jeudi 31 décembre 2020

Changer le monde !

Ce que vous savez compte. Beaucoup plus que vous ne le pensez. Les expériences que vous avez accumulées au fil des ans et les leçons que vous en avez tirées sont tout aussi précieuses pour vous  et ceux qui vous entourent qu'elles ne pourraient l'être pour nous...

Pourtant nous n'y avons pas accès... Principalement parce que la plupart d'entre nous ne vous connaissons pas ! Vous êtes pourtant quelque part, avec tous ces savoirs, ces compétences, ces trésors et nous ne pouvons en bénéficier...

À moins... 

Le monde d'aujourd'hui, en dépit de tous ses défauts, n'a jamais été aussi prêt et calibré pour permettre le partage. Les media sont légions qui pourraient vous permettre de dire et de raconter ce que vous savez et que nous rêverions de savoir à notre tour, sans le savoir évidemment ! Internet vous ouvre son micro. Internet vous écoute. Qu'importe qu'ils ne soient qu'une poignée à vous entendre. L'important est que vous soyez là, à nous dire et peut-être un jour, une vie, une trajectoire s'en trouvera modifiée. Et c'est à vous que nous le devrons !

mercredi 30 décembre 2020

L'heure de donner...

Il est dit que c'est dans le don que l'on trouve sa récompense. Les actes d'empathie et d'altruisme sont aussi le fait de notre propre égocentrisme. Donner nous procure de nous sentir bien à propos de nous-mêmes et c'est certainement une excellente chose !

Les débuts d'années sont de bons moments pour se questionner sur la nécessité de donner et donc de se faire du bien ! Il est même écrit quelque part que bien donner devrait s'approcher de 10% de nos rentrées financières totales. Cela peut faire une somme, mais une fois encore, c'est un acte qui, au delà même de faire du bien à ceux qui recevront votre don vous sera immensément agréable.

Pour ma part, je donne à la même organisation depuis plus de quinze ans : Worldvision.

La liste de ceux qui n'attendent que de vous faire du bien est longue. Les besoins sont infinis. 

Il est aussi temps de donner un peu plus...


mardi 29 décembre 2020

Le long chemin !

Nous ne sommes au bout du compte que ce que nous avons appris. De la page blanche que nous étions à la naissance, à nos années d'école puis à cette curiosité que nous avons entretenue au fil des ans... C'est ce voyage qui constitue qui nous sommes. Nos apprentissages, notre découverte de notre monde et de qui nous sommes dans ce monde sont la plus formidable et la plus complexe des aventures.
De cette aventure, c'est nous qui tenons le compas La croix du Sud. Il est toujours possible d'apprendre quelque chose de nouveau, de surprenant, de déterminant parfois. A condition de ne pas nous laisser aller à l'endormissement, au renoncement et à la routine.
Qu'allons nous apprendre aujourd'hui qui nous rappelle que nous sommes sur un chemin que nous traçons chaque jour !?

lundi 28 décembre 2020

La confiance et l'oubli !

La confiance en soi est entièrement basée sur nos représentations. Si nous nous savons ou croyons en capacité de faire quelque chose, alors notre confiance en nous-même aura tendance à croître. C'est du bon sens, la confiance en soi est un narratif qui se construit sur la base de nos expériences passées. Il est beaucoup plus facile de faire une présentation après l'avoir répétée 100 fois. Quelque chose en nous nous dit que tout ce temps de répétition nous garanti de ne plus prendre le risque de rester sans voix et sans plus rien à dire devant eux !

Le problème, c'est que nous oublions ! Nous oublions ce que nous savons faire. Si nous ne le faisons que quelques fois au cours d'une année, il est facile de ne pas se souvenir de ce que nous détenons en compétence, en charisme, en capacité à captiver. 

Il est capitale de se souvenir, de se rappeler et de mettre en place les outils qui vont nous y aider, de ce que nous sommes et des savoir faire que nous avons accumulés. D'en dresser la liste et de la relire. Il n'est pas nécessaire de recommencer de zéro à chaque fois. Il n'est pas nécessaire de ressentir les émotions du débutant à chaque passage !

mardi 22 décembre 2020

Voir grandir une idée...

Une idée n'est que l'embryon d'un projet, d'une réalisation, d'un accomplissement.

La plupart d'entre nous avons de nombreuses idées. Parfois l'une d'entre elles sort du lot. C'est l'Idée !

