Simone Biles, la gymnaste ultra-favorite est forfait au JO de Tokyo.
Pour ceux qui en doutaient encore, la différence se fait dans la tête et non dans les muscles. Ce ne sont pas la puissance, la force ou l'endurance qui font une championne, c'est ce qui se passe dans sa tête.
Pour nous, simples mortels, cette vérité est tout aussi réelle. Nous devons d'abord croire avant de réussir.
Hier, une cycliste est morte sur un carrefour de Boulogne renversée par un camion. Une femme de 35 ans est morte sur une terrasse de Paris.
Une fois de plus l'erreur humaine a frappé !
Il y aurait une manière simple d'éviter les 1,3 millions de morts annuels sur les routes (2,3 millions prévus en 2030 !) : la voiture pilotée par ordinateur. Elle est prête, elle est fiable, elle est ce dont nous avons besoin pour rendre les rues sûres et la ville à tous ceux qui y habitent et enfin épargner toutes ces vies perdues... parce que les hommes boivent de l'alcool, prennent de mauvaises décisions, oublient, sont distraits, rédigent leurs messages au volant, se déconcentrent, s'agacent, perdent le contrôle, s'irritent, s'énervent, stressent... contrairement aux ordinateurs...
Il y a les mathématiques.
Et il y a la façon d'enseigner les mathématiques.
Pour la plupart d'entre nous, ces deux univers sont aux deux extrémités les plus éloignées de la planète plaisir !
Écouter un mathématicien parler de l'élégance d'un raisonnement, entrevoir ce que visualisait Einstein lorsqu'il échafaudait ses théories, comprendre lentement que notre univers est régi par des lois mathématiques qui lui confèrent ses dimensions mystérieuses, fascinantes et sûrement enthousiasmantes...
Et assister à un cours de mathématique de seconde ou de première...
On le dit assez : la sélection se fait sur cette matière. Qui est bon en mathématiques mérite tous les honneurs de notre système éducatif, mais alors pourquoi n'en faisons-nous pas plus pour que tous les élèves excellent en mathématiques ?
Parce qu'il en est des mathématiques comme il en est de la musique : l'élégance et la compréhension sont laissées à ceux qui trouvent en eux la ressource de résister pour l'une à l'arithmétique et pour l'autre au solfège.
Mais le solfège, s'il est utile n'est pas nécessaire à l'apprentissage de la musique... et l'arithmétique, si elle est fondatrice, n'est pas nécessaire à la compréhension de l'élégance du raisonnement...
La seule vraie façon d'être parfaitement confiant en soi-même, c'est d'abord et avant tout d'être parfaitement à l'aise avec tout ce que nous n'avons pas, tout ce qui nous manque, tout ce que nous ne sommes pas...
La question de l’investissement est une constante dans nos existences. Nous investissons, lorsque nous le pouvons, dans l’immobilier, l’art, la bourse… et de mille autres manières cet argent durement gagné…
Pourtant, investir sur soi, pour soi, n’est pas une évidence pour beaucoup… Cela devrait être la norme. Si je peux investir dans de la pierre, il y a fort à parier que si j’investie d’abord en compétence, en compréhension d’un univers nouveau, mes investissements seront de meilleures qualités.
Investir sur soi d’abord.
Je me forme depuis quelque temps au métier de coach.
Un métier dont vous avez entendu parler, parce qu'on en parle beaucoup ! On en parle, la plupart du temps pour dire des âneries telles que : "Aujourd'hui tout le monde est coach !" ou "Les coachs font leur thérapie au frais de leurs clients..."
Il est une évidence qui nous est tout de suite exposée au moment de commencer ce parcours de formation professionnel et cette évidence est la suivante : il n'est pas aisé de gagner sa vie avec ce seul métier !
Soit !
Mais qu'est-ce que cela veut dire, autrement qu'une habile manière de dissuader ceux qui pourraient avoir l'idée de venir croquer dans le gâteau des coachs déjà installés ?!
Ce que cela veut dire, c'est que le coaching n'est pas une pratique généralisée et que de ce fait la demande reste inférieure à l'offre. Et c'est bien triste, si vous m'en croyez !
Je m'explique...
