Le lien entre la responsabilité et le pouvoir...

Pouvoir et responsabilité.
Si le but ultime de l'humain est de devenir 100 % responsable. Si c'est cela que d'être adulte.

Alors, nous avons un problème…

Tout pouvoir, quelle qu'en soit la nature et quelle qu'en soit l'origine, doit être accompagnée d'une prise de responsabilité équivalente. 

Nous avons disconnecté le pouvoir de ses responsabilités. Les GAFAM, par exemple, n'ont aucune responsabilité, ne doivent rendre aucun compte pour toutes les conséquences que leur travail pourrait avoir sur l'humanité entière.

Qui demande des comptes à Steve Jobs et à son entreprise pour les dégâts considérables que les écrans et leur surconsommation occasionnent sur les enfants en bas, voire très bas âge... ? La responsabilité retombe sur les parents, les soignants, les aidants qui n'auraient pas su endiguer cette addiction... Le malade devient responsable de sa maladie. Le dealeur n'y est pour rien !

Aujourd'hui, le temps d'écran, l'addiction à TikTok ou WhatsApp, et demain ? Si ces applications relativement innocentes ont su bousculer à ce point nos fonctionnements et notre monde, qu'en sera-t-il de l'IA et de ses retombées sur notre civilisation. 

Chez Google ou chez Apple, il semble qu'on s'en lave les mains et que seules s'appliquent les lois du business et la quête toujours plus hystérique de pouvoir. 

Même si cela pourrait bien signifier un effondrement rapide du tissu social et de ce qui tient notre civilisation…

Créativité avant tout !

La créativité est finalement tout ce qui donne du sel à nos existences.

Cette créativité n'a pas besoin de se manifester au travers de pinceaux, d'un piano ou au travers toutes ces activités que nous considérons habituellement et de manière réductrice comme artistiques et donc créatives !

La créativité, et donc l'art, sont partout ! Je me souviens des premiers mots de mon professeur de comptabilité en IUT de gestion : "le bon comptable est un comptable créatif !"

Je ne l'ai pas compris sur le moment... et j'ai fait du chemin depuis ! Oui, le bon comptable est créatif... car tout bon professionnel l'est ! C'est d'ailleurs ce qui fait la différence entre un bon professionnel et un autre médiocre. Cette façon de faire le métier d'une façon originale, unique, pertinente et telle que personne d'autre ne le pratique...

Si l'art est partout, alors la poursuite du bonheur, du sens à la vie, passe par la découverte de ce qui vous anime et vous donne envie de créer, d'inventer, de faire à votre main ! Que ce soit dans votre cuisine, dans votre job, dans vos hobbies... ou dans votre lit !...

Pour moi, c'est la musique, c'est la formation des autres à l'art oratoire, c'est le coaching...

Qu'est-ce pour vous ?

Suite au post d'hier, cliquez ici...

Où sont les CD et les DVD et pourquoi ils manquent tant !

Pour faire un film indépendant, la seule manière d'amortir les coûts exorbitants de tournage, de montage et de promotion était de compter sur la vente de DVD.

Mais il n'y a plus de DVD.

La France est le seul pays qui finance l'essentiel de sa production cinématographique à perte. Est-ce une bonne chose ou pas, cela est une autre question ?... J'ai tendance à penser que Oui !

Les États-Unis, Le pays du cinéma, lui a pris une autre direction... Celle des suites et des re-suites, des prequels et des sequels et pre-prequels... En gros, dans une industrie dans laquelle il est nécessaire de faire des investissements massifs, le choix de minimiser les risques conduit à ne plus produire de films dits "indépendants", parce qu'ils sont trop risqués sans les revenus complémentaires qu'offraient, notamment le DVD et que ne compense pas le streaming (type Netflix).

Aujourd'hui, la musique subit les mêmes affres. Les artistes pouvaient compter sur un pourcentage des ventes de CD pour gagner leur vie. Pour que leur art soit leur métier, ce pour quoi ils sont payés, quand gagner sa vie reste fondamental pour un être humain !

Mais, il n'y a plus de CD.

Le streaming (Spotify, Amazon Music, Apple Music, etc.) ne paie les artistes que des sommes minimes et rémunère principalement les grands studios qui ne reversent pour ainsi dire rien aux artistes qu'ils n'ont, en général, pas signé ! Les grands studios font leur beurre sur les artistes anciens, ne signent plus aucun nouvel artiste à moins d'être garanti de millions de streams. Ils encaissent autant qu'ils le peuvent en comptant sur la volonté des artistes indépendants de produire leur art... pour rien !

