jeudi 28 février 2013

Savez-vous utiliser vos toilettes !...

Messieurs, court rappel sur "comment utiliser les toilettes" :

1- Se présenter face aux toilettes
2- Soulever l'abattant et la lunette
3- Se détendre - vider votre vessie
4- Rester concentré pendant toute l’opération précédente de façon à conserver au jet une direction constante
5- Essuyer avec du papier les quelques gouttes qui n’auraient pas atteint leur objectif et se seraient retrouvées par terre ou sur la porcelaine
6- Vérifier l’état des toilettes et essuyer toute trace de votre passage
7- Tirer la chasse en utilisant le modérateur de consommation d’eau si vous en disposez
8- Abaisser la lunette des toilettes.
9- Chez vous : abaissez la lunette !
10- Dernière vérification d'ensemble
11- Eteindre la lumière et sortir

Voici comment utiliser des toilettes ! Façon d’être considéré comme civilisé par la personne qui vous suit.
Pourtant, il suffit d’entrer dans les toilettes masculines de la plupart des lieux publics pour se rendre compte de l’étendu du problème ! Les hommes (petit "h") sont pour la plupart dans l’ignorance la plus absolue de ce qui est en jeu lorsqu’ils se soulagent la vessie !

Pourquoi tout ceci dans ce blog ?
La conscience ! Restez conscient à tout instant de ce que vous faites. Cette conscience est votre sauf-conduit pour une vie exaltante et formidable. Elle seule peut vous renseigner sur qui vous êtes, ce que vous aimez, ce que vous voulez.
La conscience est ce qui vous permet d’installer des relations fructueuses et respectueuses parce que c’est elle qui vous permet de vous mettre à la place de l’autre et de mieux le comprendre.

Aiguiser votre conscience, c'est rester conscient dans les moments les plus anodins et les plus triviaux de l'existence... parce que le diable se cache dans les détails. Lorsque vous quittez les toilettes, l’état dans lequel vous les laissez raconte qui vous êtes à la personne qui vous suit... et qui sait qui peut être cette personne ?

mercredi 27 février 2013

Animer !

L’une des premières choses que j’ai entendu lorsque j’ai créé ma société de formation et que j’ai commencé à transmettre les outils de l’influence et de l’impact personnel dans le monde de l’entreprise c’est ceci :
« Assez rapidement, il faut que tu cesses d’animer. Le directeur général ou le fondateur d’une société ne peut pas animer, cela ne fait pas sérieux. Le job d’animateur doit être sous traité et tu dois te concentrer sur le commercial et les clients de hauts-profils. »
Authentique !
Je pense que c’est ainsi que la plupart des entrepreneurs de la formation voit ce métier, leur métier...

Pas moi.

Pour moi, tout est dans l’animation. Je suis un passeur. Ce que je transmets dépend en partie de qui je suis et de la passion que je mets dans mes actions et pour une autre partie des process et de la méthode que je propose.

S’il est possible de confier l’animation d’une formation à quelqu’un d’autre, cela ne peut se faire qu’après un apprentissage ce ces process et de la philosophie défendue. Sinon, c’est n’importe quoi !

Lorsque vous contactez une entreprise pour la formation de vos collaborateurs, ils sont ce que vous avez de plus précieux pour permettre à votre entreprise de se développer et de gagner.  Assurez-vous que le directeur général de la société que vous contactez est toujours sur l’affaire, qu’il anime, qu’il mouille sa chemise, que la passion de transmettre vit toujours en lui...

Faute de quoi, ce que vous achetez est rance et périmé.

Transmettre est une tâche exigeante et je ne pense pas qu’il soit possible d'affirmer que telle ou telle formation est aboutie pour de bon.

Ce qui ne peut plus progresser doit progresser ! En matière de formation, ce qui ne progresse plus, meurt...

Le monde change et change vite. Il faut les meilleurs pour comprendre ces changements... Dans la partie qui est la mienne, cela ne peut se faire que face à vous, au plus près de vous !

mardi 26 février 2013

Se faire signe...

