vendredi 31 juillet 2020

Cet investissement que nous faisons tous les jours...

La valeur du temps.
Le temps passé l'est pour toujours. 
Le temps est une ressource qui ne se renouvelle pas. Une ressource rare. La plus rare qui soit. 
Nous disposons, chaque matin, d'un capital temps et il nous appartient de l'investir. Soit nous faisons le choix de placer ce capital dans une activité qui rapportera sur le plus long terme, soit nous le dépensons dans des activités consommables qui ne rapporteront rien ou presque rien à l'avenir.
Le temps dépensé devant les réseaux sociaux, devant un téléviseur, un écran pour ne faire que "scroller" est gaspillé.
Le temps investi dans une passion, une amitié, une exposition, une promenade en montagne rapporte au centuple !
Nous disposons tous du même capital temps. 
Ce qui compte, c'est la façon dont nous l'utilisons et de ce point de vue, nous avons toujours le choix... 

jeudi 30 juillet 2020

Le dernier qui a parlé a raison !

Internet.
Nous y passons notre vie.
Nous écoutons, regardons, absorbons chaque jour des dizaines, des centaines d'information. Nous avons la possibilité de rentrer en contact avec des dizaines de youtubeurs, de blogueurs, d'instagrammeurs, sur tous les sujets qui nous intéressent. La santé, les régimes alimentaires, le sport, les loisirs, etc. Derrière chaque vidéo, un individu et une opinion. Ainsi, surnagent sur le Net des centaines d'opinions diverses, de points de vue variés. C'est à nous de garder en tête que ce n'est pas parce que quelqu'un le dit que cela est vrai. Nous avons cette tendance naturelle à croire ce qu'on nous dit. Contrairement à la pensée générale, notre empathie l'emporte bien souvent sur notre méfiance. Nous voulons croire, nous voulons suivre, nous voulons faire confiance. Malheureusement, cette confiance est souvent trahie ou mal respectée. Pour faire de l'argent, prendre un raccourci, il ne sont pas rares à nous proposer la lune. Parfois, de bonne foi, certains font des promesses qu'ils ne devraient pas offrir...
Une vidéo saisie sur Youtube ne vaudra jamais l'avis d'un expert. Un point de vue saisi sur un blog, y compris celui-là, ne vaudra jamais la vision tranchée et précise de quelqu'un qui a fait son métier du sujet dont il est question. Ce qui fait un expert, c'est une expérience, des diplômes, des savoir-faire sanctionnés par une quelconque autorité. C'est ce qui rend l'expert rassurant : il est possible de savoir d'où il vient, ce qu'il a fait et pourquoi il est possible de lui faire confiance. Cela ne veut pas dire que les experts ont toujours raisons, au contraire... mais je préfère un expert à quelqu'un dont les seuls références seraient des "tutos" Youtube !

mercredi 29 juillet 2020

Ce qu'il y a devant...

La période des vacances dans laquelle nous sommes aujourd'hui est un peu particulière. Nous sommes encore dans une sorte de confinement, sous la menace d'une maladie dont on sait peu de chose, suspendu aux promesses de vaccins et de reprises d'une sorte de normalité... Ces vacances ne sont pas comme les autres. Ces temps décalés, menaçants, sont une excellente opportunité pour faire le point. Pour se confronter à ce qui nous angoisse, nous retient, nous pousse à l'immobilité...
Faire le point, ce n'est pas seulement rester assis à la terrasse d'un café ou d'une maison de famille et attendre que cela vienne. C'est un travail. C'est prendre des notes, bloquer une période de plusieurs heures et creuser en soi, voir ce que nous refusons de voir le reste du temps. Rencontrer ou revoir ce qui est important et combien de fois nous nous sommes laissés prendre à contenter l'urgence, la nécessité, le besoin. Cela peut nécessiter de convoquer quelqu'un qui nous est proche, en qui nous avons confiance et lui demander assistance. Nous sommes des êtres d'habitude et de temps à autre, il peut être nécessaire de secouer ces habitudes et ces routines, avant qu'elles ne nous aient complètement englouties...

mardi 28 juillet 2020

Gare au "fashion faux-pas" de l'été !

