Un conte de fée ?

 Comme beaucoup, il m’est arrivé de me retrouver en situation difficile. Une crevaison sous la pluie. L’impossibilité de trouver le lieu d’un rendez-vous. Ce que j’ai constaté à chacune de ces anicroches, c’est que je pouvais compter sur mon prochain. C’est aussi que j’attendais son aide, une aide et qu’à presque chaque fois, elle m’était donnée. 

J’ai ainsi développé en moi une certitude : les gens qui m’entourent sont pour la plupart des gens biens qui, si je suis en difficulté, viendront me donner un coup de main.

Je ne suis pas souvent dans des situations extrêmes, mais il m’arrive souvent, dans les relations que j’entretiens d’avoir des déceptions, des difficultés à me faire comprendre, des retards, des absences… et tout ceci devrait lentement m’amener à considérer que mon prochain n’est ni fiable, ni sérieux et que le genre humain n’est pas bien enviable. 

Mais je me souviens toujours que ce sont les mêmes individus qui, si j’étais en réelle détresse, n’hésiteraient sans doute pas à se mettre en danger pour me donner un coup de main. C’est cette partie d’eux que je veux voir en premier… C’est cette grandeur que je veux voir en chacun, avant de voir les faiblesses et les défauts !

Il y a une princesse ou un prince en chacun. Même le pire des criminels est capable de pitié et de compréhension.

Vouloir, c'est pouvoir ? Vraiment ?

Beaucoup confondent le fait qu'il n'existe pas de talent inné avec l'injonction : "Vouloir, c'est pouvoir".

Je l'ai déjà dit de nombreuses fois, et je sais qu'il me faudra le dire encore de nombreuses fois.

Nous disposons à la naissance, dans cette première seconde de nos vies, d'un potentiel équivalent les uns et les autres. Nous sommes tous autant que nous sommes une page blanche sur laquelle viendra s'écrire l'histoire de nos vies, dans laquelle viendront s'inscrire les aptitudes que nous aurons développées, jusqu'au génie pour certains. Si vous êtes malade ou génétiquement atteint d'un syndrome particulier, il est évident que cette affirmation ne vous concerne pas. Pour vous, à la naissance, ce potentiel est probablement diminué, voire anéanti.

Parler de potentiel équivalent ne veut pas dire que nous avons tous des chances égales en tout et pour tout.

Les facteurs innés vont jouer dès la deuxième seconde de nos existences. Facteurs génétiques comme la taille, le métabolisme, la couleur de la peau, la nature des cheveux et j'en passe. Ces facteurs génétiques vont influencer notre parcours, bien sûr. Mais, ils ne feront que l'influencer vers d'autres possibles, dans un océan infini de possibles. Ce qui veut dire qu'ils ne vont pas influencer la qualité de la vie d'un individu au-delà de l'importance que cet individu voudra bien leur donner. Autrement dit, si vous êtes né petit, ce facteur taille va vous influencer à aller vers des activités dans lesquelles cette taille pourra devenir un avantage. Si vous persistez à vouloir faire du basketball, alors vous construisez votre propre misère et cela vous demandera sans doute plus d'acharnements que pour un individu né démesurément grand !

Parler de potentiel équivalent ne veut pas dire non plus que si vous êtes né à Damas en 2010, vos chances de succès dans la vie sont les mêmes que si vous étiez né à San Francisco. Nos vies sont situées et le monde est ce qu'il est. Nous sommes encore nombreux à croiser le chemin de dictateurs, de politiques ou de religieux qui ne veulent pas notre bien et qui réduisent considérablement le champ de nos possibles.

Dans la réussite, tout joue, tout entre en ligne de compte et pour finir, une vie se déploie dans toute la complexité du vivant et du hasard. Mais, elle se déploie en toute liberté. Elle nous laisse une infinité de choix, une infinité de possibles ouverts devant nous...

Le règne du vivant se caractérise par son absence de limite et sa propension au miracle. La vie sur Terre en est la parfaite illustration. Étant tous issus de ce prodige, il est donc naturel que nous possédions également le pouvoir d'en engendrer.

Lancez-vous. Non parce que vouloir serait pouvoir, mais parce que vous êtes là et que c'est possible ! Jusqu'où vous irez importe peu si vous vous amusez, ne serait-ce qu'un peu, dans le processus...

