jeudi 30 décembre 2021

Tous imparfaits...

Le mot du jour : Imparfait.

Nous sommes tous imparfaits.

Nous nous mettons en colère, nous maltraitons ceux que nous aimons, nous ne sommes pas assez reconnaissants de tout ce que la vie nous offre, nous ne voyons pas plus loin que le bout de notre nez...

Cette imperfection est humaine. Elle est notre trait. Elle nous caractérise presque. Il n'existe personne qui puisse se dire parfait, qui puisse prétendre à la perfection.

Alors, lorsque vous vous voyez agir d'une façon qui ne vous convient pas, avant de vous en blâmer à l'excès et de rester paralysé par la culpabilité ou le regret, autant reconnaître cette imperfection en vous. Accepter d'être humain et comprendre ce que cette situation vous offre d'apprentissage...

C'est la meilleure manière de changer d'état ou d'émotion, de passer de la colère à la curiosité en un battement de cœur... De ressentir de la compassion pour soi avant de pouvoir l'exprimer à l'égard des autres...



mercredi 29 décembre 2021

Votre ego fait de vous un mauvais communicant...

Ce n'est un secret pour personne, nous sommes autocentrés.

Psychologie évolutive oblige : la nécessité de survivre nous a mené là.

Et dans toute communication, nous tentons de ramener le discours à nous-mêmes, à ce que nous pensons, à ce que nous avons vécu et expérimenté, à ce que nous croyons. Ajouté à cela que nous voulons avoir raison, parce qu'avoir raison permet de confirmer que ce que nous croyons est universel et que notre réalité est bien réelle... Bien sûr, rien de tout cela n'est vrai et coexistent autant de réalités que d'êtres humains sur terre.

Le problème, c'est qu'à trop vouloir laisser notre ego s'exprimer et se rassurer, nous en oublions l'importance de nous nourrir de tout ce qui n'est pas nous ! Comment avancer, progresser si nous restons indéfiniment prisonniers de ce que nous savons, pensons et croyons déjà ? Nous sommes tellement tributaires de ce besoin d'avoir raison, de dire qui nous sommes, que nous en oublions la première valeur de la communication qui est de venir enrichir notre vision du monde et donc notre réalité. 

Je suis formateur de prise en parole en public et pour moi, la meilleure manière de mieux parler, de mieux communiquer est de commencer par ne rien dire. De ne pas prendre la parole, mais de la céder ! De commencer par ajouter de la conscience à notre façon d'être avec les autres. De créer cet espace d'attention à l'autre, ce lien, dans lequel nous sommes aux commandes (et non une angoisse existentielle et enfantine) et en prise avec ce que toute interaction peut nous apporter. 

Concrètement, cela se mesure en temps de parole. Si nous parlons moins de 30% du temps, c'est une bonne mesure de ce que nous sommes bien dans l'écoute et non dans la discussion et l'argumentation inutile. Concrètement, cela veut dire : poser des questions, tenter de voir le monde par les yeux des autres, d'en élaborer une représentation inédite et prolifique en apprentissages. Chaque individu est une bibliothèque grande ouverte pourvu que nous prenions le temps de nous y poser et que nous soyions suffisamment curieux pour vouloir la découvrir. 

Il y a de la magie dans ce simple choix. 


mardi 28 décembre 2021

Manager, leader... lequel est fait pour vous ?

Manager et leader !

Deux anglicismes fondamentaux de nos organisations ! 

Et en dépit de leur importance, je me demande souvent comment il est possible que notre langue, pourtant si inventive et nuancée, ne se penche pas sur la nécessité de qualifier et de mettre un mot sur ces deux notions, car cela conduit à de la confusion sur ce que chacun de ces mots représente et défini. 

Le premier, celui de management est celui de l'optimisation, de l'intelligence de la transmission et de la mise en œuvre. Le bon manager est celui qui met en place les ingrédients d'un succès rendu intelligible par des choix fait par sa hiérarchie. Par sa prise d'initiative et son talent, un bon manager peut aller au-delà de ce qui est attendu de lui. Cependant, il faut garder à l'esprit que le management requiert une hiérarchie.

Le leadership, lui, ne requiert que le choix de celui qui s'en saisit ! Un bon leader est celui qui sait inspirer et convaincre de la pertinence de sa vision. Cela peut être vous, demain, quel que soit l'étage auquel vous travaillez. Le leadership ne s'évalue pas en fonction de sa pertinence ou de ses résultats, mais en fonction de la personne qui se positionne et agit selon ses convictions.

Nos organisations placent chaque jour devant chacun d'entre nous le choix d'obéir, de suivre ou de diriger. Pour finir, c'est aussi à chacun de choisir auquel de ces appels répondre ! Pour ceux qui choisissent le leadership, il ne s'agit que de le vouloir et de commencer. 

lundi 27 décembre 2021

Un sens à la vie ?

