Votre cerveau continue de penser que dehors, c'est la guerre ! Que dehors, paissent des dinosaures et des tigres à dents de sabre !
Votre cerveau continue de fonctionner dans un mode protection - survie - anticipation...
Pendant des dizaines de milliers d'années, c'était une bonne chose. Grâce à ce fonctionnement orienté survie, nous avons... survécu. Survécu à des environnements changeants et la plupart du temps dangereux : âges de glace, prédateurs, conditions de vie rudes et inconfortables...
Aujourd'hui, la vie est plus confortable. Bien plus confortable.
Aujourd'hui, la survie n'est pas un sujet réel.
Cela ne veut pas dire que cela ne va pas le redevenir... mais pour l'instant, il semble que la question de vivre un jour de plus ne soit pas une priorité. Nous vivons.
Cependant, ce programme fondamental de notre cerveau, lui, continue de tourner en toile de fond. Et cela nous pourrit la vie !
L'une des conséquences de ce fonctionnement : la culpabilité.
Je recevais un appel d'un ami hier qui me disait qu'il se permettait de ne pas travailler un mardi... La flemme.
Seulement cette flemme et ce choix de ne pas travailler le rongeait de culpabilité.
Pourquoi ?
Parce que ne pas travailler, c'est ne pas anticiper, c'est ne pas prendre les devants face à tous les dangers qui pourraient venir troubler le cours de la journée. Ne pas travailler, pour notre cerveau, c'est oublier qu'il faut survivre et que se reposer est dangereux !
Bref, ce type de culpabilité est liée à un réflexe de survie.
Comment le contrer ?
En indiquant à votre cerveau que tout va bien. Que vous avez déjà fait le nécessaire et qu'il est possible de se poser, même un jour ouvré, en ouvrant les yeux sur tout ce qui est là, ce qui est acquis, ce qui est construit... et en s'ouvrant à la gratitude !