Cela fait des années que le monde de la musique subit ce déséquilibre. Ce dérèglement. 

Rien ne change parce que le monde pense qu'il n'a pas besoin d'artistes. Il a peut-être raison.

Jusqu'au jour, où par la force des choses, ce dérèglement aura atteint un point tel, qu'il ne restera plus d'artistes capables de produire leur art dans de telles conditions de précarité…

Le monde peut se passer de musique et de films indépendants. Le monde peut se passer de tout. 

Le voyage est le but... et la sortie de mon premier album

Je viens de publier sur les grandes plateformes de Streaming mon premier EP : "Some Time to Rest".

Les retours sont agréables et sympathiques. Parmi ceux-ci, certaines de mes amies expriment le sentiment de fierté que je dois ressentir maintenant que cet objectif est atteint.

Ma réponse les surprend beaucoup : je ne ressens aucun sentiment de réussite. Au contraire. Ce que je ressens est un vide et cette impression de devoir recommencer à zéro.

Je m'explique, parce que cela vous concerne aussi...

Le bonheur n'apparaît pas au moment de l'accomplissement de l'objectif. Au contraire. Le bonheur se produit un peu tous les jours, sur le chemin qui mène à ce but. Je me souviens aujourd'hui de tous les moments de bonheur que j'ai ressenti au moment de l'enregistrement de cet album, des moments de composition et de leur intensité, des moments de solitude dans mon salon, avec une guitare et un enregistreur, de la découverte des idées, de leur première mise en forme, de la rencontre avec d'autres musiciens, de la rencontre avec mon producteur artistique... Je me souviens de tous les pas, de tout le chemin et tout ce qui m'a apporté autant de joie depuis près de quatre ans... 

Maintenant que me voilà arrivé, vient l'heure d'un nouveau départ. Le vide que cela créé est vertigineux. Il est aussi promesse de bonheurs nouveaux.

La création est faite de ces cycles. 

Phénoménale synchronicité que d'écouter sur France Inter Fabien Olicard prononcer ces phrases presque mot pour mot quelques minutes après les avoir rédigées ! - ("Grand bien vous fasse !" du 27 juin sur la procrastination !)

Le danger de l'IA, ce n'est pas l'IA...

Le vrai danger de l'IA pour votre job, ce n'est pas l'IA.

Parce que ce n'est pas l'IA qui va vous prendre votre job.

C'est quelqu'un d'autre qui utilise l'IA qui va vous le prendre.

Puis-je décemment vous recommander de devenir ce quelqu'un ?

Est-ce vraiment le monde que nous souhaitons pour demain ? 

Plus FORT !

Je vous l'ai déjà dit : lorsque vous présentez ou prenez la parole en public, au sens large, vous parlez bien trop doucement !

Vous le savez, mais je doute que vous n'imaginiez à quel point vous parlez TROP doucement !

La plupart des gens avec lesquels je travaille sont à un niveau d'environ 3, sur une échelle de 1 à 10. Pour être efficace et clair, il est nécessaire d'atteindre un volume d'au moins 7, sur cette même échelle ! Au moins !

Lorsque je pratique ce type d'exercice, mes stagiaires me disent avoir l'impression de crier, d'exagérer ! Et pourtant, le reste des participants, assis à quelques mètres pourtant, affirment que :

1 - Ce n'est pas trop fort, loin de là !

2 - C'est bien plus clair !

3 - C'est bien plus facile à suivre et à comprendre !

Alors, quand je dis "Parlez plus fort !", vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire ! 

Osez ! 

"Elles sont fraîches, mes répétitions, elles sont bien fraîches !..."

Les bons acteurs le savent : "Repetition keeps me green"...

C'est le fait de répéter et de répéter encore qui permet à un bon acteur de produire son travail de création. Par la répétition, par le faire et le refaire, se produit le travail de recherche, d'erreurs et de corrections progressives qui permet de déployer sur scène tout le génie et la superbe d'un Molière ou ou d'un Ibsen...