Le réchauffement est le symptôme d'un problème plus grave...

Le vrai problème, ce n'est pas le réchauffement climatique. Le réchauffement climatique n'est que le symptôme du problème. Le problème, c'est la bêtise humaine.

Tout comme les difficultés diplomatiques liées à l'Ukraine et à sa position stratégique n'est pas le problème, qui n'est une fois encore qu'un symptôme de notre incapacité à régler ce problème autrement que par la violence et la terreur.

S'il importe de minimiser nos émissions de carbone, il importe tout autant de minimiser nos émissions de stupidité. 

Cela commence par s'informer, par vouloir comprendre, par refuser les croyances invérifiables et par ne jamais remettre à quiconque notre libre arbitre. 

Désabonnement…

Un ou une abonnée à ce blog a récemment fait le choix de cesser son abonnement. Le motif : « trop de mises à jour ! » - autrement dit : « trop de billets de ma part » !

Je le comprends.

Le monde d’aujourd’hui est fait de bruit, de sollicitations de tous ordres, de promesses… Votre temps fait des envieux et ils sont nombreux à tourner autour.

Je fais partie de ceux-là. Je vous demande chaque jour un peu de votre temps. Pour vous.

Vous pouvez voir ce temps comme un investissement ou comme une dépense inutile.

En voilà un qui n’en voyait plus la valeur.

A qui ou vers qui finira-t-il par donner ce temps libéré. Je ne peux que lui souhaiter que ce soit vers quelqu’un de la même bienveillance et du même désir de le voir grandir et avancer.

Nous finissons toujours par devenir ce que nous avons choisi de suivre, de lire ou d’écouter…

Ce blog ferme pour le mois d’août.

Je sais déjà à qui je vais donner le temps que cela va libérer dans mon agenda !

Je suggère que vous fassiez de même !

En mode "apprentissage" !

Pratique et progrès. 

Comment ça marche ?

Pour faire simple :

Pour acquérir une nouvelle compétence, il va vous falloir un certain nombre d'ingrédients.

Prenons la maîtrise de la découpe pour un chef cuisinier !

Les ingrédients seront les suivants :

1 - Une bonne santé. 

Je ne plaisante pas. Il va vous falloir des muscles fonctionnels, une aptitude à la coordination musculaire, une bonne vue. etc.

2 - Une bonne technique. 

Tenir le couteau de la bonne manière. Trouver le bon angle. Assurer de ne pas se couper grâce à une bonne compréhension des mécanismes en jeu. etc. 

3 - Un bon mental. 

À nouveau, je ne plaisante pas. Pour apprendre quelque chose, vous devoir croire en être capable. Vous devez avoir la certitude intérieure que progresser est possible. 

Vous devez ensuite combiner ces trois piliers et consacrer des heures de pratique.

Entretenir et développer votre santé physique, améliorer chaque jour votre technique et mettre le geste dans vos muscles, ce qui prend beaucoup de temps et d'effort, puis enfin, développer votre mental, accepter vos progrès, ne pas vous laisser abattre par les pensées négatives, par vos croyances limitantes...

Votre pratique, quotidienne, doit, elle aussi, répondre à certaines règles. Elle doit être : 

1- Constante.

Il s'agit de pratiquer tous les jours pendant un temps défini et de manière choisie. 

La pratique qui consiste à pratiquer en faisant, c'est-à-dire pour un chef à pratiquer la découpe dans le cadre de son métier ne produira pas de résultat aussi probant. 

Pratiquer de manière constante, c'est isoler un temps dédié à l'apprentissage. C'est mettre le cerveau dans un nouveau mode qui est celui de l'inconfort et du risque. Dans ce mode, le cerveau produit de nouveaux chemins neuronaux qui permettent l'apprentissage. Ce qui est moins le cas en "casual learning".

2- Délibérée.

Vous devez observer ce que vous faites et comment vous le faites et définir si cela correspond aux objectifs que vous vous êtes fixé. Une bonne pratique doit être intelligente. Si votre façon de découper un oignon ne vous donne pas satisfaction, que souhaitez-vous changer ? Où se situe selon vous le problème : rapidité, angle de la lame, coordination main/regard, vitesse musculaire ? Une fois identifié ce que vous voulez voir avancer, vous pouvez l'isoler et commencer à travailler cela pendant 20 % de votre temps. Les 80 % restant, travaillez ce que vous maîtrisez le mieux. Vos points faibles s'amélioreront d'eux-mêmes !

