mardi 3 septembre 2013

Syrie

Il y a quelques semaines, j'avais écrit le billet ci-dessous... puis renoncé à le publier, estimant que la politique, même reliée de près au sujet qui occupe ce blog, n'y avait pas sa place. Les récents événements m'ont donné envie de revenir sur ce choix et de vous proposer la lecture de ce que j'avais écrit alors...

Dans leur contexte, j'ai écrit ces lignes quelques jours après la "première" attaque chimique de Bachar El Assad sur son peuple. Cette attaque avait alors était découverte par des journalistes du Monde.

Voici ce que j'avais écrit :

"Ce blog est là pour vous parler de présentation professionnelle. Ce n’est pas un blog politique, cela va de soit. Pourtant, ce billet en sera teinté et me permettra de faire d’une pierre deux coups !

Je cite souvent Barack Obama parmi les références de ce qu’est un grand orateur.  Je parle de lui avec emphase, parce qu’il est vrai que son charisme et sa façon de porter ses idées méritent le respect et une attention toute particulière pour qui souhaite atteindre un tel niveau de maîtrise.
Je parle peu du contenu, des idées de Barack Obama, parce que c’est sans objet dans ce blog.

Pas aujourd’hui.

Il y a quelques mois, Barack Obama a clairement signifié qu’il existait dans le conflit Syrien, une ligne rouge qu’il est était inconcevable de franchir sans s’exposer à la colère de la communauté internationale et à celle des Etats-Unis d’Amérique.
A l’évidence, l’utilisation d’armes chimiques est ce qui se peut imaginer de pire. Nous savons tous pourquoi. Définir cette ligne rouge était juste.

La preuve a été établie que les troupes de Bachar El Assad utilisent des armes chimiques contre les rebelles, mais aussi contre des civils.

Pourtant, en dépit des engagements pris par Barack Obama, il semble urgent de ne rien faire. La situation est complexe, trop complexe pour agir. Les risques sont trop grands. La peur, trop paralysante.

Et si elle ne l’était pas. Et si tenir cette parole était tout ce qui comptait pour signifier que nous avons tiré les leçons du passé et que nous sommes prêts à prendre le risque de nous tromper plutôt que de laisser un dictateur assassiner son peuple au gaz sarin.

Vous êtes ce que vous dites. Et si vous ne respectez pas votre parole, vous ne valez pas mieux qu’elle."


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