vendredi 30 octobre 2020

Miroir, ô mon miroir....

Le plus gros piège dans lequel il soit possible de tomber est celui de la demi-mesure. 

Il est et sera toujours possible de n'y aller qu'à moitié et de se convaincre que cela pourra suffire, parce que c'est hélas vrai... cela pourrait bien suffire.

Ce serait un peu ce que ferait un champion qui se lèverait le matin avec pour objectif de remporter la médaille de bronze. Rien que la médaille de bronze.

Pour un champion digne de ce nom, le but est d'être le meilleur. De tous ceux qui un jour ont voulu être le meilleur, il en est un qui aura fini troisième et remporté la médaille de bronze... De tous ceux qui n'avaient pour objectif que de limiter les dégâts et de tenter une place sur le podium, on n'entend plus parler. 

Bien sûr, le but n'est pas forcément de devenir le meilleur, de voir en toute chose une compétition qui ne supporterait qu'un seul numéro un... La course est longue et elle se joue entre vous et vous. Ce n'est que d'être le meilleur à vos yeux, de vous regarder le soir dans le secret de votre appartement, dans le reflet du miroir de pouvoir vous murmurer : "bon travail !".


jeudi 29 octobre 2020

Tous irrationnels ?

Les élections américaines approchent et pour beaucoup, voter pour Donald Trump ne semble pas très rationnel. Voilà un homme dont les comportements sont pour le moins surprenants, au regard des standards auxquels nous ont habitué les femmes et les hommes politique de notre pays...

Pourtant, derrière chaque comportement irrationnel, il y a quelque chose qui dans l'esprit de celui qui agit, porte au contraire tout son sens et représente en fait le summum de la rationalité. Notre irrationalité est le fruit de nos croyances, de notre éducation, de nos désirs... Et tout cela n'est qu'un narratif profondément installé dans nos cerveaux. 

Pour comprendre un comportement irrationnel, il n'y a pas d'autres choix que de comprendre les histoires qui en sont à l'origine. Il se trouve que nous avons tous, à un moment ou à un autre des comportements irrationnels, aux yeux des autres. 

Bien sûr, si votre objectif est de créer du mouvement, cette connaissance est essentielle. 

mercredi 28 octobre 2020

La bonne tenue pour vos présentations !

Il m'arrive de parler de vêtements. Ce n'est évidemment pas un hasard. Lorsque vous présentez ou que vous êtes en interaction avec quelqu'un d'autre, vos vêtements vont jouer un rôle dans cette interaction. Ce quelqu'un d'autre va vous jauger dans un premier temps d'après ce que ces vêtements vont raconter sur vous. Une chemise défraîchie, un pantalon aux poches fatiguées, une poche de ce même pantalon déformée par la protubérance informe d'un portefeuille rempli d'on ne sait quoi, et ce sont autant de mauvais points ! (Oui, le portefeuille ne se porte pas dans la poche avant d'un pantalon ! S'il vous plait ! Mettez-le dans la poche intérieure de votre veste et si vous n'avez pas de veste, faites le tri et placez votre portefeuille dans l'une des poches arrières de votre pantalon ! Un portefeuille ne devrait contenir que 5 ou 6 éléments : 1 ou 2 cartes de paiement, 1 carte d'identité, 1 carte de transport et permis de conduire, santé, argent liquide. Le reste peut rester à la maison !)

Lorsque vous présentez, on pourrait penser que la tenue vestimentaire que vous allez choisir doit être apprêtée... et ce n'est pas nécessairement le cas. 

Ce que vous recherchez, c'est l'attention de votre auditoire et pour cela, une part importante de votre travail est de limiter au maximum tout ce qui pourrait les distraire de ce que vous dites. Il suffit d'un rien pour perdre leur attention et en cela, des vêtements trop voyants, trop inhabituels ne sont pas recommandés.

Regardez les professionnelles de la scène, du stand-up : leurs tenues sont désespérément communes et sans aucune fantaisie. C'est un fait exprès ! Des chaussures trop brillantes amèneraient nécessairement une partie de la salle à se poser des questions, à ne plus être aussi attentif et donc à moins rire ! 

Pour cela, la plupart des comiques portent des tenues noires (T-shirt et pantalon) et des Stan Smith ! Neutre et qui n'amène ni question ni commentaire ! 

Pour s'en inspirer : la bonne tenue pour une présentation est une tenue d'une neutralité de bon aloi. Pas de fantaisie au moment du grand jour ! 

mardi 27 octobre 2020

Pour se défaire de notre malheur !

Bien sûr il est possible d'avancer en ajoutant des savoir-faire et des aptitudes à votre panoplie. 

Il est aussi possible de modifier ses comportements et d'en changer. Parfois, cesser d'agir d'une certaine façon autorise un pas de géant. 

Pour l'avoir constaté, il n'est pas si difficile de faire son propre malheur, insidieusement... Comment ? 

Le malheur commence par les mots, se plaindre, pester, renâcler c'est entendre tout ce qui ne va pas et à force finir par le croire. Cesser de se plaindre est une excellente manière de laisser de la place à quelque chose de plus positif, de plus entraînant... 

La critique ne fonctionne pas. Elle ne fonctionne pas pour progresser. Pourtant il est aisé de se rendre misérable en demeurant son propre critique. Et de l'être sans aucune pitié ! L'autocritique négative est la meilleure manière de se rendre malheureux. Elle créé un environnement mental sombre et insurmontable. Elle confirme des croyances absurdes. Cesser de se critiquer soi-même n'est possible qu'en occupant l'espace laissé vaquant par de la bienveillance et de l'attention à nous-même...