Je me souviens d'un rôle difficile, celui du Misanthrope. Pendant tout le travail de répétition (pour une fois la langue française est supérieure à l'anglaise, puisque le mot de répétition peut être pris dans les deux sens de Répéter et de s'entraîner... ), je ne suis pas parvenu à trouver toutes les dimensions du personnage, notamment les premières scènes... Puis les représentations commencent. Pareil. Je me sentais frustré et agacé et le plaisir du jeu en souffrait... Puis, à la vingt-quatrième représentation, il était là, dans mes muscles, dans ma bouche, dans mes gestes, dans mon âme. J'étais le Misanthrope. Je comprenais. Pas à la vingt-troisième ou à la douzième... Il aura fallu toutes ces répétitions pour que le travail produise son effet. 

Alors, rédigez votre script, ayez en tête tout ce que vous devez dire... et répétez...

C'est cela le travail qui est attendu de vous lorsqu'on vous demande de faire une présentation. 

Bossez ! 

Leadership à la façon d'un pilote de Formule 1...

Je ne suis pas un grand fan de voiture et de vitesse.

A priori, la Formule 1 n'a rien pour m'attirer. Tourner en rond à toute vitesse n'est pas à mon goût, une aventure qui élève fondamentalement le niveau général !

Pourtant, cette histoire de vitesse et de compétition semble être une chose importante pour les Sapiens Sapiens que nous sommes...

Je me suis toutefois laissé prendre par la série « Driving to Survive » sur Netflix. Cela ne s'est pas fait en une seule fois. Cependant, petit à petit, il me faut bien le reconnaître, je suis devenu accro à ce show qui ne fait que nous montrer les dessous des courses de Formule 1. Les amateurs de course auto n'y trouveront pas grand-chose des courses elles-mêmes et cela les décevra peut-être... En revanche, les amateurs de relations humaines, de négociations, de politiques et de stratégies sportives seront comblés...

C'est la dimension leadership et teamwork (beaux anglicismes, mais vous savez maintenant pourquoi je les chéris !) 

Parmi tous les constats et les surprises que cette série m'a données, il y a celle de ce qui me semble être la grande humilité de ces pilotes. Je m'attendais à des figures à la Top Gun, fiers d'eux-mêmes et de leurs performances, trompe la mort et hâbleurs en diable...

Et non. Les Lewis Hamilton, les Max Verstappen, les Charles Leclerc étonnent par leur discrétion, par leur aménité, par leur capacité relationnelle, même... Ce sont d'immenses athlètes, et sur les 5 saisons que dure la série, à l'exception d'un Daniel Ricciardo, qui comme son nom l'indique est Autralien, tous me sont apparus comme de grands gentlemen (si on les compare aux stars du football ou du Basket, par exemple...).

Alors pourquoi ? La seule explication que je puisse trouver est l'importance absolue en Formule 1 de l'équipe. C'est l'équipe qui fait la voiture, qui la modifie, qui expérimente et améliore les performances dont le pilote aura besoin pour réussir. En Formule 1, le pilote est totalement dépendant des qualités et des aptitudes de l'équipe. Il n'est qu'un des maillons de la réussite. Sans une voiture au top, pas de victoire. Lewis Hamilton en sait quelque chose (je vous laisse suivre la série si vous voulez savoir pourquoi !)...

Mais, cela ne s'arrête pas là, ils sont tout de même au-devant de la scène. Ce sont eux qui gagnent au nom du collectif. Ils sont des stars, mais des stars qui le doivent profondément à d'autres... Les accolades avec l'équipe qui suivent chaque victoire en sont une belle illustration... 

La Formule 1 est un sport qui nous rappelle l'importance de l'autre dans toute réussite individuelle. Il est dommage que cela ne soit pas plus apparent dans d'autres pratiques sportives !

La règle d'or du présentateur Teams...

Vous présentez souvent à distance ? Teams figure parmi vos outils de travail quotidien ?

Alors, vous devez avoir une petite idée de ce que vous faites. Vous ne pouvez tout simplement pas vous planter devant votre écran et espérer que cela va marcher !

Présenter à distance est un art. C'est un art avec ses règles et ses devoirs... Si vous voulez obtenir des résultats avec Teams comme vous souhaiteriez en obtenir lorsque vous présentez en face à face, il va vous falloir détenir un minimum de savoir-faire et de « finesse », comme le diraient nos amies anglaises, utilisant là un mot français, mais en y ajoutant une nuance que le français aura oublié (belle mise en abyme, non ?).

Rassurez-vous, je suis là pour vous aider ! Pour vous rendre la vie plus facile...

