mardi 13 juin 2017

Notre lent président !

Il y a peu, Emmanuel Macron était élu président de la république française.
Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs, quelque chose a marqué les esprits : la lenteur avec laquelle il s'est avancé vers le président sortant. Cette lenteur toute présidentielle, qui détonnait avec le rythme auquel il nous avait habitué était de circonstance.
Si vous voulez donner de la solennité à ce que vous faites ou à ce que vous dites : faites-le avec lenteur, avec calme, et immédiatement vous donnerez le poids nécessaire à vos mots, à vos actions. Ce qui est lent, posé, calme, donne cette impression de sérieux et de solennité.
A vous d'en faire usage. C'est aussi simple que cela... (à partir de 0:55 sur la vidéo ci-dessous).




lundi 12 juin 2017

Ceux qui percent !

Dans ma carrière d'acteur, j'en ai vu autant abandonner parce qu'il avait peur de l'échec que parce qu'il avait peur de réussir...
Devenir un acteur reconnu, "bankable", est pour certains une perspective tout aussi terrifiante que celle de ne pas devenir un acteur du tout !
Le jour où le succès arrive, tout change... et beaucoup ne sont pas prêt à prendre ce risque, même s'ils sont rares à le reconnaître...

vendredi 9 juin 2017

Comme tout le monde...

Il faut du courage pour faire ce que les autres ne font pas.
La foule, la majorité, et ses comportements souvent irrationnels sont la norme parce que nous sommes enclins à suivre, à imiter, à rester dans ce que commande la tribu.
Dès que vous faites le choix de sortir du lot, d'agir différemment, de prendre la tangente, le chemin le moins fréquenté, vous ressentirez cette sensation désagréable, ce stress de celui qui ne fait pas comme les autres...
A l'évidence, à moins de le ressentir, c'est que vous faites ce que tout le monde...

jeudi 8 juin 2017

Data et intuition...

Nous sommes en quête de rassurance et de sécurité. Tout ce qui nous semble pouvoir contribuer à nous protéger un peu plus nous apparaît comme une bonne chose.
L'un des outils de cette sécurité, et c'est aussi la fonction première de notre cerveau : anticiper. La nature s'est appliquée, en créant le cerveau, à en faire un instrument d'anticipation. Anticiper le prochain danger d'abord, puis devenant plus complexe, anticiper tout ce qui pourrait venir nuir à ce sentiment de sécurité.
Aujourd'hui encore cette quête continue. Pour cela nous exploitons toutes les techniques que la science met à notre disposition pour tenter de prévoir, d'anticiper de mieux comprendre ce qui va se passer. C'est en nous.
Ce qui est intéressant, c'est que de notre nature profondément émotionnelle, il est difficile de prévoir quoi que ce soit. Qui aurait pu prévoir que Trump serait élu, 1 an avant les élections ? Qui avait prévu le succès planétaire de Facebook et surtout le besoin que nous avions d'un réseau de cette nature ?
Qui avait prévu le succès de Google et la défaillance de Yahoo! Pas grand monde !
Face à une idée, le meilleur outil d'anticipation dont nous disposons reste notre intuition. Ce ressenti difficile à définir qui nous indique que là est la bonne direction. La data, l'analyse, la logique pointent dans une direction opposée, mais notre ventre nous indique autrement.
L'avantage de la data et de la logique, c'est qu'en cas d'échec, il est possible de se retourner vers les autres et de leur dire : j'ai suivi ce qu'il fallait suivre. J'ai fait ce que la logique commandait !
Suivre ses trippes, c'est se retrouver seul et sans grande justification autre que : c'est ce que je pensais juste.
Si la data et la logique semblent venir de loin et les modèles d'analyse sont connus, il serait injuste de considérer que l'intuition vient de nulle part. Les deux correspondent à des modèles complexes basés sur l'accumulation d'information et leur compilation. L'une, la data, donne des prédictions basées sur les comportements anciens ; l'autre s'appuie sur des comportements futurs, encore jamais vu... et ouvre sur plus de potentiels, mais aussi plus de risques...

mercredi 7 juin 2017

Jusqu'au sommet...

La plupart iront jusqu'à ce qui est suffisant. Jusqu'à obtenir une offre, un produit qui satisfasse la demande, le besoin identifié. Irréprochable. 
Quand le vrai travail serait d'aller jusqu'à l'excellence. Créer le produit dont ils ne pourront jamais se passer. Concevoir l'offre ultime, celle qui dépasse les attentes et les besoins. Celle sur laquelle  vos concurrents ne pourront pas s'aligner parceque c'est vous et tout votre talent qui en est à l'origine. 


mardi 6 juin 2017

L'endroit du choix

Il y a cette expression : le champ des possibles. Peu importe de savoir si c'est raisonnable, réalisable, envisageable... Peu importe le résultat des analystes, les gains à venir, si ce sera facile ou difficile... C'est possible. Dans le champ des possibles. 
Et c'est à partir de là qu'il faut choisir...
Parceque si c'est possible et si vous le voulez suffisamment, tout peut arriver.

vendredi 2 juin 2017

Small beginnings...

Vieillir ne serait pas vieillir s'il n'y avait ce sentiment de piétiner, d'être déjà passé par là...
Une bonne manière de s'éviter ces impressions de déjà-vu est de s'offrir aussi souvent qu'il est possible des commencements. Petits commencements ou grands commencements, il importe peu, mais commencements.
Commencer demain à manger un plat de riz avec les doigts, à jouer de l'harmonica ou à commencer de se raser par la face Est au lieu de la face Ouest, tout cela, ce sont des commencements...
L'homme est un animal de nouveauté, de découverte et de créativité. L'homme n'a jamais vraiment connu au fil de son évolution cette nécessité de rester éveillé et créatif aussi longtemps... alors il importe de stimuler nos sens, notre génie intérieur et de lui donner sa dose de surprises.
Ces petits commencements pourraient aussi s'avérer avoir de grandes fins !

(Billet inspiré par une interview d'Alexandre Lacroix, rédacteur en chef de philosophie magazine sur France Inter, ce même jour...)