J'ai eu la chance dans ma carrière de formateur et de coach à la prise de parole en public d'accompagner quelques grands noms dans les domaines du sport de haut niveau ou de la politique. Deux domaines d'excellence, s'il en est ! Dans chacun de ces domaines, le coaching et l'accompagnement sont la norme. Celui qui n'a pas d'entraîneurs, autrement dit de coachs, de conseillers est regardé de travers : "Quoi, il pense pouvoir y arriver tout seul, sans regard extérieur, sans assistance, sans sparring-partner ?!" Et c'est justement parce que c'est la norme que le succès est au rendez-vous ou a une chance d'être au rendez-vous ! Un champion sait, par essence, par nature, qu'il ne pourra jamais aller jusqu'à la médaille d'or sans être aidé, accompagné, coaché et cela tout au long de sa carrière ! Il ne s'agit pas de coachings ponctuels, mais bien d'un partenariat dans la durée, d'un pacte soudé dans la sueur et parfois le sang ! Le coach et son coaché forment une cellule essentielle au succès !
Et puis, il y a le monde des affaires, le monde professionnel dans lequel les impératifs de performance sont les mêmes, voire supérieurs, mais où le coaching n'est plus (du tout) la norme, mais l'exception !
Alors pourquoi ? Qu'est-ce qui peut justifier que les dirigeants, les aspirants dirigeants, les managers et les aspirants managers renoncent à ce qui marche si bien et qui semble si essentiel à ceux dont la performance de haut niveau est le métier ?
Il peut arriver qu'avant d'agir, de prendre une décision ou de se mettre au travail, nous soyons tentés d'attendre d'être dans un état bien particulier, un état de désir qui rendrait le fait de commencer et de s'atteler à la tâche comme aisé, un état de MOTIVATION !
La motivation n'est pas un état, pas plus que ce n'est une qualité, la motivation est une énergie ! C'est l'énergie qui nous maintient dans le travail, qui entretient la flamme !
Attendre d'être motivé avant d'attaquer, ce serait un peu comme attendre que la dynamo délivre assez d'énergie à l'éclairage de votre vélo avant même de monter dessus ! Cela reviendrait à dire : je monterai sur ce vélo une fois que les lampes seront allumées ! Avant, je n'aurai pas la flamme !
Cela est impossible ! Pour que la dynamo fournisse assez d'énergie, il est nécessaire de monter sur le vélo et de commencer à pédaler ! Les premières lueurs seront fragiles, orangées... mais une fois lancé, la flamme devient intense, profonde et pédaler un plaisir !
Ne pas attendre, monter sur le vélo, pédaler...
Lorsque la situation devient par trop émotionnelle il est toujours une bonne chose que de rappeler les faits.
Le taux de mortalité de la covid-19 est de 0,15%.
Par comparaison, le taux de mortalité de la rougeole est de 10%, celui de la variole de 30% ou encore d'Ebola de 90%...
La répartition de la mortalité liée à la Covid-19 par tranche d'âge se présente ainsi :
Nous avons affaire, et ce n'est en rien une nouveauté, à un virus qui est faiblement mortel et qui lorsqu'il tue, tue des personnes âgées et la plupart du temps atteintes de pathologies aggravantes, dites "comorbidités".
Le risque pèse sur les hôpitaux qui ne peuvent absorber les admissions en réanimation de ces patients âgés et en comorbidités.
Qu'est-ce que cela pourrait être ? À quoi cela pourrait bien ressembler ? Un manager coach ?
Si vous êtes de ceux que cela intéresse, il y a un simple engagement à prendre, simple mais difficile à tenir : moins parler et poser plus de questions.
Le coach et a fortiori le manager coach n'est pas celui qui dit comment faire.
Lorsque le scénario n'est pas à la hauteur, alors doubler, tripler le montant d'effets spéciaux.
Spectaculaire !
C'est une option, mais c'est une option qui coûte cher et qui n'est pas viable à long terme. Même Marvel a dû reconnaître l'importance et la valeur des scénarios !
Mieux vaut se pencher sur le scénario, sur l'histoire et minimiser autant que faire se peut le montant de tout ce qui n'est là que pour faire joli et distraire l'attention du spectateur.
Vous en avez peut-être entendu parler : les styles d'apprentissage. Certains parmi nous seraient du type Visuel, et apprendraient mieux en regardant des vidéos ou des images, d'autres seraient Auditifs et apprendraient mieux avec des sons, de la musique... et d'autres encore seraient Kinesthésiques et il leur faudrait toucher, expérimenter et enfin les derniers seraient des lecteuRs/écrivains, ce qui n'appelle aucune explication ! C'est ce qu'on appelle la théorie VARK.
