vendredi 31 juillet 2020

Cet investissement que nous faisons tous les jours...

La valeur du temps.
Le temps passé l'est pour toujours. 
Le temps est une ressource qui ne se renouvelle pas. Une ressource rare. La plus rare qui soit. 
Nous disposons, chaque matin, d'un capital temps et il nous appartient de l'investir. Soit nous faisons le choix de placer ce capital dans une activité qui rapportera sur le plus long terme, soit nous le dépensons dans des activités consommables qui ne rapporteront rien ou presque rien à l'avenir.
Le temps dépensé devant les réseaux sociaux, devant un téléviseur, un écran pour ne faire que "scroller" est gaspillé.
Le temps investi dans une passion, une amitié, une exposition, une promenade en montagne rapporte au centuple !
Nous disposons tous du même capital temps. 
Ce qui compte, c'est la façon dont nous l'utilisons et de ce point de vue, nous avons toujours le choix... 

jeudi 30 juillet 2020

Le dernier qui a parlé a raison !

Internet.
Nous y passons notre vie.
Nous écoutons, regardons, absorbons chaque jour des dizaines, des centaines d'information. Nous avons la possibilité de rentrer en contact avec des dizaines de youtubeurs, de blogueurs, d'instagrammeurs, sur tous les sujets qui nous intéressent. La santé, les régimes alimentaires, le sport, les loisirs, etc. Derrière chaque vidéo, un individu et une opinion. Ainsi, surnagent sur le Net des centaines d'opinions diverses, de points de vue variés. C'est à nous de garder en tête que ce n'est pas parce que quelqu'un le dit que cela est vrai. Nous avons cette tendance naturelle à croire ce qu'on nous dit. Contrairement à la pensée générale, notre empathie l'emporte bien souvent sur notre méfiance. Nous voulons croire, nous voulons suivre, nous voulons faire confiance. Malheureusement, cette confiance est souvent trahie ou mal respectée. Pour faire de l'argent, prendre un raccourci, il ne sont pas rares à nous proposer la lune. Parfois, de bonne foi, certains font des promesses qu'ils ne devraient pas offrir...
Une vidéo saisie sur Youtube ne vaudra jamais l'avis d'un expert. Un point de vue saisi sur un blog, y compris celui-là, ne vaudra jamais la vision tranchée et précise de quelqu'un qui a fait son métier du sujet dont il est question. Ce qui fait un expert, c'est une expérience, des diplômes, des savoir-faire sanctionnés par une quelconque autorité. C'est ce qui rend l'expert rassurant : il est possible de savoir d'où il vient, ce qu'il a fait et pourquoi il est possible de lui faire confiance. Cela ne veut pas dire que les experts ont toujours raisons, au contraire... mais je préfère un expert à quelqu'un dont les seuls références seraient des "tutos" Youtube !

mercredi 29 juillet 2020

Ce qu'il y a devant...

La période des vacances dans laquelle nous sommes aujourd'hui est un peu particulière. Nous sommes encore dans une sorte de confinement, sous la menace d'une maladie dont on sait peu de chose, suspendu aux promesses de vaccins et de reprises d'une sorte de normalité... Ces vacances ne sont pas comme les autres. Ces temps décalés, menaçants, sont une excellente opportunité pour faire le point. Pour se confronter à ce qui nous angoisse, nous retient, nous pousse à l'immobilité...
Faire le point, ce n'est pas seulement rester assis à la terrasse d'un café ou d'une maison de famille et attendre que cela vienne. C'est un travail. C'est prendre des notes, bloquer une période de plusieurs heures et creuser en soi, voir ce que nous refusons de voir le reste du temps. Rencontrer ou revoir ce qui est important et combien de fois nous nous sommes laissés prendre à contenter l'urgence, la nécessité, le besoin. Cela peut nécessiter de convoquer quelqu'un qui nous est proche, en qui nous avons confiance et lui demander assistance. Nous sommes des êtres d'habitude et de temps à autre, il peut être nécessaire de secouer ces habitudes et ces routines, avant qu'elles ne nous aient complètement englouties...

mardi 28 juillet 2020

Gare au "fashion faux-pas" de l'été !

Je sais, j'en agace certains avec mes envies de voir les gens prendre soin d'eux-mêmes et s'appliquer à s'habiller correctement !
L'été approche et je suis sidéré par les effets que la hausse de la température ambiante peut créer dans l'esprit de certains ! C'est tout à coup comme s'il était parfaitement permis de s'habiller n'importe comment et de tomber dans tous les pièges et toutes les fautes de goûts possibles !
Le problème ici est que nos vêtements racontent qui nous sommes et à moins d'avoir abandonné toute notion de respect de soi, lorsque je vois quelqu'un habillé de cette façon, je ne peux que me dire que cela vient d'un excès d'ignorance et non du désir de ces gens de se montrer de la pire des façons qui soit !
Bref, le vêtement est une seconde peau. Il est ce que les autres voient de vous. Il est la première chose sur laquelle les autres vont se baser pour avoir une idée de qui vous êtes... Cela vaut en hiver et cela vaut en été !
Quelques recommandations :

- Ne portez pas de chaussettes lorsque vous portez des sandales. 
- Choisissez bien vos sandales : beau cuir, belle forme...
- Si vous portez des sandales, soignez ou faites soigner vos pieds (pédicure)
- Ne portez pas de tongues à moins d'être à la plage.
- Ne portez pas de tongues avec une paire de jeans.
- Ne portez pas de tongues. 
- Ne portez pas de shorts qui déborde sur vos genoux.
- Ne portez pas de T-shirts qui aient plus de 10 ans d'âge tout élimé.
- Ne portez pas de T-shirt ou de chemise froissés.
- Ne portez pas de T-shirts aux imprimés voyants, ridicules ou logotypés.
- Ne portez pas - jamais - de pantacourts.
- Jetez ou donnez à votre pire ennemi vos pantacourts - maintenant.

La liste continue, mais ce sont là mes essentiels !!...

