mardi 31 mai 2022

Pourquoi le réchauffement climatique est plus grave que vous ne le pensez !

Le changement climatique ne vous est pas inconnu, à moins que vous ne viviez enterré depuis ces dernières décennies...

Pour beaucoup, le changement climatique se résume à une augmentation de la température moyenne d'un à deux degrés et à des canicules qui seront sans doute plus fréquente et cela ne semble pas si dangereux ! 

La réalité est toute autre.

Le changement climatique et cette augmentation de un à deux degrés va tout, absolument tout changer et cela dans les vingt à trente années à venir. C'est presque écrit. C'est presque inéluctable.

Pourquoi ?

Parce que près de 40% de la population mondiale vit entre les tropiques (55% des enfants de moins de cinq ans) : Inde et Afrique subsaharienne principalement (voir la carte ci-dessous).

C'est aussi dans cette zone que le réchauffement climatique sera plus le plus extrême.



Que va-t-il se passer ? Et pourquoi ces deux degrés vont tout changer ?

C'est plus une question de biologie que de climatologie.

Pour survivre, lorsqu'il fait chaud, l'Homme a besoin de réguler sa température interne. L'un des mécanismes que la nature a inventé pour cela s'appelle la transpiration. Le corps exude de l'eau à la surface de la peau et l'évaporation de cette eau créé une fine zone plus fraîche qui permet de contribuer à maintenir la température du corps dans les limites de la vie c'est à dire une température inférieure à 41 degrés Celsius. Au delà, c'est la mort assurée. 

Pour que ce phénomène puisse avoir, lieu il faut une condition expresse et c'est la science physique qui parle : il faut que le taux d'humidité de l'air soit suffisamment bas pour permettre cette évaporation. Si l'air est saturé d'humidité, l'évaporation ne peut avoir lieu et transpirer devient inutile, le corps s'échauffe et c'est la mort.

C'est ce qui va se passer dans la zone intertropicale d'ici quelques années. Le réchauffement climatique va induire un accroissement de l'humidité de l'air et rendre cette zone, où vivent 40% de la population, inhabitable. 

Dans un premier temps, la population ira chercher des endroits plus secs, en altitude... puis ces endroits eux aussi seront atteints et des millions de personnes vont mourir. D'hyperthermie.

Les survivants n'auront pas d'autres choix que de déménager, bouger dans des endroits ou la survie est possible...





lundi 30 mai 2022

C'est quoi, un artiste ?...

Etre un artiste, c'est créer. 

C'est faire quelque chose et mettre son nom dessus.

C'est aussi simple et essentiel que cela. 

Etre un artiste, cela ne veut pas forcément dire être un peintre, un musicien, un dessinateur, un compositeur... Etre un artiste, cela veut dire être humain, personnel, généreux et responsable de ce que vous avez créé.

Je vois beaucoup d'artistes au quotidien. 

Beaucoup se vivent et se voient comme des amateurs. Beaucoup, plutôt que de parler d'art, parlent de hobby, de distraction.

Ils se trompent.

Ils sont artistes. 

Ce n'est pas une question de temps, ce n'est pas une question de quantité, ce n'est pas une question d'argent. C'est une question d'engagement. 

Si vous êtes engagé dans votre art, de tout votre coeur, de toute votre âme, ne serait-ce qu'une heure par jour, alors vous êtes un artiste, un vrai, complètement, totalement, essentiellement ! 

Vous n'êtes pas un amateur, vous n'êtes pas entre deux mondes, vous n'êtes pas en train de sacrifier quoi que ce soit. Vous êtes un artiste.


vendredi 27 mai 2022

Permis de tuer...

Il est intéressant de constater que dans le système qui est le nôtre, il est possible de commercialiser de façon légal des produits dont on sait qu'ils sont dangereux pour la santé, même lorsque cela est confirmé par la science.

Il est possible de vendre du poison. C'est légal. Parfaitement légal.

