mercredi 28 février 2018

L'ingrédient qui lie tous les autres

La peur est une émotion puissante.
Elle nous retient. Elle nous pousse à nous cacher, à trouver de parfaites excuses pour ne pas faire ce que nous devrions, ce que nous pensons devoir faire. La peur nous offre une image parfaite de ce qui se passerait pour nous si nous ne faisions rien, si nous ne prenions pas de risques. Elle nous présente une vie de détente et de relaxation, tranquillement installé dans un canapé de cuir, sans jamais de boules au ventre, sans jamais d'angoisses et d'inquiétudes...
Difficile de résister. Pourtant, ce tableau idyllique est un leurre. Il ne se passe rien s'il n'y a pas une rive à traverser, s'il n'y a pas un moment de peur, de panique, d'inquiétude.
Pas de peur, pas de résultat, pas d'avancée, pas de réussite, pas de joie, pas de bonheur...
La peur est l'ingrédient qui fait prendre tous les autres. L'ingrédient qui lie le tout. L'ingrédient nécessaire. Il est amère, c'est sûr. Aussi, mieux vaut apprendre à le consommer tôt dans l'existence et mieux vaut aussi s'habituer à son goût particulier... Un petit goût de fer...

mardi 27 février 2018

La cause principale de tant de malaises...

S'il est une chose qui ruine la qualité de nos relations aux autres, détruits des couples et des amitiés, empoisonnent des repas familiaux c'est ce besoin d'avoir raison. Avoir raison. Avoir le dernier mot. Avoir convaincu le reste du monde que notre point de vue est le seul qui vaille !
On ne sait pas bien à quoi cela sert, pourquoi c'est si important, le motif de ce désir absolu ?... mais nous sommes des millions à vouloir avoir raison à tout prix, quel qu'en soit le prix, même si celui-ci doit être élevé. Nous voulons avoir raison !
A l'évidence, abandonner tout désir d'avoir raison et toutes les émotions qui y sont liées est une excellente façon de se libérer de la majorité des conflits et des malentendus qui pourrissent notre existence.
Si les autres sont dans l'erreur, s'ils n'ont pas la même vision des choses, s'ils pensent autrement : ce n'est pas grave ! Il n'est de toute façon pas grand chose que nous puissions faire... 

lundi 26 février 2018

Contre intuitive, mais puissante façon d'aider les autres...

Je sais qu'il est contre intuitif de penser pouvoir progresser sans savoir ou connaître ce qui ne marche pas. Il paraît évident que pour devenir meilleur, il suffit d'identifier les points faibles, ce qui semble ne pas fonctionner et de les corriger.
Mais cela ne marche pas.
Si vous donnez l'indication à quelqu'un de ce qui ne marche pas, cela ne lui permettra pas, ou quasiment pas, de progresser.
La personne va vous entendre, vous croire, accepter ce qui est l'évidence et elle ne disposera pas des moyens et des capacités de modifier ou de corriger ce qui l'empêche.
Tout d'abord, la personne en question ne dispose pas des ressources et du cheminement qui pourrait lui permettre de modifier son comportement. Ce n'est pas parce que l'on sait qu'on est enrhumé que cela nous guérit. Eh bien c'est pareil en matière comportementale.
Ensuite, ce comportement qui ne fonctionne pas fait partie d'un système comportemental qui est autrement plus compliqué que ce que nous en voyons, qui n'est que la partie émergée de l'iceberg. Lorsque nous agissons d'une façon ou d'une autre, nous le faisons parce que tout notre système de croyance nous y pousse. Dire à quelqu'un : "il faut que tu arrêtes de serrer les jambes quand tu joues de la guitare", c'est oublier pourquoi cette personne serre les jambes, ce qui la pousse à serrer les jambes... et sans adresser cela, vous pouvez oublier votre bon conseil ! Ou tenter de le répéter des centaines de fois, sans jamais voir aucun changement...
Enfin, vous n'avez pas les moyens, parce que vous n'en avez pas la permission, d'adresser les raisons profondes d'un comportement. Vous êtes managers, collaborateurs, amis, connaissances, et n'êtes pas coach ou psychologue...

