vendredi 29 mars 2019

De Cro-Magnon à l'homo entreprenarius !

L'être humain communique depuis des millions d'années. Il interagit. Il échange. Il observe. Il survit à plusieurs. Il sait que sa survie dépend en grande partie des autres. Il comprend l'autre. Il anticipe les réactions de l'autre pour accroître ses propres chances de survivre.
L'homme est communiquant par essence. Il est communiquant au plus profond de lui-même.
Punir un humain est aisé : il suffit de le laisser seul. Il va dépérir parce que toute cette partie de lui-même entraînée à l'interaction, à l'observation, à la communication ne pourra s'exprimer...
Tout cela pour dire que l'humain n'a pas grand chose à apprendre lorsqu'il s'agit de communiquer efficacement. Regardez les repas de famille, les échanges dans les bars, les réunions entre amis... ça foisonne, ça interagit dans une harmonie surprenante. Ce devrait être le chaos, mais les idées et les arguments fusent et s'échangent et se renvoient avec toute la maîtrise d'années et d'années de pratique...
Il n'y a bien que dans le monde professionnel que cela ne se passe comme ça - la plupart du temps.
Regardez une présentation typique : on s'ennuie, on se force à lire des diapositives soporifiques, on prend de l'information brute dans la face, on se sent débordé, on y comprend rien, on perd pied, on s'arrache les cheveux, on respire difficilement, on regarde ses mails et ses messages... on s'endort...
La raison est simple : tout dans la communication professionnelle vient en opposition avec nos façons naturelles de communiquer. Face à face, les yeux dans les yeux, avec une raison de parler, avec une intention claire et limpide...
Dans le monde professionnel, c'est face au mur, les yeux dans les slides, sans aucune raison, sans aucun objectif, sans rien d'autre que la nécessité de parler pour parler !

jeudi 28 mars 2019

Baby steps...

Ce que nous faisons aujourd'hui influence ce que nous ferons demain et de jour en jour se trouvent influencés nos résultats de la fin de l'année...
Ces objectifs que nous avons pour nous-mêmes ne se réalisent pas, ils se construisent un peu à chaque journée... 
Et pourtant, nous agissons tous comme si quelque pouvoir magique allait nous permettre de réaliser ce que nous désirons au tout dernier moment... Nous attendons que se rapproche la date fatidique avant de mettre un grand coup de collier !
Aujourd'hui et puis demain et puis demain, un petit peu tous les jours... et à a fin de l'année, vous voilà meilleur... Meilleur professionnel, meilleur musicien, meilleur écrivain... 
Une carrière, un succès, une réussite se construisent au fil de toutes ces petites parenthèses de 10 minutes que vous arrivez à saisir chaque jour au temps qui passe...

mercredi 27 mars 2019

Haro sur le casseur...

19 samedi, 19 spectacles de révolution, de destruction et de rebellion plus ou moins marquées, plus ou moins remarquables...
Le monde bouge. Il se manifeste. Des gens renâclent. Revendiquent... Certains cassent, menacent, détruisent...
Bien sûr, c'est un problème. Bien sûr il ne faudrait pas. Dans un monde idéal, tout le monde ferait attention à tout le monde, les richesses seraient également réparties, les gens seraient généreux, la pauvreté n'existerait pas...
Pourtant, de mon point de vue, tous ces mouvements sont bons. Ils sont le signe que nous ne sommes pas encore mort. Que notre société se cherche et s'interroge sur ce qu'elle est et ce qu'elle va devenir. Gilets jaunes et foulards rouges, caleçons verts et écharpes blanches, quelles que soient leur revendications, elles sont légitimes parce qu'elles sont portées dans la rue, parce que c'est là que vivent les idées, les échanges, les confrontations, les affrontements.
Et la violence ? Et les casseurs ? Et le Black Block ?
Tout d'abord raison garder : le saccage du Fouquet's n'est pas grand chose face à l'insécurité et au danger qui régnaient à Paris il y a 200 ans, 100 ans ou même 75 ans ! Oui, les casseurs sont là, mais leur pouvoir de nuisance est embêtant, tout au plus...
Puis se souvenir qu'ils n'ont que le pouvoir des mouches. Celui de nous faire sur-réagir.  Celui de nous donner l'envie de sortir la grande artillerie pour écraser quelques pucerons. Ils n'ont que leurs bonnets noirs pour nous faire peur et un peu d'essence de térébenthine. Leurs actions sont symboliques et marquent nos esprits, mais que cela ne nous fasse pas oublier qui nous sommes, combien notre démocratie est précieuse et unique et combien nous sommes bien chez nous, avec nos râleurs, nos empêcheurs de tourner en rond, nos envies de plus, encore plus et toujours plus !
Oui, on est bien chez nous avec nos Gilets Jaunes et leurs grandes gueules !