Et bien sûr, ceci n'est jamais que l'expression de mon opinion. Faites comme vous le désirez !
Il serait en revanche absurde de penser que le vêtement et la façon dont nous le portons est une affaire triviale. Le vêtement vous raconte. Je vous laisse choisir l'histoire que vous voulez entendre à propos de vous-mêmes lorsque les regards se portent sur vous.

lundi 27 juillet 2020

N'en déplaise à Diderot...

Nous avons tendance à valoriser la vivacité de l'intellect, l'idée brillante, le trait de génie, l'éruption de sagesse.
J'ai découvert il y a peu que cela avait un nom : "esprit d'escalier" ou "esprit de l'escalier"... Sous la plume de Diderot, c'est cette facilité à trouver les mots, au bas de l'escalier de son hôte, avant de le quitter...

Comme si cette aptitude représentait une capacité d'adaptation portée à son paroxisme. Les mots justes au juste moment, les notes parfaites au moment parfait. Incarnation de l'être parfaitement à l'aise dans le moment présent et armé pour y répondre. Le trait d'esprit au siècle des lumières était même à ce point prisé qu'il pouvait valoir à celui qui maîtrisait cet art une place près du roi. 
Pourtant, cette capacité d'éloquence et d'improvisation n'a qu'une valeur toute relative. Elle est trompeuse tout d'abord, parce qu'elle n'est pas le fruit de l'immédiateté, mais celle d'une pratique bien particulière et on sait ce que peut produire un cerveau entraîné ! Ensuite, la valeur de ce qui est immédiat est à mon goût bien maigre. Ce qui compte, c'est ce qui garde de l'intérêt des heures, des semaines, des mois plus tard. Le trait d'esprit est une fulgurance éphémère dont il reste bien peu de choses et qui se souvient de ces grands bretteurs de mots qui avaient les faveurs de Louis XIV ? 
Bien sûr, les explosions de lumières d'un feu d'artifice sont magiques et fascinantes, mais que sont elles face à un tableau de Van Gogh ?...

dimanche 26 juillet 2020

Une trop lente agonie : l'avenir de la voiture en ville !

D'ici quelques années, les villes ne pourront plus supporter les voitures à moteur à explosion classique. 
C'est une quasi-certitude. La pollution va atteindre des niveaux à ce point insupportable que seules des mesures drastiques pourront sauver la santé et les vies des habitants des cités. 
Déjà, les véhicules à essence, même s'ils sont l'énorme majorité, semblent dépassés.
Le confinement nous a aussi amené à réaliser à quel point la voiture était nuisible : espace nécessaire, pollution sonore, pollution de l'air, stationnement...
La voiture est une espèce en voie de disparition et pour une fois c'est une bonne nouvelle...
Le problème : nous n'avons pas encore trouvé l'alternative et tout ce que les politiques ont mis en place ne semble pas représenter une solution viable à ce problème. Rendre un peu d'espace au vélo, subventionner l'acquisition des vélos, refinancer les transports en commun, tout cela ne suffit pas...
Les véhicules "propres" ne sont pas suffisamment efficient en énergie pour être étendu au plus grand nombre et la seule technologie qui pourrait nous tirer d'affaire : l'hydrogène est loin d'être prête.
Que faire ? 
Etouffer et attendre que nos ingénieurs trouvent la solution ?
Du point de vue du citoyen, c'est une attente qui promet d'être difficile, mais elle est inévitable.
Du point de vue des politiques, tant que la solution alternative n'aura pas été trouvée, tout ce qu'ils pourront mettre en place ne sera que temporaire, contraignant et inefficace à long-termes.
Tout repose donc entre les mains des constructeurs. Ce sont eux qui détiennent l'avenir de nos villes. 
Le challenge est immense. Les attentes sont grandioses. Face à un challenge de cette ampleur il y a deux façons de répondre : 
La première est celle que nous attendons : aller vers l'inconnu, tenter de nouvelles choses, prendre les risques et les investissements nécessaires. Embrasser ce leadership que les circonstances ont remis entre leurs mains...
La seconde est de se voiler la face et de prétendre que l'existant, s'il est adapté et contrôlé, pourra satisfaire les exigences de demain. Réagir par des normes, des contraintes encore plus importantes et tenter d'adapter une technologie dépassée aux nécessités impérieuses du futur. 
Pour l'instant, il semble que les choix qui ont été fait penchent vers cette deuxième option... avec tous les travers que cela occasionne...

samedi 25 juillet 2020

Penser comme un Fremen !

Qui sommes-nous ?
Question séculaire ! 
Mais peut-être avant de nous demander qui nous sommes, serait-il judicieux de poser la question de savoir ce que nous sommes !
Ce n'est un secret pour personne, notre corps est composé à plus de 70% d'eau. 
En gros, d'un point de vue biologique, nous sommes de l'eau.
Il est évident que l'eau qui nous compose n'est pas la même eau que celle qui nous a vu naître ! Nous sommes donc composés de l'eau que nous ingérons. Renouveler l'eau qui nous compose est important, parce que cela va décider de qui nous sommes, d'un point de vue biologique.
Or, nous perdons beaucoup d'eau chaque jour, beaucoup donc de ce qui nous compose : par les urines pour l'élimination des toxiques, par la transpiration pour le maintient de notre température intérieure, nombre des processus qui permettent l'homéostasie nécessitent un apport en eau pour être effectifs. 
Il est donc capitale pour la santé de prendre soin de renouveler cette eau et de s'assurer que l'eau que nous ingérons est de bonne qualité, sans quoi, nous nous déshydratons : nous existons moins !
Il y a de nombreux débats sur la quantité d'eau nécessaire journalièrement, faut-il boire avant la soif, quelle quantité ?
La science nous dit que nous avons besoin, pour fonctionner d'environ un litre par jour. Un peu plus. Cette eau n'est pas que de l'eau de boisson, notre corps la trouve aussi dans nos aliments... Mais ce litre est le minimum nécessaire et bien souvent, nous ingérons moins d'eau que cela... 
Pour trancher sur cette question, j'ai fait le choix suivant : je bois environ deux litres d'eau par jour en eau de boisson et compte sur les apports alimentaires et divers (café, thé...) pour me fournir un litre supplémentaire. Je compte donc sur 3 litres d'eau quotidiens pour renouveler qui je suis ! 
Parce que 70%, c'est assez énorme...

