En amont et en aval - responsabilité...

Lorsque quelque chose de grave se produit, un accident, une erreur et que les responsabilités sont à trouver du côté d'une organisation, il est souhaitable que cette organisation prenne la responsabilité de ce qui vient de se produire.

Cela a deux effets. Le premier, c'est de reconnaître qu'il y eu erreur et que cette erreur a fait du tort et que ces torts pourront être réparés autant qu'il est possible. C'est de regarder vers le passé et d'en assumer les conséquences sur le présent.

Le second, c'est aussi de dire que tout sera mis en oeuvre pour que cela ne se reproduise plus et tout mettre en oeuvre maintenant pour que demain soit plus sûr. C'est de regarder vers le futur et d'assumer les conséquences à venir d'actions à prendre dans le présent. 

Assumer le passé, sécuriser l'avenir, c'est cela prendre ses responsabilités...

Qui veut un yacht ?

Devenir riche !

Comment ?

Il y a les manières illégales, il y a celles qui impliquent le hasard, le jeux, les paris...

Et puis il y a l'entrepreneuriat, l'entreprise, le monde du travail !

Dans le monde du travail, s'il est bien une évidence, c'est que l'on ne devient pas riche en restant salarié. Il est possible de se constituer un joli capital, mais pas une vraie richesse, pas un yacht, pas même un beau bateau. L'on ne devient pas riche non plus en étant "patron". Les taxes, les ponctions sur les parachutes dorés et autres stocks options rendent l'exercice plus qu'hasardeux si le but est d'accumuler de la richesse. Il est possible d'être très à l'aise en étant patron d'une grande entreprise et c'est le moins que l'on puisse dire, mais riche à s'offrir un trois mâts... c'est autre chose !

Alors comment se constituer un capital qui permette de s'offrir ce yacht, une piste de ski en plein désert... sans être né fils d'émir...

L'entrepreneuriat. Cela ne marche pas à tous les coups, mais je ne vois pas d'autres façons de faire !

Et qu'est-ce que l'entrepreneuriat, c'est prendre des risques pour ses clients. 

Un petit coup de pression sociale ?

Je viens une fois de plus d'être confronté à ce que l'on pourrait appeler les conséquences de la pression sociale...

Une stagiaire vient de me dire que ce que je transmettais était fort sympathique, mais que cela ne s'appliquait pas à son cas. Car dans son cas, ce que l'on attend d'elle, c'est de faire des slides, de les lire et de faire de son mieux pour rendre tout cela captivant ! La pression qui pèse sur cette personne est intense. C'est ce qu'on attend d'elle. Et elle est là, devant moi, à me supplier de l'aider à remplir cette mission de la manière la moins irrationnelle possible. Comment faire pour que cela marche ? Pour obéir à la pression sociale et obtenir un résultat.

Eh bien, vient un jour où il devient nécessaire d'admettre que la pression sociale n'a pas forcément raison et que ce n'est pas parce que c'est ce qui est attendu de vous que cela aura un jour une chance de fonctionner !

Il est impossible de dévisser un boulon avec un tournevis. C'est tout.

Il est tout aussi impossible de captiver un auditoire avec des PowerPoint qui ressemblent à des documents Word.

C'est impossible. Im-po-ssi-ble !

Pourtant, je me demande : cette pression sociale existe-t-elle vraiment ou n'est-ce pas plutôt quelque chose que cette personne fait le choix d'inventer pour simplifier ce qui lui est demandé. N'est-ce pas plutôt une façon de se dégager de sa responsabilité d'être une oratrice engageante et inspirante ? N'est-ce pas un choix de sa part ?

Si elle faisait autrement, ceux qu'elle craint tellement serait-il seulement conscient de ce qui se passe ?

Arrêtez de vouloir avoir confiance en vous-même, ça ne sert à rien !

Se dire : "Je veux avoir confiance en moi" n'a plus de sens que de se dire : "Je veux être le meilleur !"...

Le meilleur à quoi ? 

Il serait fou de penser pouvoir un jour devenir le meilleur en tout !

Tout comme il serait fou de penser devenir confiant en tout !

Confiance en soi pour quoi faire ? 

