortable et il est aisé d'en faire une habitude, de ne plus faire que cela : tout remettre jusqu'à ce qu'agir devienne inutile !
Aujourd'hui, je vous offre une opportunité d'agir, de faire ce que vous avez déjà peut-être remis à plus tard : vous former à l'art oratoire et à prendre en main votre capacité de conviction et d'influence.
J'ouvre deux sessions interentreprises de la formation "Captiver et Convaincre - partie 1 : présenter avec confiance".
Plus tard est enfin arrivé. Plus tard est maintenant !
Les dates de ces sessions sont fixées au 3 et 4 mars ainsi que les 2 et 3 juin 2020.
Elles auront lieu sur Paris et elles n'attendent que vous !

mercredi 16 octobre 2019

Ces bonnes vieilles formations...

Il y a les formations, celles qui évoquent une salle de classe.
Les stagiaires sont assis, écoutent, prennent des notes, enregistrent le savoir du formateur. Comprennent ce qu'il y a à comprendre.
Ce qui caractérise une formation, c'est ce lien particulier entre les stagiaires et le formateur : restez assis, soyez attentif à ce que je dis, car c'est là que se trouve toute la valeur. Vous aurez une bonne note.
Puis il y a les "trainings", les ateliers, les workshops...
Il ne s'agit plus seulement du savoir du formateur et de l'attention des stagiaires... Il s'agit bien plus des autres stagiaires, des liens qui se créent, des apprentissages qui se tissent...
Il s'agit en fait de vraiment travailler ! De vraiment mouiller la chemise, se lever, se donner, risquer...
Si vous voulez apprendre quelque chose d'utile, il est probable que vous ayez besoin d'un "training", d'un atelier, d'un workshop...

mardi 15 octobre 2019

Indépendant...

Il y a plus de dix ans cette année, j'ai quitté le salariat. J'ai délaissé la sécurité d'un salaire régulier et quasi certain pour l'incertitude et l'insécurité de la vie de freelancer. Indépendant.
Parce que je l'ai vécu, parce que je sais ce que cela représente, je suis toujours admiratif de ceux qui se lancent dans cette aventure, de ceux qui renoncent à ce que la société peut offrir de certain, de mesuré, de fiable pour autre chose, audacieux, incertain, complexe...
Il faut en être passé par là pour comprendre ce que cela représente, avec les cerveaux qui sont les nôtres, entièrement câblés sécurité et anticipation, comprendre que les indépendants de tous bords vont contre le câblage que la nature leur a donné au fil de milliers d'années d'évolution...
Je trouve que cette force et cette audace n'est pas assez récompensée et reconnue, dans quelque pays que ce soit où j'ai travaillé. La ténacité et l'opiniâtreté du "freelancer" ne sont que rarement reconnus pour ce qu'ils sont : le courage de s'exposer et de s'affirmer ans filet de sécurité, sans personne pour endosser la responsabilité du travail fourni.
Bien sûr, pour rien au monde je ne retournerai en arrière et la plupart des indépendants que je croise me tiennent le même discours. Il y a trop de joie à diriger son propre bateau, quelle qu'en soit la taille !
Je salue donc ici tous ceux qui ont fait ce choix ou qui s'apprêtent à le faire... Bonne indépendance !
Je vous souhaite de bons clients, de ceux qui vous rendent meilleurs... 

lundi 14 octobre 2019

Médiocre ou excellent ?

Pour la plupart de vos clients, de vos prospects, il est probable que produire une prestation qui soit dans la moyenne s'avère suffisant. Même si tout le monde se targue de chercher l'exceptionnel, la pression pour aller vers quelque chose de médiocre est souvent la plus forte, parce que le risque qu'il y a à se tourner vers quelque chose d'excellent et de remarquable est que cela pourrait très bien ne pas fonctionner, que cela n'a pas été testé auparavant par des centaines d'autres clients et que cela pourrait être reproché à un moment ou à un autre du processus...
L'exceptionnel, que vous soyez de ceux qui cherchent à l'acheter ou de ceux qui tentent de le produire est à la fois risqué et plus cher... Mais l'alternative revient à acheter ou produire quelque chose de médiocre. A vous de voir !

vendredi 11 octobre 2019

Nous et les autres animaux !

