vendredi 30 novembre 2018

Faire semblant n'arrête pas le temps !

Je le sais, parce qu'il m'est arrivé de le faire... Certains parmi vous se rendent au travail, réalisent que la journée sera calme pour une raison ou pour une autre. Ce n'est pas tous les jours que se présente l'opportunité de signer un contrat de plusieurs millions d'euros. Allument leurs ordinateurs et passent une bonne partie de la journée à faire semblant. A donner le change. A faire comme si ils travaillaient. 
Une bonne partie de nos journées de travail, lorsque nous sommes salariés, se passent en "doodle", en gribouillons sur des blocs notes, en vidéo Youtube, en mur Linkedin... en temps perdu ou gaspillé.
C'est ce que je réalisais hier en parlant de mon expérience de l'indépendance avec quelqu'un qui vient de se lancer. Je lui disais que je n'avais plus à faire semblant, à jouer le jeu de celui qui travaille lorsque le travail manque ou que la journée promet d'être plus relax. Lorsque c'est le cas pour moi, je prends mon manteau et je sors, je vais au cinéma, je vais manger un burger, je pars profiter de ce temps qui me tombe dessus, comme un cadeau !

https://www.theguardian.com/artanddesign/2018/nov/29/watching-the-clock-christian-marclay-tate-modern-24-hours






jeudi 29 novembre 2018

Le business de la basse branche !

Lorsque vous découvrez une rivière ou un étang à l'écart de tous sentiers ou de toutes routes fréquentées, et que vous avez envie de pêcher, il est probable que la pêche sera bonne. Les prises se sont accumulées au fil du temps. Cela promet d'être facile. Mais cette facilité n'a qu'un temps. Rapidement, les prises se feront plus rares et il faudra envisager une solution. La solution la plus évidente serait de partir pour trouver un autre étang caché aux regards et de recommencer le processus. La seconde serait de faire de cet étang, votre étang et d'agir de manière à ce que vous puissiez en retirer régulièrement ce dont vous avez besoin.
Ces premières prises, ce sont ceux qui seront immédiatement tentés par ce que vous faites, ce que vous avez à offrir... Ceux-là ne demanderont que peu d'efforts pour se laisser convaincre d'acheter vos produits ou vos services... Puis viendra le moment où ces premiers convaincus devront faire le choix de parler de vous, de vous recommander et le moment où ce sera votre tour d'élargir, de faire grandir, de donner du rayonnement. Et cela n'est pas facile et là commence l'angoisse. Beaucoup abandonnent à ce stade, lorsque les premières branches les plus accessibles ne donnent plus de fruits !
Mais le premier travail d'un entrepreneur est de savoir traverser cette angoisse et se convaincre que les clients sont là, quelque part, et qu'il suffit d'aller les trouver.

mercredi 28 novembre 2018

La formation ne sert à rien...

Bien sûr, se former ne sert à rien à moins de continuer le travail une fois la formation terminée !
Le rôle du coach, du formateur est vital, il remet les informations nécessaires pour travailler, pour comprendre ce qui est en jeu, pour commencer... Puis le reste n'appartient qu'à chacun d'entre nous.
La motivation, le travail, la confiance, cela ne peut se renforcer et s'acquérir du jour au lendemain. Ce n'est que question de persévérence, d'entêtement, d'endurance, de constance.
A la longue, nous devenons nos propres coachs. Nous comprenons comment cela fonctionne et au moment le plus dur, celui où nous n'avons qu'une seule envie : abandonner et rejoindre le rang... Nous continuons !

mardi 27 novembre 2018

My own private cyber tuesday...

Je l'ai déjà écrit, si Google excelle à trouver ce que je cherche explicitement, il ne l'est pas en revanche à trouver ce que je pourrais vouloir trouver. Et de mon point de vue, là est la vraie valeur et ce sur quoi les moteurs de recherches concurrents de qualité devraient se pencher !
Internet regorge de ressources et d'informations précieuses, c'est une évidence. Le savoir y est là, quasiment tout entier. Cet accès à l'information est encore renforcé par le désir de certains de nous apporter cette information, digérée, analysée et rendue comestible ! Le nombre de bloggeurs qui, sans aucune rémunération, font un travail merveilleux est toujours un émerveillement pour moi. Au point que j'ai décidé d'en faire partie et de contribuer comme ils le font !
Il est un blog que j'ai découvert récemment que j'aurais aimé connaître plus tôt. Beaucoup plus tôt.
C'est celui de Guillaume Bélanger.
Un blog qui pourrait bien changer pas mal de chose pour vous si vous prenez le temps et la peine de vous pencher dessus !


lundi 26 novembre 2018

Une petite fiche pour tout savoir...