C'est exactement le même questionnement. La confiance en soi se définit par la preuve. Vous devez d'abord savoir ce que voulez accomplir avant de commencer à construire, pas à pas, la confiance qui vous conduira à vos objectifs !

Aussi, choisissez vous d'abord une mission qui vous anime, qui vous enchante... et le problème de la confiance en vous-même se résoudra, minute après minute, challenge après challenge...

Le point de départ est de se choisir un point d'arrivée !

Putain de Sens ?...

Y a t il un sens à la vie ?

Un sens à nos existences ?

Non.

La vie n'a pas de sens, d'orientation, de direction. 
La vie est chaotique, désorganisée, absurde.

La vie est la vie. Et cela suffit.

Alors y a t-il un sens à notre travail ? 

Faut-il donner du sens à nos jobs ? Un bon travail doit-il avoir du sens ?

Non.

Un bon travail est un travail qui vous donne le sentiment du devoir accompli. Qui vous donne assez de satisfaction pour avoir envie de recommencer le lendemain. Qui vous stimule assez pour ne pas être envahi par un sentiment de lassitude...

Si cela vous convient, alors tant mieux !

Le sens que nous donnons aux choses, à ce que nous faisons, n'est que l'expression de notre désir d'être utile, d'appartenir à la tribu, de ne pas en être exclu. 

Nous n'avons pas forcément besoin de quelque chose qui nous dépasse ! 

Et heureusement !

Un train peut en cacher un autre...

Lors de mon passage en gare de Bruxelles, sur le quai jouxtant le mien, un magnifique train blanc, immaculé, rutilant... Sans être neuf, un train magnifiquement entretenu. 

Un ICE allemand...

Alors que mon Thalys quitte la gare, je peux voir l'avant du train, fuselé, au design superbe. Fier dans sa robe blanche et rouge...

Je peux aussi voir, sur le quai voisin, l'avant d'un TGV de la SNCF. Sale, abimé, la robe mauve entamée par l'érosion et les mauvais traitements du temps. La comparaison est cruelle. 

Qu'est-ce que fait une culture ? Qu'est-ce qui donne envie à des êtres humains de se dire : nous ne pouvons pas laisser faire cela, nous ne pouvons laisser ce manque d'entretien, de nettoyage, de respect pour notre matériel, raconter que nous ne prenons pas notre métier au sérieux. Nous ne pouvons pas laisser circuler des trains qui racontent que nous ne prenons pas l'entretien de ces sublimes machines qui sont notre gagne-pain très au sérieux.

Parce que ce n'est pas qu'une question de moyens... c'est aussi une affaire de culture... L'impulsion de quelque chose qui transcende les individus et les rend responsable de tout. Tout. 

La culture est puissante et c'est la seule chose qui puisse lier les êtres entre eux et les amener à produire des miracles qui vont dépasser et faire mentir les tristes constats qui voudraient que rien ne soit jamais possible…

Que l'on ne s'y méprenne pas, je pense que SNCF est plus efficace que Deutsche Bahn, il faudrait des données chiffrées et précises pour répondre à cette question. Nos trains sont en général à l'heure, plutôt bien entretenus et plutôt à la pointe de la technologie. Nous pouvons nous estimer heureux des trains qui circulent dans notre pays. La question que je pose ici est ailleurs. Il ne s'agit que de croyances et de la façon de voir les choses qui diffèrent d'un endroit à l'autre... D'un côté : "Ce n'est pas suffisant, nous pouvons faire mieux..." et de l'autre : "C'est ainsi que nous l'avons toujours fait, pourquoi changer ?". Les deux produisent des résultats très différents. Il est toujours intéressant de savoir d'où viennent les gens à qui nous nous adressons... Cela aide à comprendre leurs réactions, leurs attitudes et leurs feedbacks...

Pouvoir et autorité...

Au fil de ma carrière, j'ai eu la chance de rencontrer des calibres. D'accompagner des leaders de grandes organisations dont les noms font les gros titres de l'actualité économique. Bien souvent plus le fruit d'un coup de chance que d'une aptitude unique à faire du réseau. Il n'empêche, j'ai accompagné des célébrités du monde du business !