Parce que nous avons cette fâcheuse tendance à vouloir mettre du sens sur tout ce que nous voyons et touchons (d'où cet appétit pour les "signes"...), nous avons aussi tendance à penser que le but de la vie est de trouver quelque chose, trouver notre but, trouver la paix, trouver le bonheur... 

Nous nous considérons comme embarqué dans une épopée, l'épopée de notre vie, et que celle-ci aura son début, son milieu et sa fin avec ses obstacles, ses forces antagonistes... bref, toute la panoplie qui fonde une belle histoire... 

Mais cela n'est pas vrai. La vie n'est pas un long fleuve narratif qui s'écoulerait selon des règles préétablies ! La vie n'est pas une quête. Il n'y a rien à trouver au bout ! Autre que la fin...

La vie, ce n'est pas de trouver quelque chose, mais de créer quelque chose. À commencer par soi-même. Qu'est-ce que je vais faire de cet amas de chair et de sang et de matière cérébelleuse que j'étais à la naissance et comment faire de cet organisme suprêmement complexe, mais organisme tout de même, quelque chose de plus. Comment rendre hommage à ce miracle qu'est l'intelligence, la conscience, ce pouce préhenseur !

La vie consiste à créer quelque chose. Par pour les autres. Pas pour la gloire. Pas pour que cela soit beau ou laid ou polémique ou étrange. 

Pour vous-même. 

Créer pour exister. 

vendredi 24 décembre 2021

Le plus beau et le plus précieux cadeau de Noël... et il est pour vous !

Quel cadeau pour vous cette année ?! Puisque c'est Noël ? Vous allez sûrement recevoir quelque chose ce soir ! Quelque chose. Des trucs ! Combien vous suivront toute votre vie ? 

Vous pourriez vous offrir quelque chose qui vous servira tout au long de votre vie : l'apprentissage d'une compétence nouvelle. D'un savoir-faire. D'une aptitude. 

Vous donner le cadeau d'apprentissage est sans doute ce que vous pourriez vous offrir de plus précieux et de plus profond, parce que pour nous autres humains, tout est là. C'est d'avoir développé à l'extrême cette capacité à apprendre qui nous a permis de souder une société composée de 8 milliards d'individus. Rendez vous compte du miracle ! Une fourmilière, certes, mais une fourmilière composée d'individus conscients de leur individualité.

Bien sûr, je ne peux que vous inviter à développer votre aptitude à mieux communiquer, à transformer votre intelligence de l'interaction, à mieux interpréter ce qu'il se passe, ce que cela vous fait, ce que cela crée chez l'autre et d'en faire l'outil de votre croissance personnelle.

Pour cela, vous pourriez même commencer par faire un tour chez Unow et vous inscrire à la formation "Communication impactante en entreprises" que j'anime quasiment une fois par mois. En quelques semaines, vous disposerez d'une nouvelle palette d'outils pratiques et efficaces pour transformer cette interface entre vous et les autres. 

Pour gagner en conscience, parce que tout est là.

L'avantage de cette formation distancielle, est que j'y anime trois ateliers. Je vous rencontre. Nous nous parlons ! Et cela change tout ! 

Et c'est éligible au CPF !




jeudi 23 décembre 2021

Un virus qui se nourrit de notre complaisance...



Le virus se nourrit de notre complaisance et de la difficulté qui est la nôtre à véritablement mesurer le danger qui guette.

Ce virus est dangereux. Il tue. Et non content de tuer, il ruine notre vie sociale, il nous stresse et nous inquiète. Il nous empêche de vivre. 

Cela devrait suffire à rendre tout le monde prudent. À écouter les scientifiques. À se mettre en position de vigilance. À se comporter rationnellement.

J'étais dans une pharmacie ce matin. Tout le personnel. Exposé en continu et au quotidien. Aucun ne portait de masque FFP2. Les seuls capables de vraiment protéger leurs porteurs. Pourquoi : ignorance, refus de se renseigner, coût ? 

De mon point de vue : complaisance.

La réponse à cette menace doit être plus sérieuse. Nous nous devons de faire mieux que cela. 

J'ai déjà écrit ce que j'avais à écrire sur ce sujet dans un précédent billet, alors je vous y renvoie

Cette épidémie est un test. Un examen blanc. La véritable épreuve arrive. Autant l'aborder avec la confiance de ceux qui ont réussi les épreuves préparatoires !

mercredi 22 décembre 2021

La passionnante et si nécessaire échelle de l'inférence d'Argyris... stupidement méconnue...

Vous m'avez (très) souvent entendu le dire et l'écrire : tout est histoire ! Notre psychisme repose entièrement sur une fiction ! Une narration que nous avons et que nous continuons d'élaborer au fil de notre existence !

