mercredi 31 octobre 2012

Lawrence of Arabia

Je suis fan de Ridley Scott. Depuis tout petit. Au delà des histoires, j'aime le grain, l'image, l'univers de ce cinéaste. Parmi les grands films de Ridley Scott : Alien. Parmi les moins grand film de Ridley Scott : le "prequel" d'Alien : Prometheus.
Ce n'est pourtant pas de Prometheus dont j'ai envie de vous parler, mais d'un film auquel il est fait référence dans Prometheus : Lawrence of Arabia.
Ceux qui ont vu Prometheus se souvienne de la séquence lors de laquelle David, le robot qu'interprète l'acteur Michael Fassbender, visionne une séquence du chef d'oeuvre de David Lean.
Dans cette séquence, on voit Lawrence éteindre une allumette à main nue et ne ressentir apparemment aucun douleur... Pour tous ceux autour de la table, il est clair qu'ils sont en face d'un don caché et que pour cet homme, la douleur n'a pas le même effet... Sans doute ne la ressent-il même pas !
L'un d'entre eux tente l'expérience, se brûle, hurle que cela fait mal et demande quel est le truc qui permet de ne rien ressentir. Lawrence d'Arabie de répondre que "le truc, c'est de faire comme si la douleur n'avait pas d'importance". En anglais cela donne :
"The trick, William Potter, is not minding that it hurts..."

Le fait est que parfois cela fait mal. Tomber, essayer, rater, se faire souffler la première place, ne pas être reconnu comme on devrait l'être... Pour avancer, le truc, s'est de faire comme si la douleur n'avait pas d'importance... Si vous savez la douleur comme étant partie du processus, alors cette douleur n'en est plus tout à fait une. Elle devient un élément d'un tout plus important dont vous êtes le centre.

Lors de votre prochaine présentation, si vous les voyez bâiller, vérifier leurs mails ou leurs messages, bref, ne pas vous écouter... au lieu de nier ce qui se passe ou de simplement cesser de les regarder, embrassez la douleur et l'embarras : ils sont là pour vous dire de changer !

Indeed...



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