lundi 30 septembre 2019

Un présent !

Présenter est un présent. Comme ce mot semble nous l'indiquer. Le présent, précieux, de votre opinion, de votre intelligence, de votre point de vue unique sur un sujet précis.
Ce n'est pas un tribunal. Ce n'est pas un lieu de jugements et de punitions. Un acte dont il faudrait se préserver.
Présenter, c'est faire acte de communication, d'empathie, de compréhension envers les autres que sont vos auditoires.
Ce n'est pas asséner, forcer, imposer.
Présenter est peut-être ce que nous faisons de plus humain dans le monde professionnel.
Assurément un savoir-faire à acquérir, mais bien plus que cela…

vendredi 27 septembre 2019

A la limite !

Se sentir coincé, bloqué, en difficulté, à la limite de ce dont nous nous sentons capable, au bord du gouffre... Même si tout cela semble dramatique et dangereux, ce n'est que naturel.
Lorsque nous avançons sur des routes peu fréquentées, dans un environnement que personne ne maîtrise parfaitement, ce sentiment d'être allé un peu trop loin, un peu trop vite, un peu trop seul à de grandes chances de nous apparaître à un moment ou un autre ! Normal !
La question qui se pose ensuite est de savoir ce que nous faisons de ce ressenti ! Une fois bloqué, une fois que tout ce que nous avons déjà fait n'est plus utile, alors que faisons-nous ?
Décidons-nous d'innover et de faire ce qui n'a encore jamais été tenté auparavant ? Décidons-nous de rebrousser chemin ? De prendre plus de risques encore et d'avancer encore plus rapidement ?
Ce n'est pas de se sentir bloqué ou à notre limite qui créé la limite, c'est ce que nous faisons de cette peur des territoires inconnus...

jeudi 26 septembre 2019

Le risque est la bonne mesure...

Si ce n'est pas risqué, ne serait-ce qu'un peu... alors il n'y a probablement pas grand chose pour nous à la clé...
Que serait une montagne russe qui ressemblerait à une voie de TGV, plate et longiligne sur des kilomètres ! Quelle en serait la fréquentation ? C'est la perception du risque et l'anticipation de sensations fortes qui attirent vers ces constructions diaboliques !
C'est le risque et les effets qu'il produit sur notre alchimie intérieure qui nous donne la mesure de ce qu'il y a pour nousn quelle que soit l'entreprise dans laquelle nous nous engageons.

mercredi 25 septembre 2019

De ce qui fait un artiste...

En musique, c'est une chose que d'interpréter ce que d'autres ont composé. C'est un savoir-faire important et reconnu. D'immenses musiciens y consacrent leur carrière et s'appliquent à faire briller les compositions d'auteurs morts et enterrés depuis des décennies, voire des siècles...
C'est une autre chose que de jouer nos propres compositions. Une tout autre affaire que de dire : c'est moi qui ai écrit cette musique, ce sont les choix que j'ai fait, c'est une image de moi, de ce que je pense, de qui je suis et de ma façon de voir le monde ! Il devient plus difficile de se cacher, de se détacher de l'oeuvre, de se dégager de cette responsabilité.
L'artiste est responsable de ses points de vue et son oeuvre résonne bien au delà de sa propre personne.
C'est une source d'inspiration pour nous tous. il est possible de ne faire que ce qu'on attend de nous. Il est aussi possible de prendre l'initiative, de prendre le risque, de prendre les devants et de clamer à la face du reste du monde : "c'est moi qui ai pris cette décision et j'en prends la responsabilité..."

mardi 24 septembre 2019

Le monde qu'il nous faut changer...