Aussi, ce que font les bons coachs, et les bons amis, ils valorisent, ils renforcent les croyances sur ce qui marche, ils encouragent ! Et ne parlent jamais de ce qui ne marchent pas...


vendredi 23 février 2018

La petite voix...

Quoique vous fassiez, à condition que ce soit signé par vous, que vous deviez mettre votre nom dessus, un jour, vous entendrez la petite voix.
Il est impossible d'être dévoué à son art, impliqué et persévérant sans l'entendre un jour, cette petite voix. Celle qui vous dit que vous ne faites pas ce qu'il faut. Que ce que vous faite pourrait, devrait être meilleur. Cette petite voix qui monte votre attente et votre exigence vis à vis de vous-même à un niveau que personne n'oserait demander de vous sans se sentir immensément cruel ou injuste !
Pour lutter contre cette petite voix, il n'est pas grand chose à faire si ce n'est se rassurer et se dire que si cela arrive à des artistes du niveau de Seinfeld, qui pratique leur art depuis 40 ans, alors cela doit juste faire partie du jeu... Regardez Seinfeld nous parler de sa petite voix... (6:31)


jeudi 22 février 2018

Si vous vendez quelque chose...

Après l'essai de deux ou trois belles guitares dans un magasin de musique parisien, quelqu'un vient nous voir et nous indique, de but en blanc : "On peut faire 60 mois sans frais sur cette guitare"...
Évidemment, un malaise s'est installé.
S'il est évident que le but d'un magasin de musique est de vendre des instruments de musique, ce qui est vendu est beaucoup plus subtil, surtout lorsque l'on parle d'instrument dont la valeur dépasse les 4000 euros... S'il est une chose qui peut systématiquement venir ruiner vos efforts de vente, c'est bien celui d'apparaître désespéré devant votre prospect. Celui qui a besoin de vendre. Celui qui est là pour vendre et dont l'objectif est de vendre...
L'objectif du vendeur n'est jamais de vendre, il est celui de servir ton prospect. Si le prospect a besoin de ce qui est offert, alors la vente se fera, sinon...
Bien sûr, nous vendons tous quelque chose. Chaque fois que nous engageons une conversation, nous souhaitons amener l'autre à mieux comprendre notre vision des choses. Tout changement nécessite d'être vendu. Et la meilleure manière est de le faire calmement, sans agressivité, sans interrompre l'autre, sans le bousculer...

mercredi 21 février 2018

Le grand secret de la créativité !

Connaître le secret de la créativité ?
Rien.
Ne rien faire.
Lorsque je suis en quête d'idées pour ce blog ou pour ma musique, pour mes textes, pour quoi que ce soit... je prends un bloc note, un stylo et je pars m'installer dans un endroit de verdure, ou dans un café et je me pose. Je m'assieds et ne pense plus à rien, ou plutôt, parce que cela n'est pas possible, je laisse mes pensées faire ce qu'elles veulent. Je regarde autour de moi. Je divague. Je laisse faire. Je ne fais rien. Je n'ai aucune obligation. Je suis là. A peine si je bois un café.
Je bulle. Je contemple. J'observe, mais de la façon la plus passive et la plus neutre qui soit. Pas de jugement. C'est ce qui se passe et voilà.
Et puis, passent les secondes, passent les minutes... dans mon esprit, devant tant de place libérée, une partie de moi-même commence à s'agiter et à m'envoyer, gratuites, les meilleures idées du monde, celles auxquelles je n'aurais jamais pensées... Des idées qui sont de moi et qui sont d'ailleurs, d'en moi...
Rien. Ne rien faire. Laisser faire.
Le secret de la créativité.
Notre corps, notre être en sait plus que notre petit, tout petit mental... Notre corps porte en lui nos millions d'années d'évolution, notre corps est composé d'atomes qui étaient tous là il y a 13,8 milliards d'années au moment du Big Bang. Le corps en sait plus que nous. Il suffit d'écouter. Et écouter se fait en silence, dans le relâchement, dans le courant du moment. 