Les Fremen sont les habitants de la planète Arrakis, issus du fameux roman de Frank Herbert : Dune

vendredi 24 juillet 2020

Les nombres pertinents

Il est aisé de penser que le succès se mesure en nombres importants : beaucoup de clients, d'auditeurs, de lecteurs... alors que bien souvent, le succès se mesure en nombres pertinents : les bons clients, les auditeurs les plus fans, les lecteurs avertis... Ce sont ceux qui vous font confiance, qui vous admirent le plus, avec qui vous avez établi la relation la plus durable et la plus profonde qui vous donnent la mesure de votre succès, parce que ce sont eux qui vont créer la traction nécessaire dont vous avez besoin pour grandir. 

jeudi 23 juillet 2020

Hors de nous...

J'aime utiliser ce blog pour partager certaines expériences que j'ai traversées. En voici une !
J'ai récemment joué dans un coffee-shop de mon quartier. Un concert en extérieur dans un cadre sympathique au milieu de l'après-midi. Le propos n'est pas de déplacer les foules, il est de donner un peu de bon temps à ceux qui sont là et qui le désirent et pour moi, ce sont des heures de vol supplémentaire et j'y prends un grand plaisir... C'est aussi une formidable opportunité pour moi d'observer les comportements de mon public forcé et cela peut devenir une source de réflexion !
Lors de ce dernier concert, qui a duré peut-être une heure, une jeune femme était exactement devant moi, à quelques mètres et je ne l'ai pas vue lever une seule fois les yeux de l'écran de son ordinateur. Je n'ai pas eu un seul contact visuel avec elle. Elle est restée son casque sur les oreilles pendant toute l'heure qu'à duré ma performance.
Il est évident qu'il n'y a aucune leçon à tirer d'un cas isolé comme celui-là et que je ne cherche pas à comprendre ce qu'il se passait dans la tête de cette personne pour être à ce point dans le désir de s'isoler du monde extérieur, mais cela m'a rappelé à quel point il est facile de passer à côté des choses qui nous sont pourtant offertes. Peut-être justement parce qu'elle nous sont offertes ! 
Je ne dis pas que la trajectoire de cette jeune personne aurait été transformée si elle avait tendu l'oreille à ma musique, je dis juste qu'il arrive que nous refusions de tendre l'oreille, de questionner ce que nous sommes venus faire, de rester sur notre quant-à-soi... et des opportunités passent sans que nous les remarquions. 
Encore et toujours cette notion de conscience. Le monde extérieur nous appelle. Il est riche de nouveautés, de rencontres, de transformations. Trop souvent nous ne l'écoutons pas. Si lui n'en a que faire, il est possible qu'au bout du compte, une vie ne soit que l'accumulation heureuse de ces hasards, de ces impromptus que le hasard met sur notre chemin, sans intention, sans raison, mais qui par la magie de la narration deviennent des trajectoires, des destins, des destinées !

mercredi 22 juillet 2020

Click, click, click...

Il y a un talent formidable et qui vaut beaucoup d'argent sur les réseaux ces derniers temps : celui de créateur de titres ! 
Ces individus développent une capacité unique : nous pousser toujours plus loin dans le maelström du scrolling... Allez toujours plus loin, un titre attirant après l'autre, dans cette addiction à l'écran.
Comme toute compétence, elle est développée et elle est apprise et elle est diablement efficace. Ces gens savent écrire exactement ce que nous avons besoin de lire pour clicker et clicker encore. 
Mais l'utilité de tous ces clicks est nulle. Derrière tous ces titres flatteurs et attirants il n'y a rien. Du vent. Il n'y a pas de contenu qui nous pousse à nous dépasser, à agir, à mieux comprendre le monde. Il n'y a que l'arnaque séculaire de celui qui n'a rien à vendre et tente de nous le présenter comme un remède miracle... à notre ennui, à notre besoin d'évasion, à nos difficultés du moment.
Si cela n'ouvre sur rien, si cela ne conduit pas à agir pour le meilleur... gardons nos clicks... et mettons ces individus au chômage !

mardi 21 juillet 2020

Porter un masque : seule chose intelligente à faire... LA SEULE...

Le texte de Aurélien Barreau sur la nécessité de sortir masqué !

Essentiel si nous ne voulons pas que se prolonge cet entre-deux délétère...



La désobéissance civile est un geste fort. Il y a peu, des milliers de scientifiques ont appelé à y recourir face à la catastrophe écologique en cours. C'est, à ma connaissance, sans précédent. D'autres causes immenses méritent sans doute que soit envisagée cette forme radicale de résistance. Il y a là matière à penser et à agir. Avec solennité.

Mais comment n'être pas triste de constater que le refus des gestes sanitaires de base - qui ne sont qu'un infime effort d'intelligence collective élémentaire - soit aujourd'hui revendiqué comme une telle résistance ? Il me semble que cette obstination à mettre en danger la vie d'autrui relève en réalité plutôt de la bouderie presque obscène d'un enfant gâté paranoïaque qui ne veut rien, jamais, sacrifier de son confort. Fût-ce au prix de la mise en danger délibérée de la vie d'autrui.