Au delà du plaisir que cela a représenté, j'en ai retiré une leçon fondamentale pour la suite de mon parcours professionnel et cette leçon est la suivante : le pouvoir ne cohabite pas avec l'autorité.

Ces individus à qui j'ai transmis tout ce que je savais de l'art subtil de la prise de parole possédaient et possèdent encore une autorité reconnue et respectée. Mais jamais je ne les ai vu avoir suffisamment de pouvoir pour m'installer durablement parmi les prestataires de leurs entreprises ou de leurs filiales. Plus je travaillais avec le top management, moins cela semblait profiter à mes affaires !

Le développement d'une activité ne commence pas nécessairement par le haut. Le pouvoir est disséminé dans l'institution, il est le fruit d'une culture, d'habitude de management, d'un fonctionnement reconnu et adopté par la plupart. Le pouvoir, c'est ce que nous faisons depuis que nous le faisons. Il est difficile d'aller contre avec pour seul outil l'autorité d'une fonction. ll est difficile d'impulser du changement sans observer les arcanes de ce qui fait le pouvoir...

L'absence de succès n'est pas l'échec !

Je suis musicien. Je ne me considère pas comme un musicien à la petite semaine, comme un amateur, mais bien comme un musicien. Un vrai. Un pro.

Ce que cela veut dire à mes yeux : je bosse, je m'investis et j'en attends un retour. Je le vis comme un métier comme un autre qui viendrait en plus de mon métier de formateur et de coach. J'ai deux métiers.

Cela dit, le monde de la musique est un monde bien particulier. Les 9/14 ans y règnent en maitres, eux qui ont le temps de produire les millions de streams qui font le marché de la musique aujourd'hui. La musique de prédilection des 9/14 ans est le Rap. C'est formidable. Mais ce n'est pas ma musique ! Je compose une folk indie, contemplative et douce. Rien à voir avec les envolées de PNL, Nekfeu, Orelsan, Jul ou Lomepal !

Ce que cela veut dire aussi, c'est que mes chances de succès au sens où cela est entendu sont proches de 0. Je dirais 0,1%. Ce n'est pas rien, mais c'est proche de rien. Et toute aventure dont les chances de succès se situent dans cette fourchette se qualifierait pour être de celles qu'on ne tente pas !

Je réponds à cela : tant mieux ! Je peux travailler tranquille et ne pas me soucier du reste.

Je fais de la musique. Je travaille à mon art. 

Le succès n'est pas mon affaire !

La désactivation heureuse !

Si vous deviez interroger mon entourage, vous découvririez sans doute que je ne suis pas de ceux qui répondent en moins de 5 secondes à un sms, que je ne participe que très rarement aux groupes Whatsapp auxquels je suis inscrit et que généralement je brille par une absence mesurée. Mes interventions sont faites avec parcimonie et générosité. Elles sont pesées et senties. Conséquence : on me voit peu et on le sait. J'ai donc cette réputation.

Et ce n'est en vérité pas un problème !

Certes, les réseaux sociaux créent une addiction d'un genre nouveau, mais nous sommes les premiers à nous y enfermer. Il n'est pas si difficile de s'y soustraire. Je n'ai sur mon téléphone aucune notification activée. Aucune. Elles sont toutes, sans aucune exception, fermées et interdites, quelles que soient leurs formes. Parce que ce sont elles les pilules addictives, ce sont elles qui véhiculent le besoin de dopamine...

Désactiver les notifications permet de retrouver un téléphone comme tout téléphone devrait être, un outil que l'on sollicite et qui le reste du temps nous fout la paix...

On peut en parler...

Le but, la raison d'être de votre projet, de votre entreprise, n'est pas l'argent.

Nous nous lançons dans l'aventure entrepreneuriale avec d'autres idées en tête que celle de ne faire que gagner de l'argent. 

C'est l'expression d'une passion, d'un désir d'indépendance, du partage d'une idée, d'un chemin commun.

L'argent vient après. Dans nos représentations et dans notre façon d'envisager notre avenir. 

Mais même si l'argent n'est pas le moteur de notre engagement, il reste que l'argent est ce qui décidera du succès de l'aventure.

Pour cela, sans que cela ne soit nécessairement mis au centre de toutes nos actions ou de toutes nos décisions, il paraît sage d'évoquer le sujet. De connaître les conversations que chacun entretient avec lui-même ou avec ses proches sur l'argent. 