Les histoires que nous nous racontons et leurs conséquences sur nos actions et nos représentations de qui nous sommes peuvent être délétères. Nous conduire à l'immobilisme, au regret... et globalement à passer à côté de notre potentiel et de tout ce que la vie peut nous offrir.
Le premier travail est d'identifier ces histoires et de les mettre à la question. Il est assez peu de chose qu'une bonne quantité de travail ne puisse dépasser... Il est assez peu d'objectifs qui ne s'accomplissent au prix de quelques minutes quotidiennes de pratiques... Mais cette simple discipline, dont l'efficacité est pourtant prouvée et avérée ne tient pas toujours face à des narratifs intérieurs vieux parfois de plusieurs décennies. Nous créons nos propres limites et nous nous installons dans un monde fantasmagorique dans lequel nous ne sommes qu'une fraction de ce que nous sommes en réalité... Changer le monde commence donc par changer notre monde intérieur. C'est plus simple qu'il n'y paraît.

lundi 23 septembre 2019

De bons et de mauvais moutons !

L'idée générale est la suivante : ce n'est pas parce que tout le monde le fait que c'est la bonne façon de faire. Ceci vaut pour votre manière de présenter, mais cela vaut aussi pour l'ensemble de nos comportements... Nous sommes une espèce sociale, et nous avons tous tendance à valider nos attitudes et nos comportements en prenant référence sur nos pairs. Ce besoin de validation sociale est une bonne chose, parce qu'il créé du lien aisément, mais c'est aussi une malédiction, parce que cela permet de valider de mauvais comportements. La manière dont tout le monde utilise PowerPoint en est une illustration...
Savoir pourquoi nous faisons quelque chose, puis analyser la meilleure manière de parvenir à nos objectifs, quelles que soient les attitudes de nos voisins est la seule manière intelligente d'avancer...

vendredi 20 septembre 2019

Il n'y a que du bon stress !

Nous tentons tous de l'éviter. Le stress. Une vie heureuse serait une vie détendue, en maîtrise et qui nous permettrait de passer nos journées à nous enrichir de ce que l'existence peut offrir, cela sans le moindre stress et dans la paix de l'esprit !
Bien sûr, cette représentation d'Épinal de l'être sage et dominateur de sa vie et des éléments est une vue de ce même esprit !
Le stress ne peut être évité pour une raison fort simple et qui est en relation directe avec ce qu'est le stress, c'est à dire une réaction de notre organisme à toutes les sollicitations de son environnement. Autrement dit, le stress est la manifestation la plus flagrante de notre capacité à nous adapter à ce qui nous entoure. Si nous ne stressons pas, cela signifie que nous ne sommes plus en interaction avec notre environnement ; cela signifie que nous sommes plus en train de nous adapter. Bref, l'absence de stress ne peut avoir qu'une explication : celle de notre mort !
Par conséquent, dans notre façon de voir et de penser, il est fondamental de ne pas nous laisser emporter par tout ce que ce mot de stress porte de connotations... Nous sommes des êtres vivants parce que nous sommes en capacités de nous mettre en stress pour nous adapter. Le stress est la meilleure chose qui puisse nous arriver, car le stress nous rappelle à chaque fois que nous l'éprouvons que nous sommes vivants, adaptables et adaptés...

Je vous souhaite une bonne journée de stress !

jeudi 19 septembre 2019

Le paradoxe du formateur...

Dans le monde qui est le mien, celui de la formation, il n'est pas difficile de travailler. Il existe pléthore de structures capables de vous proposer du travail. À 300 euros la journée.
Une fois les charges et les taxes déduites, le calcul est vite : ce n'est pas cher payé !
Pourtant, une formation se vend au minimum 2500 à 3000 euros la journée... Alors où est la différence et comment se fait-il que le formateur s'y retrouve aussi peu, alors que c'est lui qui apporte la formation et la valeur qui va avec...
Parce que la vraie valeur n'est pas d'animer la formation. La vraie valeur est de trouver le client, de créer le réseau qui assurera que ce client reviendra, de maintenir la relation et de la faire fructifier. Le vrai job est là et c'est le plus difficile, celui qui demande le plus d'effort et qui sous entend le plus de frustrations et de déceptions...
Pour un formateur, le choix est simple : accepter de faire le travail, le travail difficile de conquête ou être payé des clopinettes...


mercredi 18 septembre 2019

La meilleure façon...