A partir de là, si nous voulons que cette idée ait une chance de devenir une réalisation, il y a plusieurs options, mais la plus sûr est de trouver des individus avec qui la partager. Une idée partagée est une idée qui peut commencer à se confronter à la réalité ou plutôt à la diversité des réalités. Une idée partagée, c'est une idée défiée, remise en question, scrutée... Si l'idée résiste à ce traitement, c'est qu'elle est assez forte et peut-être un jour deviendra-t-elle une réussite, un produit ou une entreprise...

Une idée qui reste dans l'esprit de son créateur pour ne pas être volée ou détournée est en général une idée qui ne donne pas naissance à grand chose.


lundi 21 décembre 2020

La règle de trois de notre parole...

Il me paraît évident que toute parole se doit d'avoir un objet. Parler pour ne rien dire, si cela est amusant pendant un temps, fini par lasser. Et celui qui parle et surtout celui qui écoute. 

Mais il est aussi possible de s'interroger sur la nature de cet objet. Certe obtenir quelque chose, une action, un changement, un mouvement de l'auditoire est la mission... mais encore...

Tout d'abord, cette action doit être ancrée dans le réel, dans le possible et non dans le fantasme. Autrement dit, elle doit contenir quelque chose de vrai qui puisse entrer en résonnance avec toutes les personnes présentes. 

Ensuite, cette action que nous souhaitons doit être de nature bienveillante, de pas faire de mal ou du mal. Le "do no evil" de Google, pour ceux qui se souviennent de cette époque où ces mots avaient encore une importance pour la multinationale. Il s'agissait de mots puissants. Notre parole, nos intentions doivent avoir des ressorts de bienveillance. Si ce que nous disons ne doit pas faire le bien, autant les garder pour nous-même.

Et enfin, cette action et les mots qui y conduisent doivent être utiles, pertinents, pourvus de sens, contribuer d'une manière ou d'une autre au bien-être commun... 

Ces trois étapes nous permettent de structurer avec encore plus de précisions les mots que nous prononçons. Ils sont inspirés de cette interventions de Pascal Seys, superbe chroniqueuse que l'on ne présente presque plus ! Et merci à Gundula de me l'avoir indiquée...






vendredi 18 décembre 2020

Hormèse

L'une des clés de notre capacité d'adaptation est l'hormèse.

Le principe de l'hormèse est la description de la réponse de notre organisme face aux stress auxquels il est soumis. Le corps est une machine adaptative. La rapidité avec laquelle le corps est capable de se mettre en position de répondre à un défis qui lui est régulièrement lancé est sidérante. La musculation en est une belle illustration. Il suffit de quelques heures par mois et d'une alimentation adaptée pour voir rapidement des résultats tangibles. Le muscle s'adapte par hypertrophie aux efforts croissants qui lui sont demandés.

Pour grandir, le corps doit être sollicité. Certes. Mais de quelle manière ? En matière de musculation, la chose est entendue : intensité. Il faut beaucoup de poids pendant peu de temps. Peu de répétitions et un effort intense donnent le meilleur résultat pour permettre cette hypertrophie. Autre facteur fondamental : le temps de repos. Si celui-ci n'est pas suffisant, le développement musculaire ne peut avoir lieu.

Ce principe s'applique à nos intellects. Le principe de l'hormèse s'applique à nos hypertrophies cérébelleuses. Comment ? Par des challenges intenses, mais à la juste limite de nos capacités, répétés régulièrement et entre lesquels il est possible de prendre un temps de repos, nous pouvons nos capacités à produire ce que nous n'avons jamais produit. 

jeudi 17 décembre 2020

Le pouvoir du jeu...

Tout ce que nous faisons nous révèle, nous renseigne sur nous même...

Jouer. Le fait de jouer et d'apprendre par le jeu est profondément imprégné dans notre culture, mais bien au delà, dans nos gènes. Nous sommes des animaux qui apprenont énormément par le jeu. Dans nos jeunes années, c'est une évidence, le jeu est la meilleure façon de nous confronter au monde et aux autres et de le faire dans ce qui semble être : pour de faux... Mais ce ne l'est sans doute pas autant que cela.

Une fois devenu adulte, le jeu est ramené à ce qu'il est censé être : un divertissement ! C'est en quelque sorte une erreur. Jouer peut continuer de nous aider à nous confronter à ce que nous ne connaissons pas, à ce qui nous terrifie ou nous retient... et de le faire vraiment pour de faux !

Jouer à la finance, jouer à faire des investissements, des enquêtes, etc. Et une fois le jeu terminé, analyser les décisions que nous avons prises, les ressentis qui nous ont parcourus, notre attitude vis à vis des autres... il est plus que probable que nous aurions agit de façon similaire dans la vraie vie !