Le sucre : poison

Le tabac : poison

L'alcool : poison

Si ces poisons n'avaient pas une action lente, s'ils nous tuaient sur le coup, ceux qui les commercialisent seraient arrêté sur le champ et accusés d'homicides ou de très graves négligences.

Toute la différence repose donc sur la notion de mort lente et de mort rapide ! Ainsi, il est légal de tuer lentement et il n'est pas légal de tuer brutalement ! Cela revient à cela !

Reste la responsabilité. 

Nous, chacun d'entre nous, sommes responsables de ce que nous mangeons et c'est à nous de comprendre ce qui est poison et ce qui ne l'est pas. C'est à nous de comprendre, en dépit des mensonges publicitaires, des chausses trappes posés par les lobbies, ce qui nous veut du mal et ce qui nous veut du bien. 

En gros, le système nous dit : nous avons le droit de vous vendre des produits susceptibles de vous tuer à plus ou moins long terme et il sera de votre responsabilité de déchiffrer le vrai du faux parmi tous les mensonges que nous vous assènerons pour que vous puissiez y survivre !

C'est un système intéressant...

L'alternative serait d'agir et d'interdire ces poisons. De les contrôler. De les limiter. De travailler à les rendre inoffensifs. 

Bref, de faire quelque chose pour protéger les plus faibles, les plus fragiles, les moins informés des débordements de ce système et des permissions ahurissantes qu'il octroie à certains !

jeudi 26 mai 2022

Ce qui marche...

"What have we got in this spacecraft that's good?..."

Apollo 13 vient juste de voir ses réservoirs d'oxygène exploser, à plusieurs milliers de kilomètres de la Terre, dans le vide spatial, quelque part en route vers la Lune...

Et c'est la panique.

Les contrôleurs à Houston ne savent plus à quels saints se vouer tant la situation semble désespérée... 

Puis Gene Kranz, le directeur de vol, prend la parole...


 

D'abord, "Work the problem". Ce n'est pas le moment de faire des devinettes et d'aggraver les choses.

Puis, surtout... Qu'est-ce qui marche dans ce vaisseau spatial, sur quoi pouvons-nous nous appuyer ?

Et cela vaut pour tout ce que nous faisons... 

D'abord, quel est le problème ! Et qu'est-ce qu'un problème ? C'est un écart entre une situation existante et une situation désirée. 

Puis, à partir de la situation désirée, qualifier ce qui est déjà là, ce qui marche, ce qui nous porte déjà vers cet objectif. En dresser une liste précise et partir de là. Améliorer ce qui marche, jusqu'à ce que ce qui ne marche pas finisse par marcher ! 

Simple. Efficace.

mercredi 25 mai 2022

Formation ou sélection ?...

Je termine actuellement une formation au coaching. 

Cette formation se termine par un processus de certification. 

Au delà de l'intelligence dudit processus - puisque ce sont les stagiaires eux-mêmes qui vont, dans une démarche adulte, certifier leurs co-apprenants - je reste dubitatif.

Pourquoi une certification ?

Pourquoi sanctionner une année d'apprentissage par une épreuve qui ne certifie de rien, puisqu'il est impossible de jauger avec réalisme des aptitudes d'un individu en une épreuve, et cela sur quelques heures. 

Je pense, après reflexion, avoir trouvé ce qui me dérange et c'est une fois de plus dans notre éducation scolaire qu'il faut trouver la réponse.

Notre système éducatif n'est pas un système de formation. Il n'est pas là pour former les élèves, il est là pour faire le tri. C'est en fait un système de sélection. Depuis Ferry, il s'agit de séparer l'élite future de l'ivraie et du Vulgus Pecus et pour cela il faut la note, il faut l'appréciation, il faut la comparaison, il faut antagoniser et non rassembler. Le brevet des collèges, le baccalauréat sont autant de passages obligés qui font le tris, qui écartent au lieu de réunir, qui stigmatisent au lieu d'apaiser... 

Un système dont la vocation serait de former ne pourrait accepter qu'autant de jeunes se retrouvent laissés pour compte, sur le bord de la route, abandonnés à leurs tristes sorts et à un dialogue interne totalement délétère sur leurs capacités futures à s'insérer avec bonheur dans la société. 