L'échelle d'inférence de Chris Argyris et Peter Senge nous donne une bonne illustration de l'importance de prendre cette affirmation en considération dans notre communication, mais aussi dans la façon que nous avons d'être dans le monde et d'interagir avec lui.

Tout d'abord, voici l'échelle ! :


En substance : je suis dans un environnement riche en stimuli, je vois quelque chose, je l'isole du reste de ce que je pourrais voir, je donne une signification à ce que je vois, de cette signification, je fais des suppositions sur ce que cela pourrait représenter, de ces suppositions, je tire une conclusion qui échafaude  une croyance sur laquelle je vais appuyer mon action, voire mes actions futures...

Exemple : 

Vous donnez une présentation. Comme vous avez l'habitude de le faire. Devant une quinzaine de collègues attentifs, pour la plupart...

Au fond de la salle, deux d'entre eux échangent quelques paroles et sourient.

Vous observez ce phénomène. 

Vous l'isolez de son environnement et en faite une donnée.

Vous y ajoutez une signification : ils bavardent entre eux parce que la présentation ne les intéresse pas.

Vous faites alors une supposition : je suppose qu'ils bavardent parceque ma présentation ne les intéresse pas.

De cette supposition, vous tirez la conclusion suivante : Ces deux collègues me trouve ennuyeuse quand je présente.

Et de cette conclusion jaillit la croyance : Ces deux collègues pensent que je suis une mauvaise oratrice.

Action : Vous faites le choix de ne plus leur parler avant d'avoir reçu leurs excuses !

Et vous allez potentiellement continuer de vous comporter de la sorte vis à vis de ces deux collègues pour une croyance qui se sera créée sur des hypothèses hasardeuses en une nanoseconde !

Ces hypothèses hasardeuses sont hasardeuses, parce qu'elles ne sont ancrées dans aucune réalité. Elles sont le fruit d'un narratif, d'une invention de votre esprit, d'une histoire, que vous transformez ensuite en réalité. C'est cela le storytelling. Un processus mental qui transforme en vérité ce qui n'est qu'interprétation, supposition et croyances...





mardi 21 décembre 2021

Sentinelle


Dans le règne animal, la question de la survie n'est pas une question résolue. Vivre un jour de plus reste hypothétique pour bien des créatures. Et les stratégies qui permettent cette survie sont encore et toujours d'actualité. Parmi ces stratégies, celle de la sentinelle.
La horde désigne un représentant et celui-ci prend la responsabilité de surveiller les alentours et de prévenir en cas de danger imminent, que ce soit par un sifflement strident ou toute autre façon d'attirer l'attention de ses congénères : " Le danger est là, courez vous mettre à l'abri ".
Ce rôle de sentinelle est une manifestation des avantages de la sociabilité pour survivre, autrement dit, les chances de survie sont accrues lorsque nous ne sommes pas seuls !

Nous avons nous aussi, nous humains, nos sentinelles. Ce sont tous ceux qui sont capables de voir plus loin que demain et qui ont développé cette aptitude à lire dans les tendances pour en déduire un possible futur. C'est une véritable aptitude qui demande de ne pas être prisonnier de l'ici et maintenant ainsi que d'être capable de gérer et de projeter des dizaines de paramètres pour obtenir un seul résultat...

Nous aurions tout intérêt à écouter nos sentinelles. Qu'ils nous parlent de réchauffement climatique, d'épidémie de Covid ou de toutes les épées de Damoclès qui rôdent au-dessus de nos têtes. Mais nous ne les écoutons presque jamais, parce que nous manque cette aptitude à nous projeter dans un avenir qui dépasse quelques mois. Mais c'est une aptitude. Notre espèce ferait mieux de commencer à se pencher sur les façons de la développer en chacun, car elle va très vite devenir cruciale.

lundi 20 décembre 2021

Faut-il vraiment exploser la "loi de Mehrabian"...

Il y a plusieurs décennies, Mehrabian, linguiste arménien émigré en Californie fait une révélation au Monde. Nous ne nous appuierions qu'à 7% sur le Verbal (les mots) pour nous comprendre entre êtres humains ! Et depuis, révolution : les mots seraient donc inutiles ! Le mime serait suffisant, le ton de la voix serait porteur de miracles... et quelques communicants mal inspirés se sont engouffrés dans ce qui semblait être une découverte scientifique et définitive ! 

Ce concept, cette loi, fait débat. Elle est même à l'origine du billet le plus lu de ce blog

Depuis le début, à l'évidence, dans cette interprétation brutale de ce concept (loi ?), tout le monde a bien senti que quelque chose n'allait pas ! Et pour cause, lorsque nous nous parlons, enlever les mots et il ne reste pas grand-chose ! ÉVIDEMMENT !

Je tombais hier sur une vidéo qui enfonce encore cette porte ouverte et je me désole de voir qu'il faut encore se poser la question de savoir si Mehrabian a raison ou si Mehrabian a tort ou si Mehrabian doit être discrédité une bonne fois pour toutes !