Pouvoir en parler, mieux se connaître autour du filtre qu'est l'argent est une bonne manière de s'éviter bien des problèmes futures.

Un vieux programme dans un monde fou !

L'évolution est un phénomène lent et très progressif.

Notre cerveau est le fruit d'une lente et progressive évolution.

Il est intéressant de savoir où en est notre cerveau sur l'échelle de l'évolution. Quel est son programme ?

Notre monde à évolué à une vitesse particulièrement folle ces dernières décennies... Nous sommes passés de la charrue à la Lune en moins d'un siècle. C'est impressionnant...

Et nos cerveaux ?

La réponse à cette question est assez déstabilisante. 

S'il vous était possible de remonter dans le temps et d'enlever un bébé d'une famille d'Homo Sapiens Sapiens d'il y a 70 000 ans, vous ne pourriez pas faire la différence avec un bébé né en 2022 et s'il vous était donné d'éduquer ce bébé jusqu'à l'âge adulte, vous pourriez le voir devenir avocat ou trader...

Ce que cela signifie, c'est que nos cerveaux sont toujours programmés, au moment de notre naissance, comme ils l'étaient il y a 70 000 ans. Programmés pour survivre, pour tenir tête à des tigres à dents de sabre et pour assurer une subsistance au Paléolithique. Nos cerveaux ne sont pas programmés et prêts pour le monde digital, pour Instagram ou pour le Metavers... Ils ne sont pas prêts à répondre au réchauffement climatique et à la collaboration mondiale que cela exigerait. Ils ne sont prêts pour aucun des grands enjeux de demain et ils sont pourtant tout ce que nous avons pour nous en sortir... 

Courage...

Humiliation...

Lorsque quelqu'un est humilié devant nos yeux, il est assez fréquent de détourner le regard. 

Il y a quelque chose dans notre éducation, dans notre façon de voir le monde qui fait que l'humiliation n'est pas tout à fait considérée comme une agression. C'est un moment difficile à passer, une remontée de bretelles et il doit y avoir quelque chose de justifié. Comme il était justifié d'être humilié par nos professeurs, par les adultes au sens large, lorsque nous étions enfants...

Mais l'humiliation est peut-être ce qui peut se faire de pire en matière d'agression. Les traces d'une humiliation sont bien souvent indélébiles et ces moments hantent encore des mois, si ce n'est des années plus tard. 

Lorsque quelqu'un est sujet à une humiliation, il est important d'intervenir et de s'interposer. Il n'y a là rien de normal, de sain ni d'adulte à rabaisser son interlocuteur. Ceux qui se livrent à ce type d'agissement doivent comprendre que cela n'est pas acceptable et qu'il y aura toujours devant eux quelqu'un pour réagir. Pour que nos environnements de travail restent sains et humains. 

Ces conversations essentielles que nous n'avons pas...

Nous ne discutons pas clairement des nouvelles règles qui devraient régir nos comportements face au réchauffement climatique.

C'est cette absence de débat qui conduit au maintien des comportements anciens et qui permet aux systèmes en place de continuer de faire ce qu'ils ont toujours fait et nuisent à notre planète et à son climat. Le statu quo est installé et rien ne vient, ni de la part de nos dirigeants, ni la part de ses utilisateurs remettre en question ses fonctionnements.

Alors nous accusons ceux qui prennent l'avion, ceux qui roulent en voiture le week-end... mais ces accusations sont peut-être infondées ? Pour le savoir, il faudrait que nous en parlions, que nous disposions de l'information utile et que les décisions pertinentes soient prises. Que nous élaborions le nouveau cadre de nos vies. 

Cet été de toutes les chaleurs, nous avons commencé à parler de ces sujets. Ils était brulants. Puis l'été passé, nous reprenons nos conversations anciennes sur nos célébrités, nos sportifs, nos instagrames... et ces conversations renforcent les systèmes qui les ont fait naître... et rien n'avance...

D'amour et d'eau fraîche !

