Les c... et les abrutis !

Nous voyons souvent les autres, notamment ceux qui semblent réussir, comme sur une trajectoire longiligne, des individus qui savent, qui comprennent, qui ont devant eux une ligne de conduite droite et perceptible... Pendant que nous, nous continuons de douter et de questionner le sens de la vie.
J'ai une bonne nouvelle pour nous ! Tout le monde doute ! Il n'en est pas un qui sache de quoi il retourne. Les seuls à ne pas douter sont les c... et les abrutis..., mais ceux-là, personne ne rêvent d'être dans leurs chaussures !

Pas votre meilleur ami !

Nous ne sommes nos propres amis ! Nous ne nous voulons pas forcément du bien. Oui, une partie de nous même et de notre psyché est toute entière consacrée à notre survie et cette partie là fait un remarquable travail ! Mais pour le reste, nous luttons à contre courant de ce qui pourrait être bon pour nous : pour notre santé, pour notre longévité, pour notre estime personnelle... et au bout du compte, nous excellons dans l'art de nous pourrir la vie.
Nous travaillons trop, achetons trop, sombrons dans de multiples addictions dont la plupart sont tolérées par notre société alors qu'elles sont gravement délétères : écrans, alcool, tabac...
Notre dialogue interne est sans doute le plus représentatif de notre capacité à faire sembler de nous apprécier nous-mêmes ! Ecoutez-vous ! Que vous dites-vous à longueur de journée ? Du bon, du sympa, de l'appréciable ? Jamais ! Nous nous pilonnons avec toute la palette de notre talent, nous nous rabaissons plus bas que terre dans le secret de nos pensées. Nous nous méprisons avec tellement de talent qu'il serait difficile d'en supporter autant de la part de quelqu'un d'extérieur à nous-mêmes !
Alors ?! Qu'est-ce que cela signifie ? Que nous ne sommes pas les meilleurs pour produire les choix qui nous permettront de rester en bonne santé, en bonne état et prêt à affronter nos années de vieillesse ! Autant confier ce rôle à quelqu'un de confiance qui vous indiquera ce que nous devons savoir et poser certaines règles simples de bien vivre !

Ceux qui ont de la chance !

Il y a une chose que vous constaterez systématiquement, c'est que votre chance dépend en grande partie de votre capacité à ne pas lâcher ! A persévérer !
Si vous vous obstinez dans une entreprise, si vous refusez de prendre la solution de facilité - il y en a toujours une - si vous continuez sur la voie que vous vous êtes choisi, il y a une forte probabilité pour qu'un jour, quelqu'un vous entende, un client vous suive, un financier vous donne les fonds dont vous avez besoin... Certains interpréteront cela comme de la chance, alors qu'en fait, vous n'avez fait que donner la preuve de votre engagement et vous étiez là au moment où cela comptait.
La chance finit toujours par arriver, mais ce n'est de la chance que pour qui n'était pas présent au début du voyage. Pour vous, c'est dans l'ordre des choses. C'est le fruit de votre engagement, de votre ténacité. 

Rester ouvert...

Il y a peu, j'ai souffert d'une affliction que je ne souhaite à personne : la dermatite séborrhéique. Une inflammation de la peau du visage (rougeurs, squames) qui touche les ailettes du nez, les canaux nasogéniens et les pourtours de la bouche, voire pour certains le front et les paupières. Une horreur. Je passe sur les détails qui seront à votre disposition sur Internet si cela vous intéressait !
Il est quelque chose à savoir sur la dermatite : on ne sait pas très bien d'où cela vient. Il s'agit d'une maladie de terrain qui n'est que la conséquence d'un phénomène dont on ignore la cause, l'origine et les raisons. La dermatite est aussi considérée comme une maladie dont on ne guérit pas. Jamais. Une fois "attrapée", c'est pour la vie. Je suppose que cela est basée sur l'observation de tous ceux qui sont atteint de ce petit fléau, qui semblent ne jamais connaître de rémission totale.
Bref, la médecine occidentale ne propose rien d'autre pour traiter, ou plutôt contenir, cette affliction que de s'attaquer à ses symptômes. Ceci à coup de crèmes, d'antibiotiques, de dermo-corticoïdes... et cela ne marche pas vraiment. Mais c'est tout ce que nous avons !
Les médecines alternatives parlent elles de problèmes d'élimination et proposent tout un programme de révision de votre régime alimentaire, de votre mode de vie, de votre vie en générale pour reprendre en main cette existence sur laquelle vous avez manifestement perdu toute prise, puisque vous voilà atteint de cette maladie !
Pour moi, le problème s'est déclaré un matin comme tous les autres, sans aucun signe avant coureur et me voilà qui ose à peine montrer mon visage.
Le titre de ce billet est "rester ouvert" parce que c'est exactement ce qui m'a sauvé la face ! Je suis ouvert à d'autres manières de soigner ou de guérir, notamment l'acupuncture. Il aura suffit d'une séance et de quelques aiguilles pour que je sois débarrassé de cette dermatite pour de bon ! Là où d'autres galèrent une vie, j'ai eu la chance qu'il ne suffise que de quelques semaines pour me voir guérit. Cela parce que j'ai fait le choix d'entendre que nous ne savons pas tout, qu'il est possible que le corps soit parcouru d'énergie dont on ne sait pas grand chose, mais dont la médecine chinoise, qui est une science basée sur l'observation, aura su déchiffrer certains messages.
Rester ouvert, oser aller au devant de ses propres croyances et des croyances des autres (et c'est bien le plus dur) pour tenter l'étrange, le différent... Cela peut marcher. Peut sauver !

