mercredi 4 avril 2018

Aller !

Qu'il est dur de changer, de se transformer, de se réinventer, d'évoluer, de se modifier, de grandir, de se mettre au diapason de son temps...
Alors, la première réaction, c'est le refus. C'est la crispation. C'est de se convaincre qu'avant, c'était mieux. Avant, il y avait la sécurité de ce qui est passé et qui ne se modifiera jamais. Avant, il y avait la sécurité, les possibles, les envies, les désirs...
Il est important de grandir. Il est important de se transformer et d'abandonner ce qui fut pour s'ouvrir à ce qui sera. Il est vital de sauter dans le vide, de renoncer au confort et d'aller vers le risque et l'incertain. Il est heureux de se tromper en chemin, de tomber, d'interrompre le premier morceau, pris de trac. Il est vital de lâcher, de se laisser traverser par tout ce qu'exister a de mystérieux. Et cela vaut pour nous tous. D'où que nous venions. Quelle que soient nos origines et ce qui nous a été donné d'éducation, d'argent ou de reconnaissance. Nous nous devons à nous-mêmes de ne rien garder par de vers nous. Nous nous devons de ne jamais complètement étancher notre soif. Nous nous devons de bouger.
Faute de quoi tous les jours se ressemblent. Tous les jours sont les mêmes. Tous les jours, jusqu'au dernier. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Avec l’arrivee du printemps, une petite touche champetre : Et vint le temps où rester à l'étroit dans un bourgeon devint plus douloureux que prendre le risque d'éclore"          
     Anaïs Nin