Le travail n'est pas là pour notre épanouissement, mais pour nous permettre de gagner notre vie. La société doit tourner, fonctionner, pour cela, elle a besoin de bras et ces bras, elle les trouve sur le marché du travail.
Pour débarrasser les rues de nos poubelles, déboucher nos égouts et accompagner dans leur grand âge certains de nos aînés, existent des métiers pénibles. Je ne blâme pas tous ceux qui commencent à en avoir assez passé 34 ans !
Pourtant, l'un des métiers qui connaît le moins de démissions et de renoncements est celui d'éboueur. Ce n'est pas que ce métier soit faussement pénible, c'est sans doute l'un des pires.
Mais, parce que c'est l'un des pires, ceux qui le font ont compris que leur seule façon de tenir est d'être solidaires entre eux. La solidarité est le remède à la pénibilité.
Une manière de dire : « Oui, c'est dur, mais je ne suis pas seul. Je peux compter sur mes collègues. J'ai confiance en eux. Ils sont dans la même galère que moi. »
Et cette solidarité ne peut exister sans un management qui la permet, l'entretien et la valorise.
Alors, que se passe-t-il dans notre pays pour que cette solidarité n'existe pas ailleurs et qu'autant de nos compatriotes souhaitent quitter le marché du travail aussi vite que possible ?
L'une des réponses à cette question est évidente : les managers français ne sont pas bons pour la plupart !
Une grande majorité de managers n'a aucune idée de ce que manager veut dire, de ce que cela représente et de ce qui est attendu d'eux. Alors, tous ceux-là font n'importe quoi.
Le bon manager est là pour s'occuper des individus qui eux, s'occupent du résultat.
Un bon manager est une femme ou un homme qui occupe un métier de service.
Servir son équipe pour lui permettre de réussir au mieux dans les objectifs qui sont les siens.
Servir.
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