mardi 26 mars 2019

A quoi bon ?


Vous disposez de l'information. Vous avez les données. La data. Vous disposez des données du problème...
Le but de votre présentation n'est pas de leur servir ces données dans leur forme brute.
De transférer ce que vous savez, ce dont vous disposez dans leur intégralité. 
A quoi bon ? 
Le but est d'en faire l'analyse. De transformer ce qui est brut en un contenu intelligent et intelligible.
Le travail de votre présentation est de rendre intelligible ce qui ne l'est pas pour les aider à prendre une décision ou pour les conduire à prendre une action...
Sinon, à-quoi-bon ?...

lundi 25 mars 2019

Pourquoi Uber est condamné...

J'utilise Uber. Plus facile, plus pratique, un rien moins cher et tellement plus confortable !
Jusqu'à présent pas grand chose à dire sur la qualité du service rendu. Je commande une voiture et la voilà ! Quelques minutes plus tard. Une grosse limousine noir et son coffre spacieux pour mon matériel.
Puis, il y a un mois de cela, un chauffeur prend ma course, puis tarde, fait des détours, et pour finir annule. Je prends du retard, connaît un rien de stress, même si je suis en avance (!)...
Je vis une expérience en tous points similaires quelques semaines plus tard... Même topo : je commande, on prend ma course, on me fait attendre et on annule... sans explication.
Aujourd'hui, au moment d'ouvrir l'application, un goût de défiance me prend la gorge et je fais le choix de marcher un peu et de prendre un taxi. J'aurais voulu tenter ma chance une troisième fois et voir si je n'avais pas été victime d'une mauvaise série... mais ma confiance en ce service a vécu. Si je veux du fiable, si je veux partir à l'heure à laquelle je souhaite partir, ce sera taxi parisien ! Un peu moins confortable, un peu plus cher (encore que), mais fiable.

La plus grande conquête que vous puissiez faire d'un point de vue commercial est de gagner la confiance de vos clients. C'est cette confiance qui fera qu'ils reviendront encore et encore vous demander de travailler pour eux. La confiance est ce qu'il y a de plus difficile à gagner, parce que c'est ce qu'il y a de plus difficile à donner. L'humain est un animal méfiant. Il ne se laisse pas séduire au premier abord. Cette méfiance peut s'étaler sur des semaines, des mois, des années... et puis un jour, c'est là, on vous fait confiance. On ne vous demande plus de prouver que les choses vont bien se passer, que les montants que vous demandez ne sont pas exagérés, on vous croit. On vous laisse travailler.
Mais, si la confiance est donnée, elle n'est pas acquise. Elle peut être reprise, aussi rapidement qu'il aura fallu de temps pour l'obtenir.
Pour vous, il n'est rien de plus difficile à gagner et de plus facile à perdre !
Une fois que vous aurez perdu cette confiance... vous constaterez qu'il est presque impossible de la reconquérir. Cette méfiance naturelle qui caractérise l'humain est bien trop forte. Un individu qui a senti une fois sa confiance trahie refusera la plupart du temps de la remettre en les mêmes mains...

vendredi 22 mars 2019

Statu Quo

Je l'entends souvent : chez nous, c'est comme ça que nous faisons les choses. Nous faisons les choses ainsi depuis un temps si lointain qu'il nous est difficile de nous souvenir du moment précis où cela a commencé, il nous est donc impossible de faire autrement !
Ou tout autre variante sur le thème du Statu Quo.
Le Statu Quo se change, se confronte, se challenge... Une présentation après l'autre, une réunion après l'autre... Changer ce qui ne marche pas ou qui ne marche plus dans une organisation n'est l'affaire de personne et est l'affaire de tout le monde. Il est évident que vous pouvez être un agent du changement. Vous pouvez être de ceux grâce à qui ces choses qui ne peuvent pas changer vont changer. 

jeudi 21 mars 2019

Laissez les faire !