Il y a une différence fondamentale dans l'"éducation" que nous donnons à nos enfants et celle que la plupart des animaux donnent à leurs rejetons... et elle est liée à la sécurité et à l'obéissance.
Nous enseignons à nos enfants à rester en sécurité, quand leur âge même les appelle à l'imprudence : fais tes devoirs, attends que l'on vienne te chercher devant l'école, ne rentre pas seul, ne traverse pas sans l'assistance d'un adulte. Cette injonction de sécurité est là pour servir les adultes avant tout, pour leur tranquillité (compréhensible) et non pour la sécurité des enfants qui pourraient : rentrer seuls, ne pas faire leur devoir et expérimenter le monde, traverser seuls...
Cette valorisation de la sécurité nous poursuit ensuite toute notre vie : il importe d'avoir un diplôme, c'est plus sûr, quel que soit le prix de ce morceau de papier... il importe de servir une hiérarchie, de suivre le mouvement et d'agir en grande partie comme tout le monde.
La sécurité et l'obéissance nous privent de notre capacité à expérimenter, à prendre l'initiative, à prendre le risque de ne pas réussir...

jeudi 10 octobre 2019

Irremplaçable ?

Dans votre entreprise, comme dans la mienne ou dans n'importe quelle organisation, co-existe deux types d'individus : ceux qui exécutent et ceux qui prennent l'initiative et les responsabilités qui viennent avec.
Exécuter est nécessaire, pousser du papier, caler la logistique, mettre en place... il n'y a là rien de honteux, à l'évidence... mais dès l'instant où ce qui est à faire est connu, il est possible de mettre en place des process, et la personne en charge devient remplaçable par une autre qui pourra appliquer ces process avec plus d'efficacité ou de rapidité !
En revanche, prendre l'initiative est un savoir-faire qui ne peut se quantifier ou se processer ! C'est votre façon de faire, votre approche, votre vision des choses qui va se confronter à l'environnement de votre organisation. Prendre l'initiative est une bonne façon de vous rendre irremplaçable ! Autant qu'il est possible de l'être, puisque nul ne l'est vraiment !

mercredi 9 octobre 2019

Par manque d'ignorance...

Si comme l'expression anglaise le dit : "Ignorance is bliss", que je traduirais par : "L'ignorance est gage de bonheur", alors avec Internet, nous sommes dans de beaux draps.
Il est probable que notre société manque d'ignorance, qu'à force de tout savoir de nos politiques, de nos "ami-e-s", de nos artistes préférés, nous ne devenions moins heureux que nous ne pourrions l'être si nous ne savions rien de tout cela. Probable...

mardi 8 octobre 2019

Recevoir un avis d'expert...

Lorsque vous recevez l'avis d'un professionnel, une bonne attitude à adopter : l'écoute.
Il est évident que le point de vue d'une experte ou d'un expert peut vous donner envie d'argumenter, de débattre, de tenter d'exister !
Il est sûrement plus sain de se mettre dans une posture d'écoute et de se souvenir que la personne en face de nous réfléchi à son sujet depuis des années et que ce sont ces années d'expérience et d'analyse qui font l'expertise.
Il y a en nous le besoin de consolider et de valider nos croyances existantes et lorsque ces croyances sont remises en question, le besoin de les maintenir. Il est important de résister à cet appel et de s'ouvrir à ce que des années de travail ont rendues possible...

lundi 7 octobre 2019

A la place du leader ?