Dépendre des autres ou croire dépendre des autres est une autre source de malheur. Vous êtes en contrôle et vous ne pouvez agir que sur ce que vous contrôlez. Inutile d'attendre que d'autres vous libèrent ou vous assistent. Laisser en des mains étrangères votre avenir ne peut que créer de la frustration et du désespoir. 

Autre manière de se rendre malheureux : ne rien oublier, ne rien pardonner, ne rien lâcher. Il y a dans le lâcher-prise, le pardon, le renoncement une réelle source de bien-être. Ce qui est fait est fait. Il est déjà temps de passer à autre chose. Le pardon est libérateur. 

Pour finir, c'est notre entourage qui défini la couleur de notre monde. Côtoyez des gens malheureux et quelque chose de cette tristesse finira par déteindre sur vous. Côtoyez des gens heureux et positifs et vous verrez le monde par leurs yeux... Comme vous ne l'avez jamais vu !

lundi 26 octobre 2020

Trois savoir-faire pour transformer une vie...

Il y a trois savoir-faire dont l'utilité dans une vie sont indéniables et peuvent procurer des résultats remarquables !

- L'art de la persuasion

C'est l'art d'amener les autres à faire ce dont vous avez besoin. C'est celui de créer du mouvement, du changement, de l'action. C'est l'art de la prise de parole lorsque cet art est utilisé à bon escient. Celui qui persuade sait pourquoi il parle, sinon, il se tait !

- L'art de l'adaptation

C'est l'art de retomber sur ses pieds, quelles que soient les circonstances. La Covid nous apprend que ceux qui survivront le mieux à ces moments de désastre seront ceux auront trouvé le moyen de s'adapter à ces nouvelles circonstances ! C'est le Darwinisme au quotidien. C'est l'art de savoir la part de nous-même que nous devons exploiter selon ce que nous envoie notre environnement. Cela se travaille !

- L'art de la confiance en soi

Un bon niveau d'estime de soi, c'est le minimum que vous puissiez exiger de vous-même. Comment espérer avancer si tout en vous vous dit que cela ne marchera pas ! Vous DEVEZ avoir confiance en vous, et vous devez avoir confiance en vous avant que cela ne marche ! La seule façon de parvenir à ce résultat, c'est de commencer et de valoriser tous vos succès, aussi petits et insignifiants que vous les considériez ! Pour cela, vous devez aller chercher du feedback positif de la part de ceux qui vous entourent et noter ces réflexions et faire en sorte qu'elles ne vous quittent jamais. Votre confiance est basée sur les preuves de vos capacités. Vous devez collectionner ces preuves, c'est votre bien le plus précieux et c'est le seul qui mène à plus de succès !

vendredi 23 octobre 2020

Méditation pour ceux qui ne méditent pas...

Méditation.

Il y a derrière ce mot une petite touche orientale. 

Les bouddhistes méditent. Les occidentaux font autre chose !

La méditation pour les occidentaux serait l'exercice qui consisterait à voir et à comprendre à quel point notre mental, notre cerveau, nos pensées sont hors de contrôle et délirants ! 

C'est envisager d'un point de vue à peu près objectif la réalité et non les absurdités que nous raconte ce même mental !

C'est comprendre, et c'est peut-être la chose la plus difficile qui soit, que les pensées ne sont que des pensées, qu'elles passent et sont remplacées par d'autres pensées, que rien de ce que nous pensons n'est réel, ou même vrai et ne mérite à ce point notre pleine et entière attention !

Pour comprendre cela, il n'est pas d'autre moyen que de s'assoir et d'observer ce mental et son fonctionnement erratique, le surveiller dans ses façons d'agir par bouffées et sans logique...

À moins de ce petit effort, vous seriez surpris de réaliser à quel point ces pensées touffues et étouffantes peuvent empêcher des vies d'avancer ou de trouver leur chemin...

jeudi 22 octobre 2020

Le beau et le mot

Il est facile de ne voir le beau que sur les objets, ce qui nous entoure, ce qui flatte notre regard... Mais le beau est aussi dans ce que nous disons, dans ce que nous sommes capables de créer en l'autre par les mots que nous prononçons, c'est même selon moi le beau ultime, puisque nous créons du désir, de l'action, du mouvement ! 

Reste à se mettre d'accord sur ce qui est beau. 

Ce qui est utile est beau, comme le dit Rudy Riccioti dans une interview récente. Le vêtement de travail est beau, les chapeaux qui protègent de la pluie ou du soleil sont beaux. Les gants de conduite sont beaux. C'est sensuel parce que leur utilité nous les place dans un narratif qui transcende les époques, dans le cycle des existences... dans une dynamique de transmissions...

Le beau est aussi dans l'inspiration, dans le regard que nous portons sur le monde. C'est l'Inde, c'est l'autre, c'est l'ailleurs... c'est la Chine...

Le beau de nos mots, ce sont les deux. C'est le beau du mot utile et efficace, qui obtient ce pour quoi il a été prononcé. C'est le mot du leader charismatique qui nous fait embrasser sa vision des choses et du monde de ses phrases inspirées et visionnaires... Mais c'est aussi ce rapport à l'imaginaire, à l'inspiration de la narration. C'est la beauté des histoires racontées sous l'arbre à palabre, c'est la beauté du voyage immobile. 

Les mots sont beaux, lorsque nous y prenons attention. Lorsque nous les préparons et les ciselons.