vendredi 29 mars 2019

De Cro-Magnon à l'homo entreprenarius !

L'être humain communique depuis des millions d'années. Il interagit. Il échange. Il observe. Il survit à plusieurs. Il sait que sa survie dépend en grande partie des autres. Il comprend l'autre. Il anticipe les réactions de l'autre pour accroître ses propres chances de survivre.
L'homme est communiquant par essence. Il est communiquant au plus profond de lui-même.
Punir un humain est aisé : il suffit de le laisser seul. Il va dépérir parce que toute cette partie de lui-même entraînée à l'interaction, à l'observation, à la communication ne pourra s'exprimer...
Tout cela pour dire que l'humain n'a pas grand chose à apprendre lorsqu'il s'agit de communiquer efficacement. Regardez les repas de famille, les échanges dans les bars, les réunions entre amis... ça foisonne, ça interagit dans une harmonie surprenante. Ce devrait être le chaos, mais les idées et les arguments fusent et s'échangent et se renvoient avec toute la maîtrise d'années et d'années de pratique...
Il n'y a bien que dans le monde professionnel que cela ne se passe comme ça - la plupart du temps.
Regardez une présentation typique : on s'ennuie, on se force à lire des diapositives soporifiques, on prend de l'information brute dans la face, on se sent débordé, on y comprend rien, on perd pied, on s'arrache les cheveux, on respire difficilement, on regarde ses mails et ses messages... on s'endort...
La raison est simple : tout dans la communication professionnelle vient en opposition avec nos façons naturelles de communiquer. Face à face, les yeux dans les yeux, avec une raison de parler, avec une intention claire et limpide...
Dans le monde professionnel, c'est face au mur, les yeux dans les slides, sans aucune raison, sans aucun objectif, sans rien d'autre que la nécessité de parler pour parler !

jeudi 28 mars 2019

Baby steps...

Ce que nous faisons aujourd'hui influence ce que nous ferons demain et de jour en jour se trouvent influencés nos résultats de la fin de l'année...
Ces objectifs que nous avons pour nous-mêmes ne se réalisent pas, ils se construisent un peu à chaque journée... 
Et pourtant, nous agissons tous comme si quelque pouvoir magique allait nous permettre de réaliser ce que nous désirons au tout dernier moment... Nous attendons que se rapproche la date fatidique avant de mettre un grand coup de collier !
Aujourd'hui et puis demain et puis demain, un petit peu tous les jours... et à a fin de l'année, vous voilà meilleur... Meilleur professionnel, meilleur musicien, meilleur écrivain... 
Une carrière, un succès, une réussite se construisent au fil de toutes ces petites parenthèses de 10 minutes que vous arrivez à saisir chaque jour au temps qui passe...

mercredi 27 mars 2019

Haro sur le casseur...

19 samedi, 19 spectacles de révolution, de destruction et de rebellion plus ou moins marquées, plus ou moins remarquables...
Le monde bouge. Il se manifeste. Des gens renâclent. Revendiquent... Certains cassent, menacent, détruisent...
Bien sûr, c'est un problème. Bien sûr il ne faudrait pas. Dans un monde idéal, tout le monde ferait attention à tout le monde, les richesses seraient également réparties, les gens seraient généreux, la pauvreté n'existerait pas...
Pourtant, de mon point de vue, tous ces mouvements sont bons. Ils sont le signe que nous ne sommes pas encore mort. Que notre société se cherche et s'interroge sur ce qu'elle est et ce qu'elle va devenir. Gilets jaunes et foulards rouges, caleçons verts et écharpes blanches, quelles que soient leur revendications, elles sont légitimes parce qu'elles sont portées dans la rue, parce que c'est là que vivent les idées, les échanges, les confrontations, les affrontements.
Et la violence ? Et les casseurs ? Et le Black Block ?
Tout d'abord raison garder : le saccage du Fouquet's n'est pas grand chose face à l'insécurité et au danger qui régnaient à Paris il y a 200 ans, 100 ans ou même 75 ans ! Oui, les casseurs sont là, mais leur pouvoir de nuisance est embêtant, tout au plus...
Puis se souvenir qu'ils n'ont que le pouvoir des mouches. Celui de nous faire sur-réagir.  Celui de nous donner l'envie de sortir la grande artillerie pour écraser quelques pucerons. Ils n'ont que leurs bonnets noirs pour nous faire peur et un peu d'essence de térébenthine. Leurs actions sont symboliques et marquent nos esprits, mais que cela ne nous fasse pas oublier qui nous sommes, combien notre démocratie est précieuse et unique et combien nous sommes bien chez nous, avec nos râleurs, nos empêcheurs de tourner en rond, nos envies de plus, encore plus et toujours plus !
Oui, on est bien chez nous avec nos Gilets Jaunes et leurs grandes gueules !

mardi 26 mars 2019

A quoi bon ?