Les gens prennent leurs décisions en se basant sur leurs croyances, leurs émotions et ce qui leur semble le plus sûr, le plus sécure et, en gros, ce qui leur demande le moins d'effort et d'analyse...
C'est pour cela que personne n'a jamais été licencié pour avoir contracté avec IBM. C'est pour cela que le leader d'un marché a et aura toujours un avantage, parce que faire le choix de travailler ou d'acheter le produit du leader est un choix qui a déjà été fait par des centaines d'autres individus et que cela est une validation dont les humains que nous sommes, sont friands : c'est une décision aisée, facile et rapide et qu'il est impossible de se voir reprocher !
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a de place que pour le leader... Cela veut dire qu'il est inutile de vouloir se battre contre le leader à moins d'être certain d'avoir les moyens et d'être prêt à prendre des risques considérables. Cela signifie aussi que le job est de créer assez de confiance auprès d'une audience choisie qui sera prête à renoncer à cette facilité de choix parce qu'elle aura reçu la preuve que vous êtes en capacité de fournir de meilleure façon et pour un bénéfice supérieur...
Laissez le leader là où il est et trouvez votre niche, votre "fan base"...

vendredi 4 octobre 2019

Changer d'avis...

Si vous deviez vendre un contrat d'assurances à une jeune personne en début de carrière, lui tiendriez-vous le même discours que celui que vous tiendriez à une autre personne en fin de carrière, à l'évidence non ! Pour le vendeur, le premier travail consiste à comprendre les besoins et les perceptions de la personne qui se trouve en face de lui. Nous achetons en fonction de qui nous sommes et de ce que nous croyons... A moins de comprendre ces perceptions, il y a peu de chance pour que la vente se fasse, et cela quelle que soit la qualité du produit !
Cette évidence vaut aussi pour toutes les présentations qui sont données dans le monde professionnel. Qui sont-ils et que dois-je dire pour que se produise en eux un changement ? C'est le job de tout bon présentateur. Car tout bon présentateur est aussi vendeur de ses idées... et surtout, tout bon présentateur sait précisément ce qu'il cherche à vendre !

jeudi 3 octobre 2019

Votre cerveau...


Il est une machine anticipatoire.
Il est le fruit d'un hacking. Celui d'avoir détourné un organe dédié à gérer le mouvement en organe dédié à anticiper pour assurer de meilleures possibilités de survie...
Développer cette capacité d'anticipation a conduit le cerveau à se doter de la pensée. La pensée est un narratif qui envisage d'abord et avant tout ce qu'il risque de se passer...
Le cerveau est maintenant conçu pour prévoir tous les scénarios possible…
Par nature, c'est lorsque nous ne faisons rien que notre cerveau fait le plus de ce qu'il sait faire : Prévoir, anticiper, se projeter en avant.
Par nature donc, la méditation n'est pas d'imposer une période de repos à notre cerveau, au contraire.
Et c'est pour cela qu'il est si bon de méditer… et c'est pour cela que méditer peut donner des résultats inattendus et extraordinaire. 
Il importe de se souvenir que méditer, ce n'est pas nécessairement se concentrer sur sa respiration et tenter de ne pas penser. Méditer, c'est ne rien faire.
Je vous invite à ne rien faire à votre façon ! Et à vous laisser surprendre par ces merveilles que votre cerveau vous réserve !

mercredi 2 octobre 2019

Deux possibilités...

Si quelqu'un dispose d'une capacité particulière. Une capacité dont vous aimeriez disposer. Il y a deux façons de voir les choses.
Soit cette capacité lui a été donnée, par magie, miracle, génétique, hasard, ou une combinaison complexe de tout cela, à laquelle viendrait s'ajouter un brin d'astrologie, un zeste d'énergie cosmique et un soupçon de poussières d'astéroïdes...
Soit cette capacité a été apprise, développée, entretenue, et cela patiemment, lentement, calmement...
Si c'est la première possibilité qui l'emporte pour vous, alors il est temps d'aller vous procurer quelques cierges, de les allumer et de prier pour que ces rayons cosmiques vous inondent de leur magnétisme universel et achèvent de vous transformer.
Si c'est la seconde, si vous considérez que tout ce que les autres peuvent apprendre, alors vous le pouvez aussi... il ne vous reste plus qu'à vous y mettre...
Facile.

mardi 1 octobre 2019

Ce que les glands ont à nous apprendre...