Et, une dernière fois, pour rappel :
1) "Masquer" la population ne fait pas les affaires de l'État : rien ne fait plus peur à une société de contrôle que des citoyens non identifiables !
2) Nous avons réclamé - à juste titre - ces masques quand ils manquaient. Refuser de les utiliser, en espace clôt, quand ils sont disponibles est totalement incohérent.
3) Nombreux sont ceux qui dénoncent les enjeux de pouvoir et d'argent des laboratoires pharmaceutiques. Raison de plus pour endiguer l'épidémie à moindre frais et sans médicament ! Même les plus "conspirationnistes" ne peuvent nier que le port du masque n'enrichira aucune puissance occulte...
4) Que le virus soit plus petit que les mailles du masque ne dit évidemment pas que ces derniers ne servent à rien : les gouttelettes qui portent une bonne partie des agents pathogène sont arrêtées.
5) Oui, il y a d'autres maladies graves actuellement à l'oeuvre dans le monde. Et alors ? Que la seconde guerre mondiale ait été plus meurtrière que la première signifie-t-il que cette dernière soit anodine ?
6) Oui, nous pouvons - et c'est mon cas ! - avoir de nombreux griefs contre ce gouvernement et sa politique. Et alors ? En quoi cela nous autorise-t-il à mettre en danger la vie des plus fragiles ? Nous "entretuer" fragiliserait le pouvoir en place ?
7) J'ai souvent lu ces derniers jours que "bien respirer est essentiel à la santé". Certes. Bien boire aussi. Pour autant, quand l'eau de la marre est empoisonnée mieux vaut se retenir quelques minutes et aller à une source pure, non ?
8 ) N’y a-t-il pas une forme d’arrogance assez stupéfiante à penser que les experts n’ont rien compris et que des analyses ne reposant sur aucune compétence sont évidemment celles auxquelles donner crédit ? Comme si tout n’était qu’affaire de sondage, d’opinion et de choix personnel.
9) Refuser d'obéir aveuglément est sans doute une posture intéressante. Il y a tant de lois et de schèmes d'oppression à contester... Pourquoi manifester ce "courage" face à ce qui relève, justement, du soucis élémentaire de la santé d'autrui ? C'est un contresens radical.
10) Il n'y a aucune légitimité à craindre une "nouvelle normalité". De même que le confinement chez soi a été levé dès que possible (ralentir l'économie ne fait jamais les affaires de l'État), le port du masque (toujours terrifiant pour les forces de police) ne durera évidemment pas. L'émergence d'une société de contrôle assez terrifiante est possible et doit, à mon sens, être combattue. Mais, justement, c'est l'inverse qui a lieu ici !
11) Certains se vantent de n'avoir pas peur. Soit. La disposition psychologique de chacun est parfaitement légitime. Mais n'avoir pas peur des armes à feu n'autorise pas à tirer dans le tas. Tout est là.
12) Il n'y a vraiment rien de révolutionnaire ou de transgressif à nier les vérités médicales dans un geste d'égoïsme assumé qui prend la forme exacerbée de l'individualisme dominant du monde contemporain.
13) Et même si, de façon extrêmement improbable, le masque s'avérait essentiellement inutile, l'infime effort ne méritait-il pas d'être tenté ? Mettre en regard ce dérisoire inconfort (l'occident oublie si souvent les véritables maux de ce temps) face à la possibilité d'une vie sauvée ne clôt-il pas immédiatement le dilemme ?
14) Franchement, face à la souffrance des malades intubés, face aux 600 000 morts - ici et ailleurs -, le refus de l'infime effort dont il est ici question n'a-t-il pas quelque chose d'indécent ? Comme le symptôme de l'oublie définitif de tout soucis du bien commun.




In English...

Civil disobedience is a strong gesture. Not long ago, thousands of scientists called for it in the face of the ongoing ecological disaster. This is, to my knowledge, unprecedented. There are no doubt other immense causes worthy of consideration for this radical form of resistance. There is food for thought and action here. With solemnity.

But how can we not be sad to note that the refusal of basic sanitary gestures - which are only a tiny effort of elementary collective intelligence - is today claimed as such resistance? It seems to me that this obstinacy to endanger the lives of others is in fact more the almost obscene sulk of a paranoid spoiled child who never wants to sacrifice anything of his comfort. Even at the cost of deliberately endangering the lives of others.

And, one last time, as a reminder:
1) "Hiding" the population is not the state's business: Nothing scares a controlling society more than unidentifiable citizens!
2) We demanded - rightly - these masks when they were missing. Refusing to use them, in fenced spaces, when they are available is totally inconsistent.
3) Many are those who denounce the power and money stakes of the pharmaceutical laboratories. All the more reason to curb the epidemic at low cost and without drugs! Even the most "conspiracyists" cannot deny that wearing the mask will not enrich any occult power...
4) The fact that the virus is smaller than the mesh of the mask obviously does not mean that the mask is useless: the droplets that carry a good part of the pathogenic agents are stopped.
5) Yes, there are other serious diseases currently at work in the world. So what if there are? Does the fact that the Second World War was more deadly than the first one mean that the latter is harmless?
6) Yes, we can - and I do! - have many grievances against this government and its policies. So what if we do? How does that allow us to endanger the lives of the most fragile? Would "killing each other" weaken the power in place?
7) I have often read in the last few days that "breathing well is essential for health". Yes, it's true. To drink well too. However, when pond water is poisoned, it's better to hold back for a few minutes and go to a pure spring, right?
8 ) Isn't it a rather staggering form of arrogance to think that the experts have understood nothing and that analyses based on no skill are obviously the ones to be given credit? As if it were all a matter of polling, opinion and personal choice.
9) Refusing to obey blindly is undoubtedly an interesting posture. There are so many laws and patterns of oppression to challenge... Why show this "courage" in the face of what is, precisely, a basic concern for the health of others? It's a radical misunderstanding.
10) There is no legitimacy in fearing a "new normality". Just as the confinement at home was lifted as soon as possible (slowing down the economy never does the State's business), the wearing of masks (always terrifying for the police force) will obviously not last. The emergence of a rather terrifying control society is possible and must, in my opinion, be fought. But, precisely, the opposite is happening here!
11) Some people boast that they are not afraid. So be it. Everyone's psychological disposition is perfectly legitimate. But not being afraid of guns doesn't authorize you to shoot in the heap. It's all there.
12) There is really nothing revolutionary or transgressive about denying medical truths in a gesture of assumed selfishness that takes the exacerbated form of the dominant individualism of the contemporary world.
13) And even if, in an extremely unlikely way, the mask proved to be essentially useless, did not the tiny effort deserve to be tempted? Doesn't confronting this derisory discomfort (the West so often forgets the real evils of the times) with the possibility of a life saved immediately end the dilemma?
14) Frankly, faced with the suffering of intubated patients, faced with the 600,000 deaths - here and elsewhere - is there not something indecent about refusing the infinitesimal effort we are talking about here? Like the symptom of the definitive forgetting of any concern for the common good.