Lorsque vous présentez à distance, il y a une règle à connaître que tout professionnel de l'image connaît parfaitement... et cette règle est toute simple... :

Le SON prime sur L'IMAGE

Si votre image est pourrie et que votre son est impeccable, vous vous en sortirez sans incident majeur ou sans critique absolue...

Si votre image est magnifique et votre son lamentable, ils ne vous écouteront pas plus de deux minutes.

Vous m'aurez compris... dès maintenant, vérifiez la qualité de votre micro... Enregistrez-vous et demandez-vous si ce que vous entendez vous convient, si vous auriez envie de l'écouter pendant une vingtaine de minutes sans vous lasser ou sans trouver cela trop amateur, bon marché...

Une fois que la qualité du micro vous convient, alors vous pouvez passer à l'image et faire l'achat d'une belle webcam 4 K... 

La charrue avant les bœufs... On ne cesse de vous le dire !...

The Voice et votre vraie voix !

Je ne suis pas un grand fan des programmes du type : The Voice, tout musicien que je sois. L'idée de compétition, le concept de l'affrontement, la nécessité qu'il ne doit y en avoir qu'un est pour moi contraire à l'idée même de Vie, qui veut que tous, nous puissions nous accomplir en harmonie les uns avec les autres et non les uns contre les autres.

Bref, The Voice, bof...

Pourtant, difficile d'échapper à certains extraits... et ce que j'ai vu me désole profondément, au moins en ce qui concerne votre perception de ce qu'est Une Voix.

C'est presque systématique : au moment de voter du côté du jury et de sélectionner un concurrent (je ne connais rien aux règles de ce concours !), je les vois qui attendent, puis au moment où le concurrent se met à montrer sa capacité à monter dans les tours, à chanter fort, c'est bon ! 

C'est le pouvoir du muscle et de la force apparente.

Loin de moi l'idée de penser que maîtriser sa voix « fortissimo » dans toute sa tessiture est inutile ! Mais ce n'est pas cela qui fait la valeur et la qualité d'une voix ! Aujourd'hui, le chant n'est plus que volume et auto-tune ! Sans doute parce qu'il est si difficile de rester juste quand le volume est à fond !

Une belle voix est une voix qui navigue sur les flots de la nuance. Votre pensée est complexe, votre vision du monde est riche et variée. Votre voix doit en être le reflet. 

Le pouvoir de la voix est tout entier dans cette représentation sonore de la complexité de votre âme... La voix met en musique votre pensée... et lorsque l'on écoute quelqu'un parler, c'est bien un chant que l'on entend... Pour vous en convaincre, enregistrez-vous, isolez une phrase, copiez cette phrase, répétez là en boucle une dizaine de fois et dites-moi si vous n'entendez pas un chant, une psalmodie...

Nous sommes tous des chanteurs lorsque nous communiquons, comme le seraient les baleines, les dauphins ! 

Inutile de vouloir chanter fort avant de savoir chanter juste. 

Les hauts et les bas de la carrière !

Dans ma carrière de comédien, je me souviens de soirées difficiles sur scène ! Le texte semble racler. Je ne me sens pas dans le flot. Le sentiment que ma performance n'est pas bien bonne est envahissant. Je continue, mais tout en moi demande d'en finir...
Je sors de scène soulagé. Fatigué. Ravi de pouvoir donner à mon jeu une nouvelle chance... demain !

J'appréhende évidemment le moment où il va falloir croiser les spectateurs. Leur regard ou leur absence de regard. J'ai envie de raser les murs et de rentrer chez moi sans demander mon reste...

Et les commentaires arrivent : "C'était vraiment un grand soir !" - "Bravo, du grand théâtre, je t'ai trouvé parfait !"... Je n'en reviens pas. Comment ?

Et puis il y a aussi les soirs où tout se passe comme je le veux. Le texte fuse. Les regards à mes partenaires me font me dire que tout sonne naturel, que je suis dedans comme jamais. J'assure grave ! Les réactions du public me semblent confirmer tout ce que je ressens. C'est presque parfait. J'attends avec impatience les premiers retours et... "Il y en aura de meilleurs..." - "Vous n'étiez pas dedans ce soir...". Je n'en reviens pas. Comment ?

C'est cela, être un "performer", un acteur, un orateur, un comédien. Il y a ce que l'on ressent, ce que le public ressent et parfois les deux ne sont pas alignés. C'est ainsi.

