mardi 10 octobre 2017

Ce monde a-t-il un avenir, oui ou non ?

Oui, nous vivons bien un âge d'or des séries télévisées. Il n'y en jamais eu autant, jamais d'un tel niveau de qualité. La créativité se trouve bien là.
Pourtant, a bien les regarder avec le regard avide de celui qui fit partie de cette industrie, il n'en est pas une qui ne soit sombre, qui ne projette une vision du monde versée sur le pessimisme. Les super héros sont tous devenus des anti-héros officiant dans un univers "dark" ou les méchants sont plus méchants que nature, où l'avenir est compromis, dans lesquels rien ne va vraiment s'arranger.
Les rapports humains sont tordus, les héros sont des professeurs de chimie qui versent dans la drogue, des barons de la drogue colombiens, des présidents pourris, voire ultra pourris...
Pour trouver un peu d'optimisme, il faut se lever tôt et regarder les programmes pour enfants ou regarder les derniers épisode de la seule série optimiste de ces dernières années dont la saison 3 vient d'être annulée par Netflix : Sense 8.

Non qu'un peu de pessimisme ne soit de bon aloi, mais est-ce que ce n'est pas trop ?
A force de biberonner à ces programmes, est-ce que nous n'oublions le pouvoir de la vie, le pouvoir de l'engagement, la force de nos choix et l'impact qu'ils peuvent avoir !

Non, les barons de la drogue ne dirigent pas le monde, tous les présidents ne sont pas pourris,  l'avenir n'est pas si noir et si sombre qu'on nous le montre... Me semble-t-il !

Cheese !



lundi 9 octobre 2017

Lorsque les faits ne sont pas vendeurs !

Dans une autre vie, j'ai fait de la vente. Par téléphone. 250 "cold calls" chaque jours. 250 prises de contact avec, à chaque fois, le désir, et l'espoir de faire une vente... et d'encaisser la commission correspondante. C'était aux Etats-Unis et la commission, c'était mon salaire. Tout mon salaire !
Ils nous avaient donné, à nous tous, un texte dans lequel tout y était et si nous parvenions à donner toutes ces informations rationnelles à notre prospects, mécaniquement la vente était faite, parce que les arguments étaient irréfutables, parce qu'il était logique d'acheter le produit, tout faisait sens et un être normalement constitué devait le reconnaître.
En 6 mois, je n'ai jamais fait une seule vente avec ce manuel. Pas une. J'ai eu beau tenté de le lire, de le réciter, de le découper en séquence... Rien à faire. Jamais personne ne m'a acheté quelque chose en se basant sur des faits ou sur des arguments !

La confiance nécessaire à une vente ou à entretenir une relation prend du temps...
La générosité que cela implique, l'empathie que cela exige sont trop souvent négligés dans le monde professionnel parce que jugé inefficaces ou non-pertinent.
Ceux qui préfèrent prendre un raccourci finissent bien souvent par le payer...
A chacun de voir...

vendredi 6 octobre 2017

En quête de certitude...

Vous ne faites sans doute pas exactement ce qu'il faut. Vous n'avez aucune certitude. Vous avancez comme il est possible et vous vous attendez à chaque instant à faire une erreur...
Parfait !
Ce qui est certain est ce qui a déjà été fait et il est impossible de trouver quoique ce soit de nouveau ou d'original en parcourant un chemin qui l'a déjà été.
C'est en explorant ce qui n'a jamais été testé que parviennent des solutions qui n'ont jamais été mises en place.

jeudi 5 octobre 2017

Pourquoi l'école ?

En matière de prise de parole en public, l'un de mes principaux enseignements est de savoir pourquoi l'on parle !
J'ai trop souvent vu des gens prendre la parole sur un sujet donné, parce qu'on le leur avait demandé et se mettre à parler de ce dont ils avaient envie de parler sans plus se soucier d'un objectif. Si vous parlez, il sera toujours plus efficace de vous donner un but, sans quoi il ne s'agit que de parler pour parler. Et cela pourrait très bien ne jamais s'arrêter ! (eh oui, lorsqu'on ne sait pas où l'on doit arriver, il n'y a aucune raison pour cela s'arrête !)
Puisque c'est aujourd'hui la journée des enseignants, il me semble que ce questionnement est tout aussi valide. Pourquoi l'école ? Quelle est son but ? Son objectif ? Et qu'est ce que nous en attendons en tant qu'individus, mais aussi en tant que société ?
Les objectifs fixés au système éducatif lorsqu'il fut inventé correspondait aux enjeux de l'époque. Des enjeux qui ont dramatiquement changé depuis. Je ne suis pas sûr que l'école ait changé en proportion des transformations que nous avons connu ! Elle continue de faire un travail, mais est-ce vraiment celui que nous souhaitons ?
La question du pourquoi pourra éclairer la réflexion d'une lumière salutaire... En tout cas, elle ouvre la porte à de possibles changements ! Le pourquoi de l'école ne reposant que dans les mains de ceux qui la font !

mercredi 4 octobre 2017

42 flingues...