Consommer la musique aujourd'hui...

Le monde change. C'est inévitable. Il change à son rythme et ce rythme n'est en général qu'assez peu perceptible à l'échelle d'un être humain comme vous et moi. En gros, le changement se passe suffisamment lentement pour que nous n'en ayons pas l'impression, et ceci en dépit de l'immensité des changements qui se sont produits ces trente dernières années. Le monde a plus changé en trente ans qu'il n'avait changé en plusieurs millénaires avant JC. 
Prenons la musique : jusqu'au début des années 90, la musique était un art qui s'adressait à nos oreilles. Nous écoutions de la musique. Il fallait s'arrêter, se concentrer et écouter. On pouvait le faire depuis son canapé ou dans les gradins d'une salle de concert. 
Puis la musique est devenu mobile avec l'arrivée des Walkman et des baladeurs en tous genres. 
Avec l'avènement d'internet la musique depuis quelques années ne s'écoute plus. Elle se regarde. La plupart des artistes n'investissent quasiment plus dans les plateformes musicale, mais investissent massivement Youtube et les plateformes de vidéo. 
Regarder la musique, c'est combiner deux sens : la vue et l'ouïe et ce n'est pas tout à fait pareil !
Une fois encore, ce que nous voyons distrait ce que nous entendons et nous ne sommes complètement ni à l'un ni à l'autre. Cela marche parce que l'expérience nous semble plus complète, la vision apporte un complément émotionnel, une couche narrative supplémentaire, mais ce n'est plus de l'écoute pur, ce n'est plus notre histoire que nous nous racontons lorsque nous écoutons un titre de musique, mais ce que quelqu'un d'autre aura voulu y mettre. Nous vivons une sorte d'interprétation étrangère de la musique que nous regardons !
Est-ce grave ? Une simple distraction supplémentaire ?
Je ne saurais le dire. 
Ce que je sais et ce que je peux vous dire, c'est qu'écouter de la musique dans son canapé, ne faire que ça, laisser aller son imaginaire à soi et ses émotions propres sur les notes de musique et les mélodies d'un artiste que l'on apprécie est un plaisir et un luxe dont vous auriez tort de vous priver. 

lundi 20 juillet 2020

Action !

Nous avançons, évoluons, apprenons dans l'action. 
Pas dans les livres, pas dans notre planification ou notre anticipation, mais dans ce que nous faisons.
Cela ne veut pas dire que les livres ne sont pas précieux, ou que planifier n'est pas une manière intelligente de s'assurer que tout est en place ou encore que prévoir est inutile... Mais ils ne seraient et ne serviraient pas à grand chose si nous ne passions pas à l'action. 
Lire un livre, planifier, prévoir peuvent parfois nous donner l'illusion de l'action, le sentiment que nous y sommes et que nous avançons vers notre objectif. Ce n'est pas le cas. Seul indice fiable : l'inconfort du passage à l'action. Vous saurez !

vendredi 17 juillet 2020

Le premier pas de toute relation...

Dans toute relation, qu'elle soit commerciale, personnelle, amoureuse, existe un moment où tout ce qui est demandé est d'obtenir le bénéfice du doute. Il est impossible de se faire confiance du jour au lendemain, de savoir la vrai valeur les uns des autres sans qu'existe un temps partagé. Pour cela, il faut accepter de prendre le risque de s'essayer à la relation. De tester les services de tel ou tel prestataire, de se lancer dans une relation amoureuse sans savoir ce que cela va donner.
Ce bénéfice du doute est essentiel. Sans lui, il ne pourrait rien se produire. Toute relation serait rendu impossible par notre aversion au risque.
Ce que cela veut dire pour nous tous, c'est que nous n'avons pas à conquérir la confiance en un seul pan de toutes les relations que nous investissons. Nous devons franchir ce premier pas qui nous garantira ce bénéfice du doute. Et parfois, ce n'est pas aussi difficile qu'il y paraît !

jeudi 16 juillet 2020

Le meilleur qui nous entoure !

Je suis allé manger au restaurant hier. 
Rien ne me dit que les ingrédients qui sont utilisés sont de bonne qualité, qu'ils sont sains et que je ne prends pas un risque à venir manger ici. Je dois considérer que la personne responsable de ce restaurant prend son métier suffisamment au sérieux pour servir une nourriture saine et de bonne qualité.
Lorsque nous prenons l'avion, personne ne demande au pilote s'il est vraiment diplômé d'une école de pilotage. Nous assumons tous que la compagnie et le pilote en question prendrons pour nous les bonnes décisions lorsque le moment sera venu. 
Les concombres du magasin Bio le sont-ils vraiment, parce que rien ne les distinguent de leurs cousins couverts de pesticides. Une fois encore, nous devons croire que les responsables de notre enseigne bio ne ment pas et nous sert bien ce qu'elle promet. 
Très fréquemment dans nos existences, nous dépendons des choix et des décisions de gens que nous ne connaissons pas. Nous devons considérer que ces personnes seront honnêtes et généreuses et de bons professionnels. Nous nous attendons au meilleur. Et nous avons raison. Notre société en dépend. 

mercredi 15 juillet 2020

Le jeu de solitaire de Microsoft en un chiffre !