Il y a dans votre organisation des gens qui croient en vous, des gens prêts à vous soutenir, prêts à se mouiller pour vous parce qu'ils vous reconnaissent quelque chose en plus ou en moins qui leur donne envie d'aller dans la direction que vous indiquez.
Ces gens sont votre audience première, ils sont le coeur de votre fan-club !
Lorsque vous communiquez, sur un projet nouveau, sur une stratégie inédite, les premiers à qui vous devrez vous adresser, ce sont eux ! Ils n'ont pas besoin d'autant d'efforts pour être convaincus de la pertinence de vos actions ; ils sont presque acquis à votre cause avant même que vous n'ayez commencé à parler...
Une fois convaincus, une fois investis de leur mission, vous le constaterez, ce sont eux qui feront le job, difficile, de convaincre le reste de l'organisation !
Ce n'est pas de la délégation, c'est ainsi que fonctionne les sociétés humaines... lorsque l'idée se répand, lorsque les mots sont relayés par d'autres, la tendance est d'y croire, de s'y intéresser... et pour finir de bouger !

mercredi 20 mars 2019

Et paf, le contre-argument !

Me voilà en formation et alors que j’avance l’argument qu’il n’existe probablement pas de talent d’orateur… une voix s’élève dans la salle : « je ne suis absolument pas d’accord ! ».
Je peux tout à fait le comprendre. Nous avons tous des représentations et des croyances qui fondent qui nous sommes et comment nous interagissons avec le monde. Ces croyances ne sont que les nôtres et elles n’ont rien d’universelle. Personne ne détient la vérité sur ce qu’est la réalité. La réalité elle-même est un concept complexe auquel nous n’avons que rarement accès. C’est d’ailleurs tout l’objet de la méditation. Toucher à ce sens du réel, de l’ici et maintenant.
Confronté à une idée ou une remarque qui détonne avec nos représentations, il n’y a que deux attitudes possibles : le rejet – je ne suis pas d’accord, ce n’est pas ainsi que je vois le monde, donc il ne peut y avoir de façons différentes d’envisager les choses…
Ou de se demander si ma visions des choses ne mériterait pas une petite mise à jour. Si mes croyances ne devraient pas évoluer, changer, se modifier pour se mettre plus en phase avec le monde tel qu’il est aujourd’hui, quand mes croyances datent de mon enfance ou de mes années d’éducation !
C’est pour cela que savoir écouter est un savoir-faire précieux. Bien sûr, il est tentant de vouloir imposer ou confirmer que ce que nous croyons est vrai, mais il est bien plus amusant de découvrir que ce nous croyions n’est plus exact, que les choses ont changé… Avant de se lancer dans le contre argument, demander : tu viens de dire quelque chose qui secoue un peu ce que je crois, tu peux m’en dire plus ?…

mardi 19 mars 2019

Notre langue est-elle la meilleure que nous puissions avoir ?