Avec le temps, j'ai fini par me faire une raison et par penser que mon job est d'être au mieux de ce que je peux donner tous les soirs. Le public se fera son opinion qui ne m'appartient pas. Mais au moins je pourrais dire que j'ai tout donné, que j'étais préparé, que je me suis comporté en vrai professionnel...

C'est tout ce qu'on attend de vous lorsque vous prenez la parole. Le reste est aussi affaire d'alchimie, de moment, d'instant... Tout ne vous appartient pas... Mais tout ce qui VOUS appartient VOUS appartient, à vous de l'optimiser !

Souvenez-vous : un pro est bon dans un mauvais jour... et c'est à cela qu'on le reconnaît !

Se faciliter la vie, au jour le jour...

Je pense qu'avancer dans la vie, comme avancer dans une compétence, tient beaucoup à notre capacité à nous faciliter les choses. On reconnait un bon professionnel à ce qu'on appellerait sa capacité à officier avec une réelle « économie de moyens »... C'est pratiquer le bon geste. Peu de mouvement et d'énergie pour un maximum de résultat.

Parmi les quelques stratégies que j'ai mises en place pour me faciliter la vie, en voici trois qui me sont utiles au quotidien et dont je peux, tous les jours, constater l'efficacité.

1- Faire tout ce qui nécessite peu de temps (moins de 2 à 3 minutes) immédiatement.

Lorsque je lis un mail, j'y réponds immédiatement à moins que la réponse ne nécessite plus de deux minutes à rédiger. C'est fait, c'est parti, plus besoin d'y penser. Nettoyer la cuisine après un repas prend à peine quelques minutes, minutes que je ne remets jamais à plus tard. C'est fait, je n'ai plus à y penser... et surtout, je n'ai pas à y penser le lendemain matin, ou sur le surlendemain, avec une pile d'assiette de la taille d'un cou de girafon…

2- Utiliser la respiration pour m'apaiser et me relaxer...

Comme beaucoup parmi vous, je vis dans un monde stressant. J'ai constaté qu'une grande partie de cette anxiété était soluble, comme par enchantement, dans quelques exercices de respiration. Cela réaligne le corps et l'esprit. L'oxygène agit comme un parfait anxiolytique, parfaitement naturel et sain ! 

3- Ne jamais sortir un smartphone dans le métro...

Ce n'est pas pour économiser du temps d'écran, non, c'est un temps de relaxation et de connexion avec le reste du monde. Lorsque je suis dans les transports en commun, c'est un temps d'ennui prolifique. Je me parle à moi-même, je commente ce que je vois, je regarde les femmes et les hommes qui font partie de mon monde, je réfléchis, je divague... Ce sont des moments tellement importants et précieux... Si vous ne prenez pas le métro, tâchez de trouver ailleurs ces moments d'ennuis et de divagation. Ils vous apporteront plus de solutions à vos problèmes et à vos interrogations que vous ne pourriez l'imaginer... 

Facile. Utile.

Un outil pour des conversations plus efficaces...

Outil conversationnel. Outil pratique. Pour des conversations plus constructives et plus productives !

Le « Oui, et...» est plus efficace que le « Oui, mais... »

Vous le savez, vous en avez déjà entendu parler, mais… 

Le « Oui, et... » oriente la conversation dans une direction positive. Il vous permet de rester connecté à votre interlocuteur en ne disqualifiant pas ce qu'il vient de vous dire.

Exemple : « Vous produit à l'air intéressant, mais il est trop cher... »

Réponse : « Oui, et (vous avez raison, le produit est cher) la raison à cela est que nous investissons beaucoup en recherche et développement que nous devons répercuter sur notre prix de vente..."

Si en revanche, vous répondez : « Oui, mais (vous vous trompez, il y a quelque chose que vous ne connaissez et que je dois vous apprendre...), nous investissons dans la Recherche et Développement ». Ce caractère négatif, cette inclinaison à vouloir défendre un point de vue vous fera paraître plus faible que dans la première option.

« Oui, et... » bien mieux et bien plus efficace ! Essayez ! 

Et toujours, préparez !

Spontané ne veut pas dire ce que vous pensez !

Il n'y a pas de spontanéité, de fraîcheur, d'authenticité dans l'absence de travail et de préparation !

Que cela soit dit une bonne fois pour toutes, même si ce n'est pas la première fois que je l'écris dans ce blog !

Moins vous serez préparé, plus vous serez mauvais... et moins la possibilité d'être spontané et dans l'improvisation vous sera accessible !

