Comment vais-je m’habiller pour ne pas être trop remarqué, mais suffisamment pour exister ?
Que dois-je dire pour exister, sans être identifié comme celui ou celle qui ralentit, qui dérange, qui empêche les choses d’avancer ?
Que vont-ils penser de moi ?
Cette question devient vite une obsession.
Cette question devient vite une obsession.
Sans doute est-ce une histoire de psychologie évolutive. Pendant des millénaires, notre survie dépendait du regard et de l’acceptation du groupe. Se fondre dans l’opinion générale, ne pas trop dépasser, ne pas trop sortir du cadre, était une condition de survie.
Mais il est possible de prendre un peu de recul.
Mais il est possible de prendre un peu de recul.
Quand nous nous demandons ce que les autres vont penser de nous, ce qui se joue réellement est plus subtil : nous sommes inquiets de ce que nous pensons que les autres vont penser de nous. C’est encore et toujours notre propre regard qui est en jeu. Une projection. Une anticipation. Une interprétation.
Cela ne vient pas d’un système extérieur — que nous serions bien incapables d’évaluer objectivement — mais de notre propre système de valeurs. De nos exigences internes. De nos zones de frottement.
De la même façon, ce que pensent les autres de nous peut être vu comme un cadeau : un signal qui nous indique quelque chose à notre sujet avec lequel nous ne sommes pas encore en paix, pas encore alignés.
De la même façon, ce que pensent les autres de nous peut être vu comme un cadeau : un signal qui nous indique quelque chose à notre sujet avec lequel nous ne sommes pas encore en paix, pas encore alignés.
Et surtout, gardons cela en mémoire : ce n’est pas ce qui est dit qui nous atteint, c’est ce que nous en faisons.
Si quelqu’un vous critiquait en grec, vous ne comprendriez même pas ce qui vient d’être prononcé.
Si quelqu’un vous critiquait en grec, vous ne comprendriez même pas ce qui vient d’être prononcé.
Ne vous laissez pas offenser ou démolir par du son.
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