Les motards se font signe. Ils font partie d’une tribu. Il suffit de se poser sur un deux-roues (qui ne soit pas un scooter !) équipé d’un moteur dont la cylindrée est strictement supérieure à 125 centimètres cube et voilà ! Vous êtes motard. A ce titre, vous serez salué d’un petit signe par les autres motards. Ca n’a l’air de rien, mais chaque petit signe renforce la différence et le sentiment d’exception. Une exception qui a ses codes, ses attributs et un certain sens de la solidarité.
Les motards s’entraident les uns les autres. Pas les automobilistes.

C’est ce qu’il vous faut. C'est ce que créent les leaders. Un groupe d’individus qui se font signe, se reconnaissent et développent ce sens de solidarité, de générosité.

lundi 25 février 2013

Savez-vous taper ?!

Dans votre carrière professionnelle, un grand nombre de choses vous sont demandées pour lesquelles le système éducatif qui est le nôtre ne vous a absolument pas préparé.
Certaines d’entre elles sont à ce point centrales dans une carrière que l’on pourrait se demander dans quel monde évoluent ceux qui font les programmes et décident de ce qui est important dans l’apprentissage d’un enfant.
Bien sûr, la communication parlée fait partie de ces aptitudes dont il vous aurait été bien utile de maîtriser les rudiments avant d’entrer dans la vie active ! De l’avis de beaucoup, ce ne sont pas les quelques exposés que vous avez ânonné devant vos camarades de classe qui vous ont donné les armes dont vous auriez bien besoin, maintenant que devant vous ce ne sont plus tout à fait des camarades, mais des prospects, des clients ou des collaborateurs !

Mais il en est certaines, plus basiques, plus simples dont la nécessité n’est jamais venu à l’idée de personne, semble-t-il et qui pourtant vous rendraient de fiers services si vous les aviez appris plus tôt.
L’une de ces aptitudes est de savoir taper à la machine (notez comme dans notre langue, maîtriser la seule interface homme/machine qui existe vraiment se dit encore « taper à la machine » !!).
Que vous le vouliez ou non, il n’existe pas aujourd’hui et sans doute pour encore longtemps d’autre manière d’interagir avec ces machines qui se sont installées dans notre quotidien que de maîtriser un clavier ! Le temps passé chaque jour sur un clavier est phénoménal ! Pourtant, combien sont-ils à savoir « taper » avec leurs dix doigts ?!

Le plus triste, c’est que cela ne semble pas évoluer. Pour vos enfants, ce sera la même galère.
J’avoue ne pas avoir de véritable explication à ce phénomène... Aux Etats-Unis, tout le monde ou presque sait "taper". Parce que c'est utile et que le gain en temps et en efficacité est considérable. Une considération qui semble nous avoir échappé !

Ce billet vous concerne sans doute moins que vos enfants. Si vous avez la chance d’être parent, je ne peux que vous encourager à prendre le relais et à proposer à vos enfants d’apprendre à « taper » ! Rien à voir avec le métier de secrétaire ! Rien de dégradant ! Rien de bêtement manuel !

Quelque chose qui leur rendra de fiers services une fois devenus adultes et pour lequel ils vous remercieront !

vendredi 22 février 2013

La tentation du spectaculaire...

Cette semaine sort au cinéma le film « die hard 5 »... J’en ai vu la bande annonce...

Lorsque vous n’avez rien à dire, la tentation est grande de faire dans le spectaculaire et d’abandonner le fond pour un enchaînement d’explosions toujours plus destructrices, plus immenses, plus coûteuses !
Ces explosions laissent un goût d’absurde.

Le spectaculaire ne compense pas pour l’abscence d’histoire. Parcequ’il est plus difficile d’écrire une belle histoire que de faire exploser une tonne de dynamite, il est facile de se laisser berner par la difficulté technique de ce challenge. Pour le public, cela ne changera rien au fait qu’il n’y a là rien d’intéressant.

C’est un peu ce que je vois lorsque des présentateurs bien intentionnés arrivent avec des diaporamas chargés d’animations, de liens, de vidéos... La surenchère du PowerPoint spectaculaire...

Il n’existe pas de films dont on se souvient pour la seule qualité des effets spéciaux ! Il n’existe pas de présentations dont on se souvient pour la seule qualité de supports PowerPoint !