mardi 20 février 2018

Plan de route marketing

Lorsque j'ai commencé mon activité, les choses m'ont été posées avec beaucoup de sagesse par une personne auprès de laquelle j'allais chercher des conseils et du soutien.
Cette personne m'a dit : "le marketing ne marche pas."
Je n'ai pas tiqué, parce que cette affirmation a tout de suite fait sens pour moi. Les flyers, les sites web, les speed dating, les petits-déjeuners, tout cela ne marche pas ou si cela marche, ce n'est que de façon épisodique et sur un coup de chance !
Tant et si bien qu'en plus de dix ans d'activité, je n'ai jamais dépensé un centime en marketing ! Ni flyer, ni site web, ni petits-déjeuners, ni salons, ni conventions... et mon activité est suffisamment prospère pour que j'en sois satisfait.
Cela ne veut pas dire que je ne fait aucun marketing, cela reviendrait à ignorer ceux pour qui je travaille. Mon marketing est simple et me sert de plan de route.
Je m'assure que ce que je propose est quelque chose dont les gens pour qui je souhaite travailler ont réellement besoin.
Je m'assure que je peux le leur donner, du mieux que je le peux et d'une manière qui puisse être perçue comme légèrement (ou largement) meilleure que ce que proposent mes concurrents.
La qualité de ce que je propose ne baisse jamais. C'est la promesse que je leur fais.
Je leur donne toujours une histoire à raconter qu'ils pourront associer à l'expérience que nous avons vécu ensemble. C'est cette histoire et leur vécu qui se propagent.
Ce plan de route marche pour moi.

lundi 19 février 2018

Donner de sa personne...

Pour faire la preuve de ce que j'avance parfois, il m'arrive de donner de ma personne... à mon corps défendant !
En l'occurrence, s'il en est qui doutent encore de ce qu'écrit Jean Billeter dans son livre "Un paradigme" que je recommandais ici, la mésaventure qui m'est arrivée devrait achever de leur montrer qu'il n'est rien de plus vrai que l'intégration...
Voici mon histoire...
Je parlais de ce sujet avec ma coiffeuse. Agnès. Nous discutions, alors que les ciseaux volaient sur ma tête et tombaient les cheveux sur le sol... Tout au plaisir de décrire un peu plus loin ce que je faisais et les idées que je défendais, je lui parle de Jean Billeter et de cette incroyable génie du corps humain qui veut qu'à force d'habitude, ce corps oeuvre loin de l'esprit, que le geste se fait hors de la conscience et que cela est nécessaire à l'excellence. Le corps devient plus puissant que l'esprit qui l'anime. Elle acquiesce.
Et une seconde plus tard, j'avais un morceau d'oreille en moins !
Je ne sais quel chemin s'est frayée cette idée dans sa conscience, mais il me semble évident que son esprit a repris ou voulu reprendre une fraction de seconde le contrôle sur son geste et tout son talent, toute cette habitude et ce savoir-faire accumulés sur deux décennies d'une pratique en laquelle j'avais toute confiance s'est effondrée !
Le morceau en question est certes de taille modeste, mais il fait comme une petite encoche, un minuscule pense-bête et je sais maintenant que je n'oublierai jamais deux choses en me regardant dans la glace le matin : Agnès et le "geste" de Tchouang Tseu !

vendredi 16 février 2018

En réponse à une excellente question !