Bien sûr, il est utile d'être amoureux de son épouse. Et la vie n'en est que plus douce et agréable si la personne qui vous accompagne, celle que vous retrouvez tous les soirs, qui dort avec vous, qui est avec vous durant vos vacances et vos weekends, etc. etc. est une personne qui suscite en vous un sentiment fort et durable.

Et on pourrait penser que nous choisissons une compagne ou un compagnon pour arrondir les difficultés de la vie. Pour que ce sentiment amoureux nous guide et nous baigne de sa douceur...

Mais c'est plus que cela. 

Du choix de la personne qui vous accompagne dépend votre santé mentale, votre santé physique et votre santé financière... 

Une fois de plus, un choix qui ne devrait pas être fait à la légère... 

Solidaire ou solitaire ? Une question qui ne se pose plus...

S'il faut une femme ou un homme pour initier, propulser, inspirer... il serait illusoire de penser que cette femme ou cet homme aurait la moindre chance de succès en solo.

Les humains ont su progresser et progresser autant parce qu'ils ont su mettre en commun leur capacité de réflexion et de compréhension. Parce que très tôt, les efforts ont été partagés et démultipliés par le nombre...

Oui, il fut un temps où un moine dans son abbaye et au cours de sa vie avait la possibilité de rassembler dans son seul esprit la somme des savoirs acquis par une humanité balbutiante et curieuse. Le dernier à l'avoir fait est sans doute Diderot ainsi que quelques-uns de ses contemporains lorsqu'ils publièrent leur encyclopédie. Mais aujourd'hui, tous les problèmes que rencontrent la science n'ont aucune chance d'être un jour résolus parce qu'un Homme seul se penche dessus. Il faut le nombre, le regard critique, les angles de vues multiples...

La providence serait un leadership de groupe... Uni, construit, sage, à l'écoute, compétent et structuré de manière à ce que le consensus soit la norme et que l'atteindre ne soit jamais bloquant...

Peut-être un jour...

Qui pour conduire ?

Les Utopies sont une choses. Il est possible de rêver d'un monde meilleur, d'un monde d'amour, de respect, d'entente cordiale. 

Il est écrit et de notoriété publique que l'entraide, la collaboration, l'écoute et l'empathie sont les moteurs d'un monde meilleur pour tous. Tous. 

L'espèce humaine ne doit sa survie qu'à son aptitude collaborative à grande échelle. 

Mais les Utopies ne sont rien. Des idées. Des rêves.

Elles ne sont rien si elles ne sont pas portées par des individus qui les mènent à la réalité. Des individus sans doute capables de voir au delà d'eux -mêmes et de leur propre bénéfice pour se projeter dans le bien-être de leur entourage, de leurs proches, de leur soeurs et de leurs frères humains.

Nous avons rencontré au fil de notre histoire nombre de ces individus et leur passage sur Terre a eu un impact profond : Buddha, Jesus, Mahommet pour commencer par eux... Mais aussi Gorbatchev, Mandela, De Gaules, Roosevelt... Tous n'étaient pas des anges... mais tous avaient un idéal. Un rêve et l'envie d'en faire une réalité. 

Notre monde souffre aujourd'hui d'un manque de leaders inspirés et inspirants. Et cette absence laisse assez de place pour que surnagent les Trump, les Johnson de ce monde...

Il est vrai qu'aucune femme ou homme n'est providentielle et qu'à vouloir le croire, des pays entiers ont basculé dans le cauchemar, mais il demeure : ce sont des femmes et des hommes qui font avancer les choses... les idées, pour formidables qu'elles soient, ne se réalisent pas toutes seules...

L'avidité d'une minorité n'est pas le problème...

Le problème, ce n'est pas l'avidité des super riches. Nous pourrions nous en contenter et regarder passer leur immenses et absurdes yachts depuis les terrasses de nos cafés...

Le problème, c'est la jalousie du plus grand nombre.

Pourquoi Rolex est-elle une société aussi profitable ? Pourquoi Hermès ou Vuitton... Parce qu'en chaque être humain, existe ce désir de posséder autant si ce n'est plus que son voisin. Le besoin d'exister dans les yeux de l'autre.

Supprimer la jalousie et l'envie et nombre des difficultés de notre monde seraient résolues, du jour au lendemain...

Super outil de management et de leader...