Notre langue évolue. Le dictionnaire de nos jours ne ressemble pas au dictionnaire d'il y a 20 ans ou 50 ans… Tout du moins, il n'y ressemble pas tant que ça. Il y a des mots nouveaux que nous avons daigné incorporer à notre dictionnaire. Des mots dictés par les changements de vie et d'horizon. "Ordinateur", "fusée" n'auraient pas eu grand sens au Moyen-Age.
Les mots viennent de l'usage. Viennent de ce que nous dictent les temps qui changent...
Nous avons même l'Académie Française !  Une petite quarantaine de sages, des académiciens, qui s'assurent que ces ajouts sont mesurés, respectueux de notre tradition et qu'ils s'inscrivent dans une juste évolution de la langue. Empirique.
Et c'est dommage.
Nous n'avons pas de sages ou de laboratoire dont la tâche serait de trouver des mots capables de nous donner de la nuance. Un mot pour désigner la beauté d'un coucher de soleil serait formidable. Mais non, personne ne se penche sur ce que pourrait être ce mot. Nous n'avons pas d'autre façon d'enrichir notre langue que de prendre ce qui arrive par la force des choses. Et si nous avions une approche différente. Si notre langue pouvait aussi évoluer en fonction de nos choix, de ce que nous voulons dire, de ce que nous n'arrivons pas à dire faute des mots pour le dire. Si nous nous inventions les mots dont nous avons désespérément besoin pour nous comprendre et comprendre le monde…

lundi 18 mars 2019

Une forme préhistorique !


Nous considérons tous, ou presque tous, que notre modèle de société est une sorte d'idéal. Ce qui aurait pu arriver à la race humaine de moins pire. Nous voyons notre évolution comme une sorte de fleuve que nous n'avons qu'à suivre pour arriver au pinacle de l'évolution, au nirvana optimal de l'humain...

Il n'en est rien. Notre évolution est le fruit de nos choix. De nos choix en tant qu'espèce. Et nous faisons beaucoup, beaucoup, beaucoup d'erreurs. Il est possible que l'une d'entre elles soit un jour l'erreur de trop. Possible.

L'une de ces erreurs, on le sait peu, est d'avoir privilégié l'agriculture à la chasse et à la cueillette ! Hérésie me dira-t-on ! Comment, cette révolution qui a donné tous les fondements de la civilisation humaine serait une erreur. On lui doit l'abondance, la sédentarité innovatrice, les villes et les collaborations à grande échelle, la notion de propriété, la mondialisation... Nous lui devons tout !

Oui. C'est vrai, en partie. Nous lui devons aussi la peste, les maladies, le cancer, les guerres... et somme toute, un niveau de bonheur et d'harmonie avec notre planète détérioré et devenu dangereux... 
Les paléontologues le savent, l'être humain était en meilleure santé mentale et physique avant la révolution agricole. Il était plus grand, plus résistant, plus intelligent.

D'un point de vue global, il est possible que la révolution agricole soit en fait à la source de tous les problèmes de réchauffement climatique que nous rencontrons, puisque l'une des principales sources de CO2 est l'élevage.
D'un point de vue individuel, il est important de tenter de se souvenir ce qui faisait la force et la forme de nos ancêtres avant qu'ils ne se prennent de manger du blé à tous les repas. Comment vivaient-ils ? Que mangeaient-ils ?

Les réponses sont surprenantes.
Ils vivaient bien. Ils ne travaillaient pas. Il n'y avait pas de misère. Ils ne stressaient qu'occasionnellement. Mangeaient de la viande, des graines et les plantes qu'ils trouvaient. Ils étaient nomades. La chasse exigeait d'eux un effort régulier, mais sans trop d'intensité (ils chassaient à l'affut, puis marchaient pour récupérer les bêtes blessées…)
En somme pour retrouver un niveau de forme préhistorique, la recette n'est pas si compliquée !

vendredi 15 mars 2019

Au delà de la rêverie...

Il est bon de se "challenger", d'aller chercher autre chose, des sensations nouvelles, des expériences inédites. De taper dans l'inconnu, dans l'innatendu et d'observer ce qu'il se passe...
C'est a priori la seule attitude qui vous garantira des résultats surprenants. A moins de cela, il ne se passera pas grand chose auquel vous ne vous attendiez pas.
Il peut aussi être temps pour autre chose, pour plus de calme et de contemplation. Temps de s'arrêter et de se demander. De laisser aller les idées et les envies au grès de ce qui vient.
Les deux états sont prometteurs. L'important est de ne pas désirer l'un quand l'autre est là et de ne pas se reprocher le second quand on souhaiterait le premier !
Les plus grands voyages ont demandé des heures et des heures de rêveries qui semblaient inutiles. Le risque s'envisage avant de se prendre...

jeudi 14 mars 2019

S'alléger

Il arrive que nous ne soyons pas à la hauteur. Une erreur, un oubli, un moment d'inattention et nous commettons, agissons d'une façon dont nous ne sommes pas fier. Parfois une opportunité nous échappe, parfois c'est juste dans le regard des autres que nous sentons cette pointe de déception ou de colère... Il devient alors facile de ruminer, d'en rester là et de se reprocher toute la journée, toute la semaine ce que nous aurions pu faire, si nous avions su, si nous avions été différents... Et cela ne sert à rien.