On m'a posé une diablement bonne question : "quel est le livre que vous avez le plus offert ?"...
A cette question, j'ai deux réponses, donc deux livres !
Les deux sont courts et peuvent être lus en quelques heures, mais ils sont chacun des condensés de sagesse et des mines d'or pour tous ceux qui s'appliquent à devenir meilleur.
Le premier est en langue anglaise et s'intitule : "The War of Art" de Steven Pressfield. C'est un livre passionnant sur l'écriture, ce qu'exige d'être artiste et permet de mieux comprendre tous les obstacles qui se dressent sur le chemin. C'est un livre vers lequel je reviens toujours et qui me rappelle à chaque page qu'il existe en moi une résistance, quelque chose qui lutte pour que je ne devienne personne. Et cette résistance est intense !
Le second est l'oeuvre d'un auteur trop peu connu : Jean Billeter, et a pour titre : Un Paradigme. Sinologue suisse, spécialiste de Tchouang Tseu, Billeter a su condenser dans ce court essai tout ce qui explique le geste de l'artiste. Il appelle ceci l'intégration. Cette intelligence du corps qui transforme ce qui est d'abord maladroit et hésitant en quelque chose de sûr et d'affirmé sur lequel le mental n'a aucune prise : dactylographier, jouer d'un instrument de musique, découper des légumes, verser de l'eau dans un verre... Ces gestes automatiques et pourtant rempli d'une âme qui nous dépasse et sans lesquels aucune forme d'art ne pourrait exister. Je reviens sans arrêt sur ce livre et le lit et le relit parce qu'il me rappelle à cette nécessité de pratique. Cette absolu nécessité de faire et de refaire jusqu'à ce que le corps ait façonné le geste, créé l'habitude dans laquelle viendra nicher l'inspiration.

jeudi 15 février 2018

Commencer par dire pour quoi ?


C'est le pourquoi qui compte…
Imposer une action, affirmer que "c'est ainsi parce que c'est ainsi" ferme toutes les portes, contraint à une obéissance aveugle et irraisonnée.
Pour une organisation, la capacité à expliquer le pourquoi permet d'ouvrir le dialogue, de créer un lien, d'embarquer dans un projet.

mercredi 14 février 2018

Discrimination...

Sur France Inter et à propos de la réforme du baccalauréat et de ce fameux oral de maturité, si c'est bien là le nom définitif... : "l'oral est discriminant dans la société, dans une carrière, mais il n'est pas assez pris en charge par le système scolaire".
L'oral n'est pas assez pris en charge de manière générale, quel que soit le système, quelle que soit l'entreprise...
Les opportunités de se mettre à niveau, de comprendre et de mettre en oeuvre les outils qui vous donneront cet avantage dont vous auriez besoin sont à portée de main.
Parce que vous n'avez jamais été proprement formé à ce savoir-faire, il vous faut l'aide de professionnels. Et ça tombe bien...
https://www.najbergmilne.fr/interentreprises/
Pour vous inscrire, un mail suffit et laissez s'ouvrir un monde de possibilités !



mardi 13 février 2018

A l'ère du canapé...

Il est possible que le mal du siècle se trouve juste sous nos yeux, au coeur même de nos écrans... Il se peut même que la fin de notre civilisation s'y soit nichée...
Le "binge watching".
Cette façon de regarder d'une traite tous les épisodes d'une série est devenu une espèce de norme... et de reléguer au rang d'objet de consommation courante ce que fut longtemps une oeuvre d'art, un point de vue d'artistes sur le monde.
Le problème du "binge watching" et de cette abondance de programmes et de séries et de films, c'est qu'ils nous entraînent à l'oubli. Le dernier film Netflix : "Cloverfield paradox" est sorti hier, sans avoir été annoncé et sera consommé en moins de deux et oublié tout aussi rapidement... alors que c'est un film ! Un vrai ! Que son casting est remarquable ! Que son budget est conséquent et que ses effets spéciaux sont de grande qualité. Bref, un film qui aurait mérité de sortir en salle, là où les films ont une vie, un destin. Là où ils entrent dans notre inconscient collectif, là où ils existent pour nous et pour ce qu'ils sont : de l'art.
L'art est là pour nous rappeler qui nous sommes et nous aider à nous souvenir d'où nous venons.
Si nous oublions les oeuvres aussi vite que nous les consommons, alors qu'allons-nous devenir. Quelles oeuvres nous rappelleront notre jeunesse, notre adolescence... Quelle madeleine pour Proust ? Quel baiser volé ? Quel retour vers le futur ?

lundi 12 février 2018

Coupée au montage...