Ne sont spontanés et frais que ceux qui ont à ce point préparé que leur cerveau peut se libérer de la contrainte (d'un texte, d'un objectif, d'un enjeu) pour engager l'auditoire d'une façon inédite..., mais avec la garantie de pouvoir à tout moment revenir à ce qui est prévu et qui est donc parfaitement balisé !

Cette croyance qu'il y aurait de la spontanéité dans l'absence de préparation est une croyance de paresseux. Ils tentent là de trouver là une justification à leur manque de motivation ou d'engagement dans la tâche qu'ils se sont choisis !

Préparez !

Le vrai travail de l'acteur est le même que celui de l'orateur...

Un acteur qui ne connaît pas son texte est incapable de faire le travail essentiel attendu d'un acteur : travailler sur les émotions, sur le lien à la situation et à ses partenaires de jeu.

Le vrai travail de l'acteur est d'ailleurs celui-là : apprendre le texte dans toutes ses dimensions et le savoir, comme le disait mon maître quand j'étais encore un élève du Cours Florent, « au rasoir »...

Stanley Kubrick, le metteur en scène de génie que nous connaissons tous, avait la réputation de faire beaucoup de prises d'une même scène... et quand on lui demandait pourquoi toutes ces prises, sa réponse invariablement était la même : « Je fais peu de prises quand c'est bon ! » et ce qu'il voulait dire par là, ce « bon » auquel il faisait référence, c'est justement lorsque le texte était su et que les acteurs faisaient le travail, le vrai travail, pas celui de se souvenir de leur texte, mais celui de l'émotion, de l'authenticité. Kubrick avait aussi la réputation de se plaindre de la paresse des acteurs et de leur tendance à arriver sur le plateau avec un texte à demi su, après avoir passé la soirée dans un bar ou à se détendre !

De mon point de vue, pour un orateur, le travail est le même. Vous voulez être un orateur reconnu, alors bienvenue dans la congrégation des « performeurs ». Vous voulez faire partie de la « Famille » ? Il va falloir en payer le prix ! Ce prix, c'est le travail de préparation. Vous DEVEZ savoir ce que vous allez dire ! Vous le DEVEZ à vous-même pour pouvoir fournir le vrai travail qui vous est demandé, c'est-à-dire d'entrer en lien avec votre auditoire (et non de vous souvenir de ce que vous devez dire en le lisant sur une slide !). Vous le DEVEZ à votre auditoire, qui est en droit, comme le serait un spectateur au théâtre ou au cinéma, d'en avoir pour son argent (ou pour son temps !). 

Préparez !

Inconfort !

C'est pénible, inconfortable ?

Tant mieux !

Cela signifie que ce dont vous avez besoin, cet effort que vous devez fournir, est inhabituel, rare, complexe et qu'il y a de fortes chances pour que les autres, vos concurrents, ne s'y risquent pas...

C'est à l'échelle de l'inconfort que l'on mesure les bénéfices potentiels d'un projet. Si tout est confortable et coule de source, il est probable que cette route soit déjà connue.

Mais, s'il faut s'y risquer...

La passion !

Vous voulez avoir l'air passionné lorsque vous présentez ?

Vous souhaitez que vos auditoires vous écoutent avec avidité ?

Facile : soyez passionné par le sujet dont vous parlez !

Pour être passionnant, il suffit en général d'être passionné !

Unité d'apprentissage...

Pour apprendre et maîtriser une aptitude, il y a de nombreuses choses à enregistrer, mémoriser, pratiquer... et il est assez facile de se sentir débordé et au bout du compte, de se décourager. Trop à apprendre, pas assez de temps... Autant renoncer...

Pourtant, tout apprentissage peut se découper en unité, en processus spécifiques qui peuvent être mémorisés et pratiqués séparément puis qui, remis bout à bout ouvrent à une performance nouvelle et maîtrisée.

Par exemple, un bon swing en golf nécessite de porter son attention sur des dizaines de détails, en termes de postures, de force, d'angle, de biomécanique... s'il fallait tout maîtriser d'un coup, personne ne saurait pratiquer ce sport... Aussi, plutôt que de vouloir tout mener de front, un bon tuteur commencera par vous dire de ne pratiquer que la rotation dans l'axe, et de ne faire que cela pendant toute une semaine. Juste cette rotation bien dans l'axe. De ne se concentrer que là-dessus. Cela ne ressemble pas à un swing, mais c'est essentiel pour parvenir à ce résultat. Et la semaine d'après, on ajoute les hanches et celle d'après les genoux... etc... 

