vendredi 26 juillet 2024

La quête de soulagement...

Il est connu que la violence ne fait pas avancer les choses. Lorsque vous avez une idée, un point de vue, une doléance, tenter de l'imposer par la violence n'est pas soutenable, voire n'est pas acceptable.
La raison est simple : la violence engendre la violence et rien n'avance.
Certes, en situation de légitime défense, le recours à la violence peut s'avérer nécessaire. Au quotidien, dans nos relations à autrui et à nos institutions, la violence n'est pas pertinente si l'efficacité est l'objectif. 
Pourtant, elle est fréquemment utilisée. Sabotage, terrorisme, harcèlement, agressions verbales... La violence fait partie de notre quotidien, même si nous savons ou avons conscience qu'elle ne mène nulle part.
Pourquoi ?
Parce que la violence soulage une émotion de colère, de frustration ou d'anxiété.
Ce qui est recherché, ce n'est pas l'efficacité de l'acte, mais le soulagement, quelles qu'en puissent être les conséquences.
Ce besoin de soulagement ne doit pas nous faire oublier que lorsque nous passons à l'acte, nous sommes responsables de nos actions et que notre intention doit être conduite par un objectif d'efficacité.

jeudi 25 juillet 2024

Image de soi...

La conscience, la magie de la conscience.
Où commence-t-elle ? Qu'est-ce que cela fait d'être une chauve-souris ?
Une bonne question...

Cependant, une chose est certaine, c'est que la conscience que nous avons de nous-mêmes créé un phénomène problématique. Lorsque nous ajoutons à cette conscience que nous avons d'exister le poids du jugement, de l'évaluation, de la comparaison (autant de traits inculqués par notre éducation) voilà que nous ne sommes plus assez bons, intelligents, beaux.
Nous sommes éduqués à penser que nous ne nous suffisons pas en tant que tel. Qu'il faudrait ajouter je ne sais quel ingrédient pour que nous puissions enfin (re)devenir complets et parfaits, comme nous l'étions lorsque nous étions enfants. 
Le fait est qu'enfants, nous n'étions ni parfaits, ni beaux, ni plus intelligents, mais nous n'en avions rien à faire ! Notre image de nous-mêmes nous indifférait totalement.
Comme un animal qui ne se soucie pas de son poids, de son allure ou de ce qu'il donne à voir.
Un animal est, d'instant en instant.
Si cela nous est interdit, puisque nous sommes conscients de nous-mêmes et du temps qui passe, il peut être intéressant de temps à autre de nous mettre dans la peau d'un animal. Nous laisser aller à être, d'un instant à un autre. 
Revenir à ce qui fut notre nature. 
Être là.
Simplement.

mercredi 24 juillet 2024

Habitudes et personnalité...

Nous faisons un nombre extraordinaire de choses par habitude. 
À tel point qu'une fois installé, une bonne habitude peut devenir un formidable allié dans notre quête d'excellence. Il est bon d'être habitué à s'assoir à sa table et d'écrire le matin aux aurores. Il est bon d'être habitué à pratiquer son instrument de musique 10 minutes chaque matin.
Ces habitudes choisies sont de celles qui participent à notre élan de vie.
Existent aussi toutes ces habitudes que nous n'avons pas choisies, qui pilotent, à notre insu, l'essentiel de nos vies. Nous faisons ce que nous avons toujours fait, parce que c'est ainsi. Personne en nous pour questionner ce statu quo. 
Ces habitudes façonnent notre rapport au monde, nos comportements, nos attitudes selon nos circonstances... et au bout du compte, notre personnalité. Nous devenons ce que nous faisons régulièrement et habituellement. 
Ce n'est pas vraiment qui nous sommes, mais c'est ce que nous donnons à voir de nous-mêmes au reste du monde.

Il peut être judicieux de choisir ses habitudes...

mardi 23 juillet 2024

Le T-shirt de Jeremy Allen White

Je viens de lire que les Birkenstocks, ces chaussures assez moches produites en Allemagne, que porte le personnage principal de la série "The Bear" était en passe de devenir aussi hype que le personnage lui-même.
J'avais déjà lu, il y a quelques mois, alors que cette série connaissait un essor remarquable, que son T-shirt blanc de la marque Merz B. Schwanen (là aussi, produit en Allemagne !) était en rupture de stock depuis son apparition à l'écran sur lesdites épaules de ce personnage principal.  
Personnage principal qui n'est autre que Jeremy Allen White.

Il semblerait que certains considèrent que porter une paire de Birkenstock et un T-shirt blanc suffit pour voir retomber sur eux un peu de la "cool" de Jeremy Allen White.
Parce que Jeremy Allen White est "cool".
Vraiment "cool".
Presqu'autant que Steve McQueen, le "king of cool" !
Mais, qui connaît Steve McQueen aujourd'hui ?

