dimanche 26 juillet 2020

Une trop lente agonie : l'avenir de la voiture en ville !

D'ici quelques années, les villes ne pourront plus supporter les voitures à moteur à explosion classique. 
C'est une quasi-certitude. La pollution va atteindre des niveaux à ce point insupportable que seules des mesures drastiques pourront sauver la santé et les vies des habitants des cités. 
Déjà, les véhicules à essence, même s'ils sont l'énorme majorité, semblent dépassés.
Le confinement nous a aussi amené à réaliser à quel point la voiture était nuisible : espace nécessaire, pollution sonore, pollution de l'air, stationnement...
La voiture est une espèce en voie de disparition et pour une fois c'est une bonne nouvelle...
Le problème : nous n'avons pas encore trouvé l'alternative et tout ce que les politiques ont mis en place ne semble pas représenter une solution viable à ce problème. Rendre un peu d'espace au vélo, subventionner l'acquisition des vélos, refinancer les transports en commun, tout cela ne suffit pas...
Les véhicules "propres" ne sont pas suffisamment efficient en énergie pour être étendu au plus grand nombre et la seule technologie qui pourrait nous tirer d'affaire : l'hydrogène est loin d'être prête.
Que faire ? 
Etouffer et attendre que nos ingénieurs trouvent la solution ?
Du point de vue du citoyen, c'est une attente qui promet d'être difficile, mais elle est inévitable.
Du point de vue des politiques, tant que la solution alternative n'aura pas été trouvée, tout ce qu'ils pourront mettre en place ne sera que temporaire, contraignant et inefficace à long-termes.
Tout repose donc entre les mains des constructeurs. Ce sont eux qui détiennent l'avenir de nos villes. 
Le challenge est immense. Les attentes sont grandioses. Face à un challenge de cette ampleur il y a deux façons de répondre : 
La première est celle que nous attendons : aller vers l'inconnu, tenter de nouvelles choses, prendre les risques et les investissements nécessaires. Embrasser ce leadership que les circonstances ont remis entre leurs mains...
La seconde est de se voiler la face et de prétendre que l'existant, s'il est adapté et contrôlé, pourra satisfaire les exigences de demain. Réagir par des normes, des contraintes encore plus importantes et tenter d'adapter une technologie dépassée aux nécessités impérieuses du futur. 
Pour l'instant, il semble que les choix qui ont été fait penchent vers cette deuxième option... avec tous les travers que cela occasionne...

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