Le lien entre la responsabilité et le pouvoir...

Pouvoir et responsabilité.
Si le but ultime de l'humain est de devenir 100 % responsable. Si c'est cela que d'être adulte.

Alors, nous avons un problème…

Tout pouvoir, quelle qu'en soit la nature et quelle qu'en soit l'origine, doit être accompagnée d'une prise de responsabilité équivalente. 

Nous avons disconnecté le pouvoir de ses responsabilités. Les GAFAM, par exemple, n'ont aucune responsabilité, ne doivent rendre aucun compte pour toutes les conséquences que leur travail pourrait avoir sur l'humanité entière.

Qui demande des comptes à Steve Jobs et à son entreprise pour les dégâts considérables que les écrans et leur surconsommation occasionnent sur les enfants en bas, voire très bas âge... ? La responsabilité retombe sur les parents, les soignants, les aidants qui n'auraient pas su endiguer cette addiction... Le malade devient responsable de sa maladie. Le dealeur n'y est pour rien !

Aujourd'hui, le temps d'écran, l'addiction à TikTok ou WhatsApp, et demain ? Si ces applications relativement innocentes ont su bousculer à ce point nos fonctionnements et notre monde, qu'en sera-t-il de l'IA et de ses retombées sur notre civilisation. 

Chez Google ou chez Apple, il semble qu'on s'en lave les mains et que seules s'appliquent les lois du business et la quête toujours plus hystérique de pouvoir. 

Même si cela pourrait bien signifier un effondrement rapide du tissu social et de ce qui tient notre civilisation…

Créativité avant tout !

La créativité est finalement tout ce qui donne du sel à nos existences.

Cette créativité n'a pas besoin de se manifester au travers de pinceaux, d'un piano ou au travers toutes ces activités que nous considérons habituellement et de manière réductrice comme artistiques et donc créatives !

La créativité, et donc l'art, sont partout ! Je me souviens des premiers mots de mon professeur de comptabilité en IUT de gestion : "le bon comptable est un comptable créatif !"

Je ne l'ai pas compris sur le moment... et j'ai fait du chemin depuis ! Oui, le bon comptable est créatif... car tout bon professionnel l'est ! C'est d'ailleurs ce qui fait la différence entre un bon professionnel et un autre médiocre. Cette façon de faire le métier d'une façon originale, unique, pertinente et telle que personne d'autre ne le pratique...

Si l'art est partout, alors la poursuite du bonheur, du sens à la vie, passe par la découverte de ce qui vous anime et vous donne envie de créer, d'inventer, de faire à votre main ! Que ce soit dans votre cuisine, dans votre job, dans vos hobbies... ou dans votre lit !...

Pour moi, c'est la musique, c'est la formation des autres à l'art oratoire, c'est le coaching...

Qu'est-ce pour vous ?

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Où sont les CD et les DVD et pourquoi ils manquent tant !

Pour faire un film indépendant, la seule manière d'amortir les coûts exorbitants de tournage, de montage et de promotion était de compter sur la vente de DVD.

Mais il n'y a plus de DVD.

La France est le seul pays qui finance l'essentiel de sa production cinématographique à perte. Est-ce une bonne chose ou pas, cela est une autre question ?... J'ai tendance à penser que Oui !

Les États-Unis, Le pays du cinéma, lui a pris une autre direction... Celle des suites et des re-suites, des prequels et des sequels et pre-prequels... En gros, dans une industrie dans laquelle il est nécessaire de faire des investissements massifs, le choix de minimiser les risques conduit à ne plus produire de films dits "indépendants", parce qu'ils sont trop risqués sans les revenus complémentaires qu'offraient, notamment le DVD et que ne compense pas le streaming (type Netflix).

Aujourd'hui, la musique subit les mêmes affres. Les artistes pouvaient compter sur un pourcentage des ventes de CD pour gagner leur vie. Pour que leur art soit leur métier, ce pour quoi ils sont payés, quand gagner sa vie reste fondamental pour un être humain !

Mais, il n'y a plus de CD.

Le streaming (Spotify, Amazon Music, Apple Music, etc.) ne paie les artistes que des sommes minimes et rémunère principalement les grands studios qui ne reversent pour ainsi dire rien aux artistes qu'ils n'ont, en général, pas signé ! Les grands studios font leur beurre sur les artistes anciens, ne signent plus aucun nouvel artiste à moins d'être garanti de millions de streams. Ils encaissent autant qu'ils le peuvent en comptant sur la volonté des artistes indépendants de produire leur art... pour rien !

Cela fait des années que le monde de la musique subit ce déséquilibre. Ce dérèglement. 

Rien ne change parce que le monde pense qu'il n'a pas besoin d'artistes. Il a peut-être raison.