Je vois ici deux leçons : pour les adultes, la nécessité de continuer à jouer et de le faire avec conscience, avec un constant regard sur soi et sur nos comportements dans le jeu... C'est une mine d'enseignements ! Pour les enfants : leur donner à jouer à ce qui les aidera vraiment à se confronter au monde et à ses exigences... jeu d'argent, d'aventure, de prises de risques, etc. Quelle meilleure façon de leur donner un avant-goût de ce qui sera attendu d'eux et pour eux, de gagner un peu d'entraînement... l'école passe si souvent à côté des vrais sujets !

mercredi 16 décembre 2020

Convaincre pour hier ou pour demain...

Il y a plusieurs façons de convaincre quelqu'un.

La première consiste à conduire la personne à réaliser que le cours de ses décisions passées n'était pas le bon et qu'il est temps d'en changer. Ce genre de réalisation est rare, parce qu'il est difficile pour quelqu'un d'admettre avoir eu tort et ne pas avoir fait les bons choix. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai entendu quelqu'un m'avouer avoir eu tort, sans doute parce que ce n'est jamais arrivé !

La seconde consiste à laisser le passé là où il est et pour ce qu'il est et de proposer à la personne non pas d'accepter ne pas avoir fait les bons choix, mais de lui donner les informations qui lui permettront à l'avenir de faire des choix différents et plus proches de ce que vous considérez comme étant les bons. Ce changement d'attitude et de comportements est beaucoup plus facile à obtenir, parce qu'il ne remet pas la personne en question et qu'il garde à la personne le choix de changer.


mardi 15 décembre 2020

Quand se tromper est puni !

Il y a quelques jours, dans ma tentative d'apprendre une langue étrangère, je m'essayais à l'application : Duolingo.

Sur smartphone, cette application est déroutante. Vous avez des vies. Une fois perdues 5 vies, ce qui correspond à 5 erreurs, il vous est imposé d'attendre près de 5 heures avant de pouvoir poursuivre votre apprentissage.

En 2021, alors que les sciences de l'apprentissage ont fait de fabuleux progrès et qu'il est acquis pour tous que l'échec fait éminemment partie du processus d'apprendre, je trouve sidérant que l'application numéro 1 d'enseignement de langues étrangères ait placé à la racine de son fonctionnement la punition des erreurs !

Même si le but est de pousser les participants à prendre l'option payante, ce qui n'est à mon avis pas la source de revenu principale, puisque l'application est truffée de pub, je trouve cela attristant... et c'est bien ce que l'on reproche à notre système éducatif qui, au lieu d'encourager la prise de risque et l'erreur, nous enseigne à trouver la bonne réponse... tandis que dans la vraie vie, la bonne réponse est un concept plus qu'abstrait !

Vous avez droit à autant d'erreurs qu'il vous est nécessaire pour progresser. L'important restera toujours que vous ne fassiez pas trop souvent la même !

lundi 14 décembre 2020

"Mais putain !..."

Imaginez que vous soyez en train de donner une présentation. Celle-ci se passe jusque là plutôt bien. Puis quelqu'un dans la salle se lève et vous lance :

"Mais putain, qu'est-ce que tu veux ?!"

Que lui répondez-vous ? Que lui répondez-vous exactement qui apaise son impatience et son agressivité ? 

C'est votre réponse à cette question qui doit décider de ce que vous devez dire.

Lui répondre que vous voulez qu'il vous comprenne, qu'il adhère ou qu'il se mobilise ne risque que de l'agacer un petit peu plus !
Pour cela votre réponse doit comporter un verbe d'action, une invitation au changement, un mouvement. A moins de cela, je le vois assez bien quitter la salle sans aucune autre forme de procès.


vendredi 11 décembre 2020

Ce qui fait une salle de formation

Lorsque j'enseigne je ne suis sûr que d'une chose : ma préparation ! Je n'arrive pas à un cours sans avoir préparé ce que je dois dire. Je ne prépare pas à la légère. Je me renseigne, analyse et mets dans la balance la plupart de mes croyances jusqu'à être sûr que la science et ce qu'elle a de plus objectif soutient et sous-tend ce que j'avance. Je ne tiens pas à être contredit par un "reality check" fait sur place par un-e stagiaire un peu plus curieux que les autres !