Le problème, me semble-t-il, c'est que tout ensuite est entaché par cette représentation des choses et apprendre reste dans bien des esprits relié à une mécanique sélective. 

Dans mon métier de formateur, l'Etat (et la démarche Qualiopi), me demande de certifier, de jauger, de classer, d'assurer de l'impact de la formation et de ses effets. 

Autant d'attributs et de catégorisations dont je n'ai que faire, parce que ce n'est pas ainsi que fonctionne l'humain. Certifier n'est pas jouer. 

Apprendre est une bénédiction et nous nous pourrissons la vie à vouloir transformer en une performance avec des gagnants et des perdants ce qu'il y a de plus beau en l'Homme.



  

mardi 24 mai 2022

Pourquoi communiquer ?

Vous êtes unique.

C'est vrai.

Tout ce que vous avez vécu, enregistré, expérimenté n'appartient qu'à vous. Votre trajectoire, quelle qu'elle soit, n'a aucun équivalent dans l'univers. 

L'univers. 

Cela la rend précieuse. Unique. 

C'est à la fois le plus beau cadeau que vous ayez reçu et la plus terrible des malédictions.

Car cette unicité, ce que vous êtes au plus profond, ce que vous connaissez et ce que vous savez, personne d'autre que vous ne le connait, ne l'a expérimenté et ne le vivra jamais. Vous êtes unique, mais cela fait aussi de vous la plus incomprise des personnes. 

Heureusement, pour que cette unicité ne se transforme pas en solitude, existe la communication. Communiquer n'a pas d'autre vertu que de vous faire comprendre. À moins de cela nous n'aurions pas besoin de communiquer. 

Vous faire comprendre, c'est donner accès à l'autre à tout ce que vous avez d'unique et enrichir ce que vous savez et ce que vous êtes de ce que les autres savent et sont. La communication, c'est comprendre pour s'enrichir alors que chaque individu est une source unique et rare. C'est un pouvoir immense.


lundi 23 mai 2022

Yoda, encore et encore !!

 Jeudi dernier, Yoda, ce grand philosophe Dagobien, s'est invité dans ce blog

"Fait ou ne fait pas, essayer n'existe pas"

Simple et puissant.

Mais juste avant de prononcer cette phrase mythique, Yoda dit autre chose tout aussi intéressant. Il dit : "Tu dois désapprendre ce que tu as appris".

Une fois encore, simple et puissant.

Tout nouvel apprentissage exige pour prendre sa place, de désapprendre ce qui existait auparavant. Les anciennes stratégies doivent être abandonnées pour donner place à de nouvelles attitudes plus efficaces, plus adaptées.

Avant que ces dernières ne soient devenues pleinement opérationnelles, va exister un temps d'inconfort, celui ou les anciennes stratégies seront inapplicables par choix et où les nouvelles seront inefficaces par manque de pratique. Ce temps est celui du désapprentissage. 

Il est inconfortable car il donne le sentiment que nous sommes soudainement moins efficace qu'auparavant et qu'il suffirait de revenir à nos anciens fonctionnements pour retrouver cette efficacité et ce confort. 

Ce serait une erreur, après le temps du désapprentissage, vient celui de l'élaboration et de la construction de nouveaux fonctionnements, plus puissants, plus adaptés et l'ascension vers l'excellence peut continuer !






vendredi 20 mai 2022

L'univers et vous ?...

Pourquoi donnons-nous autant d'importance à ce qui ne s'explique pas ?

Pourquoi préférons-nous voir de la magie là où en fait, il ne manque qu'une explication rationnelle ?

La notion de talent correspond en tout point à ces résidus de superstition qui caractérisent si bien notre espèce, encore à moitié animale et encore incapable de choix et de décisions qui soient rationnelles !

Il n'y a pas de magie. Pas de vaudou. Pas de miracle. Pas de vibrations cosmiques. Et l'univers se fiche de qui vous êtes et de ce que vous faites. 

Au boulot. Au travail. Commencer. Se lancer. 