Jusqu'au jour, où par la force des choses, ce dérèglement aura atteint un point tel, qu'il ne restera plus d'artistes capables de produire leur art dans de telles conditions de précarité…

Le monde peut se passer de musique et de films indépendants. Le monde peut se passer de tout. 

Le voyage est le but... et la sortie de mon premier album

Je viens de publier sur les grandes plateformes de Streaming mon premier EP : "Some Time to Rest".

Les retours sont agréables et sympathiques. Parmi ceux-ci, certaines de mes amies expriment le sentiment de fierté que je dois ressentir maintenant que cet objectif est atteint.

Ma réponse les surprend beaucoup : je ne ressens aucun sentiment de réussite. Au contraire. Ce que je ressens est un vide et cette impression de devoir recommencer à zéro.

Je m'explique, parce que cela vous concerne aussi...

Le bonheur n'apparaît pas au moment de l'accomplissement de l'objectif. Au contraire. Le bonheur se produit un peu tous les jours, sur le chemin qui mène à ce but. Je me souviens aujourd'hui de tous les moments de bonheur que j'ai ressenti au moment de l'enregistrement de cet album, des moments de composition et de leur intensité, des moments de solitude dans mon salon, avec une guitare et un enregistreur, de la découverte des idées, de leur première mise en forme, de la rencontre avec d'autres musiciens, de la rencontre avec mon producteur artistique... Je me souviens de tous les pas, de tout le chemin et tout ce qui m'a apporté autant de joie depuis près de quatre ans... 

Maintenant que me voilà arrivé, vient l'heure d'un nouveau départ. Le vide que cela créé est vertigineux. Il est aussi promesse de bonheurs nouveaux.

La création est faite de ces cycles. 

Phénoménale synchronicité que d'écouter sur France Inter Fabien Olicard prononcer ces phrases presque mot pour mot quelques minutes après les avoir rédigées ! - ("Grand bien vous fasse !" du 27 juin sur la procrastination !)

Le danger de l'IA, ce n'est pas l'IA...

Le vrai danger de l'IA pour votre job, ce n'est pas l'IA.

Parce que ce n'est pas l'IA qui va vous prendre votre job.

C'est quelqu'un d'autre qui utilise l'IA qui va vous le prendre.

Puis-je décemment vous recommander de devenir ce quelqu'un ?

Est-ce vraiment le monde que nous souhaitons pour demain ? 

Plus FORT !

Je vous l'ai déjà dit : lorsque vous présentez ou prenez la parole en public, au sens large, vous parlez bien trop doucement !

Vous le savez, mais je doute que vous n'imaginiez à quel point vous parlez TROP doucement !

La plupart des gens avec lesquels je travaille sont à un niveau d'environ 3, sur une échelle de 1 à 10. Pour être efficace et clair, il est nécessaire d'atteindre un volume d'au moins 7, sur cette même échelle ! Au moins !

Lorsque je pratique ce type d'exercice, mes stagiaires me disent avoir l'impression de crier, d'exagérer ! Et pourtant, le reste des participants, assis à quelques mètres pourtant, affirment que :

1 - Ce n'est pas trop fort, loin de là !

2 - C'est bien plus clair !

3 - C'est bien plus facile à suivre et à comprendre !

Alors, quand je dis "Parlez plus fort !", vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire ! 

Osez ! 

"Elles sont fraîches, mes répétitions, elles sont bien fraîches !..."

Les bons acteurs le savent : "Repetition keeps me green"...

C'est le fait de répéter et de répéter encore qui permet à un bon acteur de produire son travail de création. Par la répétition, par le faire et le refaire, se produit le travail de recherche, d'erreurs et de corrections progressives qui permet de déployer sur scène tout le génie et la superbe d'un Molière ou ou d'un Ibsen...

Je me souviens d'un rôle difficile, celui du Misanthrope. Pendant tout le travail de répétition (pour une fois la langue française est supérieure à l'anglaise, puisque le mot de répétition peut être pris dans les deux sens de Répéter et de s'entraîner... ), je ne suis pas parvenu à trouver toutes les dimensions du personnage, notamment les premières scènes... Puis les représentations commencent. Pareil. Je me sentais frustré et agacé et le plaisir du jeu en souffrait... Puis, à la vingt-quatrième représentation, il était là, dans mes muscles, dans ma bouche, dans mes gestes, dans mon âme. J'étais le Misanthrope. Je comprenais. Pas à la vingt-troisième ou à la douzième... Il aura fallu toutes ces répétitions pour que le travail produise son effet. 

Alors, rédigez votre script, ayez en tête tout ce que vous devez dire... et répétez...

C'est cela le travail qui est attendu de vous lorsqu'on vous demande de faire une présentation. 

Bossez !