On me demande souvent à la fin de mes formations : ne pourrait-on recevoir de votre part une petite fiche cartonnée sur laquelle figureraient les étapes nécessaires à la réalisation d’une bonne présentation.
Je pourrais satisfaire à cette demande aisément. Je ne le fais pas et ne l’ai jamais fait parce que je suis conscient d’une chose : la plupart des gens ne suivent pas les conseils qui leur sont donnés.
Les raisons à cela sont nombreuses, mais ceci tient principalement au fait que savoir ce qu’il faut faire ne procure pas un surcroît de motivation. Les gens manquent de cette nécessité d’agir qui est en général déclenchée quand le problème devient pénible et douloureux, suffisamment pour qu'agir devienne capital.
Une autre raison possible tient dans le fait que savoir ce qu’il faut faire ne vous permet pas  en parallèle de suivre et de mesurer ces progrès. Ce système de mesure doit être installé en amont. Cette échelle de progression est différente pour chacun d’entre nous. Certains voudront atteindre les sommets et d’autres se contenter de succès réguliers, mais plus modestes. Les deux sont valides, mais il convient de le savoir.
Pas de petite fiche donc pour progresser, mais trouver un système qui mène à agir et à mesurer ses progrès... 

vendredi 23 novembre 2018

A quoi tient une habitude...


C’est Aristote qui le dit : «  Nous sommes ce que nous répétons ».
L’être humain est un être d’habitude. Faites quelque chose plus de quelques fois et vous voilà prisonnier d’une nouvelle habitude.
Cela peut être perçu comme une malédiction, mais c’est aussi une bénédiction pour ceux qui veulent se tenir à leurs objectifs…
Ce qu’Aristote ne savait pas et que nous savons aujourd’hui, c’est combien de fois faut-il répéter une action pour qu’elle devienne une habitude… ou plutôt pour que notre cerveau en redemande.
La réponse nous vient d’une étude faite par Nike et leur app de running. Ils sont constaté que tous ceux qui utilisaient l’app plus de 5 fois avaient mille fois plus de chance de continuer à courir !
5 fois ! Je vous le disais : un être d’habitude.
Vous souhaitiez, comme moi, pratiquer votre instrument tous les jours, mais ne parvenez jamais à vous y mettre !
Il vous suffira de 5 jours de discipline pour que le besoin s’installe, pour que votre cerveau refuse de rompre la chaîne de succès.
A utiliser sans modération pour tous projets !

jeudi 22 novembre 2018

Homo ecrantus

Les écrans dominent une grande partie de notre temps disponible. Ecrans de téléphones, de tablettes, d'ordinateurs. Pour le meilleur ou pour le pire, une grande partie de nos interactions se déroulent aujourd'hui par l'intermédiaire d'un écran.
Ce qui pour nous adulte reste quelque chose de complexe et sur les conséquences de quoi nous n'avons pas réellement de recul, je suis tout de même sidéré par le nombre de zombies digitaux que je croise chaque jour. Des adolescents, des enfants, regard rivé sur leurs écrans, sans plus aucune conscience de ce qui se passe autour d'eux, absorbés dans cet autre monde, cet entre deux digital, ni ici, ni ailleurs...
La solution à ce problème, car c'est un problème, est l'éducation. Ce n'est pas en interdisant le téléphone que le téléphone cessera d'être utilisé, même si une mesure drastique de ce type peut aider, dans un premier temps. L'éducation, pour être efficace doit commencer tôt.
La règle qui pourrait être mise en place, pour éviter de voir tous ces enfants en bas âge devant un écrazn : "si tu ne sais pas lire, pas de tablette".
Pour un jeune enfant, trop de choses sont en jeu pour risquer de voir ses capacités d'interaction et de sociabilisation amoindries par la surutilisation des écrans ; malheureusement trop de parents confient la garde de leurs enfants à la fée iPad !
Maintenant que nous avons la reconnaissance faciale sur nos appareils, il me paraîtrait salutaire qu'à l'apparition d'un visage de jeune enfant, il ne se passe rien et que la tablette ou le téléphone reste verrouillé. Nous sommes et resterons encore longtemps des êtres sociaux... l'homo ecrantus n'est pas encore à naître.