Il y a dans Windows un jeu de solitaire bien connu.
Nous l'avons tous, à un moment ou à un autre pratiqué.
Depuis sa conception et sa commercialisation, l'humanité à "investi" 9 milliards d'heures dans ce "passe-temps". La partie moyenne a une durée d'environ 20 minutes.
9 milliards d'heures, c'est beaucoup. Cela représente plus d'un million d'années.
1 million d'années pour rien.
Faut-il s'en réjouir et se dire que pendant ce temps, l'humain n'était pas occupé à fabriquer des bombes ou à occire son voisin...
Ou s'en désoler, et se dire que toutes ces heures sont autant de découvertes ou d'art qui ne verront jamais le jour.

mardi 14 juillet 2020

Une infinité de mondes à visiter...

Nous expérimentons tous le monde à notre façon. Cette expérience est le fruit de là d'où nous venons et d'où nous souhaitons aller. 
Il n'est pas rare que nous ayons à exprimer ces expériences, à les transmettre... et bien souvent, nous sommes confrontés au fait que les autres ne vivent pas les choses comme nous le faisons. Leurs expériences sont radicalement différentes. Dans ce cas, il est tentant de vouloir convaincre, de vouloir expliquer, de vouloir généraliser. Bien souvent cela ne conduit pas à grand chose. Plus utile peut-être : écouter et tenter de comprendre, tenter de se rapprocher de l'étrangeté d'un monde qui est le nôtre, mais qui en est si différent. Il peut être exaltant de voir le monde par des yeux qui ne sont pas les nôtres et de voir en quoi cela peut affecter ou modifier la façon dont nous avons de le voir... 

lundi 13 juillet 2020

Comprendre la violence verbale...

Alors que je me promenais accompagné d'un bon camarade, nous passons devant un bottier et son atelier de patines. Le travail ne me plaît pas. Il s'agit de patines de couleurs qui me semblent criardes et peu intéressantes... Je me moque et demande à mon ami de m'abattre si un jour je devais porter ce genre de chaussures ! Le trait est sévère, mais nous sommes entre nous et l'intention n'est pas de vexer qui que ce soit ! Pourtant, un homme est là qui nous entend. Il m'agresse immédiatement et me lance un trait de sa façon :  "Il est vrai que vous brillez par le choix de vos chaussures !"
Bien sûr il n'y a là rien de personnel ! D'autant que les chaussures que je porte ce jour-là sont de belle qualité !
Il y a cependant une belle leçon à retenir et je la partage avec vous parce que j'ai mis du temps à comprendre et raisonner cet événement.
Mon premier réflexe a été de défense, celle de mon cerveau reptilien. J'ai tout de suite eu envie de répondre, de renvoyer cette énergie négative qui m'était adressée. Mais l'homme s'est lâchement enfui sur sa trottinette électrique, me privant de cette répartie cinglante qui aurait pu me soulager !
Puis, j'ai ensuite pris le parti d'en parler avec ce bon camarade qui m'accompagnait et nous avons rationalisé et analysé tout notre soûl ce qui venait d'arriver : "c'est lui qui souffre, c'est lui qui a besoin de nous rabaisser pour se sentir à l'aise, il va maintenant retourner à sa vie d'aigri, etc." Et nous avions parfaitement raison. L'agresseur est toujours celui qui a tort, celui qui connaît le manque et qui a besoin de se rassurer, sinon, pourquoi agresser ?... Mais tout cela ne me laissait qu'à demi-satisfait...
Je n'ai compris que quelques heures plus tard... Cet homme appréciait sans doute le travail produit par cet atelier et le violet criard des patines exposées en vitrine ; ma réflexion l'avait sans doute blessé avant qu'il ne me blesse lui-même.
Toute agression est bien souvent un mécanisme de défense mal adapté ou mal réglé. 
L'agressé était en fait l'agresseur, sans le savoir... même si ma réflexion ne lui était pas adressée et s'il n'aurait pas dû l'entendre...
Et de mon désir de vengeance et de ma frustration de ne pas avoir trouvé la bonne répartie ne subsiste qu'un désir si ce n'est de m'excuser, au moins de comprendre...


Ajout octobre 2020 !
Je lis un article du très bon magazine "L'étiquette", une rubrique : "On n'a pas envie..." et je vois : "Les chaussures à patine : JAMAIS !"
Je suis totalement rassuré !

dimanche 12 juillet 2020

Une paire de Sneakers à 1255 euros !

Une paire de sneakers d'une marque Bas de Gamme qui se retrouve plus chère qu'une paire de sneakers de luxe...
Impossible ?
Non, pas chez nous êtres humains ! Vendue 12,99 euros en magasin, cette paire de sneakers Lidl s'est revendu, le 3 juillet 2020 plus de 1200 euros ! 
Cette irrationalité, cette représentation de la rareté et du désir qu'elle suscite sont des marques de notre fonctionnement psychique, des narratifs qui nous envahissent et décident de nos choix, jusqu'à l'absurde !
Bien sûr, on peut s'en désoler...
On peut aussi considérer que cela fait partie de notre réalité et que cela n'est pas prêt de changer et qu'il vaut mieux s'adapter et agir en conséquence...



samedi 11 juillet 2020

"Tu me siffles, je te crame"



Je déambule dans les rues du 11è à Paris et je tombe là dessus :
"Tu me siffles, je te crame".
Sous mes yeux, rien d'autre qu'un appel au meurtre.
Oui, la cause féministe est juste. Je suis féministe. J'appelle de mes voeux à la plus stricte des égalités.
Je suis de ceux qui pensent que les femmes sont maltraitées, pas assez reconnues et que de vieux réflexes machistes d'un autre temps continuent de prévaloir dans notre société.
Mais je ne peux rester sans rien dire lorsque les murs de ma ville sont recouverts de messages d'une telle violence. 
D'abord, siffler quelqu'un n'est pas une offense qui mérite la mort. Un juste rappel à l'ordre et au respect doit suffire.
Ensuite, cramer quelqu'un, ce n'est pas que le tuer, c'est le réduire à rien, à des cendres, à de la fumée..., cela évoque de terribles souvenirs et c'est la pire des menaces qui puissent exister, parce que c'est une menace...
Pour finir, la violence ne résout rien. Jamais. 
Je comprends les colères, celle des Femmes, des Africains, des Asiatiques, des minorités qui n'ont pas leur mot à dire, des Gays, des Réfugiés, des Migrants, des gilets jaunes, de tous ceux qui subissent chaque jour. Nous vivons dans un monde qui se définit presque par son injustice, mais "cramer" son prochain ne permettra jamais de créer le dialogue qui fera avancer la cause des femmes et toutes ces causes en général. Parce que quoi qu'il arrive, quel que soit le niveau de frustrations accumulées, seul le dialogue et le respect fonctionnent, même avec les tristes sires que sont hélas bien des hommes...


vendredi 10 juillet 2020

Brique par brique, la confiance...