Où est le bon sens dans tout cela ! Quel communicant normalement constitué irait dire que les mots ne servent un message qu'à 7%, quand il lui suffit de quelques neurones bien placés pour comprendre que les mots servent le message à 100%, mais que cela ne suffit pas !

Mehrabian, dans sa loi, nous rappelle simplement que les êtres humains sont des êtres de complexités, entraînés à la complexité et que les mots seront passés au crible de notre analyse du Vocal et du Corporel. Qu'un orateur serait mal inspiré de prendre la parole sans s'être assuré de la congruence (pour utiliser un mot à la mode) entre son message, les mots qui le portent, son langage corporel et ce que sa voix distille par le truchement de la subtile mécanique vocale que j'ai abordée récemment dans ce blog.

Mehrabian n'a jamais minimisé l'importance des mots. Il replace les mots dans la nature émotionnelle et irrationnelle de l'être humain. Il nous indique, encore aujourd'hui, qu'aussi brillant que soient vos arguments, vos bullet-points, les humains que vous aurez en face de vous, vous jugeront, vous jaugeront au-delà de ces mots sur la qualité de vos vêtements, sur vos chaussures cirées ou non, sur la sueur qui perle sur votre front, sur l'assurance que dégage votre voix, sur la tessiture de cette voix, sur l'énergie que vous dégagerez, sur l'envie dont vous ferez montre... et au bout du compte, oui, il est bien possible que leur décision se construise à 93% sur ce que tout cela leur racontera !

Alors, prudence, avant de discréditer ce que le bon sens nous dit, de conserve avec M. Mehrabian.









jeudi 16 décembre 2021

La monnaie de l'orateur !

Votre objectif, lorsque vous présentez, parlez, êtes en interaction avec quelqu'un, est de conserver son attention. L'attention est la monnaie de l'orateur. C'est ainsi qu'il se rémunère de ses interventions, en attention. Si vous parvenez à conserver cette attention sur toute la durée de votre prise de parole, c'est la fortune...  Sinon...

Cette attention, parce qu'elle est précieuse, doit être préservée de tout ce qui pourrait la diminuer, l'entamer ou l'effaroucher ! Ainsi de toutes les distractions. Les distractions sont ce que vous cherchez à éviter à tout prix.

Qu'est-ce qui peut créer de la distraction : PowerPoint en premier lieu ! Un écran et une slide allumée en permanence derrière vous créé de la distraction. Une slide qui évoque quelque chose qui n'est pas en lien direct et précis avec vos paroles de l'instant créé de la distraction. Une slide compliquée, lourde, indigeste : distraction. 

Plus vous resterez en contact direct avec eux, les yeux dans les yeux, sans rien qui ne puisse s'intercaler entre vous et eux, et plus vous garderez et conserverez cette précieuse attention pour laquelle vous êtes venus leur parler !

mercredi 15 décembre 2021

S'il y avait une qualité qui puisse rendre un homme irrésistible ?

Vous êtes dans la trentaine ? Vous êtes un homme. Jeune professionnel, bien de votre personne et vous sentez monter en vous le désir de faire LA rencontre. D'enfin trouver la femme de votre vie, celle qui vous accompagnera jusqu'au bout...

J'ai un conseil pour vous...

De mon point de vue, La qualité ultime qui puisse distinguer un homme (avec un petit h) et le rendre séduisant, quel que soit son physique et ses autres qualités intrinsèques, serait sa capacité à prendre des décisions. Et à s'y tenir. 

Tenir ses engagements, c'est tenir sa parole. C'est être à l'heure (par exemple...). C'est faire ce qui est dit et dire ce qui est fait. C'est prendre la parole donnée pour sacrée. Si un homme est capable de créer ce sentiment d'autonomie, de clarté, je ne vois pas de femmes qui puissent y résister, ou d'hommes ou d'Hommes !


mardi 14 décembre 2021

Quand la carte change...

La carte n'est pas le territoire, c'est un acquis ! 

Mais la carte reste essentielle à notre compréhension du monde. C'est cette carte, notre vision des choses, que nous partageons avec autrui, pour tenter de trouver un terrain d'entente, une vision partagée...

Mais il arrive que la carte soit pipée, fausse... et c'est notamment le cas, au sens littéral, avec la carte du monde ! La mappemonde telle que nous la voyons tous n'est qu'une représentation très imprécise et très éloignée de la réalité des proportions de notre monde...

La vision commune est la suivante : 


De nombreux chercheurs se sont penchés sur ce problème. Comment rendre compte de ce qu'est une sphère sur une feuille à plat ? Une gageure ! 

Une nouvelle proposition vient d'être faite ... Elle ressemble à ceci ! Et c'est un autre monde qui s'offre à nous... L'Afrique souffre encore ici





Quelques réflexions à ce sujet...