Vous disposez de l'information. Vous avez les données. La data. Vous disposez des données du problème...
Le but de votre présentation n'est pas de leur servir ces données dans leur forme brute.
De transférer ce que vous savez, ce dont vous disposez dans leur intégralité. 
A quoi bon ? 
Le but est d'en faire l'analyse. De transformer ce qui est brut en un contenu intelligent et intelligible.
Le travail de votre présentation est de rendre intelligible ce qui ne l'est pas pour les aider à prendre une décision ou pour les conduire à prendre une action...
Sinon, à-quoi-bon ?...

lundi 25 mars 2019

Pourquoi Uber est condamné...

J'utilise Uber. Plus facile, plus pratique, un rien moins cher et tellement plus confortable !
Jusqu'à présent pas grand chose à dire sur la qualité du service rendu. Je commande une voiture et la voilà ! Quelques minutes plus tard. Une grosse limousine noir et son coffre spacieux pour mon matériel.
Puis, il y a un mois de cela, un chauffeur prend ma course, puis tarde, fait des détours, et pour finir annule. Je prends du retard, connaît un rien de stress, même si je suis en avance (!)...
Je vis une expérience en tous points similaires quelques semaines plus tard... Même topo : je commande, on prend ma course, on me fait attendre et on annule... sans explication.
Aujourd'hui, au moment d'ouvrir l'application, un goût de défiance me prend la gorge et je fais le choix de marcher un peu et de prendre un taxi. J'aurais voulu tenter ma chance une troisième fois et voir si je n'avais pas été victime d'une mauvaise série... mais ma confiance en ce service a vécu. Si je veux du fiable, si je veux partir à l'heure à laquelle je souhaite partir, ce sera taxi parisien ! Un peu moins confortable, un peu plus cher (encore que), mais fiable.

La plus grande conquête que vous puissiez faire d'un point de vue commercial est de gagner la confiance de vos clients. C'est cette confiance qui fera qu'ils reviendront encore et encore vous demander de travailler pour eux. La confiance est ce qu'il y a de plus difficile à gagner, parce que c'est ce qu'il y a de plus difficile à donner. L'humain est un animal méfiant. Il ne se laisse pas séduire au premier abord. Cette méfiance peut s'étaler sur des semaines, des mois, des années... et puis un jour, c'est là, on vous fait confiance. On ne vous demande plus de prouver que les choses vont bien se passer, que les montants que vous demandez ne sont pas exagérés, on vous croit. On vous laisse travailler.
Mais, si la confiance est donnée, elle n'est pas acquise. Elle peut être reprise, aussi rapidement qu'il aura fallu de temps pour l'obtenir.
Pour vous, il n'est rien de plus difficile à gagner et de plus facile à perdre !
Une fois que vous aurez perdu cette confiance... vous constaterez qu'il est presque impossible de la reconquérir. Cette méfiance naturelle qui caractérise l'humain est bien trop forte. Un individu qui a senti une fois sa confiance trahie refusera la plupart du temps de la remettre en les mêmes mains...

vendredi 22 mars 2019

Statu Quo

Je l'entends souvent : chez nous, c'est comme ça que nous faisons les choses. Nous faisons les choses ainsi depuis un temps si lointain qu'il nous est difficile de nous souvenir du moment précis où cela a commencé, il nous est donc impossible de faire autrement !
Ou tout autre variante sur le thème du Statu Quo.
Le Statu Quo se change, se confronte, se challenge... Une présentation après l'autre, une réunion après l'autre... Changer ce qui ne marche pas ou qui ne marche plus dans une organisation n'est l'affaire de personne et est l'affaire de tout le monde. Il est évident que vous pouvez être un agent du changement. Vous pouvez être de ceux grâce à qui ces choses qui ne peuvent pas changer vont changer. 

jeudi 21 mars 2019

Laissez les faire !

Il y a dans votre organisation des gens qui croient en vous, des gens prêts à vous soutenir, prêts à se mouiller pour vous parce qu'ils vous reconnaissent quelque chose en plus ou en moins qui leur donne envie d'aller dans la direction que vous indiquez.
Ces gens sont votre audience première, ils sont le coeur de votre fan-club !
Lorsque vous communiquez, sur un projet nouveau, sur une stratégie inédite, les premiers à qui vous devrez vous adresser, ce sont eux ! Ils n'ont pas besoin d'autant d'efforts pour être convaincus de la pertinence de vos actions ; ils sont presque acquis à votre cause avant même que vous n'ayez commencé à parler...
Une fois convaincus, une fois investis de leur mission, vous le constaterez, ce sont eux qui feront le job, difficile, de convaincre le reste de l'organisation !
Ce n'est pas de la délégation, c'est ainsi que fonctionne les sociétés humaines... lorsque l'idée se répand, lorsque les mots sont relayés par d'autres, la tendance est d'y croire, de s'y intéresser... et pour finir de bouger !