C'est tout. 



jeudi 19 mai 2022

Yoda... encore !

Quand vous faites un choix, faites ce choix !

Lorsque vous dites "oui", dites "oui".

Lorsque vous dites "non", dites "non".

Tout le reste, tout ce qui est entre les deux, n'existe pas. C'est un leurre. Une vue de l'esprit pour vous pousser à ne rien faire. 

Faites ou ne faites pas. 

C'est tout. 





mercredi 18 mai 2022

Faire masse...

La plupart des gens se comportent comme la plupart des gens. 

C'est un truc d'humains ! Nous voulons nous fondre dans la masse, parce que c'est dans la masse qu'est la sécurité ! Nous voulons faire partie, trouver ce sens d'appartenance, être fier de faire partie. 

Et comme la plupart des gens font ce que fait la masse, eh bien il devient aisé de se retrouver avec une culture de masse. Insipide. Prête à consommer. Ennuyeuse.

Pour sortir de ce dilemme, de ce besoin "d'être avec", sans "être comme", il est nécessaire d'en faire le choix et de se comporter autrement, prendre ainsi le risque d'être vu comme celui qui est à la marge, mais qui invite à de nouveaux comportements.

Ce n'est pas à la portée de tout le monde, mais tout le monde peut s'y essayer !

mardi 17 mai 2022

Jargon et ses limites !

Toute communauté créé son propre jargon.

Le problème avec le jargon est qu'il n'est compris que d'un nombre restreint d'individu et qu'il devient donc excluant. "Si tu ne me comprends pas, alors tu ne fais pas partie de mon monde..." et c'est ce jargon qui empêche ces communautés de se renouveler et de recruter.

Pour attirer à vous du sang neuf, il est nécessaire de lâcher sur ce qui fait le vocabulaire commun de cette communauté pour laquelle vous cherchez à recruter. Mais pas trop, pour laisser exister ce qui renforce la relation et le sens d'être ensemble.

Un exercice difficile...

lundi 16 mai 2022

De l'information utile...

Données, bullet-points, listes, informations brutes...

Tous ces vocables rassemblent quelque chose que le cerveau humain ne sait pas processer, ni enregistrer.

L'annuaire téléphonique ne peut pas être mémorisé par un humain, même si les informations brutes qu'il contient sont importantes, voire vitales dans certaines circonstances...

Pour devenir digestes, humanisées, ces données brutes doivent être transformées en un contenu que le cerveau humain est capable d'intégrer et de faire sien. Ces données doivent être digérées et transformées en information. Une fois l'information disponible, alors nous pouvons nous l'approprier et en faire quelque chose.

Quoi ?

Nous sommes devenus experts à accumuler de l'information dont nous n'avons que faire : slideshows interminables, rapports sans fin, emails à n'en plus finir. L'information est là, mais inutile, accumulant de la poussière digitale !

Pour savoir si une information est utile, il suffit de se demander vers quelle décision elle conduit. Si une information ne vous permet pas de changer, d'agir, de décider, alors elle ne sert à rien.

Inutile d'encombrer vos cerveaux avec le nombre de likes qu'a accumulée votre page Facebook hier ou le nombre de hits sur votre homepage depuis sa mise en ligne ou encore le nombre de d'anneaux de la planète Saturne : vous ne prendrez aucune décision utile à partir de ces informations-là... 

vendredi 13 mai 2022

En quête de sens ?

La question du sens en entreprise est une question qui est centrale depuis longtemps. Combien sommes-nous à nous être posés la question du sens que nous avions à donner à nos actions dans nos métiers, dans nos emplois ? Et cette quête de sens, bien souvent, semble impossible à résoudre. 

Il y a deux problèmes dans cette quête. Le premier est qu'une organisation, si elle est porteuse de sens aura toujours besoin d'assurer sa propre survie et que cette survie passe, dans le système actuel, par la réussite financière. Une entreprise doit générer assez de ressources et de profit pour survivre. La question du sens sera toujours ternie par cette dimension. Elle peut être vécue différemment selon les individus, mais il y aura toujours un moment où face à l'obstacle, si la question de la survie se pose, le sens doit s'effacer...