D'abord, voyez comme il est difficile de sortir des représentations passées. Si cette version est plus exacte, il est peu probable qu'elle soit adoptée, parce que la précédente est tellement intégrée et acceptée qu'en changer représente tout simplement un effort trop important...

Ensuite, constater à quel point tout est représentation, narratif, fausseté pour tout dire ! Nous pensons le monde d'une certaine manière et ce monde n'a rien à voir avec ce que nous pensons en savoir. Nous nageons dans le mensonge et les mauvaises conceptions ! 


lundi 13 décembre 2021

La conjecture de Collatz

Il est possible de désespérer du genre humain et de voir en l'avenir une tache d'une encre sombre, vaste et désespérante... mais il est aussi possible, à l'occasion de se rassurer, de voir en nos frères humains autant d'individus qui au jour venu sauront faire les bons choix, sauront adapter leur mode de vie aux nécessités du monde et de ses changements...

Parmi ce qui me rassure, paradoxalement sur Youtube, se trouve la chaîne Veritasium... Une chaîne de vulgarisation scientifique. On y traite des sujets aussi divers que l'astrophysique ou les mathématiques, avec un incroyable talent et un professionnalisme bluffant...

Pourquoi une telle chaîne me rassure-t-elle ? Pour les 19 millions de vues de l'épisode sur la conjecture de Collatz... Un problème mathématique célèbre et pourtant obscur. Un problème ardu et dont l'intérêt n'est pas évident au premier abord ! Et pourtant, ils sont 19 millions à être passés par là... 

Je ne sais pas vous, mais moi je trouve cela rassurant !




vendredi 10 décembre 2021

Il n'y a qu'un super-pouvoir et nous l'avons tous...

Il est toujours possible de questionner les étoiles, nos origines, notre éducation. De regarder en arrière et de voir les opportunités perdues, les occasions manquées, la croisée de chemins et les quelques choix douteux qui nous ont conduites ici. Ici où manque la satisfaction, la joie d'être au bon endroit !

Dans la partie qui est la mienne, toutes celles que je croise rêvent de devenir des oratrices rares, des oratrices passionnantes et dynamisantes ! Il n'en est pas une qui prendrait ce talent, s'il était gratuit ! Il n'en est pas une qui ne comprendrait pas tout ce que cela apporterait à leur vie, à leur carrière, à leur posture !

Et pourtant, de toutes celles que je croise et avec qui je travaille, il en est peu qui parviennent au résultat ultime. Il en est peu qui un jour me contactent pour me dire avoir réussi, être au sommet, voir le monde comme on le voit de là-haut, là où l'air est rare et où ne se retrouvent que ceux qui font partie d'une certaine élite...


Il en est peu parce que c'est difficile, c'est une évidence. Pour beaucoup, cela représente trop de travail, d'engagement et de renoncement... 

Surtout, il en est peu parce que la plupart, justement, questionnent les étoiles, la génétique, leurs angoisses et y trouvent toutes les bonnes raisons pour expliquer qu'atteindre le sommet n'était pas pour elles, pas pour celles qui ont des enfants, qui viennent d'un milieu défavorisé, qui n'ont pas fait d'études supérieures, qui n'ont pas de culture générale, qui ne sont pas intelligentes, qui ont d'autres priorités, etc, etc... et le questionnement se transforme en croyance et ces croyances en instrument de l'abandon et du désengagement. 

C'est dommage. Rien de tout cela n'est vrai. Le propos ici n'est pas de dire que tout est possible, c'est faux, mais de dire que marcher sur le bon chemin est toujours une possibilité et qu'il est toujours possible de devenir meilleur. Ce qui est toujours mieux que de renoncer complètement !

Et pour devenir meilleur, il ne faut qu'une et une seule aptitude : celle de la persévérance. Un peu tous les jours. C'est tout. Ce n'est pas une histoire de gènes, d'éducation, de parcours. Ce n'est qu'une histoire de faire et refaire, un peu tous les jours. Persévérance, obstination, "consistancy"... Et c'est un super-pouvoir.

C'est cette persévérance qui fait la différence, toute la différence. C'est elle qui explique que des imbéciles se retrouvent à vous diriger, que des gens moins talentueux que vous sont plus reconnus et écoutés que vous. C'est elle qui explique la réussite de tous ceux qui, justement, réussissent !...

Pas besoin d'être le plus cultivé, le plus intelligent, le plus malin, le plus rapide... être le plus constant, le plus obstiné, vous conduira où vous voulez aller. Un pas après l'autre. Lentement, mais sûrement. Le prix à payer : ne plus écouter ces petites voix qui vous disent le contraire !

jeudi 9 décembre 2021

Accordeur

Si vous êtes pianiste, vous le savez, viendra un jour où votre instrument aura besoin d'être accordé. Les cordes d'un piano subissent les assauts du temps, de la gravité, du climat et finissent par être "à côté" !