Le plus simple reste encore de passer à autre chose. De prendre la responsabilité de ce qui vient de se produire, de tenter de comprendre ce qui peut l'être de l'attitude qui fut la nôtre et pourquoi notre réponse n'à pas été à ce point à la hauteur, puis si cela est nécessaire de présenter des excuses à ceux que cela aura pu blesser ou léser et enfin de prendre toutes les mesures correctrices possibles. Et c'est tout. Continuer d'aller de l'avant. Garder à l'esprit que cet élan a besoin de légèreté et qu'à ressasser, à se reprocher, on ne fait que s'alourdir !

mercredi 13 mars 2019

Pour un bon titre...

Il est toujours possible de chercher le moyen de séduire au premier coup d'oeil. Une grosse voiture, un bel appartement, des attributs qui parlent de nous de façon valorisante...
Toujours aisé de trouver le titre qui tape, celui qui attire le regard et qui donne envie de cliquer... Les fameux "click baits". Et puis...
Avoir du style, ce n'est pas attirer le regard pour une expérience superficielle. Une fois qu'ils sont avec vous, qu'ils vous parlent, qu'ils vous écoutent, c'est là que commence la relation. Vous pouvez les leurrer une fois, mais ce que vous avez à leur dire, ce qui compte, ce qui vous attirera leur attention, leur respect, leur envie, demandera plus qu'un tour de passe-passe...

mardi 12 mars 2019

Tous à vos pieds...

Pas besoin de tous ou toutes les séduire pour rencontrer l'Amour. Pas besoin de tous les convaincre pour démarrer ce projet. Pas besoin d'être apprécié de tous pour y voir un succès.

Nous perdons trop de temps à vouloir séduire ou convaincre des gens qui n'ont aucune utilité pour l'avancée de nos projets… Mieux vaut savoir à qui cela se destine et les convaincre eux.

Sans s'occuper des autres !

lundi 11 mars 2019

Des dinosaures dans nos open-spaces !

Au fil d'une conversation avec un ami, je l'entends me dire : "En général, je finis ma journée vers 16h30, mais je ne me sens pas de quitter le bureau avant 17h30. Je ne me vois pas traverser l'open space et partir sous les regards de tous ces gens qui ne vont pas manquer de penser que je pars bien tôt pour mériter un salaire plein !"
Compréhensible.
Nous sommes mentalement taillés pour nous conformer à certaines règles sociales, l'une d'entre elles voulant que travailler dur veut aussi dire travailler longtemps.
A l'évidence, travailler longtemps a une valeur. Mais ce n'est pas systématique.
La seule façon pour vous de le savoir, c'est de savoir pourquoi vous travaillez. Quel est l'objectif de la journée ?  À quelle heure vous devriez en avoir terminé si cet objectif est tenu ? Autant de questions, qui une fois leurs réponses trouvées vous aideront grandement à affronter les regards de vos collègues dans cette longue traversée de l'Open Space vers la liberté d'une fin d'après-midi largement méritée...

Votre cerveau reptilien continuera votre vie durant à vous dire qu'il faut rester tard pour avoir l'air sérieux..., mais vous savez comment le traiter maintenant ! Un bon coup de gourdin sur le museau ! Il vous parle du Crétacé et nous sommes au 21ème siècle ! Les règles ont un peu changée !

vendredi 8 mars 2019

Boire, boire, boire et trois fois boire !