Et, au bout de quelques semaines, il devient possible de faire quelque chose qui ressemble à un swing. 

Les muscles ont de la mémoire et la seule manière d'accéder à cette mémoire, c'est d'y aller une chose à la fois. Avec constance et régularité. 

Pourquoi l'anglais est une langue "supérieure"...

Comme beaucoup de linguistes et d'écrivains, je suis de ceux qui pensent que la langue anglaise mérite son statut de langue internationale et que par beaucoup d'aspects, elle est « supérieure » à la langue française, quand il s'agit de communiquer avec pertinence et surtout, avec nuances…

Pourquoi l'anglais est une langue « supérieure » au français et pourquoi faire entrer des mots anglais francisés dans notre vocabulaire n'est pas un problème, puisque c'est justement cela qui fait la supériorité de l'anglais !

L'anglais, c'est en fait deux langues : la langue anglo-saxonne et le français. Ce sont donc deux visions du monde qui se mêlent en un seul outil de communication. La vision saxonne et la vision latine. Ainsi, le "ghost" n'est-il pas tout à fait le "spirit". Le "subject" n'est-il pas tout à fait le "theme". Etc.

Grâce à ce mélange multicentenaire, la langue anglaise a su combiner le meilleur de deux univers qui se sont opposés pendant des siècles et aboutir à un outil d'interaction proche de la perfection, en simplifiant la où c'était pertinent et utile : pas de genre ! Quel génie ! En ajoutant la possibilité de manier la langue et les mots comme des Legos grâce aux verbes et à leurs prépositions, en anglais il est possible de "drive - away, along, to, by, in, on, through, at, into, for, with, out, off, up, towards, over, accross, down... et à chaque fois c'est un nouveau verbe et une nuance supplémentaire !  Et tout cela en conservant la puissance des deux langues. 

Aujourd'hui, l'anglais s'est imposé comme la langue la plus simple, mais aussi la plus à même d'adresser la complexité humaine dans la communication...

 

Formation accélérée à la prise de parole en public : 2 secondes !

Si je devais animer une formation à la prise de parole en public et que le temps qui m'était alloué ne consistait qu'en deux secondes, je pourrais toujours vous apprendre quelque chose !

Ces deux secondes tiendraient en deux phrases.

- Utilisez moins de slides !

- Parlez plus fort !

Deux secondes.

Une formation ? Vous demanderez-vous ?

Oui, si une formation n'a pour but que de vous permettre de progresser et de devenir meilleur. Je puis vous garantir que si vous en appliquiez les enseignements, vous deviendriez meilleur que la plupart de ceux qui présentent autour de vous…

Ne me croyez pas sur parole. Testez ! Et dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires !

Jouer et créer...

Le plaisir du jeu.

Il est essentiel à toute créativité. 

Créer c'est jouer avec les possibles. C'est sans cesse se demander ce qui se passerait si... ?  et observer, modifier, changer, intervertir, transformer, tester, recommencer...

Créer est un processus dont le chaos n'est supportable que par le plaisir qu'il procure !

Une part essentielle de ce plaisir tient au fait que tout est possible, que toute tentative trouve sa justification en elle-même sans autre attente, sans autre objectif. 

Ainsi, le plaisir de créer est-il lié au fait que lorsque nous créons, il n'est plus possible de se tromper, de faire une erreur, de se planter, puisque toute tentative est justifiée et donc raisonnable.

Ce n'est pas qu'il soit nécessaire d'accepter ses erreurs, c'est qu'il n'y a plus d'erreurs. Il n'y a qu'un processus chaotique et fascinant qui exige une succession de dysfonctionnements provisoires.

Fixer un objectif, interdire le chaos, juger ou qualifier les tentatives, et voilà que le plaisir s'évapore et toute créativité avec lui.

Important pour qui ?

Est-ce important pour vous ?

Ce job que vous faites, ce rapport que vous rédigez, cette équipe que vous managez.

Est-ce important et jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour que cela s'améliore, grandisse, se révèle ?

Si ce n'était pas important pour vous, pas SI important, alors pour qui le serait-ce ? 

Parce que si vous n'y attachez aucune importance, si autour de vous, c'est aussi le cas... qu'est-ce que cela raconte de votre organisation ?