Même si les sciences de l'apprentissage le confirment aujourd'hui, je n'ai jamais été en accord avec cette théorie ! Même si nous sommes tous différents et si certains d'entre nous privilégient sans doute légèrement le visuel ou l'auditif ou que sais-je, il m'a toujours semblé que nous, humains, sommes des machines à apprendre et que nous utilisons tous nos sens, toutes nos aptitudes pour apprendre le plus possible et le plus vite possible... En fait, nous sommes tous VARK, tout à la fois. Il nous faut user de tous nos sens pour apprendre, il nous faut voir et toucher et entendre et lire et relire et écrire un peu puis revoir encore un peu et relire... Vous me suivez ! Il n'y a pas un seul être humain sur cette terre qui puisse dire qu'il n'apprend que ce qu'il voit ! Ou que ce qu'il entend ! C'est assez absurde ! Je caricature, mais c'est tout de même ce que cette théorie prétend avoir élaboré !
Une règle simple du Tai-Chi : pour frapper, ce n'est pas la main qui dirige le mouvement, c'est le Tan Tien.
Le Tan Tien, c'est notre centre de gravité, autrement dit, tout mouvement a pour origine les hanches. Ce sont nos hanches et la puissance de leurs muscles qui impriment à tout le corps un mouvement qui conduira la main à produire sa frappe.
Pour nous, frapper depuis notre centre de gravité signifie que quoique nous ayons à produire, il ne peut s'agir de gesticulation, de mouvement de manches, mais bien de quelque chose qui provient de loin, de notre préparation, de notre engagement, de notre envie de réussir... et c'est toute cette masse qui produit le mouvement que nous souhaitons voir s'accomplir !
Un grand chanteur de country music a un jour dit : " Toutes les chansons de country ne sont composées que de trois accords... et de la vérité".
Il y a quelque chose de profondément important dans cette courte citation : la créativité n'exige aucune virtuosité ! Nous avons tous notre vérité, notre vision du monde et exprimer cette vision avec honnêteté, authenticité, c'est produire de l'art, c'est communiquer ! Et c'est sans doute cela que nous attendons, plus que tout autre chose, de la part des artistes. Ce courage, cet engagement à exprimer ce qu'ils sont, au plus profond d'eux-mêmes !
Vous voulez que quelqu'un se souvienne de vous, vous estime, vous considère... deux petites choses à faire en priorité !
Tout d'abord se souvenir de sa date d'anniversaire. C'est peu de chose, mais si vous notiez dès à présent les dates d'anniversaire de ceux que vous rencontrez et qui comptent pour vous, souhaiter cette date importante pour chacun est une excellente manière de rentrer dans le cercle resserré de ceux qui y pensent. Particulièrement s'il s'agit d'une relation professionnelle. Combien de personnes issues de votre cercle professionnel auront pensé à vous souhaiter un bon anniversaire cette année ? Deux ? Trois ? Il est probable que ce sont à peu près les mêmes proportions pour la plupart des gens que vous connaissez ! Profitez-en. Prenez soin d'eux et de vous ! Si vous voulez vraiment faire partie de ceux qu'ils n'oublieront jamais : envoyez une carte d'anniversaire par la poste... Effet "gobsmacked!" garanti !
Ensuite, en toutes circonstances, lorsque vous rencontrez quelqu'un que vous connaissez, il y a une chanson qu'elle ou il voudra vous entendre chanter : celle de son prénom. Appelez les gens par leurs prénoms le plus souvent possible au cours d'une conversation. Même si vous ne les connaissez qu'à peine. Cela produit un effet quasi magique. Car il n'est pas de musique plus douce à l'oreille de tout un chacun que celle de ce prénom qui nous accompagne depuis notre naissance !
Simple, mais tellement fort et efficace pour commencer d'installer ce lien si vital à nos relations...
L'un des actes les plus humains que nous ayons à accomplir est celui du choix. Nous sommes la seule espèce qui ait conscience de ses choix et qui ait aussi une conscience aiguë de ce que choisir c'est renoncer. Choisir exclu et c'est en cela que tout choix est difficile.
Chaque choix que nous faisons nous rend un peu plus humain, un peu plus manquant, un peu plus responsables de nous-mêmes.
Chaque choix nous caractérise un peu plus à nos propres yeux, mais aussi aux yeux du monde et pour finir, nous devenons la somme des choix que nous avons faits et ceci jusqu'au jour de notre mort qui représente la fin ultime de toute autre possibilité !
Nous sommes, comme l'écrit si bien Nancy Huston, "une espèce fabulatrice". Nous vivons et existons des histoires que nous nous racontons sur le monde qui nous entoure, sur nous-mêmes et notre relation aux autres. Tout est histoires, interprétations, suppositions...