Le second est que le sens à donner à votre vie, à nos vies, n'est pas à trouver dans nos jobs. Ce ne sont pas nos emplois qui sont censés donner du sens à nos existences. La dimension existentielle de nos vies doit trouver ses réponses dans quelque chose de plus grand, de plus moteur. Cela peut être la créativité, la famille, le partage... que sais-je... mais pas notre travail !

Si vous vous sentez en quête de sens, ou si perdre votre travail vous donne le sentiment que le sens s'est évaporé de votre existence, ne vous inquiétez donc pas... Le sens est là, quelque part, et il probable que vous ne le cherchiez pas jusqu'à présent au bon endroit !

jeudi 12 mai 2022

Résilience ou... ?

Après un traumatisme, la nature, notre programmation cérébrale nous offre deux options.

Le contrôle ou la résilience.

Vouloir contrôler le futur, s'assurer que tout danger, que tout risque est écarté, spécialement tout risque de la nature de celle qui nous a conduit à une situation traumatique, n'est pas une solution viable. Parce que le contrôle appelle toujours plus de contrôle. Ce sont les murs de défense, les lignes Siegfried qui n'ont pas tenu bien longtemps...

L'alternative est la résilience, c'est à dire des façons, à partir du traumatisme de reconstruire une possibilité d'existence. Une existence différente, mais souple et adaptée aux difficultés qui ne manqueront pas de se produire à nouveau...

Et c'est dans la résilience qu'il est possible de se dire : rien ne sera jamais parfait, mais nous nous en sortirons...




mercredi 11 mai 2022

Un logiciel poussiéreux !

Je découvre avec délice ce phénomène récent sur TikTok qui veut que des "présentations PowerPoint" rencontrent un franc succès, mais de manière détournée, pour tourner ce logiciel en dérision. J'y apprends que pour la jeune génération, PowerPoint, sorti en 1990, est daté, ancien et pauvre ! Que c'est avec la nostalgie de ceux qui retournent à l'écoute de disques vinyls que ces jeunes s'amusent à utiliser ce logiciel qu'il considèrent comme poussiéreux ! Un peu comme si vous ressortiez la console de jeux que vous utilisiez il y a 20 ans pour rejouer une fois de plus à Mario Kart, version 2000... mais avec PowerPoint !

Y aurait-il un espoir !?


En tout cas, pensez-y la prochaine fois que vous ouvrirez ce logiciel ! 


Si vous êtes vieux comme moi (plus de 20 ans !) et que vous n'avez pas TikTok sur votre téléphone, c'est ici

mardi 10 mai 2022

La malédiction PPT !

Dans cet article paru dans Les Echos, Olivier Babeau démontre, une fois de plus, tout ce que l'utilisation du logiciel PowerPoint peut avoir de délétère pour la communication en entreprise. 

Le sujet est devenu un "marronnier", de ceux dont on nous rebat les oreilles chaque année. Malheureusement, cela signifie que la situation reste la même. 

Lorsque j'ai commencé dans ce métier, il y a plus de 12 ans, les dégâts occasionnés par PowerPoint étaient déjà importants, et les choses n'ont fait qu'empirer depuis. 

Lorsque j'interviens aujourd'hui, je vois les mêmes comportements, mais le phénomène est empiré par un état d'esprit plus despote encore. Les slides PowerPoint sont maintenant attendues, exigées et elles exercent une sorte de dictat de l'absurde. Pas un salarié qui n'ait à présenter qui ne se sente obligé, contraint, de produire des slides. Sans quoi, cela signifierait qu'il n'aurait pas travaillé, qu'il ne maîtriserait pas son sujet... Les slides ont pris leur place dans l'Histoire de l'entreprise, bienvenu en 1984 !

Bien sûr, face à toute tyrannie, ce qui importe, c'est la résistance. Et cette résistance, elle vous incombe ! C'est à vous de refuser l'absurdité de la sur-utilisation de ce logiciel, de trouver et de montrer ce que pourrait être l'alternative !