Vous le savez, je pratique dès que je le peux le coaching croisé. Echange de compétences. Miracles et découverte ! Les autres en savent beaucoup plus que vous sur certains sujets et ils ne demandent qu'à vous renseigner, pourvu que vous ayez quelque chose à leur donner en échange, et vous en savez beaucoup plus qu'eux sur beaucoup de sujets, j'en suis sûr !
Lors d'une de ces sessions fabuleuse avec Guillaume Bélanger dont j'ai déjà recommandé à plusieurs reprises dans ces pages le blog : www.healthfully.net, j'ai appris quelque chose de simple, de formidable pour la santé et que je partage dans son plus simple appareil avec vous aujourd'hui : boire de l'eau est une bonne chose, mais à boire trop d'eau, le risque que vous prenez est de vous déshydrater ! Surprenant, mais vrai. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi, tout est formidablement expliqué par Guillaume lui-même.
Le billet est ici. C'est en anglais, et vous devriez parler anglais ! Donc ce n'est pas un problème !
Si l'anglais n'est pas votre fort, je résume en aussi peu de mots que possible :
3 à 4 litres d'eau par jour
2 cuillères à café de sel par jour
Je sais, c'est beaucoup, le contraire de ce qu'on nous a appris, mais c'est ainsi.
Si le monde, le grand, change lentement, notre monde, notre petit monde peut changer radicalement à la rencontre d'un billet de blog, d'une lecture, d'un mouvement vers l'autre ! Cette rencontre pourrait bien être de l'autre côté de la rue !

jeudi 7 mars 2019

Pour faire grandir une idée...

Votre idée est précieuse. Elle est révolutionnaire. Ou peut-être est-elle toute simple, mais qui pourrait changer la façon dont vos département fonctionne ou rapporter gros à votre organisation.
Votre idée n'est qu'une idée et une idée ce n'est pas grand chose à moins de la porter à exister. Pour cela, votre idée a d'abord besoin de votre voix. C'est à vous de la dire, de l'exprimer et de convaincre autour de vous de son bienfondé.
Une idée a besoin de temps, comme un avion a besoin d'une certaine distance pour décoller. Votre idée, pour géniale qu'elle soit, nécessite un temps d'adaptation, de maturation pour que les autres puissent changer les représentations qui sont les leurs.
C'est durant tout ce temps que votre voix doit se faire entendre. Régulièrement, calmement, patiemment. Une idée s'adopte plus qu'elle ne s'impose.
J'entends souvent "J'avais une super idée, mais personne n'en a voulu !". Trop vite, trop court, pas assez de voix...
Les idées poussent. Arrosée de votre voix et de temps !

Plus que quelques jours pour vous inscrire à la session "Blended" organisée avec Unow : "Communication impactante" !


mercredi 6 mars 2019

La formation de demain est peut-être là, disponible pour vous... aujourd'hui !

Qu'est-ce que la formation de demain ?
Comment allons-nous apprendre demain ce qui fera de nous les excellents professionnels d'après-demain.
Je sais déjà ce que ce n'est pas : ce n'est pas une baguette magique. La technologie, c'est super, le smartphone révolutionnaire..., mais cela ne permet pas d'apprendre et de se former plus vite et mieux parce qu'il n'y a pas de magie, pas de raccourcis. Si vous voulez apprendre quelque chose, il va falloir y mettre du temps et des efforts et de l'envie et tous ces ingrédients sans lesquels il ne peut rien se passer.
Avec Unow, nous avons réfléchi à ce que pourrait être la formation de demain. L'une de ses formes, à tout le moins.
Une formation qui use du digital et des nouvelles technologies, qui profite de ses avantages et qui ne se coupe pas des bénéfices de la formation plus traditionnelle, dite en présentiel.
Apprendre les fondamentaux théoriques devant un écran, cela fait sens.
Venir ensuite les mettre en pratique avec un groupe d'apprenants, accompagné par un formateur, cela fait sens.
C'est une expérience qui vaut le coup d'être tentée.
Je la tente, moi, en tant que formateur, parce que celle-ci n'est pas pilotée par autre chose que l'amélioration de vos résultats. Le but ici n'est pas de diminuer les coûts, d'optimiser la ressource ; le but est de trouver le mix idéal qui va vous permettre de faire mieux, de communiquer plus efficacement, de vous reconnecter à ce pouvoir fabuleux qui est d'influencer, d'inspirer, de captiver les gens qui vous entourent.
Pour tenter cette expérience, ça se passe !





mardi 5 mars 2019

Qui est Monsanto ?