Hameçon !

Si vous faites le choix de pêcher du poisson, il est probable qu'au bout de votre ligne, au bout de  l'hameçon, se trouvera quelque chose d'appétissant pour le poisson que vous convoitez ! Un ver bien dodu, un morceau de viande fraîche et saignante...
Il ne vous viendrait pas à l'idée de tenter d'attraper un poisson avec un morceau de ciment ou un peu de terre...
Le principe est le même lorsque vous présentez !
Pourquoi leur donner quelque chose d'aussi peu appétissant que des slides et de l'information brute et se plaindre ensuite que personne n'écoute !
Donner leur du miel, des histoires, des anecdotes, votre point de vue... et laissez-les se prendre dans les mailles de vos appâts !

Les chaussures !

Il est de coutume de dire, dans le petit monde du théâtre, qu'un rôle commence à se travailler par les chaussures. Une fois trouvée la paire de chaussures qui correspond au personnage, le reste arrive avec plus de naturel et de facilité.

Pour l'avoir expérimenté, je pense que ce n'est pas faux ! Trouver ce qui donne appuis, ce qui autorise le mouvement et la marche, ce qui connecte le corps à la terre, et le reste n'est qu'affaire de détails…

Je pense qu'il y a là quelque chose d'intéressant pour nous tous qui ne sommes pas ou qui ne sommes plus acteurs ! Quelles chaussures portons-nous ? Et pour quel rôle ces chaussures seraient-elles destinées !?

Sont-ce de ces chaussures banales qui ne font que recouvrir le pied et le protéger des dangers des terrains urbains que nous arpentons tous les jours, sales et contondants ! Ou avons-nous plus d'attention pour nos pieds, ce qu'ils représentent et en quoi ils influencent notre rapport au monde !

Quel rôle nos pieds nous forcent à jouer ? Quelle histoire racontent-ils sur nous ? Qu'est-ce que nos chaussures indiquent de la personne que nous sommes !

Une chaussure banale, noire, dans un cuir triste et terne ne peut appartenir qu'à une personne de la même trempe, ne pensez-vous pas ?

Une chaussure dorée, brillante ou colorée et pleine de folie ne pourra, elle, appartenir qu'à une personne qui voit la vie en couleur ! Il est rare de voir quelqu'un de profondément inconsistant porter des chaussures qui racontent autre chose !

Quelle personne souhaitez vous devenir ? Quelle personne existe en vous qui est ce "Vous" auquel vous rêvez d'accéder ? Quelle chaussure porterait-elle ?

Courez les acheter ! Votre moi de demain commence par les chaussures !

Il est évident que cela sera inconfortable, parce que vous n'êtes pas encore cette personne ! Mais c'est le premier pas vers ce Moi qui ose, qui dit qui il est ! Vers le rôle de votre vie !

La menace du statu quo...

Il m'est arrivé quelque chose d'intéressant aujourd'hui.
Il m'est demandé de réfléchir à la conception d'une formation digitale (MOOC) sur la communication. Mon domaine !
On me donne une liste de pré-requis, sur le format, le nombre et la taille des vidéos et du contenu. Dans cette liste, la nécessité de produire 400 (!) slides qui seront ensuite commentées en vidéo par le formateur que je pourrais être !
Lors d'une conversation avec la personne en charge de la formation, j'indique qu'à mon avis cela ne fonctionnera pas tout à fait aussi bien qu'elle l'espère. Commenter des slides, c'est ce que la plupart des gens font dans le monde professionnel et je sais, parce que c'est un fait, que cela ne fonctionne pas, que cela n'est pas communiquer efficacement ! J'ai pour affirmer cela 15 années d'expérience en la matière, d'expérience dans le domaine de la communication... et c'est bien pour cela que cette personne est venue me chercher ? Je demande donc à réfléchir à la façon qu'il y aurait de faire rentrer ce que j'ai l'habitude de dire et de pratiquer pour que cela soit adapté à leur format, les deux se contredisant !
La réponse : nous aussi nous allons réfléchir, puisque nous avons d'autres intervenants que nous avons consulté (sous entendu : et qui seront plus dociles !). Fin de la conversation !
Qu'il est étrange de voir le formatage et le statu quo en action ! Il est tout de même fort de café de vouloir recruter un expert en communication et de commencer par lui dire comment on communique ! Et de le lui imposer au point qu'il n'est pas d'espace de négociation, pas d'espace pour apprendre, pour changer, pour faire autrement !
Ce que cette personne nous apprend, c'est cela : les opportunités d'apprendre et de changer sont foisons, il n'appartient qu'à nous de choisir de les écouter, d'entendre que cela peut vouloir dire que ce que nous pratiquons n'est pas aussi efficace que nous le pensions et s'ouvrir à d'autres façons de faire... Cela n'est pas aisé.