Le gland le sait, pour espérer devenir un chêne millénaire, il est une condition essentielle : celle de se planter ! Pire encore, pour bien se planter, le gland doit encore chuter de la branche rassurante à laquelle il est accroché… De cette seule chute dépend tout le reste. La refuser et tout avenir, tout espoir de grandeur est anéanti…
Pour nous aussi, il arrive que pour réussir il soit nécessaire de ressentir l'inconfort et l'inquiétude de la chute ou de l'erreur… 

Billet inspiré par ceci !

lundi 30 septembre 2019

Un présent !

Présenter est un présent. Comme ce mot semble nous l'indiquer. Le présent, précieux, de votre opinion, de votre intelligence, de votre point de vue unique sur un sujet précis.
Ce n'est pas un tribunal. Ce n'est pas un lieu de jugements et de punitions. Un acte dont il faudrait se préserver.
Présenter, c'est faire acte de communication, d'empathie, de compréhension envers les autres que sont vos auditoires.
Ce n'est pas asséner, forcer, imposer.
Présenter est peut-être ce que nous faisons de plus humain dans le monde professionnel.
Assurément un savoir-faire à acquérir, mais bien plus que cela…

vendredi 27 septembre 2019

A la limite !

Se sentir coincé, bloqué, en difficulté, à la limite de ce dont nous nous sentons capable, au bord du gouffre... Même si tout cela semble dramatique et dangereux, ce n'est que naturel.
Lorsque nous avançons sur des routes peu fréquentées, dans un environnement que personne ne maîtrise parfaitement, ce sentiment d'être allé un peu trop loin, un peu trop vite, un peu trop seul à de grandes chances de nous apparaître à un moment ou un autre ! Normal !
La question qui se pose ensuite est de savoir ce que nous faisons de ce ressenti ! Une fois bloqué, une fois que tout ce que nous avons déjà fait n'est plus utile, alors que faisons-nous ?
Décidons-nous d'innover et de faire ce qui n'a encore jamais été tenté auparavant ? Décidons-nous de rebrousser chemin ? De prendre plus de risques encore et d'avancer encore plus rapidement ?
Ce n'est pas de se sentir bloqué ou à notre limite qui créé la limite, c'est ce que nous faisons de cette peur des territoires inconnus...

jeudi 26 septembre 2019

Le risque est la bonne mesure...

Si ce n'est pas risqué, ne serait-ce qu'un peu... alors il n'y a probablement pas grand chose pour nous à la clé...
Que serait une montagne russe qui ressemblerait à une voie de TGV, plate et longiligne sur des kilomètres ! Quelle en serait la fréquentation ? C'est la perception du risque et l'anticipation de sensations fortes qui attirent vers ces constructions diaboliques !
C'est le risque et les effets qu'il produit sur notre alchimie intérieure qui nous donne la mesure de ce qu'il y a pour nousn quelle que soit l'entreprise dans laquelle nous nous engageons.

mercredi 25 septembre 2019

De ce qui fait un artiste...