Ce que cela signifie pour les personnes que j'ai en face de moi : j'en sais mécaniquement plus qu'eux sur ces sujets ! C'est aussi pour cette raison que la plupart des gens s'inscrivent et se forment. Pour entendre parler un expert d'un sujet qu'eux, ne maîtrisent pas !

Pourtant, il n'est pas rare que je sois interrompu et "challengé" sur ce que j'avance. Les "je ne suis pas d'accord" fusent et pourrait s'installer un débat que je ne laisse pas naître. Mon propos n'est pas d'avoir raison, mais d'ouvrir les esprits de ceux qui sont en face de moi à une autre façon de voir les choses. 

Les formateurs ne détiennent pas la vérité et le dernier lieu ou avoir raison est une salle de formation. Tout ce que j'avance n'est qu'une proposition issue de mois et de mois d'investigation et de réflexion. S'il en est qui pensent encore que leurs croyances, nées il y a des années, sont des vérités, qui puis-je ?

Toutes les rencontres que nous faisons nous transforment et elles le font parce que toute personne que nous rencontrons est susceptible de savoir quelque chose que nous ne savons pas. Si nous ne sommes pas ouverts au fait que nous ne savons pas tout, alors comment laisser de nouvelles idées nous parvenir ! 

C'est cela qui fait la spécificité d'une salle de formation : un lieu ou les vérités et les croyances définitives sont laissées au vestiaire !

jeudi 10 décembre 2020

A ne jamais faire en télétravail...

Si vous devez télétravailler, il y a une chose que vous ne devez jamais faire : ne pas vous connecter !

Pour beaucoup d'entreprises aujourd'hui, le télétravail est un excellent indicateur de qui se connecte, est présent ou ne se connecte pas et est de fait absent. 
La question devient : ceux qui ne se connectent pas ne le font pas parce qu'il n'en ont pas besoin ou parce qu'ils ne sont pas utile à l'organisation ?

Vous avez votre réponse ! Ils ont la leur ! Mieux vaut que ce soit la même !

mercredi 9 décembre 2020

What if...

Tout écrivain, que ce soit de cinéma ou de romans, connaît cette question magique : "What if ?..."

"Que se passerait-il si ?...". La magie de cette question réside dans le fait que nous ne sommes plus astreint à l'impossible.

Que se passerait-il demain si ce qui vous retient, ce qui vous gêne, ce qui vous empêche n'existait plus, que feriez-vous, à quoi ressemblerait le cours nouveau de votre histoire.

Nous avons tous tendance à vouloir régler les difficultés qui sont les nôtres avec ce que nous pensons détenir de sagesse et de prise sur la réalité... alors que c'est parfois justement cela qui nous empêche d'avancer et qui nous retient derrière des barrières que nous fixons nous-mêmes !

Que se passerait-il si ces barrières n'existaient plus ?

mardi 8 décembre 2020

Amazon et Mondial Relay...

Le problème de Mondial Relay, c'est qu'ils vivent dans un monde ou Amazon existe.

Dans un monde parfait, il leur serait possible de dire : nous faisons de notre mieux et la livraison d'un colis exige au moins une semaine de délais. C'est la règle. Aller en dessous exige des compétences et des efforts que nos équipes et notre organisation ne pourraient supporter sans altérer la santé mentale ou le confort de nos employés.

Problème : Amazon livre en 24h, quel que soit le temps, quelle que soit la demande, quel que soit l'objet.
Je comprends tout ce qui peut être dit, écrit sur Amazon et le fait que cette entreprise soit régulièrement vilipendée. Livrer de façon constante et consistante en 24h exige de sacrifier au confort et à la santé mentale de beaucoup et c'est dur à entendre et sûrement dur à vivre. Mais Amazon s'est donné pour objectif d'être excellent de ce point de vue. Ils le promettent et ils tiennent cette promesse : nous livrons en 24h. 

Et toutes les bonnes raisons de Mondial Relay s'effondrent et les voilà qui passent pour des amateurs...

Au risque de faire une comparaison un rien tirée par les cheveux : personne ne s'est jamais vraiment posé la question du bien-être mental de Mozart, pourvu que nous ayons sa musique. Personne ne boycotte Mozart parce que pour obtenir cette musique, il a fallu qu'il aille jusqu'à en mourir d'épuisement, ce qui ne peut se cautionner...

Placer la barre le plus haut possible ne peut être confortable ou facile. Que ce soit pour Amazon ou pour nous. Le choix reste là : voulons-nous être des Mondial Relay ou des Amazon ? Les deux sont honorables et respectables, mais à choisir... 


lundi 7 décembre 2020

Zoom : restez sur vos gardes !