Si l'on devait me demander quelle qualité, et par qualité je n'entends évidemment pas quelque chose qui soit donné ou génétique, je porte le plus en estime, c'est celle de la confiance.
L'aptitude qu'ont certains de toujours être fiable, fidèle à leur parole, à l'heure, solide.
Qu'on ne s'y méprennent pas, ce sont des gens qui ont fait ce choix. Il leur serait facile de raconter les belles excuses que nous entendons si souvent lorsque nous sommes déçus dans une relation. 
Eux font le choix de faire des promesses et de les tenir. Toujours. Et à la longue, ça paye.

jeudi 9 juillet 2020

La patine du temps...

Une paire de jeans indigo, une guitare, un portefeuille... tous ces objets qui nous accompagnent dans notre quotidien prennent tous à l'usage une patine, les marques de leur usage, d'une usure liée à une utilisation correcte...
Cette patine raconte une histoire. Celle du temps qui passe, celle de la patience et de l'application de l'utilisateur... La patine est la marque du respect que nous avons pour le temps qui passe. 
Pourtant, pour les guitares, pour les jeans et bien d'autres objets, il est possible de trouver des modèles faussement patinés, qui donnent l'illusion de ce respect, qui tentent de nous leurrer et de nous raconter une histoire toute différente... C'est en fait une histoire d'usurpation et de raccourci, mais qui apparemment pour certains vaut mieux que l'histoire de posséder cet objet neuf !!

mercredi 8 juillet 2020

Dans un an, à compter d'aujourd'hui !

Si vous étiez dessinateur et que votre crayon était le plus affuté, vous seriez sûrement choisi pour travailler sur les dessins les plus fins, les plus détaillés… Vous bénéficieriez d'un avantage certain sur les autres, vos collègues...

Si la quasi totalité de ces collègues n'avaient que des Sharpy ou des Sign Pen pour travailler, cet avantage serait encore plus marqué ! Vous deviendrez une ressource rare. Bien sûr affûter votre crayon vous demanderait du temps et des efforts, mais le retour sur investissement serait formidable…

Il en est de même avec votre emploi actuel. Prendre le temps de développer des compétences uniques dans le domaine qui est le vôtre peut vous donner un avantage remarquable. Le prix à payer est connu : du travail et des efforts. Plus que n'en fournissent ceux qui vous entourent...

La plupart du temps, nous sommes tous trop occuper à nous fondre dans le lot, à faire corps, à nous conformer à ce que font les autres... Ce besoin d'appartenance nous endort et nous conduit à passer à côté de bien des opportunités. Comment faire la différence, comment être différent, quelle compétence acquérir en une année, deux années ou plus pour devenir celui qu'on remarque, dont on a besoin, qu'on regarde avec envie !?


mardi 7 juillet 2020

Encore des problèmes avec les derniers étages...

La plupart d'entre vous connaissez la pyramide de Maslow.
Cette pyramide qui décrit les "besoins" des êtres humains dans l'ordre nécessaire à leur satisfaction.
La voici :
Nos besoins les plus basiques, ceux que nous devons satisfaire en premier sont les besoins physiologiques et de sécurité. Si ces besoins ne sont pas satisfaits, nous ne pouvons nous consacrer à quoi que ce soit d'autres. Nous ne pouvons plus créer, diriger, avancer, comprendre, agir avec sérénité.
Il est possible d'être en sécurité, mais la plupart du temps, on se sent en sécurité. 
Et cette nuance est cruciale, car pour beaucoup, il y a longtemps que les deux premiers étages de la pyramide de Maslow sont un acquis pour l'essentiel de l'humanité. Nous vivons pour la plupart en sécurité : moins de loups, moins de guerre, moins de bandits de grands-chemins...
Pourtant, se sentir en sécurité n'est jamais complètement acquis et il est possible de vivre dans un pays sûr et de se sentir en danger. Lorsque ce sentiment d'insécurité, de danger lancinant (virus, climat, racisme...) devient chronique et récurrent, c'est toute une société qui pourrait bien commencer à vaciller...

lundi 6 juillet 2020

Control - Pomme - Q


Avec un ordinateur, il y a une règle, une simple règle que tout bon informaticien ou tout bon ami qui s'y connaît un peu, vous rappellera lorsque les choses ne se passent pas comme prévu : "As-tu redémarré ton ordinateur ?".
Reboot.
Redémarrage.
"Control - Pomme - Q" sur un (ancien) Mac.
Bien souvent, cela marche. On ne sait pas où est la panne, ce qui coince, ce qui ne fonctionne pas, parce que ce serait inutile, parce qu'un simple redémarrage remet tout en place, comme un bon nettoyage, comme si un lutin passait dans les rouages imaginaires de votre machine et en réajustait tous les mécanismes... Reboot : presque magique !

Bien sûr, nous ne sommes pas des ordinateurs et notre mémoire et nos vies ne peuvent être redémarrées de la sorte, mais il existe l'équivalent du "reboot" et il est spécifique à chacun... Ce sont ces expériences, ces moments, qui nous donnent le sentiment de nous revitaliser, de nous régénérer... 
Lorsque les choses coincent, c'est bien souvent aussi parce que nous avons le nez sur le problème, parce que nous ne parvenons plus à prendre du recul et moins nous y parvenons, moins nous sommes tentés de lâcher le morceau. Savoir prendre un break, lâcher, remettre à plus tard : rebooter... et revenir, comme après un bon nettoyage de printemps, avec un oeil neuf, une énergie nouvelle.

dimanche 5 juillet 2020

Baisser la barre...