En musique, c'est une chose que d'interpréter ce que d'autres ont composé. C'est un savoir-faire important et reconnu. D'immenses musiciens y consacrent leur carrière et s'appliquent à faire briller les compositions d'auteurs morts et enterrés depuis des décennies, voire des siècles...
C'est une autre chose que de jouer nos propres compositions. Une tout autre affaire que de dire : c'est moi qui ai écrit cette musique, ce sont les choix que j'ai fait, c'est une image de moi, de ce que je pense, de qui je suis et de ma façon de voir le monde ! Il devient plus difficile de se cacher, de se détacher de l'oeuvre, de se dégager de cette responsabilité.
L'artiste est responsable de ses points de vue et son oeuvre résonne bien au delà de sa propre personne.
C'est une source d'inspiration pour nous tous. il est possible de ne faire que ce qu'on attend de nous. Il est aussi possible de prendre l'initiative, de prendre le risque, de prendre les devants et de clamer à la face du reste du monde : "c'est moi qui ai pris cette décision et j'en prends la responsabilité..."

mardi 24 septembre 2019

Le monde qu'il nous faut changer...

Les histoires que nous nous racontons et leurs conséquences sur nos actions et nos représentations de qui nous sommes peuvent être délétères. Nous conduire à l'immobilisme, au regret... et globalement à passer à côté de notre potentiel et de tout ce que la vie peut nous offrir.
Le premier travail est d'identifier ces histoires et de les mettre à la question. Il est assez peu de chose qu'une bonne quantité de travail ne puisse dépasser... Il est assez peu d'objectifs qui ne s'accomplissent au prix de quelques minutes quotidiennes de pratiques... Mais cette simple discipline, dont l'efficacité est pourtant prouvée et avérée ne tient pas toujours face à des narratifs intérieurs vieux parfois de plusieurs décennies. Nous créons nos propres limites et nous nous installons dans un monde fantasmagorique dans lequel nous ne sommes qu'une fraction de ce que nous sommes en réalité... Changer le monde commence donc par changer notre monde intérieur. C'est plus simple qu'il n'y paraît.

lundi 23 septembre 2019

De bons et de mauvais moutons !

L'idée générale est la suivante : ce n'est pas parce que tout le monde le fait que c'est la bonne façon de faire. Ceci vaut pour votre manière de présenter, mais cela vaut aussi pour l'ensemble de nos comportements... Nous sommes une espèce sociale, et nous avons tous tendance à valider nos attitudes et nos comportements en prenant référence sur nos pairs. Ce besoin de validation sociale est une bonne chose, parce qu'il créé du lien aisément, mais c'est aussi une malédiction, parce que cela permet de valider de mauvais comportements. La manière dont tout le monde utilise PowerPoint en est une illustration...
Savoir pourquoi nous faisons quelque chose, puis analyser la meilleure manière de parvenir à nos objectifs, quelles que soient les attitudes de nos voisins est la seule manière intelligente d'avancer...

vendredi 20 septembre 2019

Il n'y a que du bon stress !

Nous tentons tous de l'éviter. Le stress. Une vie heureuse serait une vie détendue, en maîtrise et qui nous permettrait de passer nos journées à nous enrichir de ce que l'existence peut offrir, cela sans le moindre stress et dans la paix de l'esprit !
Bien sûr, cette représentation d'Épinal de l'être sage et dominateur de sa vie et des éléments est une vue de ce même esprit !
Le stress ne peut être évité pour une raison fort simple et qui est en relation directe avec ce qu'est le stress, c'est à dire une réaction de notre organisme à toutes les sollicitations de son environnement. Autrement dit, le stress est la manifestation la plus flagrante de notre capacité à nous adapter à ce qui nous entoure. Si nous ne stressons pas, cela signifie que nous ne sommes plus en interaction avec notre environnement ; cela signifie que nous sommes plus en train de nous adapter. Bref, l'absence de stress ne peut avoir qu'une explication : celle de notre mort !
Par conséquent, dans notre façon de voir et de penser, il est fondamental de ne pas nous laisser emporter par tout ce que ce mot de stress porte de connotations... Nous sommes des êtres vivants parce que nous sommes en capacités de nous mettre en stress pour nous adapter. Le stress est la meilleure chose qui puisse nous arriver, car le stress nous rappelle à chaque fois que nous l'éprouvons que nous sommes vivants, adaptables et adaptés...

Je vous souhaite une bonne journée de stress !