Puis un jour, vous voilà capable de découper un concombre en quelques secondes.

De mon expérience, il faut de 4 à 6 mois pour obtenir des résultats probants - un niveau supérieur à 99 % de ceux qui ne sont jamais mis en mode "apprentissage" ou qui ont fait du "casual learning". 

Un an pour une maîtrise complète, soit le niveau de la plupart des chefs cuisiniers.

Dix mille heures de pratique pour une maîtrise absolue : découpe les yeux fermés, dans tous les plans de l'espace, une main attachée dans le dos !

Reconnaissance...

Ce que j'ai appris, et qui enrichit ma relation aux autres, en général, c'est de ne jamais hésiter à féliciter, à remercier, à montrer combien j'ai remarqué les efforts et le travail donné ou fourni…

Je prends soin et consacre une attention de tous les instants à féliciter les gens avec qui j'ai la chance de travailler. Il s'agit bien sûr des stagiaires qui m'ont fait suffisamment confiance pour me confier deux journées de leur temps précieux. Il s'agit aussi de ceux qui m'accompagnent dans mon métier et dans ma vie. 

J'agis ainsi parce que nous avons tous besoin de reconnaissance et nous n'en recevons pour ainsi dire jamais. Cette absence de reconnaissance généralisée a fini par transformer dans nos esprits la reconnaissance et les félicitations en quelque chose d'étrange et de suspect... Cela ne devrait pas être le cas. 

La reconnaissance est ce qui nourrit notre besoin millénaire d'appartenance à une tribu protectrice. Sans cette reconnaissance, une part de nous-même est en stress permanent. Rassurer quelqu'un sur ses compétences, sur son appartenance, sur son importance, c'est le libérer de ce stress et donc l'accompagner dans la libération de son potentiel...

Astuce si vous êtes en retard !

Petite astuce si vous deviez être en retard à un rendez-vous de nature amical. Cela ne marchera pas aussi bien en situation professionnelle, quoique...

Si vous êtes en retard, la règle numéro 1 est de prévenir... À ce moment-là, la tentation est grande de vouloir diminuer la faute et d'annoncer un temps de retard inférieur à la réalité.

Erreur !

La bonne façon de faire consiste à encaisser le fait que votre retard va créer de la frustration ou de la déception et de ne pas tenter de la diminuer par la promesse impossible à tenir d'un retard inférieur à la réalité. Il faut donc annoncer plus de temps de retard que réellement. Si vous avez 10 minutes de retard, vous en indiquez une vingtaine. 

Vous arriverez en avance sur le temps de retard que vous aviez indiqué et voilà une bonne nouvelle, au lieu de deux mauvaises : celle de votre retard et de votre incapacité à tenir le temps de retard que vous aviez annoncé !

Médecins sans frontière...

Vous les avez sûrement croisés... Ils vous demandent quelques minutes de votre temps pour vous parler de Médecins sans frontières ou de Handicap International, de la Croix Rouge...

Ils ne vous demandent pas d'argent, tout ce qu'ils veulent, c'est que vous les écoutiez...

Ils sont formés à recevoir des centaires de « Non » par jour et à accepter le fait que cela ne soit pas un problème. Pour 100 « Non », il suffit d'un « Oui » pour que cela soit rentable.

Car oui, cette façon de recruter de nouveaux soutiens est la plus efficace. Elle est de loin plus efficace que toutes les autres... et il y a une raison simple à cela : Communication.

Un être humain qui parle à un autre être humain sera toujours plus efficace à enrôler quelqu'un d'autre dans une autre vision du monde que tous les emails, les messages, les WhatsApp et les emailing quotidiens de la Terre !

Communiquer efficacement est un savoir-faire. Cela s'apprend, se maîtrise et se domine. Comme tout savoir-faire, en détenir une parfaite maîtrise peut produire des résultats proches de l'extraordinaire, proches de ce que les autres pourraient qualifier de magique...

Alors, où en êtes-vous de la maîtrise de ce savoir-faire essentiel ?