La société Monsanto a pendant des années, des décennies, réalisé de formidable profit au dépend de la santé de centaines de milliers de femmes et d'hommes, paysans ou consommateurs.
Des lobbyistes de tout bord se sont battus et se battent encore pour que les règles sensés protéger ces milliers de femmes et d'hommes soient diminuées, rendues inefficaces ou décalées dans le temps...
D'autres hommes et d'autres femmes sont Monsanto.
Mais ces autres hommes et ces autres femmes sont cachés derrière ce nom, Monsanto qui ne signifie pas grand chose, ne représente rien et pour finir ne représente aucune prise de responsabilité et qui, aujourd'hui, n'existe plus !
Il est possible d'avoir fait une carrière entière chez Monsanto, d'être responsable, même de la plus infime des manières, de la mort de centaines de personnes et de couler une retraite paisible sur les bords du lac de Côme.
Pour certains, le capitalisme a du bon. Pour d'autres, moins.

lundi 4 mars 2019

Le Digital learning est mort, vive le digital learning !

Je lisais récemment un article sur le digital learning. En substance, le marché ne se clarifie pas. On n'y comprend toujours pas grand chose, on ne sait toujours pas si ça marche, le retour sur investissement n'est pas clair.
N'allez pas croire que je prêche contre la paroisse du digital, moi, le formateur, celui qui gagne sa croûte principalement avec les formations que j'anime en présentiel, pas du tout. Je pense que la formation digitale a sa place, quelque part et que cette place, nous finirons par la trouver et qu'elle sera évidente aux yeux de tous les acteurs du monde de la formation.
Mais tous ces phénomènes autour de la formation digitale et ces panacées que l'on découvre tous les six mois, je sais parfaitement d'où cela vient : le rêve d'obtenir un jour des résultats sans fournir le travail !
Il y a en ce moment des gens qui pensent ou espèrent qu'en se mettant devant un ordinateur et en regardant quelqu'un parler pendant quelques heures, puis appuyer cela de data analytics et de micro-learning en embedded and blended learning auquel on ajouterait un peu de gaming learning et de sim-learning, par on ne sait quel miracle, les gens apprendraient et changeraient comme ça, comme par magie...
On investit la dedans des millions, sans bien sûr poser se poser les bonnes questions.
Apprendre prend du temps. Donner envie d'apprendre et de changer demande des efforts et de l'argent et de la condidération pour le facteur humain.
Le facteur humain, encore lui, vient se mettre en travers de bien des belles stratégies digitales... si économes et si aisées à mettre en place ! Parce que l'Homme apprend à sa façon et que cette façon n'est pas encore de celle qui rentre dans un smartphone ! Pas encore...
Et le jour où cela arrivera, je serai sans doute loin, ailleurs, mort !

vendredi 1 mars 2019

Tomber

Il y a un hashtag pour ça : #lovemyjob !
Faire les choses avec passion est une sensation extraordinaire. Nous avons cette représentation du "passionné-e" qui ne compte pas ses heures, qui vibre à chaque instant de "travail". Le passionné est un chanceux, un être qui sait pourquoi il est là et ce qu'il doit faire.
Bien sûr tout cela est faux. Pour le ou la passionné-e, le travail est un travail et se lever le matin est en général aussi difficile que pour tout le monde.
La différence, tient au fait qu'eux décident de ce qui les passionne et se mettent au travail avec enthousiasme et ardeur, jusqu'à ce que cela devienne une passion.
Attendre que la passion vous tombe dessus n'est pas une stratégie. Se lancer dans une activité, un travail, pour laquelle existe des affinités et tout donner... et il est possible qu'un jour naisse une passion.
Comme on ne tombe pas enceinte, on ne tombe pas en passion...