Je ne suis pas pianiste moi-même, mais je sais que de tous mes amis pianistes, il n'en existe aucun qui ne sache accorder son instrument. Tous font appel à un professionnel. Lorsque le moment est venu, un coup de fil et se présente chez eux cet individu, sa clé et son oreille. Seul capable de réaliser une opération d'un tel niveau de complexité.

Parce qu'un piano est une machine complexe, il faut un spécialiste.

Vous êtes une machine complexe.

Qui s'occupe de vous accorder ? Qui s'assure que vous n'êtes pas "à côté" ? Si personne n'est venu jeter un coup d'œil "sous votre capot", il y a fort à parier que le temps, le stress, la pression, le climat auront produit leurs effets sur votre esprit, votre intelligence de la situation, votre capacité à prendre les bonnes décisions. Et qu'avez-vous mis en œuvre pour en minimiser les effets ? 

Vous avez besoin de coaching. C'est aussi simple que cela. Vous avez besoin, comme nous tous, d'un spécialiste qui remet de l'alignement là, où par la force du vivant, le chaos tente de s'installer !

Un coup de fil suffit !

mercredi 8 décembre 2021

Trois stades de la reconnaissance...

Dans nos interactions, nous pouvons nous comporter de trois façons, principalement.

La première est celle qui consiste à exprimer la manière dont nous souhaitons être traités ou reconnus et à exiger que cela soit le cas. 

La seconde consiste à agir en miroir de ce que l'autre nous envoie et s'il ne nous traite pas avec égard, alors nous nous éloignons et coupons court à la conversation.

La troisième consiste à laisser l'autre nous traiter comme il le souhaite, comme si nous n'avions pas plus d'importance que cela.

La première et la seconde sont pertinentes. Pas la troisième.

Nous méritons tous le respect.

lundi 6 décembre 2021

Si vous trouviez la voix !

Il y a quelque chose avec la voix. Un pouvoir. Une attraction.

Une voix riche, nuancée, grave produit toujours un effet immense sur un auditoire. 

La voix est le violon de l'âme ; elle reflète quelque chose de celui qui s'exprime, une musique, une tonalité, une intériorité...

La loi de Mehrabian nous le rappelle : la voix et ses inflexions comptent pour plus de 35% dans ce dont nos interlocuteurs se souviendront ou comprendront. La voix et ses messages cachés, subtils, façonne notre expression. Elle parle pour nous. Elle nous décrit. Elle nous montre au monde. Elle est le principal outil de l'orateur. Un orateur se doit de posséder sa voix. Quelle qu'en soit la hauteur, la tessiture, le grain, il lui faut une voix solide, maîtrisée, tenue.

Et la voix repose essentiellement sur notre système respiratoire et sur l'architecture musculaire de notre abdomen et de nos épaules... Il est important de se souvenir que les muscles de ces parties de notre corps n'ont pas été conçus dans ce but. Ces muscles n'ont pas été créés par la nature et l'évolution pour donner à nos voix toute la nuance et la puissance dont nous avons besoin. Ces muscles ont en fait été détournés de leurs fonctions premières pour servir une nécessité vocale très récente dans l'Histoire humaine. Les êtres humains ne parlent que depuis une centaine de milliers d'années, tout au plus... Ainsi, ce système qui permet nos voix est imparfait, fragile et difficile à maîtriser. Il y a la nécessité de continuer à respirer, pendant que nous parlons, qui constitue un premier challenge. Il y a le stress qui impacte directement tous les muscles dont nous nous servons pour parler et qui altère la qualité de ce qu'exprime la voix. Il y a aussi les tensions dans les épaules et le cou, accumulés au fil des années qui compriment nos cordes vocales et nos voix, chaque jour un peu plus pour les entendre finir en filet sonore, à peine audible !

Si vous ajoutez à tout cela une caméra, un microphone, un logiciel et son fonctionnement tel que Zoom ou Webex en encore Teams et vous avez encore toute une flopée de nouveaux défis à relever pour que votre communication continue d'être pertinente et utile, tandis que tout concourt à minimiser les effets et les impacts de votre voix. Devant autant de difficultés, il n'est une surprise pour personne que ceux qui communiquent ne "sonnent" pas comme il le devrait, ne résonnent pas comme il le pourrait et stressent au-delà de ce qu'il est raisonnable sans parvenir à ce qu'ils souhaitent !

Si vous avez déjà eu à faire face à l'une de ces situations ou été confronté à l'un de ces défis, la meilleure et la seule attitude à adopter est de travailler à la maîtrise du système vocal, de le comprendre et d'en faire le meilleur usage possible. Ce travail consiste en un "coaching vocal". Ce type de coaching n'est pas réservé à ceux qui se préparent à une TED ou à animer le journal de 20h. Non, ce type de coaching est là pour vous aider à dire ce que vous avez à dire, sans souffrance. 