Et, c'est bien là tout le côté twisté de notre monde qui voudrait nous faire croire qu'il suffirait de posséder quelque chose pour enfin devenir "cool", pour accéder à une nouvelle qualité d'être.

Le vrai travail est ailleurs et à tous ceux qui ont acheté ces sandales et ces T-shirts, je dirais : qu'est-ce qui selon fait le "cool" de Jeremy ? Que voyez-vous en lui que vous recherchez pour vous ?

Puis : soyez-le !

Avec ou sans T-shirt.

lundi 22 juillet 2024

Dieu créa le Verbe...

Création.
Sans être religieux d'aucune sorte, il est tout de même quelque chose d'assez extraordinaire que d'aller puiser dans la sagesse accumulée depuis des millénaires par notre espèce et de se laisser bercer par la puissance de cette philosophie de vie.
De mes années d'étude, je me souviens de ces mots extraits de l'Ancien Testament : « Au commencement, Dieu créa le verbe. » 
Cela m'a toujours perturbé. 

(Au-delà de la figure de Dieu, dont nous pourrions débattre. Il s'agit ici des représentations de mes semblables d'il y a plusieurs millénaires qui m'intéresse. Derrière le mot de Dieu, il faut entendre tout le mystère de notre présence ici-bas et de notre conscience.)

Pourquoi le verbe devrait-il être inventé au commencement de tout ?
Les mots serait-il plus important que l'air que je respire, que la mer ou la vie a vu le jour, que nous, humains. Ne serait-il pas plus judicieux de créer l'Homme et de lui donner le Verbe ensuite pour communiquer ?
Le Verbe serait à la source de tout ?

Oui, je le comprends maintenant, car après avoir créé le Verbe, Dieu se contente de nommer pour créer. Il nomme la lumière, et la lumière devient.
Le pouvoir de nommer est le pouvoir de créer.

Les humains que nous sommes détenons ce pouvoir de nommer. Nous sommes en cela les seuls sur cette Terre. 

Nous sommes donc intrinsèquement des créateurs.



vendredi 19 juillet 2024

Ne jamais reculer...

Alors que je regardais un fantastique documentaire sur la Deuxième Guerre mondiale. Fantastique de précision et d'exactitude, il m'est apparu que si le tournant de cette affreuse guerre a bien été la bataille de Stalingrad, la défaite allemande vient principalement du fait que le commandant en chef des armées allemandes, Hitler, a refusé de se replier alors que tout en indiquait la nécessité.
S'il avait vu la réalité des faits et s'il avait pris la décision la plus sage et la plus évidente, il aurait pu reconstituer sa 6ᵉ armée, attendre la fin de l'hiver et repartir à la charge dans de meilleures conditions.
Mais, son ego l'a perdu. Pas de retraite, parce que dans son esprit malade la retraite était le fait des faibles.

Il n'y a aucune faiblesse dans la retraite. C'est une bonne façon de reculer et de reconsidérer la situation. De reprendre des forces. De reposer les bases pour les batailles futures. 

Il n'y a de faiblesse que dans la bêtise.

jeudi 18 juillet 2024

Les petits coachs...

Tous, autant que nous sommes, avons besoin de coaching.
Ce n'est pas un luxe. C'est une nécessité. Pour une infinité de raisons, être accompagné est primordial dans l'accession au succès. Pas un champion qui ne soit coaché. Pas un.
Pourtant, nous continuons de considérer que le coaching n'a sa place dans l'organisation qu'à la condition que certaines circonstances soient réunies : prise de poste, difficultés passagères, problématique relationnelle, team building. Le coaching fait exception et c'est un problème. 
L'une des raisons à cela est sans doute le coût que cela représente. 
Ou le temps que cela prend, ou encore la difficulté qu'il y a à mesurer les résultats d'un travail de coaching, qui rend les managers sceptiques.
Toujours est-il, que se passerait-il si nos organisations formaient leurs gens à devenir des coachs. Leur donnait à tous les outils fondamentaux pour accompagner leurs collègues lorsque le besoin s'en fait sentir. Lorsque la demande est là. Si la mentalité générale devenait une mentalité de coach.
Mieux, que se passerait-il si nous enseignions le coaching dans les écoles, en plus des mathématiques et des sciences physiques. Si chaque élève visitait les notions de responsabilité, d'autonomie, de demande, de besoin, de relation. Que se passerait-il si les élèves, par la compréhension de ces concepts, s'ouvraient à leur leadership, à leur capacité d'organiser, de diriger, de seconder, de prendre la main.