Liberté...
Le tueur de Las Vegas possédait 42 armes à feu...
42...
Pourquoi un être humain irait se munir d'autant d'armes à feu, à moins d'avoir des intentions... décalées, dangereuses ?
Chaque jour, nous assistons aux meurtres de citoyens américains. Des gens que j'aurais pu croiser lorsque je vivais là-bas sont tués sans aucune raison par des individus dont les motivations sont difficiles à cerner, mais qui tous ont eu accès à des armes à feu sans jamais être inquiétés, interrogés, questionnés sur l'usage ou la destination qu'ils comptaient donner à ces armes...
Je peux comprendre ce besoin de liberté. Je peux comprendre qu'il soit important, pour un peuple qui se méfie, parce que c'est une tradition, de son gouvernement et de tout ce qui se place au dessus du tout potant individu, je peux comprendre qu'avoir un flingue soit important. Je ne vois pas pourquoi, ni ce à quoi ça sert, ni comment l'individu pourra se défendre d'un gouvernement corrompu et conspirateur avec un Smith & Wesson, mais admettons...
Mais 42 flingues ! Quarante-deux !
Ne serait-il pas possible de se mettre d'accord sur le fait que lorsque quelqu'un achète un flingue, cet achat soit consigné quelque part. Juste consigné. Et que lorsqu'un individu en acquiert 46 il soit permis, juste permis, de venir chez lui, avec toute la bienveillance dont est capable la police américaine, et lui demander "pourquoi 42?" et profiter de ce moment de questionnement pour se renseigner sur la santé mentale de l'individu en question, s'enquérir de savoir quelles pourraient être les intentions dudit individu ! Serait-ce autant que cela une perte de liberté ? Vraiment ?!
J'écris cela depuis un pays où il n'est pas permis d'acquérir des armes à feu sans subir un ouragan administratif et j'en remercie le Seigneur tous les jours... Je peux faire un doigt à un conducteur qui m'a fait une queue de poisson sans le regretter tout de suite après et espérer que ce dernier n'ait dans sa boîte à gant tout un arsenal que mon geste inconsidéré lui aura suggéré d'utiliser contre moi !
Ceux qui meurent aux USA n'ont que peu de chance d'être de mes proches, de mes intimes, de ma famille... Mais je ne peux m'empêcher d'écrire ces quelques lignes, parce que je ne peux m'en empêcher ! Parce que ce sont des gens qui ne méritaient pas de mourir. Pas comme ça. Pas pour rien.
La liberté ne peut exister au prix de la vie d'autrui... Si des gens meurent pour que certains accèdent à la liberté qu'ils souhaitent, alors il y a (et c'est une évidence) quelque chose de pourri en ce royaume américain...

Bien sûr, rien à voir avec les thèmes développés dans ce blog.
Quoique.

mardi 3 octobre 2017

Battre sa coulpe et ce que cela produit !

Nous avons tous l'impression que ça n'avance pas assez vite, que les objectifs que nous nous étions fixés quand tout allait bien, à la rentrée de longues et reposantes vacances, ne sont pas atteints avec autant de clarté... Nous avons tous le sentiment de ne pas être à la hauteur, ce syndrome de l'usurpateur. Nous avons tous cette impression de manquer à ce que nous voyions pour nous-mêmes et de nous en faire le reproche...
Le problème de ces reproches, immérités et injustifiés, c'est qu'ils nous paralysent. Ils nous empêchent de continuer d'avancer et pendant que nous nous faisons vivre un enfer, le travail n'est pas fait !
L'important n'est pas de travailler beaucoup, souvent ou même régulièrement, il est de travailler quand vous le pouvez, intensément et avec plaisir. C'est ainsi que cela marche.

lundi 2 octobre 2017

Le plus dure !

Le plus dure, ce n'est pas d'écrire, de jouer de votre instrument ou de peaufiner ce projet, le plus dure, c'est de s'assoir à la table de travail et de commencer...
Simplement de commencer...