Lorsque vous intervenez à distance, que ce soit sur Zoom ou Webex ou encore Teams, il importe, à tout instant de garder en mémoire et à l'esprit que vous n'êtes pas seuls, que vous n'êtes pas dans au calme dans le secret de votre logis. Vous êtes face à l'ensemble des participants. Chaque participant peut décider, sans que vous n'en soyez averti de placer votre image sur la totalité de son écran et de vous observer, pour son seul plaisir, que l'intention soit bienveillante ou pas !

Lorsque vous êtes sur Zoom, restez vigilants ! Ne donnez rien à voir ou à entendre que vous puissiez regretter un jour.

vendredi 4 décembre 2020

Au service...

Un bébé dispose très tôt de mécanismes profondément existant en lui d'empathie. Les ressorts de l'assistance, de l'entraide, de "l'aller vers..." sont une caractéristique humaine.
Les expériences impliquant des enfants dans des situations où le choix leur est donné de l'égoïsme ou de l'altruisme montre une orientation quasi systématique vers l'altruisme. C'est dans la "nature" humaine. 
Pour cela, l'altruisme est une attitude qui nous ramène à cet essentiel humain et qui nous apporte une profonde et intense satisfaction. Celle que nous avons éprouvée pendant des millions d'années et qui est de faire partie d'une tribu d'individus proches de nous et pour qui nous comptons comme ils comptent pour nous. 
Bien sûr, l'évolution et l'éducation sont venus changer un peu la donne et les plupart des adultes d'aujourd'hui ont enfoui cette capacité loin dans leur psyché. Mais le réflexe reste.
C'est pour cela que tous ces métiers dit "de service" sont des métiers qui apportent une gratification immédiate et un sens puissant d'utilité. C'est parce qu'ils rappellent tous les jours à notre humanité.

jeudi 3 décembre 2020

Ce qu'est un formateur...

Cela peut avoir de l'importance pour certains d'entre vous qui lisaient ce blog.

Transmettre, enseigner, former, est un métier en soi. C'est une compétence en soi.

Si c'est là quelque chose qui vous attire, il ne vous reste qu'à trouver un domaine dans lequel appliquer cette compétence et cela peut être à peu près n'importe quoi qui vous intéresse ou dans lequel vous disposez d'une crédibilité.

Ce n'est pas la compétence dans un domaine qui fait le formateur, c'est le désir de former.

mercredi 2 décembre 2020

Duolingo !

Duolingo !
Le mécanisme est puissant pour vous aider à progresser dans l'appli, si ce n'est dans la langue que vous tentez d'apprendre : la comparaison avec les autres !
Apprendre devient une course et la course devient un but en soi !
Et cette course nous rappelle celle de l'école et de cette importance de la hiérarchie des talents, du premier et du dernier. Même si tout cela n'a aucun sens, le mécanisme s'imprègne dans nos cerveaux. 
Cela marche mais je ne sais pas si cela produit, d'un point de vue linguistique les résultats attendus !


mardi 1 décembre 2020

Parler, un acte d'altruisme...

La plupart des orateurs, des intervenants, de ceux qui parlent au sens large, ne sont intéressés que par une seule chose : eux-mêmes. L'objectif semble être pour eux de donner le change du mieux possible, de paraître à leur avantage, d'en sortir grandi ou vainqueur... Et c'est bien là l'une des raisons pour lesquelles tant de prises de paroles, quel qu'en soit l'environnement ou la motivation, sont ennuyeuses et désastreuses ! Parler, intervenir, présenter n'est pas une affaire personnelle, un challenge que l'on se donne entre soi et soi. Parler est un acte qui nous engage vis à vis des autres et dans lequel d'abord doit compter l'autre. Parler est tout ce que nous avons pour aller au devant de l'altérité. Pour tenter de la comprendre. 

Communiquer parle bien de ce que nous avons de commun ou de différent avec autrui. Communiquer c'est prendre soin de celles et ceux qui sont en face de nous. C'est leur apporter des réponses, des solutions, d'autres façons de voir les choses qui les libèrent ou les font avancer. Parler, c'est être au service des autres et valoriser le temps qu'ils donnent à écouter. 

Chaque mot prononcé devrait exprimer la gratitude légitime qu'il y a à vouloir être écouté, à désirer être entendu. Au lieu de cela, nous assistons trop souvent a de longs monologues qui n'ont d'intérêt que pour ceux qui les prononcent ! C'est regrettable. D'autant plus que ce n'est pas une fatalité.