La meilleure façon de marcher, c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer !
La chanson le dit : commencer, avancer...
Pas d'autre recette pour créer, diriger, changer les choses ou le monde...

mardi 17 septembre 2019

Plus de 90% de nos décisions...

La plupart d'entre nous préparons nos interventions de façon rationnelle. Nous avançons les arguments les uns après les autres de la manière la plus imparable possible.
En dépit de cette logique implacable, cela ne marche pas. Les arguments sont éloquents et parlent pour eux-mêmes, mais ils semblent ne convaincre personne.
La raison à cela est simple : l'espèce humaine est irrationnelle. Elle est insensible dans ses prises de décisions à la logique et à ce qui semble imparable. Nous prenons à plus de 90% l'ensemble de nos décisions en nous appuyant sur nos émotions, notre culture, nos attentes. La logique, le bon sens, tout cela ne suffit pas à nous convaincre du bien fondé des actions à entreprendre.
C'est sans doute là la première dimension qu'il convient de prendre en considération lors de la préparation de vos interventions... Qui sont-ils et qu'elles sont leurs émotions, leurs attentes, tout ce qui peut caractériser l'irrationnel de leur processus de décision. Alors, cela aura peut-être une chance de marcher !

lundi 16 septembre 2019

Le chef vous dit d'aller vous faire foutre !

Dans un restaurant, tout repose sur une et une seule personne que le client ne voit jamais... : le chef
Et c'est bien souvent la même chose dans nos business.
La personne qui créé de la valeur ou qui la détruit est une personne avec laquelle le client n'est pour ainsi jamais en interaction et cela peut poser problème !
Il m'est arrivé cette petite expérience récemment : j'entre dans un restaurant et commande un plat. La garniture, purée de pommes de terre, ne me convient pas et je demande à ce qu'elle soit changée. On me répond à la commande que cela ne pose pas de problème. On revient ensuite me voir pour me dire, je cite : "le chef ne peut pas changer votre garniture !". Autrement dit : le chef vous dit d'aller vous faire foutre, mais comme le chef est en cuisine, ce n'est pas lui qui vient vous le dire, mais moi, le serveur qui suit en interaction avec vous. Je ne me formalise pas. Je demande simplement à ce que la purée, que je n'apprécie pas, soit remplacée par ce que monsieur le Chef désirera, des légumes, de la salade, qu'importe !
Arrive mon assiette et sa garniture : 90% purée de pommes de terre. Autrement dit : quand le chef vous dit d'aller vous faire foutre, il le pense ! Et vous allez manger sa purée, que vous le vouliez ou non !! Même si là n'est pas l'intention, difficile de ne pas se sentir un peu maltraité !
Bien sûr, je ne touche pas à la purée, c'est maintenant une question de principe. L'un des serveurs s'en inquiète. Je lui donne mon ressenti sur l'affaire et obtient un café offert et des excuses de sa part.
De l'importance de la qualité et du service à tous les échelons et à tous les étages... Ce n'est pas parce que le client semble lointain qu'il n'est pas là !
Dans un restaurant, le produit est autant ce que les gens mangent que ce qu'ils vivent.
Quelques légumes jetés dans mon assiette et le tour était joué ! Il n'est pas difficile d'être remarquable et différent, même si cela demande de sortir un rien de la routine et de ce qui était prévu.
Bien sûr, ce chef a sûrement une belle histoire à raconter sur ces clients qui veulent tout le temps changer de garniture, sur les calculs à faire pour que ceux qui prennent du poisson aient ce qu'ils demandent, comme ceux qui prennent de la viande... Tout cela ne pèse rien face à la nécessité première qui est de satisfaire la personne qui nous a fait suffisamment confiance pour acheter ce que nous avons à lui offrir. 

vendredi 13 septembre 2019

Do not go gentle into that good night...

Do not go gentle into that good night,
Old age should burn and rave at close of day; 

Rage, rage against the dying of the light.