Xavier Dolan, le réalisateur canadien, vient d'annoncer qu'au moment du montage de son dernier film, il a du prendre une décision difficile : celle de couper au montage le rôle de Jessica Chastain.
On ne peut qu'imaginer a quel point cette décision a dû être difficile pour lui… Ce n'est pas tellement une question d'ego et de relation vis à vis de cette actrice, mais c'est surtout le renoncement à quelque chose qui devait fonctionner, quelque chose qu'il a désiré mettre en place, pour laquelle il a casté l'une des actrices les plus belles et les plus talentueuses…
Être capable d'abandonner une idée comme celle-là, c'est là qu'est le job de réalisateur.
Être capable de détruire ce qui nous a demandé du temps et des efforts et dans lequel nous avons cru, pour que les choses puissent continuer d'avancer… C'est souvent là que ça se passe…

vendredi 9 février 2018

Le tao des « Rolling Stones »

Mick Jagger le chante : « You can’t always get what you want ».

Cela ne veut pas dire qu’il faille cesser de désirer, mais qu’au bout de la route qui mène à ce désir, il se pourrait bien que vous ne trouviez rien d’autre que la compréhension de ce dont vous avez besoin...

jeudi 8 février 2018

Le tao de la Française Des Jeux...

La Française des Jeux se porte bien. L'année dernière, ce ne sont pas moins de 15 milliards d'euros qui ont rejoint les caisses de cette institution.
La Française des Jeux se porte bien parce que chaque jour, des dizaines et des dizaines de gens se rendent chez leur buraliste favori pour acheter l'éventualité d'une vie meilleure.
Plus les temps sont durs, plus les organismes comme la Française des Jeux engrangent de bénéfices.
Au moment d'acheter un ticket de loterie, il se passe deux choses. Le rêve et l'espoir. Le rêve d'avoir tellement d'argent qu'il devient impossible de savoir qu'en faire, le soleil toute l'année, les belles voitures, les beaux vêtements, de nouvelles relations... Rien de mal à ça, rêver fait du bien, rêver est une forme de distraction, de loisir ! Mais l'espoir, c'est autre chose. Cet espoir d'une vie différente, meilleure, est remis au hasard, entre les mains de forces dont le but est de faire du bénéfice, hors du contrôle du joueur qui reste passif, agonisant et 99,99% du temps déçu et perdant.
Alors pour profiter du rêve, il peut être bon, une fois de temps à autre, d'acheter un ticket de loterie et sur le chemin du retour, après une longue et difficile journée de travail, de se demander ce que vous feriez de ces millions. Et pour ne pas se laisser hâper par le côté obscur de ce ticket, pour vous rappeler que vous êtes en contrôle, qu'aucun organisme, institution ou entreprise ne peut vous vendre l'espoir de changer, de devenir meilleur, d'atteindre à votre plein potentiel : rangez ce ticket dans un tiroir et n'y revenez jamais. Jamais.

mercredi 7 février 2018

Et si tu n'existais pas...

Vendre un produit, se vendre, commence souvent par tenter de connaître et de comprendre puis de transmettre tout ce que vos prospects pourront faire et réaliser avec vous ou avec vos produits.
L'argumentaire est long, parfois fastidieux, mais il est réel ! Vous avez un super produit !
Le problème, à l'évidence, c'est que vous n'êtes pas le seul et que la liste que vous avez rédigée, pour sincère qu'elle soit, est à peu près la même que celle qu'ont rédigé vos concurrents.
Il n'est pas si facile de se différencier, mais il est encore plus difficile de le vendre et de le faire savoir, parce que tout le monde prétend être différent et que pour voir une différence, il faut tester, essayer... et que c'est beaucoup demander à un prospect !
Une autre façon de faire, un autre récit auquel vous pouvez vous atteler, une autre liste, serait celle de tout ce que vos prospects ne pourront pas faire si vous deviez disparaître. Que se passerait-il dans ce monde et plus particulièrement dans le monde de votre prospect, si votre service n'était plus disponible ? Qu'est-ce que cela donnerait ?
L'être humain est parfois plus sensible à ce qu'on va lui enlever qu'à ce qu'on pourrait venir ajouter.

mardi 6 février 2018

Le juste prix !

