Plastoc

Face au spectacle de ces millions de bouteilles en plastique nappant les océans de notre planète, ceux qui s'obstinent encore à boire de l'eau en bouteille avaient pour motivation une représentation de ce qu'est leur santé.

Qu'importe, après tout, les océans et ce contenant imputrescible, puisque je trie les plastiques, puisque les océans sont loin, puisque cela semble inévitable.

C'est compréhensible. Notre santé est une préoccupation bien plus proche que celle des océans.

Seulement voilà, l'eau en bouteille ne serait pas aussi sûre qu'elle n'en aurait l'air ou que les responsables commerciaux des sociétés qui la commercialisent, au mépris des océans, ne voudraient bien le dire.
L'eau en bouteille est contaminée de dizaine de milliers de microparticules de plastique. 100 fois plus que cela n'avait été estimé par le passé.

Des centaines, des milliers, des millions, des milliards de nanoparticules, suffisamment petites et sournoises pour entrer dans le flux sanguin et chacune d'entre elles, représenter un risque pour cette santé si précieuse.

Il est grand temps de changer.

Eau du robinet et filtrée. C'est maintenant plus sûr.

Même s'ils sont loin, les océans méritent que changent nos représentations et les endroits où nous plaçons notre confiance.