Renoncez au spectaculaire. Restez simple et direct. Vous, eux, une histoire à leur raconter. Les trois piliers d’une présentation réussie !

jeudi 21 février 2013

Rendre humain ce que nous faisons...

Faire le même produit chaque jour...

Certains commentaires m’ont fait remarquer que c’est exactement la philosophie industrielle : faire des produits qui soient tous les mêmes, déshumanisés !

C’est vrai, il est impossible de distinguer telle chaussure de telle autre, parce que le process industriel ne nous permet pas de savoir qui a fait cette chaussure. C’est une chaussure de la marque "untel" et c’est à cela que nous la reconnaissons. Nous valorisons les marques pour cela. Nous plaçons notre confiance dans la marque et non dans les individus qui fabriquent les produits.

Les marques font tout ce qu’elles peuvent pour effacer toute trace d’humanité dans ce qu’elles nous vendent. Elles visent une sorte de perfection marketing sur laquelle viendront se greffer fantasmes et désirs. Le discours, l’imagerie marketing sont tout sauf humains. Ce sont des masques de perfections. Et cela marche plutôt bien pour les marques. Cela marche nettement moins bien pour les individus qui travaillent derrière ces marques - ces masques...

A l’inverse, ce que je propose est quelque chose que je suis le seul à proposer ! Ce que je propose me ressemble, est assumé par moi et je veux qu’il soit clair que c’est moi qui le fait ! Moi, et non une enseigne de formation, un logo rouge et quatre lettre sur fond blanc !
Ce que vous vivrez si nous travaillons ensemble est une expérience que vous ne vivrez nulle part ailleurs.
Une expérience humaine dont vous pourrez clairement identifier la source, avec qui vous pourrez avoir un véritable échange et qui s'adresse à l'humain qui est en vous.

Rendre humain ce que nous faisons, c'est dire au monde "c'est moi qui le fait"... C'est plus risqué, mais tellement plus satisfaisant !


mercredi 20 février 2013

Des formations qui permettent le changement...

Imaginez que vous alliez chez le même boulanger tous les jours pour y chercher votre pain et chaque jour, vous trouviez un pain différent. Le même nom, mais un pain différent. Un peu plus de sel, un peu plus de croûte, un peu moins de mie...

Je ne sais pas quel effet provoque en vous cette perspective, mais je la trouve déconcertante. Une part de ce que j’apprécie lorsque je vais chez « mon » boulanger, c’est que je sais que je vais y trouver la même délicieuse baguette tradition et que la seule nuance par rapport à la veille portera sur le temps de cuisson qui peut légèrement varier d’un jour sur l’autre et d’une baguette à l’autre.

Chaque jour, le même produit. On imagine assez mal ce que cela demande d’efforts pour le boulanger. Ce que cela implique dans le dosage des ingrédients, leur mélange, leur cuisson... Cela implique un process rigoureusement contrôlé et une application tout aussi rigoureuse. La qualité du pain tient tout autant à ses qualités intrinsèques qu'au talent du boulanger de pétrir chaque jour un pain semblable à celui de la veille.

Dans l’univers dans lequel j’évolue, celui de la formation, ce devrait être la même chose. Un client achète pour une équipe une session de deux jours. Lorsque trois mois plus tard, il décide d’acheter le même module pour une nouvelle équipe, il devrait être sûr de recevoir le même produit et la même qualité.

Ce n’est pourtant que rarement le cas. Un de mes clients m’a avoué récemment avoir acheté un module de « prise de parole en public » pour une équipe de 6 personnes auprès d’une grosse entreprise de formation pour découvrir que la prestation avait été sous-traitée auprès d’une autre entreprises avec laquelle il avait décidé de ne pas travailler ! Il ne savait pas ce qu'il achetait !

Vous aider à changer, à transformer vos comportements pour vous rendre ce talent d’influence qui vous appartient, cela requiert l’application de process rigoureux, un dosage minutieux de participation et de psychologie, une attention particulière à chaque instant du processus d’apprentissage. La garanti d’un produit exactement similaire d’un jour sur l’autre.
La seule grande différence et ce qui fait que chaque session est unique (et pourtant semblable) : c’est vous !