Oui, nous sommes sujet au vieillissement... Les années passent, de plus en plus vite d'ailleurs et il n'est rien que nous ne puissions faire pour retenir le temps et notre jeunesse qui va s'évaporant sous nos yeux attristés...
La seule chose que nous puissions faire, c'est de trouver les moyens de vieillir avec élégance. Pour moi, il n'est meilleur moyen que la conquête d'une certaine forme de sagesse. Vieillir, c'est enfin pouvoir se consacrer à nos paysages intérieurs, c'est enfin pouvoir se libérer du joug de l'apparence et du regard des autres pour le tourner vers les étendues infinis de nos âmes ! C'est valoriser la lecture et la créativité. C'est pouvoir prendre le temps d'interroger les mystères qui nous entourent. C'est reconnaître la valeur de l'ici et du maintenant et s'affranchir de cette crainte de n'être jamais au bon endroit au bon moment.
Il est possible de refuser d'entrer doucement dans cette nuit paisible...

jeudi 12 septembre 2019

Faible mémoire...

Notre mémoire, dont nous pensons qu'elle définit qui nous sommes puisqu'elle seule contient la somme de toutes nos expériences. Cette mémoire si importante et si précieuse n'est pas fiable, n'est pas sûre et n'est qu'une histoire que nous nous racontons sur des événements passés dont nous avons, dès qu'ils se sont produits, perdu la réalité objective.
Pour cela, il n'est pas toujours judicieux ce se fier à ce que notre mémoire nous dit de nos façons de nous comporter ou d'agir dans telle ou telle situation. Ce dont nous nous souvenons n'est que le fruit de filtres, de ce que nous avons vécu depuis et de la manière dont nous nous sommes racontés l'histoire au fil des ans et des déformations qui ont suivi !
Nos histoires et donc notre mémoire ne restent qu'à partir du moment ou nous continuons de nous les raconter. Une histoire qui cesse de l'être est une histoire qui s'efface et avec elle la mémoire des événements passés.
Pour cela, et pour un présent agréable, il convient de bien choisir la manière dont vous vous racontez ce passé, car ce n'est pas votre mémoire et ce passé qui vous définissent, mais bien vous-même et les choix que vous faites lorsque vous vous racontez ces histoires...

mercredi 11 septembre 2019

Le stress n'existe pas !

On en parle beaucoup, nous le subissons aussi beaucoup : le stress. Stress de la vie moderne, de la pression de nos obligations professionnelles, de notre entourage, de nos supérieurs ou de nos équipes.
Eh bien, bonne nouvelle, ce stress n'existe pas. Il n'existe pas ailleurs que dans nos têtes.
La preuve : ce patron qui vous tyrannise n'a pas l'air d'avoir de si mauvaises relations avec d'autres membres de l'équipe, ou encore ce découvert bancaire qui vous empêche de dormir, cela n'a pas l'air de gêner plus que cela telle autre personne de votre entourage.
Le stress n'est induit que par notre réaction à nos circonstances.
Le stress n'est pas inhérent à la situation, mais à notre réaction à cette situation.
Certains réagissent mieux que d'autres à certains stimuli, mais le stimulus est le même.
Une fois que ceci est enregistré, le travail n'est plus de travailler sur le stress, mais sur votre capacité d'adaptation à des situations qui peuvent être vécues avec stress.
Le stress est une histoire.

mardi 10 septembre 2019

Se regarder faire !