Cette alternative, elle existe. Elle s'appelle "Communiquer efficacement" ! Pour la découvrir, pas d'autres choix, comme le mentionne Olivier Babeau que de vous former à la prise de parole, que de redécouvrir ce que communiquer professionnellement signifie et comment vous allez pouvoir redevenir convaincant, captivant, fascinant, une fois libéré du joug d'un logiciel...

Bien sûr, comme pour tout "addict", la période de sevrage sera difficile et les rechutes seront sans doute nombreuses, mais qu'importe, le voyage commence ici ou ...

lundi 9 mai 2022

Les hommes forts ?

 Un être fort n'est pas un être 

- qui harcèle

- qui impose

- qui crie plus fort que les autres

- qui ne sait pas écouter

- qui n'a pas d'émotions

- qui écrase les autres

- qui voit le monde tel qu'il veut qu'il soit

- qui est tout le temps en maîtrise

- qui ment

- qui est brusque et brutal

- qui se comporte comme un abrutis...

Aucune de ces "qualités" n'est bien enviable et une fois que nous reconnaissons que la plupart des dictateurs, des faux-leaders, des mauvais managers, entrent dans l'une ou l'autre de ces catégories, maintenant qu'il est possible de savoir avec certitude qu'il ne s'agit pas de force mais de bêtise... pourquoi les laisser en place, voter pour eux ou les laisser mener des Etats entiers à leur perte ?

vendredi 6 mai 2022

Indépendant, vraiment ?...

Indépendance, ce serait de n'être en aucune façon lié à autre chose, d'être sans rapport avec autre chose. 

En ce sens, l'indépendance est inhumaine. Les êtres que nous sommes ne pouvons, ne saurions ne pas être liés les uns aux autres. Nous sommes programmés pour être avec, pour survivre entourés de nos semblables. 

L'indépendance, qui nous isole est un concept bien étrange, parce que c'est un statut prisé. Nous nous voulons indépendants, libres, capables de choix assumés et capables de les faire sortir de terre... et pourtant, rien de tout cela ne peut exister sans la dépendance à l'autre. C'est le paradoxe du leadership, qui veut que celui qui dirige, seul - indépendant, ne peut se passer des autres pour rendre tangible le fruit de sa vision !

Il est alors un autre concept, bien plus intéressant pour nous humains, et c'est celui de l'autonomie. Il ne s'agit plus de ne pas être liés, mais tout en restant captif du lien, de se choisir une ligne de conduite, une loi venu de soi (auto - nomos). Celui qui est autonome subvient à ses besoins, va en toute liberté dans un monde dans lequel il a embrassé sa dépendance à autrui. Je suis autonome et pourtant, il me faudra toujours un boulanger pour faire mon pain. Celui qui est autonome va avec, se conçoit dans le collectif, mais en être libre et affirmé, en être de choix et de désirs. 



jeudi 5 mai 2022

Dans un monde sans contrainte...

Forcer.

Tenter de contraindre. Obliger.

Rien de tout cela ne fonctionne vraiment. 

Il est impossible de forcer quelqu'un à vous apprécier, à vous faire confiance, à faire ce que vous voulez qu'il fasse - surtout si cela exige une importante dépense en énergie - à croire en vous, à croire tout simplement.

Nous avons tendance à fuir la contrainte et à nous méfier de ce qui nous est présenté comme obligatoire. Nous avons aussi tendance à vouloir protéger notre intimité, ce qui constitue nos représentations et ce faisant de nous protéger de tout ce qui pourrait venir la modifier trop radicalement ou trop rapidement.

Pourtant, la contrainte peut devenir un formidable moteur et l'alternative à tenter de s'y soustraire serait de l'embrasser et de l'accepter pleinement pour ce qu'elle est et ce qu'elle peut nous apprendre. 

En acceptant la contrainte, d'abord nous nous rassurons sur le fait que nous évoluons dans un monde régulé et encadré, dont les règles sont acceptés par la majorité. C'est important. La règle est la sécurité. Certains arriveront toujours à contourner ces règles, mais ce sera toujours l'exception.