Je sais, j'en agace certains avec mes envies de voir les gens prendre soin d'eux-mêmes et s'appliquer à s'habiller correctement !
L'été approche et je suis sidéré par les effets que la hausse de la température ambiante peut créer dans l'esprit de certains ! C'est tout à coup comme s'il était parfaitement permis de s'habiller n'importe comment et de tomber dans tous les pièges et toutes les fautes de goûts possibles !
Le problème ici est que nos vêtements racontent qui nous sommes et à moins d'avoir abandonné toute notion de respect de soi, lorsque je vois quelqu'un habillé de cette façon, je ne peux que me dire que cela vient d'un excès d'ignorance et non du désir de ces gens de se montrer de la pire des façons qui soit !
Bref, le vêtement est une seconde peau. Il est ce que les autres voient de vous. Il est la première chose sur laquelle les autres vont se baser pour avoir une idée de qui vous êtes... Cela vaut en hiver et cela vaut en été !
Quelques recommandations :

- Ne portez pas de chaussettes lorsque vous portez des sandales. 
- Choisissez bien vos sandales : beau cuir, belle forme...
- Si vous portez des sandales, soignez ou faites soigner vos pieds (pédicure)
- Ne portez pas de tongues à moins d'être à la plage.
- Ne portez pas de tongues avec une paire de jeans.
- Ne portez pas de tongues. 
- Ne portez pas de shorts qui déborde sur vos genoux.
- Ne portez pas de T-shirts qui aient plus de 10 ans d'âge tout élimé.
- Ne portez pas de T-shirt ou de chemise froissés.
- Ne portez pas de T-shirts aux imprimés voyants, ridicules ou logotypés.
- Ne portez pas - jamais - de pantacourts.
- Jetez ou donnez à votre pire ennemi vos pantacourts - maintenant.

La liste continue, mais ce sont là mes essentiels !!...

Et bien sûr, ceci n'est jamais que l'expression de mon opinion. Faites comme vous le désirez !
Il serait en revanche absurde de penser que le vêtement et la façon dont nous le portons est une affaire triviale. Le vêtement vous raconte. Je vous laisse choisir l'histoire que vous voulez entendre à propos de vous-mêmes lorsque les regards se portent sur vous.

lundi 27 juillet 2020

N'en déplaise à Diderot...

Nous avons tendance à valoriser la vivacité de l'intellect, l'idée brillante, le trait de génie, l'éruption de sagesse.
J'ai découvert il y a peu que cela avait un nom : "esprit d'escalier" ou "esprit de l'escalier"... Sous la plume de Diderot, c'est cette facilité à trouver les mots, au bas de l'escalier de son hôte, avant de le quitter...

Comme si cette aptitude représentait une capacité d'adaptation portée à son paroxisme. Les mots justes au juste moment, les notes parfaites au moment parfait. Incarnation de l'être parfaitement à l'aise dans le moment présent et armé pour y répondre. Le trait d'esprit au siècle des lumières était même à ce point prisé qu'il pouvait valoir à celui qui maîtrisait cet art une place près du roi. 
Pourtant, cette capacité d'éloquence et d'improvisation n'a qu'une valeur toute relative. Elle est trompeuse tout d'abord, parce qu'elle n'est pas le fruit de l'immédiateté, mais celle d'une pratique bien particulière et on sait ce que peut produire un cerveau entraîné ! Ensuite, la valeur de ce qui est immédiat est à mon goût bien maigre. Ce qui compte, c'est ce qui garde de l'intérêt des heures, des semaines, des mois plus tard. Le trait d'esprit est une fulgurance éphémère dont il reste bien peu de choses et qui se souvient de ces grands bretteurs de mots qui avaient les faveurs de Louis XIV ? 
Bien sûr, les explosions de lumières d'un feu d'artifice sont magiques et fascinantes, mais que sont elles face à un tableau de Van Gogh ?...

dimanche 26 juillet 2020

Une trop lente agonie : l'avenir de la voiture en ville !