Get Back !

On peut bien sûr parler du succès de Jul ou de Rhianna... Des artistes talentueux qui ont su trouver et inspirer leur public... Mais de la musique de Jul ou de celle de Rhianna, je ne connais rien ! Je sais que Jul est l'artiste français qui a vendu le plus d'albums (si cette référence veut encore dire quelque chose) pendant l'année 2021, quant à Rhianna, elle m'est juste venu à l'esprit au moment d'écrire ces lignes, sans doute parce qu'elle est devenue héroïne nationale de son pays, la Barbade il y a quelques semaines... Le succès de nos jours est quelque chose de particulier. Nous devons cette atomisation de la célébrité à Internet. Les artistes ont accès à leur public et cela sans intermédiaire et il est donc possible d'être l'artiste le plus célèbre d'un pays sans jamais passer à la radio, sans jamais être sur un plateau de télévision, sans jamais en passer par les médias "mainstream" et cela change tout !

Mais ce n'est pas là que je veux en venir, vous êtes sans doute maintenant habitué à mes circonlocutions introductives ! 

Vient de sortir sur Disney+ un documentaire sur les stars d'une époque à laquelle il était impossible de ne pas avoir entendu parler d'eux et écouté au moins une fois, un morceau de leur composition. Ce documentaire s'appelle Get Back et il y est question de la composition par les Beatles de leur album "Let it Be". Des dizaines d'heures de "rush" mis en musique par le réalisateur à qui l'on doit "Le Seigneur des Anneaux", Peter Jackson.

Ce documentaire est à visionner pour tous ceux qui aiment de près ou de loin les Beatles. Il devrait être  obligatoire pour tous ceux qui aiment la musique. Enfin, il devrait être obligatoire pour tous ceux qui cherchent à comprendre et à décortiquer ce qu'est le processus créatif ! Pour tous ceux qui croient encore à la bonne fée inspiration, à la magie de la composition et à la propreté de l'invention artistique ! Pour qu'en eux ces croyances soient, une bonne fois pour toutes, enterrées et oubliées !

Ce documentaire nous montre une bande de copains en train de créer et 80% de ce documentaire nous montre John, Paul, Ringo et George affairé à faire les pitres, à déconner ensemble et en musique. À s'amuser. Mais pas n'importe comment. Avec méthode. Avec énergie. Avec conscience. 

Tout est enregistré. Tout est possible (Paul à la basse, parfois John, rien ne les retient d'expérimenter). Rien n'est mauvais, tout est promesse. Tout le monde est à l'heure et tout le monde se respecte immensément. Même Yoko Ono, dont on dira ensuite à quel point elle était peu appréciée du reste du groupe, trouve ici place et un regard plein de déférence de la part des compagnons de John. Vouloir est la seule règle. Désirer est le moteur. Créer est le Graal. Je vois des humains, dans la cave de leur studio, puiser en eux-mêmes les trésors de l'harmonie et du plaisir d'être ensemble. 

Créer n'est pas l'œuvre du talent ou du don ou d'une quelconque facilité innée, créer est ce processus libre et enfantin ou l'enfant embrase l'adulte et où l'adulte embrasse l'enfant. Le résultat semble sans doute magique, et sans doute l'est-il un peu... mais le processus lui est parfaitement de ce monde et reproductible à l'envie !

vendredi 3 décembre 2021

Tout un programme !

Le problème n'a jamais été la sagesse.

Même si celle-ci n'est pas égalitairement partagée !

Cette citation de la fin du 19ème siècle d'un certain William Morris est parfaitement d'actualité et nous donne une clé sur la façon dont nous pouvons, sans effort et parfaitement égoïstement, contribuer à un monde meilleur ! Et que me plaît l'idée, que je découvre à l'écriture de ce billet, que l'on puisse être poète et designer textile !

“If you want a golden rule that will fit everybody, this is it: Have nothing in your houses that you do not know to be useful or believe to be beautiful.”

"Si vous voulez une règle d'or qui convienne à tout le monde, la voici : N'ayez rien dans vos maisons que vous ne sachiez être utile ou que vous ne croyiez être beau."

Sobriété heureuse, entouré de et par le beau, simplicité, harmonie... Tout un programme pour nourrir et se nourrir... Un bel objectif en tout cas !



jeudi 2 décembre 2021

Ce qu'une lombalgie m'a dit...

Dans ma quête d'un texte sur l'incommunicabilité inhérente à notre condition humaine, je découvre cet extrait d'un texte de Gaston Berger, quelques heures avant de souffrir moi-même d'une intense lombalgie ! 