Ensuite, la contrainte donne un bras de levier, un endroit où commencer, un point d'appui. La contrainte nous donne un champ d'action, un lieu de jeu, un endroit où exister... Sans contrainte, l'infini est à notre disposition, mais qui veut évoluer dans un concept qui nous dépasse ?

La contrainte donne enfin un problème à résoudre. Elle nous offre un objectif, visible, simple et accessible pour que nous puissions le solutionner.

Et bien sûr, ceux qui sauront évoluer dans un monde contraint seront d'autant plus efficace si ces contraintes sont levées. 

Dans le monde du cinéma que j'ai côtoyé quelques années, les meilleurs réalisateurs étaient souvent ceux qui avait appris leur art sans un sous de budget et à gérer à leur façon les milles contraintes existantes à l'élaboration complexe d'un film.


mercredi 4 mai 2022

Une bonne raison de ne pas se plaindre...

Il est toujours possible, lorsqu'un nouveau problème se présente à vous, de s'en plaindre. De geindre et de renâcler. De souffler, de façon à ce que tout le monde vous entende !

Il est une évidence, tout ce temps passé en jérémiades n'aidera en rien à résoudre le problème en question. 

De la même manière, tenter de trouver un coupable et vouloir lui tendre la patate chaude ou partir en panique et se mettre à courir dans tous les sens...

Avant de choisir une attitude, quelle qu'elle soit, la bonne question à se poser est de savoir si cela contribuera, de près ou de loin, à la résolution du problème. Si la réponse est non, autant s'abstenir !

mardi 3 mai 2022

Besoin d'un coup de main ?

On vous offre de l'aide.

La plupart du temps, l'offre consiste à faire avec vous ce que vous faites déjà. Il s'agit d'alléger la charge telle que vous l'avez déjà calculée. Faire ce que vous faites, mais à deux. C'est bien. A tout le moins, c'est déjà ça !

Mais il y a mieux ! Une aide d'un autre genre qui consiste à challenger la façon dont vous faites les choses, à vouloir changer le plan, à vous ouvrir les yeux, à vous conduire à agir d'une façon inédite et qui non seulement changera ce que vous faites aujourd'hui, mais aussi sans doute ce que vous ferez demain, et demain et demain encore...

Ce genre d'aide est rare, car elle requiert une toute autre énergie et le désir de vous voir progresser, comprendre, vous dépasser...

C'est peut-être de ce type d'aide dont vous avez besoin et que vous pourriez tout aussi bien aller chercher !


lundi 2 mai 2022

Faire face...

Il est difficile de prendre ses responsabilités.

Sans doute n'y a t-il rien de plus difficile.

Regarder en face ses résultats et se dire, succès ou échec cuisant : "C'est mon oeuvre, c'est à moi que je le dois et cela à 100%".

Devant la difficulté, la honte, la gêne, la colère, il est plus facile de dire : "Ce n'est pas de ma faute, ---- (ajouter ici l'institution, le gouvernement, le phénomène climatique, la loi, la décision du patron que vous voulez...) est responsable de mes misères." 

C'est plus facile. Cela ne veut pas dire que c'est entièrement faux. Bien sûr votre patron n'est pas omniscient et ses décisions affectent votre vie professionnelle et personnelle parfois en bien, souvent en mal, bien sûr le climat se réchauffe et le monde n'y fait pas grand-chose, bien sûr le gouvernement est occupé ailleurs quand votre situation est désespérée, bien sûr la loi est injuste, etc... 

Mais...

Cela ne change rien au fait qu'une fois que le gouvernement, la loi, le climat devraient être tenus pour responsable de ce qui nous arrive, nous nous retrouvons totalement démunis, contraints à la colère et à quémander notre dû. Il arrive que nous y parvenions. La plupart du temps, c'est peine perdue.

Autant prendre la responsabilité soi-même. Autant faire face. Autant s'adapter, changer... 

Ce monde ne nous doit rien.