Et une histoire, qu'on le veuille ou non, répond à une structure définie. Structure d'ailleurs éminemment analysée et décortiquée par le grand maître du storytelling qu'est Robert McKee, dans son ouvrage : Story.
En substance, et nous le savons depuis Aristote, une histoire c'est d'abord un début, un milieu et une fin. Sans ces trois ingrédients premiers, pas d'histoire qui se tienne, qui nous attire, qui nous inspire. Pas d'histoire qui fasse sens.
Car à force d'histoire et à force de lire le Monde à travers les histoires que nous nous en racontons, nous avons fini par nous convaincre que le Monde répond à cette structure et que ces règles de la narration s'appliquent à lui. Nous avons fini par nous convaincre, par divers moyens, que l'univers avait une histoire, un créateur, un déroulement, un sens... et ce n'est pas vrai.
Le Monde n'a pas de sens et dans ce monde, nos vies n'en ont pas plus ! Nos vies ne sont pas les histoires de nos vies. Nos vies ont bien un début et une fin, mais leurs milieux ne sont pas plus structurés que les vagues étranges des éruptions solaires ou la fréquence avec laquelle nous arrivent les étoiles filantes. Nous tous tentons de mettre ou de donner du sens à ce qui n'en a pas, par essence et c'est évidemment très perturbant ! Dieu, le destin, la magie, tout cela et bien d'autres aspects de l'activité psychique humaine sont là pour nous donner des repères narratifs dans un Monde qui ne fait qu'avancer dans le temps de la manière la plus chaotique qui soit !
Alors, comme le disait le Buddha, il convient de se fondre dans le fleuve de la vie et laisser la question du sens se dissoudre d'elle-même...
Quand nous avons peur, eh bien, nous avons peur et ce ne sont pas les vaines tentatives que nous exprimons intérieurement pour nous rassurer qui fonctionnent.
La peur n'est pas raisonnable. Elle n'est pas issue d'un processus cognitif défini et clair. Elle ne s'explique pas toujours.
J'ai observé chez les enfants une excellente façon de sortir de cette boucle infinie dans laquelle la peur peut nous entraîner. Celle de regarder ailleurs. De faire l'autruche. Mais avec intelligence.
La plupart de nos peurs n'ont pas de fondements et sont déconnectées des risques effectifs que nous prenons ! La peur de la prise de parole en public en est une parfaite illustration. Il faut voir l'ampleur des symptômes pour quelque chose qui n'est ni dangereux, ni définitif ! Dès que nous sommes bien certain que notre peur n'est pas proportionnelle aux risques pris, il suffit alors de trouver un moyen de la berner et l'un d'entre eux consiste justement à regarder ailleurs, à ne pas lui faire face, à l'ignorer.
Lorsqu'un enfant craint de voir un monstre dans un coin de sa chambre, il détourne le regard, dans l'espoir que ne le voyant plus, celui-ci disparaîtra. Et le monstre disparaît dans le sommeil.
Pour nous, adulte, cela peut consister à trouver une routine qui détourne notre attention de notre ressenti et de cette émotion forte et entêtante. Se concentrer sur sa respiration est un excellent moyen de contraindre le mental sur autre chose que de se mettre en boucle dans son angoisse !
Bref, il existe toujours un moyen de maîtriser la peur lorsque celle-ci n'est pas véritablement justifiée !
J'ai une affection particulière pour cette séquence du film Matrix Reloaded.
Pour le Mérovingien, personnage magnifiquement interprété par Lambert Wilson tout est effet et cause. Il n'est rien qui n'ait une cause et toute cause produit un effet.
Vous connaissez la chanson !
Pourtant, cela n'est pas aussi simple. La même cause ne produit pas toujours le ou les mêmes effets... C'est ce qui rend les êtres humains si complexes. C'est qu'un jour, une personne réagira d'une certaine manière à une cause donnée et différemment le jour suivant, voire la minute suivante. C'est cette impermanence qui rend l'interaction si complexe et la nécessité de nous lire les uns les autres avec autant de précision sans avoir besoin des mots, sinon, nous ne nous comprendrions jamais !
Plus loin encore, une cause produit un effet qui produira une cause... Notre engagement narratif, notre façon de voir les choses en plusieurs dimensions, notre aptitude à l'interprétation, aux préjugés... Tout cela rend l'équation encore plus complexe...
Alors tant pis pour le Mérovingien, nous ne sommes pas faits de causes et d'effets, mais de notre capacité à évoluer et à faire sens de ce chaos inextricable dans lequel nous évoluons !
