mercredi 30 avril 2025
"J'ai pas le temps..."
mardi 29 avril 2025
Data ou anecdote ?
lundi 28 avril 2025
Engagement ou adhésion ?... ou les deux ?
Dans nos métiers de formateurs, de coachs ou d’accompagnants, il est facile de confondre engagement et adhésion. Les deux sont précieux. Les deux apportent de la valeur. Mais ils ne jouent pas tout à fait le même rôle.
L’engagement, c’est ce petit feu qui s’allume quand quelqu’un entre dans le jeu, quand il ou elle prend plaisir à participer, à explorer, à expérimenter. C’est l’étincelle qu’on voit dans les yeux d’un participant captivé, le flow qui s’installe dans un groupe bien connecté, ou encore l’attention totale que capte une activité bien pensée. C’est aussi ce qu’on cherche à créer sur les réseaux sociaux : capter l’attention, susciter l’intérêt, générer des interactions.
L’adhésion, c’est autre chose. C’est un engagement plus profond. C’est le choix d’être là, même quand c’est inconfortable. C’est la volonté de traverser les moments de doute, les résistances, les difficultés, parce que l’objectif est clair, et que la transformation en vaut la peine. L’adhésion, c’est dire oui au processus, pas seulement aux moments agréables.
L’un peut nourrir l’autre. Et souvent, quand il y a adhésion, l’engagement suit. Et inversement. Mais ce n’est pas automatique.
Ce qui est sûr, c’est que la vraie transformation passe par l’adhésion. On peut être engagé sans se transformer. Mais on ne peut pas se transformer sans, à un moment ou un autre, choisir d’adhérer pleinement.
Alors, dans nos accompagnements, comment cultivons-nous ces deux dynamiques ? Comment invitons-nous à l’engagement tout en créant les conditions de l’adhésion ?
vendredi 25 avril 2025
Un instinct 100% fiable ?
mardi 22 avril 2025
Pas d'histoire, pas de mémoire...
L’amnésie infantile est un phénomène bien connu : nous ne gardons presque aucun souvenir de nos premières années de vie.
L’écrivaine Nancy Huston y ajoute une lecture étonnante et magnifique à la fois :“Nous ne nous souvenons pas de cette période parce que nous ne savions pas encore raconter.”
Autrement dit : pas d’histoire, pas de mémoire.
Et, c'est profondément juste.
Il ne suffit pas de vivre pour se souvenir.
Il faut pouvoir raconter ce qu’on a vécu, le mettre en mots, en images, en lien.
C’est le récit qui transforme une expérience en souvenir.
C’est le langage qui ancre la mémoire dans notre conscience.
Et ce qui est vrai pour l’enfant… l’est aussi pour l’adulte.
Quand je forme des professionnels à la prise de parole, je vois à quel point raconter ce que l’on vit, ce que l’on ressent, ce que l’on apprend, donne une forme nouvelle à leur expérience.
Ils se découvrent eux-mêmes à travers ce qu’ils racontent.
Et si c’était ça, finalement, la vraie fonction du langage ?
Nous souvenir de qui nous sommes.