Dans la pratique de mon métier de formateur, il m’arrive souvent de me surprendre à me regarder travailler ! Au sens littéral du terme. Mon corps et ma voix font le travail et mon esprit observe ce qu’il se passe. Non que je ne sois pas à ce que je fais, mais des années de travail me permettent aujourd’hui de pouvoir me mettre dans cette sorte de meta position et de laisser faire un corps qui a totalement intégré la formation que j’anime et l’interaction que je souhaite avec mes stagiaires.
C’est de cela dont je veux parler : l’intégration.
C’est selon moi le véritable miracle de l’évolution : nous avoir permis de passer du mouvement au geste.
Le mouvement est ce que nous faisons naturellement et pour lequel notre cerveau est conçu : garder l’équilibre, marcher vers l’avant, agripper une main…
Le geste est une succession de mouvements que le cerveau interprète comme un seul mouvement… comme un automatisme de la même nature…
Le geste du pianiste, le geste du cycliste et le geste du formateur.
Pour avoir une idée de ce que cela représente, il vous suffit de vous servir un verre d’eau. Vous allez verser le liquide dans votre verre sans y penser… et pourtant, la complexité de l’ensemble fait un geste.
C'est à cela qu'il convient d'aspirer dans le travail. Créer du geste.
La surprise pour moi tient au fait que ce geste peut exister dans l'interaction avec autrui ! Lorsqu'il m'arrive de m'observer travailler ainsi, une sensation de surprise et d'admiration pour le miracle de l'évolution me saisit à chaque fois !

lundi 9 septembre 2019

Chasseurs de rêves !

Si vous surfez le web, vous devez être au courant et il vous est sûrement arrivé de tomber dans le piège de ces titres accrocheurs : "comment faire ceci ou cela à changé ma vie en quelques mois" - ou encore " les 10 caractéristiques des leaders que vous pouvez appliquer..."
Ces titres et ces articles, dont certains sont de qualité, nous attirent parce qu'ils nous font une promesse : celle qu'il existe une manière plus rapide d'atteindre nos objectifs. Ils nous font miroiter un raccourci ! Un passage inconnu ou nouveau pour devenir plus performant, plus sage, plus heureux...
Bien sûr, la lecture de ces articles peut être édifiante, intéressante, mais il est rare que nous soyons à ce point bouleversé par une lecture de ce genre que nos vies changent du tout au tout !
Parce qu'il n'y a pas de raccourcis ! Parce que nos objectifs, s'ils sont ambitieux, s'ils sont à notre vraie mesure, vont demander du travail, de l'implication, du bon sens, de l'attention, des doutes et des erreurs... et que tout cela prend du temps.
A trop vouloir le raccourci et à trop se désepérer du cul de sac dans lequel il nous laisse, nous prenons le risque d'abandonner ou de renoncer.
Le mieux est encore de se mettre en route et de se choisir la route la plus longue.
Rappelez-vous que la joie est au chemin et non au but !

vendredi 6 septembre 2019

Attendre ?

Il y a plusieurs façon d'envisager le changement. S'y préparer ou le décider.
Oui le monde change et votre environnement se modifie et il est nécessaire de se tenir prêt à prendre les bonnes décisions lorsque le changement se présente.
Mais il est aussi possible d'être créateur de ce changement, être celui qui le décide ou qui prend la décision qu'un changement est nécessaire...

jeudi 5 septembre 2019

Doute...

C'est sûr, vous doutez. Nous doutons.
Personne ne sait, personne n'est sûr, personne n'a la garanti que cela va marcher.
Personne. Ni vous, ni moi, ni madame soleil. Personne.
Tout le monde doute.
Alors autant commencer.

mercredi 4 septembre 2019

Des présentations et de Game of Throne !