D'ici quelques années, les villes ne pourront plus supporter les voitures à moteur à explosion classique. 
C'est une quasi-certitude. La pollution va atteindre des niveaux à ce point insupportable que seules des mesures drastiques pourront sauver la santé et les vies des habitants des cités. 
Déjà, les véhicules à essence, même s'ils sont l'énorme majorité, semblent dépassés.
Le confinement nous a aussi amené à réaliser à quel point la voiture était nuisible : espace nécessaire, pollution sonore, pollution de l'air, stationnement...
La voiture est une espèce en voie de disparition et pour une fois c'est une bonne nouvelle...
Le problème : nous n'avons pas encore trouvé l'alternative et tout ce que les politiques ont mis en place ne semble pas représenter une solution viable à ce problème. Rendre un peu d'espace au vélo, subventionner l'acquisition des vélos, refinancer les transports en commun, tout cela ne suffit pas...
Les véhicules "propres" ne sont pas suffisamment efficient en énergie pour être étendu au plus grand nombre et la seule technologie qui pourrait nous tirer d'affaire : l'hydrogène est loin d'être prête.
Que faire ? 
Etouffer et attendre que nos ingénieurs trouvent la solution ?
Du point de vue du citoyen, c'est une attente qui promet d'être difficile, mais elle est inévitable.
Du point de vue des politiques, tant que la solution alternative n'aura pas été trouvée, tout ce qu'ils pourront mettre en place ne sera que temporaire, contraignant et inefficace à long-termes.
Tout repose donc entre les mains des constructeurs. Ce sont eux qui détiennent l'avenir de nos villes. 
Le challenge est immense. Les attentes sont grandioses. Face à un challenge de cette ampleur il y a deux façons de répondre : 
La première est celle que nous attendons : aller vers l'inconnu, tenter de nouvelles choses, prendre les risques et les investissements nécessaires. Embrasser ce leadership que les circonstances ont remis entre leurs mains...
La seconde est de se voiler la face et de prétendre que l'existant, s'il est adapté et contrôlé, pourra satisfaire les exigences de demain. Réagir par des normes, des contraintes encore plus importantes et tenter d'adapter une technologie dépassée aux nécessités impérieuses du futur. 
Pour l'instant, il semble que les choix qui ont été fait penchent vers cette deuxième option... avec tous les travers que cela occasionne...

samedi 25 juillet 2020

Penser comme un Fremen !

Qui sommes-nous ?
Question séculaire ! 
Mais peut-être avant de nous demander qui nous sommes, serait-il judicieux de poser la question de savoir ce que nous sommes !
Ce n'est un secret pour personne, notre corps est composé à plus de 70% d'eau. 
En gros, d'un point de vue biologique, nous sommes de l'eau.
Il est évident que l'eau qui nous compose n'est pas la même eau que celle qui nous a vu naître ! Nous sommes donc composés de l'eau que nous ingérons. Renouveler l'eau qui nous compose est important, parce que cela va décider de qui nous sommes, d'un point de vue biologique.
Or, nous perdons beaucoup d'eau chaque jour, beaucoup donc de ce qui nous compose : par les urines pour l'élimination des toxiques, par la transpiration pour le maintient de notre température intérieure, nombre des processus qui permettent l'homéostasie nécessitent un apport en eau pour être effectifs. 
Il est donc capitale pour la santé de prendre soin de renouveler cette eau et de s'assurer que l'eau que nous ingérons est de bonne qualité, sans quoi, nous nous déshydratons : nous existons moins !
Il y a de nombreux débats sur la quantité d'eau nécessaire journalièrement, faut-il boire avant la soif, quelle quantité ?
La science nous dit que nous avons besoin, pour fonctionner d'environ un litre par jour. Un peu plus. Cette eau n'est pas que de l'eau de boisson, notre corps la trouve aussi dans nos aliments... Mais ce litre est le minimum nécessaire et bien souvent, nous ingérons moins d'eau que cela... 
Pour trancher sur cette question, j'ai fait le choix suivant : je bois environ deux litres d'eau par jour en eau de boisson et compte sur les apports alimentaires et divers (café, thé...) pour me fournir un litre supplémentaire. Je compte donc sur 3 litres d'eau quotidiens pour renouveler qui je suis ! 
Parce que 70%, c'est assez énorme...

Les Fremen sont les habitants de la planète Arrakis, issus du fameux roman de Frank Herbert : Dune