Devant l'obstacle, il peut être tentant de vouloir s'éviter la possibilité de l'échec. Baisser la hauteur de la barre en saut en hauteur, pour être certain de la franchir et ne pas avoir à se confronter au fait qu'une barre placée trop haute dépasse ce que nous sommes en capacité d'accomplir.
Qu'est-ce que réussir ? Est-ce juste de franchir la barre ? Sans doute pas... Réussir, en l'occurence, c'est trouver du plaisir et de l'exaltation à commencer par découvrir où est la limite et s'appliquer ensuite à la dépasser. 
Nos désirs de réussite nous conduisent parfois à créer des succès qui n'en sont pas. Nous pourrions aller bien au-delà et cette barre, bien que franchie, laisse un goût bien amer...

samedi 4 juillet 2020

Solidaires

Les autres, au sens le plus large de ce terme, sont nos guides. Ce sont bien souvent eux qui décident de ce que deviendront nos existences.
Je vis, par exemple, avec ma femme depuis près de 14 ans... pourtant notre histoire, comme toutes les histoires a connu son début et dans les premiers jours de ma relation avec celle qui est devenu mon épouse, parce que c'était moi, je fus pris d'une avalanche de doutes, à peine trois jours après notre première rencontre. Je ne me sentais pas emporté dans un océan de passion amoureuse, dans une cascade irrésistible d'un désir délirant... Je m'en suis confié à un collègue, une personne que je connaissais pourtant à peine, mais avec qui je faisais tous les jours le même trajet et en qui j'avais suffisamment confiance. Sa réponse fut : "Laisse-vous une chance, ça ne fait que trois jours ! (et je revois son rire !)... Si dans une semaine tu ressens toujours la même chose, il y a des chances pour que ce ne soit pas la bonne histoire..."
Un conseil au coin du bon sens, venu d'une personne sans réelle autorité sur la chose amoureuse, mais qui a changé le cours de ma vie. J'ai attendu une semaine, et une semaine après, la plupart de mes doutes et de mes peurs s'étaient apaisés et me voilà, 14 ans plus tard, ravi d'avoir suivi ce conseil...
Si les autres peuvent ainsi prendre autant d'importance dans le cours de nos existences, il importe de savoir que nous sommes tous les autres de quelqu'un ! Quelle vie pourrions-nous changer autour de nous aujourd'hui, quels mots d'une inestimable valeur allons-nous prononcer pour accompagner celui ou celle de notre entourage qui en a besoin ? Nous sommes tous des guides, des coachs, des confidents et notre rôle est d'une importance capitale, que nous soyons compétents ou pas, que nous soyons experts ou pas. C'est pour cela qu'il est si important de prendre cela au sérieux... Ils comptent tous sur nous !

vendredi 3 juillet 2020

Pascal à la rescousse !

Nous ne sommes que ce que nous pensons être, croyons être... Notre personnalité est composée de nos souvenirs et des leçons que nous en avons retenu. Ce sont ces narratifs qui guident nos décisions, qui nous poussent d'un côté ou de l'autre... Le reste, c'est l'expression de nos émotions. Ce qui définit notre personnalité, c'est ce que nous faisons de ces émotions avec qui nous croyons être.
Puisque nous sommes ces histoires que nous gardons en nous-mêmes, il est intéressant de se dire que ces histoires peuvent être non seulement modifiées, mais qu'il est parfaitement possible d'en sélectionner certaines qui ajouteront à la personnalité que nous souhaitons. Les histoires de succès, de bonheur, de réussite... voilà ce que nous devrions raconter à propos de nous-mêmes... jusqu'à ce qu'elles constituent l'histoire dominante, jusqu'à ce qu'elles deviennent nous. 
La psychée est complexe, mais elle repose sur un principe simple : je me raconte (je pense) donc je suis !

jeudi 2 juillet 2020

Un trésor à portée de mémoire !

Lorsque nous sommes confrontés à un nouveau problème, il peut être tentant de vouloir l'approcher avec un oeil neuf, de vouloir découvrir de nouvelles solutions, une nouvelle façon d'aborder ce type de problématique, pourtant, nous disposons d'une véritable trousse à outil qui a pour nom : expérience.
Face à un nouveau problème, notre expérience nous livre des dizaines de clés, qui même si elles ne sont pas parfaitement adaptée à la serrure qui nous préoccupe, nous permettent de gagner du temps.
Solliciter les trésors du passé est l'un des énormes avantages dont nous disposons. Il serait dommage de s'en priver !

mercredi 1 juillet 2020

Changement de propriétaire !


Métro Père Lachaise, pour les parisiens, vous aurez remarqué que le café qui fait face à la sortie du métro annonce fièrement : " Nouveaux propriétaires !"... Les affichettes sont partout ! 
Qu'est-ce que raconte ces affiches ?
Si vous êtes de ceux qui aimiez cet endroit, elles vous racontent que de nouveaux propriétaires sont là et qu'il est bien possible que la qualité ou ce qui vous plaisait risquent bien de changer... Attention !
Si vous ne connaissiez pas l'endroit ou si vous ne faites que passer par là et désirez juste prendre un café, ces affichettes sont totalement inutiles : qu'en avez-vous à faire que les propriétaires soient nouveaux, vous ne connaissiez pas les précédents !
Ces affichettes ne servent pas à grand chose en fait...
En revanche, elles nous parlent de toute la fierté et de l'enthousiasme du nouveau propriétaire qui a hâte de nous signifier qu'il est arrivé ! Quels qu'en soient les risques !
Se mettre dans les chaussures de ceux vers qui vous communiquez est une règle. Une bonne communication n'est pas ego centrée... et ces affichettes sont là pour plaire à ce nouveau propriétaire, et non à ses futurs clients !