Il suffit de manquer la fin pour que l'oeuvre entière soit manquée. Les artistes, les écrivains, les musiciens le savent. S'il y a deux parties d'une oeuvre qui ne peuvent être médiocres, c'est bien le début et la fin. Aristote le savait qui exprimait que toute bonne histoire doit contenir un début, un milieu et une fin.
Réussir sa fin est primordial dans toute interaction, toute présentation !
Pour illustrer ceci, je donne l'exemple de la série "Game of Throne" ou "Le trône de fer", dans sa version française. La huitième et dernière saison est manquée. On peut la prendre par n'importe quel bout, elle n'est pas au niveau des précédentes et elle ne fait pas justice à cette formidable série.
La fin est manquée et c'est malheureusement tout ce dont nous nous souviendrons, 7 saisons qui s'acheminent lentement vers... Rien ! Vers une fin qui ne fonctionne pas...
Pour le clin d'oeil, il est aussi intéressant, en quelques mots de se demander pourquoi cette fin ne marche pas... et pour moi, cette huitième saison ne marche pas parce qu'elle décide, assez bêtement d'ailleurs de changer d'antagoniste. Le "méchant" dans Game of Throne, c'est le "Night King" et sa horde de morts-vivants. Les enjeux sont forts, puisqu'il peut anéantir l'humanité, il est immortel puisque déjà mort, il peut réveiller les morts et les mettre à son service et il n'a qu'un objectif : tuer. Un très bon antagoniste ! Les 7 saisons devraient s'acheminer vers un combat titanesque entre John Snow et sa bande et ce "Night King" à la fin de la saison 8 ! Au lieu de cela, il meurt de façon grotesque à la fin de l'épisode 4 et comme il faut un méchant, c'est Cersé qui prend sa place, mais qui est-elle face au pouvoir destructeur des morts-vivants ?! Et s'en suivent 4 derniers épisodes qui n'intéressent plus personne et ne rendent pas justice à tous les formidables personnages de cette série...
Le Storytelling nous le dit : le méchant ne change pas et on ne change pas de méchant en cours d'histoire ! Une belle règle de base qui n'a pas été respectée pour le pire ! De mon point de vue !

mardi 3 septembre 2019

Le pourquoi de toute bureaucratie...

Il y a une règle. Cette règle est valide quelle que soit l'organisation dont il est question...
Plus il y a de règles, moins il y a de prises de responsabilité.
En somme, plus le travail est cadré, défini, arbitré, moins nous avons tendance à prendre des responsabilités qui pourraient contrevenir à l'une de ces règles.
Lorsque le nombre de règles devient tel qu'il est impossible d'en avoir une vision concrète, alors c'est la fin de toute prise de responsabilité et c'est ce qu'on appelle la bureaucratie. Il n'est plus question que d'obéir à une règle, quelle qu'elle soit et si la règle n'est pas connue, il est urgent de la créer, puisque toute situation doit pouvoir être prévue par la règle. Comme c'est impossible, s'installe un phénomène de stagnation, jusqu'à ce que quelqu'un, soit créé la règle correspondante ou décide de prendre ses responsabilités et agit hors de toute règle ou fait le choix d'enfreindre la règle pour débloquer la situation...
La raison de toutes ces règles est simple : la prise d'initiative individuelle est dangereuse. Si chaque collaborateur décide de ce qui doit être fait dans telle ou telle situation, il se pourrait que sa décision mette l'organisation en danger et cela n'est pas acceptable !
Ne pas faire confiance conduit à ce cercle vicieux du tout régulé.
Faire confiance conduit à autre chose, quelque chose qui marche, qui est fluide, qui est plus risqué, mais qui met tout le monde face à ses responsabilités...

lundi 2 septembre 2019

Pour les quelques mètres restants...

Nous souhaitons disposer du meilleur. Être servi du meilleur café, se raser avec le meilleur rasoir, courir avec la chaussure de running ultime... mais tout le monde court avec des Nike au pieds ! Nous buvons tous du café Richard, sans trop le savoir... et nous nous rasons avec des lames Gillettes.
Rien de tout cela ne correspond à ce que nous pourrions obtenir de meilleur, si nous faisions un peu de recherche et prenions un peu plus le temps de nous demander ce que nous voulons vraiment...
En fait, ni Nike, ni Gillettes, ni Richard ne sont les meilleurs à ce qu'ils font, et de loin ! Pourtant, ils sont leaders de leurs domaines... parce que le concept de "meilleur" est totalement subjectif et c'est ce qui fait la force de ces trois marques. Elles ont su trouver les arguments et les histoires qui nous donne le sentiment que leur produit sont suffisamment bons pour nous éviter la galère d'aller chercher le meilleur...
En substance, pas besoin d'être le meilleur... il suffit d'être suffisamment bon. C'est notre narratif qui fera le reste...