"Je découvre en même temps que l'univers des autres m'est aussi exactement interdit que le mien leur est fermé. Plus encore que ma souffrance propre, c'est la souffrance d'autrui qui me révèle douloureusement notre irréductible séparation. Quand mon ami souffre, je puis sans doute l'aider par des gestes efficaces, je peux le réconforter par mes paroles, essayer de compenser par la douceur de ma tendresse, la douleur qui le déchire. Celle-ci pourtant me demeure toujours extérieure. Son épreuve lui reste strictement personnelle. Je souffre autant que lui, plus peut-être, mais toujours autrement que lui; je ne suis jamais tout à fait "avec lui". GB


Au-delà de l'aspect prophétique de cette découverte et cela ne sera sans doute une surprise pour personne, nous sommes seuls dans l'adversité... et pour cela, dans ces moments où la solitude de notre condition se présente dans toute sa dureté à notre conscience, nous sommes touchés par un immense besoin de réassurance, d'écoute et de consolation. 

Nous ne pouvons attendre de l'autre qu'il nous apaise, qu'il nous libère de la souffrance, mais nous pouvons attendre de lui qu'il nous écoute, qu'il entende la souffrance, sans la pouvoir comprendre ou intérioriser, mais qu'il puisse nous accompagner dans un voyage difficile... 

Nous serons tous, un jour, cet Autre qui peut accompagner. La question qui se pose à nous est de savoir comment accompagner au mieux... et la réflexion que je me faisais ce matin, dans les affres de mes douleurs lombaires, est que cet accompagnement n'est pas la tentative de minimiser la perception de la peur ou de la douleur, mais plutôt de tenter d'aller dans la peur avec l'autre, de rentrer dans la difficulté et l'angoisse avec la personne et ainsi lui permettre d'en prendre la mesure. Par exemple : insister sur le fait que "Cela va aller, ça va passer, tu vas aller mieux...", cela aide, mais cela reste difficile à entendre... alors prendre la main, au propre ou au figuré, et lui dire : "Dis-moi, qu'est-ce qui te fait peur comme ça ?" - "Qu'est-ce que c'est pour toi que ce mal, comment penses-tu pouvoir t'en accommoder ?" et par ce dialogue permettre au corps dans sa douleur de libérer l'émotion qui, seule, nous soulage de notre fragilité et de l'angoisse qu'elle suscite.

Et faire le lien avec le texte de Gaston Berger, qui nous dit simplement que si l'Homme est seul par nature, il l'est encore plus dans la souffrance, dans l'angoisse et dans la peur et c'est ici que nous pouvons vraiment nous aider les uns les autres...





mercredi 1 décembre 2021

L'argent et le bonheur - une corrélation ?

Vous voulez mon avis sur la question ? 

Je pense que l'argent fait le bonheur. Cela me semble pourtant assez évident, mais avec ce sophisme qui voudrait le contraire, "L'argent ne fait pas le bonheur", il me semble que nous sommes encore nombreux à penser qu'il est possible d'être heureux (quoi que cela puisse signifier...) sans ou avec peu d'argent !

Sans argent dans le monde moderne, la galère est constante, pesante, invalidante et contraignante. 

Sans argent, il est impossible d'accéder à tout ce que l'existence exige de minimum : la nourriture, le logement, la santé, etc.

Sans argent, la vie est compliquée et dans la complication, je ne connais personne qui puisse se dire heureux et être à la fois parfaitement honnête !

Il semblerait que pour commencer à se sentir un peu plus léger sur la question des finances personnelles et donc ouvert à la possibilité du bonheur, il faudrait gagner près de 60 000 euros par an. Mes sources sont incertaines, mais vous me comprenez ! Pour se sentir vraiment à l'aise et donc capable de s'adonner à des activités qui ne soient là que pour le plaisir et la satisfaction personnelle, le minimum de revenu se situe autour des 80 000 euros annuels. La plupart d'entre nous ne gagnons pas de telles sommes, loin s'en faut !

La plupart d'entre nous ne sommes donc pas heureux. Pas complètement. Et c'est normal. La galère menace et ajoutez à cela une pandémie et le premier qui me dit que l'argent ne fait pas le bonheur se prend ma main dans son porte-monnaie !

Alors d'où vient que l'on continue de penser et d'affirmer que l'argent ne devrait pas être au centre de notre quête du bonheur et de la décontraction ?... À qui profite ce mensonge ?... Autre que ceux qui ont déjà tellement d'argent qu'ils ne savent plus comment le dépenser sans sombrer dans des abysses de dépression (et ne rien trouver d'autre que de s'envoyer en l'air et à grands frais dans l'espace !). Il ne s'agirait pas d'un sophisme, mais bien d'une mauvaise interprétation de ce qui signifierait en fait : "Trop d'argent ne fait pas le bonheur".

J'aimerais pouvoir affirmer que cela est vrai, mais mes finances ne me le permettent pas !