dimanche 10 janvier 2016

Forfait ou temps passé ?

Pendant un temps, j'ai commercialisé la conception de sites internet. 
Des projets intéressants pour des entreprises en devenir ou d'autres désireuses de mieux se faire connaître. 
Un site Internet est vendu pour ce qu'il est, clé en main. Mes clients achetaient un site que je devais leur remettre, finalisé, à une date précise.
Passé le jour de la livraison, s'en suivait souvent une période d'ajustement... et c'est de cette période dont je voudrais parler, parce qu'elle m'a toujours parue difficile à gérer et à appréhender.
Un site Internet est un projet et il est vendu comme tel. Lorsque vous vendez un projet, vous pouvez le vendre de façon forfaitaire. 
Lorsque le projet est livré, les modifications, les rectifications, les changements ne font plus partie du projet, elles composent un autre projet pour lequel il est difficile de trouver une base forfaitaire et il devient nécessaire de facturer au temps passé !
Savoir quand et comment passer de cette base forfaitaire à une base horaire est assez ardu parce que les intérêts du client et les vôtres sont opposés... Mais il est évident que passé un certains temps, ou passé un certain nombre d'ajustements, la base de facturation doit changer...

vendredi 8 janvier 2016

Proches abysses

Vous nagez dans l'océan, votre perspective et votre nage changent-ils lorsque que vous nagez à l'aplomb d'une fosse abyssale ou lorsque vous effleurez un banc de sable ?
Lorsque vous n'avez plus pied, vous n'avez plus pied... Qu'importe la distance à laquelle se trouve le fond, il faut nager !

jeudi 7 janvier 2016

LA citation ?

Je tombe sur cette citation.
Vous en lisez des centaines. Elles sont toutes inspirantes et donnent parfois de trouver la force de modifier un comportement qui ne convient pas.

Celle-ci pourrait être la mère de toutes les citations ! Tant elle est juste. Tant l'appliquer peut radicalement transformer votre vie, la vie de vos proches et celles des générations qui vous suivront !

Je crois que s'il est un secret pour une vie plus épanouie, plus riche, plus large, il est tout entier contenu dans ces quelques lignes de Camus, inspirées par René Char...

(Merci à Véronic)





mercredi 6 janvier 2016

Où mène une bonne idée ?...

Pas bien loin !
Bien sûr, sans elle, pas de démarrage… mais à elle seule, pas grand chose.
Il est sidérant de constater combien d'organisations et de projets sont porteurs d'idées formidables, dont certaines pourraient changer le monde et qui ne verront jamais le jour, ne toucheront jamais un public aussi large qu'il aurait été possible.
Parce qu'une idée n'est rien sans persévérance, sans patience, sans acharnement, sans équipe, sans routine, sans passion…

Il est probable que vous ayez déjà trouvé votre bonne idée, développé le bon produit… Il ne vous reste plus qu'à vous y mettre. Et si cela ne marche pas, il est aussi probable que votre idée de départ n'y est pour rien, mais tout le reste, tout ce reste qui n'a rien de formidable, de magique ou de sidérant, mais qui fait toute la différence.

mardi 5 janvier 2016

De l'impossibilité d'être "ici et maintenant"...

La nature s'est préoccupée de créer un organe aussi complexe que le cerveau avec pour objectif de gérer et de maîtriser le mouvement. La complexité d'un seul et simple pas humain est tout simplement renversante : équilibre, angles, forces, gestion de l'environnement… tout y est…
Puis, nous avons "hacké" cet organe et avons commencé à l'utiliser pour notre propre avantage.
Le premier de ces avantages : anticiper.
Parce que nous avions besoin de survivre, le premier détournement que nous avons fait opérer à notre cerveau est de lui donner la capacité d'anticiper. De voir venir. Prédateur, famine, problème.
Pour que cette capacité nous soit donnée, il a fallu créer la pensée. Sans pensée, pas d'anticipation. La pensée est venue de notre besoin d'anticiper sur le danger pour mieux survivre. Nous pensons, donc nous anticipons !
Pour cela, lorsqu'on vous dit que le secret du bonheur est de se trouver "ici et maintenant"… c'est vouloir aller contre nature, parce que votre cerveau ne sait pas faire…
Sauf lorsque vous êtes en relation avec autrui. La relation exige toutes vos ressources parce que c'est le "hacking" suprême que nous avons opéré sur notre cerveau, celui de nous permettre de devenir des êtres sociaux.

La relation, la communication est la meilleure manière d'être "ici et maintenant". Autant en maîtriser les codes et faire en sorte que cette communication soit de qualité et bénéfique.

lundi 4 janvier 2016

Les bonnes... résolutions...

Il est vrai : les australopithèques mangeaient bio, ne fumaient pas, ne buvaient pas, pratiquaient une activité sportive quotidienne pour se nourrir et… mouraient à 20 ans.
Alors à quoi bon ?
Autant faire confiance à la médecine pour rattraper des années d'inconscience et d'insouciance…
Mais il ne s'agit pas de vivre vieux… Et tout ce que vous pourrez pour votre bien-être, ce ne sera pas avec votre longévité en ligne de mire.
Il s'agit de vivre mieux…
Et il est vrai que l'on vit mieux lorsqu'on ne fume pas, lorsqu'on boit modérément et lorsqu'on pratique une activité sportive régulière.
Ce vivre mieux ouvre ensuite des perspectives surprenantes…

Et la surprise est le sel de la vie ! Le seul.

samedi 2 janvier 2016

La loi du marché...

J'ai de mes amis quelqu'un qui rame. Il s'agit de quelqu'un de remarquablement intelligent, de pertinent dans tous ce  que nous faisons ensemble, quelqu'un qui pourrait apporter énormément et à la société et à ceux qui l'entourent, pourtant, le marché du travail, pour mille et une raison ne veut pas de lui. Il cherche un emploi et il n'en trouve pas. Le marché le juge trop ceci et trop cela et parce que le marché le rejette, tout ce que cet homme fort, bon et attachant a à offrir est gâché, gaspillé et oublié.
Je suis de ceux qui pensent qu'il est temps de questionner cette notion de marché du travail et d'interroger les mécanismes de notre subsistance.
Faut-il en passer par un système terrifiant et castrateur comme celui qui est le nôtre aujourd'hui. Faut-il que nous supportions encore toute la violence qu'il engendre par crainte du chômage, de la stagnation, de la marginalisation ? Faut-il que nous considérions encore longtemps qu'il est normal et naturel que chaque année 3 millions de françaises et de français s'estiment en risque de  "burn-out ? Je connais trois personnes de mon entourage proche qui ont connu ce désastre. C'est énorme et inquiétant.
Le marché et ceux qui l'activent, le maîtrisent et le font prospérer pourrait évoluer vers un peu plus de bienveillance et d'empathie.
Il devient important de questionner les nombreuses croyances que "le marché" tente d'imposer pour que les individus deviennent des maillons d'un système qui leur convient, des pièces aisément remplaçables, des éléments de processus reproductibles à l'envie.

Il est peut-être temps de questionner ces lois, qui sont les nôtres, et le bien et le mal qu'elles nous font. Les lois se changent. Les marchés se transforment.