Outil de management sous estimé : l'humour.

Savoir rire, savoir faire rire est une aptitude très précieuse.

Elle dit de vous que vous savez prendre du recul, que vous ne vous prenez pas au sérieux, que vous respectez les autres et leur bien-être, que vous avez un esprit vif et que vous aimez la vie et ses plaisirs...

L'humour n'est pas un talent, c'est un savoir-faire ! Cela s'apprend aussi !

Mais ça, vous commencez à le savoir !

Une excellente affaire !...

En un mot comme en cent : si vous êtes toujours de ceux qui achetez de l'eau en bouteille, con-ti-nuez ! Vous faites une excellente affaire ! Et par les temps qui courent, une bonne affaire est toujours bienvenue !

Autre avantage de l'eau en bouteille, brûler les bouteilles de plastique dans vos salons et salles de séjour une fois l'hiver venu et cela permet d'économiser en chauffage... Malin !

Et pourquoi s'arrêter là ? Pourquoi ne pas acheter de l'air en sachet pour une consommation quotidienne. Respirer enfin un air dont on dirait qu'il vient des montagnes et qu'il aurait été filtré depuis des siècles par les pierres calcaires de l'Auvergne. J'aime l'Auvergne. Ça sent bon. 

5 euros les 10 litres ! Génial !

Pourquoi ne pas acheter la possibilité de se promener autour de chez soi en courant ? C'est formidablement pratique et très bon pour la santé. Et acquérir 25 allers-retours en ascenseur dans vos immeubles ?

Toutes ces bonnes affaires, j'en ai la tête qui tourne !

De l'importance de l'important...

Les écureuils perdent à peu près 80% des noix qu'ils cachent. 

Ils ne parviennent tout simplement pas à les retrouver.

Cela peut sembler futile, mais je suis bien certain que vous saurez faire les liens nécessaires avec votre vie et ses enjeux !

De pire en pire : le développement dépersonnel !

Vous l'avez remarqué... Cela fait des dizaines et des dizaines de fois que vous voyez sur Internet et sur Insta et sur Facebook, ces coachs en développement personnel qui vous donnent plus ou moins gratuitement les bons conseils pour arrêter de fumer, pour faire décoller votre carrière, pour accroître les performances de vos équipes, pour sortir de la dépression, pour retrouver le sourire, pour redonner du sens à votre vie...

Et rien ne se passe...

C'est même pire...

Pourtant tous ces conseils sont justes et justifiés. Alors pourquoi ne pas les suivre et en finir avec la culpabilité et le remord ? Pourquoi ne pas se lancer une bonne fois pour toute, se faire violence et enfin profiter de tous les avantages qu'il y a à devenir charismatique, non-fumeur ou remarquable !?

Qu'est-ce que vous foutez ? Qu'est-ce que vous attendez ? Vous ne voyez pas que le temps passe ? Que ce sera bientôt bien trop tard et que vos vies auront été gâchées, définitivement... Que vous n'aurez jamais ce job de rêve, remplis ces objectifs ambitieux, épousées la femme de votre vie... si vous ne vous y mettez pas tout de suite, maintenant... sans attendre... 

Et rien ne se passe...

C'est même encore pire !

La vraie question n'est pas de savoir pourquoi il ne se passe rien, mais plutôt ce qu'il manque pour que quelque chose puisse se passer... 

Un moment "Harajuku" ?

Un coup de pied au cul ?

Un élan de "No Fear" ?

Je ne sais pas... A vous de voir... A vous de me dire !...

Vieillissement

Je ne sais que cela : vieillir craint.

Le corps est une mécanique biologique et comme toute mécanique, elle s'use.

Le corps est doué du pouvoir de se régénérer, mais ce pouvoir n'a qu'un temps. Au bout, le vieillissement l'emporte toujours. 

Toutes les philosophies, tous les pouvoirs de l'âme et ses plaisirs rendent des comptes à la douleur.

Je regarde autour de moi et je vois deux catégories de gens : ceux dont le corps sait rester silencieux, dont les organes se taisent encore... et les autres et leur mille et unes petites douleurs... qui envahissent l'esprit et ne laissent pas grande place au reste...

A chacun de voir comment entretenir sa mécanique !