Nous vivons dans un monde dans lequel la valeur des choses est subjective. La loi du marché n'est pas la seule à décider du prix des choses… Elle l'est même beaucoup moins qu'on ne le pense… Ce qui décide du prix de ce que nous achetons est l'histoire que nous nous racontons et les représentations que nous en avons.
Les êtres humains ne sont pas rationnels et cette irrationalité est encore plus criante quand il s'agit d'ouvrir ou de fermer nos porte-monnaie.
Le problème pour vous, lorsque vous avez quelque chose à vendre, c'est que cette conversation intérieure sur le prix des biens et des services, sur ce que vous seriez prêts à payer pour ce que vous faites, n'est que l'expression de votre irrationalité, ce qui ne vous est d'aucune aide, puisque c'est eux qui vont devoir payer pour vos services !
Pour cette raison, votre travail consiste à accepter cette irrationalité et travailler sur le narratif qui viendra les convaincre que ce que vous faites vaut le prix que vous souhaitez en obtenir. C'est simple. Rien ne vaut cher en soit. Quelque chose est cher parce que des gens sont prêts à payer ce prix là.
Je parlais récemment avec une ostéopathe de talent. Elle me raconte qu'elle a sauvé un jeune enfant d'une vie de misère, que ce gamin est son (ce sont ses termes) miracle !
Combien pour ce miracle ? : 10 séances à 70 euros - 700 euros pour une vie transformée.
Et lorsque je lui dis : mais tu pourrais vendre tes sessions plus chère, sa réponse : personne ne voudrait payer plus…
Et moi de lui répondre : je serais prêt à tout donner pour sortir mon enfant de ses difficultés de développement, et je sais que je ne suis pas le seul !

Entre" 700 euros" et "tout" se trouve le juste prix - et c'est à vous de le fixer !

lundi 5 février 2018

Tourné vers la masse...

Je le constate tous les jours, ce qui est apprécié de tout le monde, accepté de façon universelle, ce que la masse demande est en général ennuyeux et médiocre...
C'est pour cette raison que vouloir contenter la masse conduit dans une impasse. Vouloir achever une oeuvre avec l'objectif que "cela marche", ne conduit qu'à niveler par le bas.
C'est la Bieberisation de votre talent. Je trouve cela bien pire que l'uberisation de votre métier...

vendredi 2 février 2018

Les mots

Si vous vous surprenez à utiliser le jargon communément accepté dans votre domaine d'activité, cette citation de Arthur Schopenhauer devrait vous remettre dans le droit chemin !!

" Nous devrions tous utiliser des mots habituels pour dire l'inhabituel"

Ils ne vous entendront, ne vous écouteront, que si le vocabulaire et la grammaire utilisés sont ceux qu'ils reconnaissent. Le jargon et les tournures de phrases complexes et ampoulées ne servent jamais un propos. Ils troublent la pensée, distraient l'attention et ne sont là que pour donner à l'orateur la sensation de briller. Ce qui, en l'occurence, n'est que rarement le cas...

jeudi 1 février 2018

Quand notre cerveau anticipe un peu trop !

Le stress que vous ressentez, par rapport à un événement futur dans lequel vous allez devoir vous impliquer, est lié à la représentation que vous vous faites de cet événement. Ce stress n'est que la conséquence d'un narratif catastrophiste déclenché par votre cerveau réptilien pour vous protéger des situations qu'il interprète comme dangereuses.
Ce narratif n'est pas la réalité.
Il est en votre pouvoir de modifier ce narratif... ou de faire le choix de ne pas l'écouter...