lundi 1 août 2016

Trève estivale...

Ce blog va fermer ses portes pour l'été et je vous retrouverai ici-même le 1er septembre !
Pour que cet été reste riche en réflexion, voici les quelques lectures que je vous recommande pour garder la main sur votre communication, même en vacances :
  • Nancy Huston, "L'espèce fabulatrice"
  • Yuval Noah Harari, "Sapiens"
  • Carlo Novelli, "Sept brèves leçons de physiques"
Et je vous recommande le documentaire "I am not your Guru" autour de Tony Robbins, visible sur Netflix.


Bon été. Bon repos. Restez vigilants, restez conscients.

vendredi 29 juillet 2016

Colère

Les manifestations de colère sont partout ces derniers jours. Une colère difficile à maîtriser pour certains et cela aboutit à tous ces commentaires, pour la plupart idiots, sur notre système de justice et sur l'intelligence de nos juges.
La colère est mauvaise conseillère. La colère est de ces émotions dont l'évolution nous a doté et qui trouve difficilement sa place dans le monde qui est le nôtre où tout ce qui est dit reste, quelque part, et sera lu plus tard, au pire moment pour le rédacteur.
La colère ne vous sera d'aucune utilité si vous souhaitez créer, innover, faire avancer les choses. Les gens en colère sont rarement ceux qui ouvrent les portes de la connaissance, ceux qui dirigent avec efficacité, ceux qui donnent envie de les suivre. (Steve Jobs n'était pas en colère, même si ses colères étaient légendaire, c'était un con et c'est tout autre chose… Il y en a beaucoup comme lui, mais ce n'est pas d'eux dont il est question dans ce billet.)*
Si vous souhaitez créer un changement d'attitude, aider quelqu'un à progresser, motiver votre équipe pour plus de résultat, la colère ne vous aidera pas. Le monde est complexe et la frustration du singe qui est en vous ne le rendra pas plus simple et compréhensible. Prenez le temps de respirer avant de montrer les dents. Ceux qui meurent méritent notre intelligence.

* Il est effectivement intéressant de se poser la question de savoir pourquoi autant de créateurs de génie, comme Steve Jobs ou Elon Musk sont aussi de parfaits connards. Sans doute leur façon de gérer le stress…

jeudi 28 juillet 2016

Ce besoin de guérison...

Il y a quelque chose que j'ai appris au fil des années, à la fois dans ma pratique artistique, mais aussi dans la relation que j'ai nouée avec des centaines de personnes dans mon métier de coach et de formateur : c'est que nous sommes tous barrés, blessés, angoissés et souffrants. Je n'en ai pas vu une ou un seul arriver dans une salle de formation ouvrir grand les bras et crier son bonheur d'être là à la face du reste du groupe. Je n'en ai pas vu une ou un seul connaître et savoir toute la lumière qu'il porte en lui, tout l'amour qu'il est capable de donner, toute la générosité qui coule dans ses veines. Ce que je vois, ce sont des gens qui se maudissent pour leurs erreurs, se flagellent pour leurs échecs et se détestent pour tout le reste ! Nous avons tous besoin de guérison.
Mais j'ai une bonne nouvelle… Ce besoin de guérison inextinguible n'affecte en rien votre capacité à créer, à inventer, à faire votre art et l'offrir au reste du monde. Que vous soyez brisé par la vie, sous l'influence d'une enfance misérable, névrosé au dernier point et vous pouvez toujours devenir l'artiste que vous rêvez de devenir. Parce que la partie de vous-même qui créé et qui invente, qui sait trouver en vous l'inspiration, cette partie là n'a pas besoin d'être soignée de quoi que ce soit. Cette partie là n'a pas besoin de guérison. Parce que cet endroit de nous-même d'où nous créons ne peut être atteint par ce qu'on vous a fait plus jeune, par les accidents de la vie, par les erreurs et les errances…
Plus encore, toutes ces erreurs et ces errances peuvent vous nourrir et faire de vous quelqu'un de plus créatif encore. Cet endroit est sacré et pur ; il est protégé par notre psychée comme le corps protège les méninges de toute invasion chimique.

Votre créativité, cet élan de vie est logé au plus profond, là où rien ne peut l'atteindre.
Il vous attend. 

mercredi 27 juillet 2016

C'était mieux avant...

Passionnant le "c'était mieux avant"… Les "nous allons renouer avec notre gloire passée" !
Qu'est-ce qu'il y avait de tellement mieux avant que nous ne cessions de faire référence à ces époques bénies durant lesquelles tout semblait plus simple, plus clair, plus rassurant.
Avant : les années 40 ? La 2nde guerre mondiale, l'invention de la bombe, Les balbutiements de la chirurgie, pas de traitement pour un bon nombre de maladies graves…
Avant : les années 50 ? La guerre froide, les guerres d'Algérie, de Corée, les guerres d'indépendance, la lobotomie, le docteur Freeman
Avant : les années 60 ? La condition féminine, les privations de liberté côté bloc communiste, la guerre du Viet Nam, la ségrégation, l'intolérance.
Ou mieux, essayez 500 ans en arrière : pas de villes de plus de 100 000 habitants, pas d'eau courante, d'électricité, de médecine, de transports fiables et sûrs…
La révolution scientifique et les immenses progrès que nous avons réalisé, en tant qu'espèce, sur les 500 dernières années sont sensés rendre le "C'était mieux avant" de plus en plus absurde. Et pourtant !...
Ce regard envieux porté sur les années passées n'est que l'expression de notre aversion pour le changement, de ce constant besoin de revenir à ce qui n'est pas instable, inconstant. Le futur est inconstant par essence, imprévisible et donc apeurant. Le passé, lui, est stable, fini, rassurant. Il est tentant de vouloir y revenir.

Vouloir le retour du passé, c'est oublier que l'homo sapiens est de ces espèces qui vont de l'avant, porté par une vague qu'il a bien du mal à maîtriser.

mardi 26 juillet 2016

L'engagement et les circonstances...

Je l'entends souvent : "j'ai fait de mon mieux" ou encore "j'ai essayé, et c'est déjà ça"… La vérité qui se cache derrière ces quelques expressions est souvent décevante. Rares sont ceux qui ont vraiment fait de leur mieux ou qui ont réellement essayé de réussir. La plupart ne font que mettre le pied dans l'eau pour constater qu'elle est bien trop froide à leur goût…
À cela, les raisons sont multiples et toutes justifiées. Ces raisons qui limitent votre implication et votre investissement sont ce qu'on appelle vos circonstances. Ce sont ces circonstances qui vont calibrer votre engagement et donc votre réussite.
Pour réussir, donc, plutôt que de travailler sur votre capacité à vous engager et à tenir ces engagements, il peut être intéressant de travailler sur ces circonstances et à quel point elles sont une limitation.
Il est sans doute plus facile de travailler sur les circonstances que sur le reste parce qu'elles ne sont que des histoires. Votre femme est enceinte et cela vous donne envie de vous raconter cette histoire du père protecteur qui ne quitte plus le giron familiale et se donne tous les moyens d'avoir une descendance en bonne santé. Mais cette histoire n'est qu'une histoire, obsolète et primitive. Vous ne serez pas un plus mauvais père si vous lancez cette nouvelle entreprise ou si vous continuez de pratiquer la guitare !

Face à un obstacle, deux choses : vous et votre interprétation de vos circonstances, ici et maintenant. Commencez par vous concentrez là-dessus !

lundi 25 juillet 2016

VIP

Certaines sociétés disposent de ce qu'ils appellent : un service VIP.
Qu'est-ce ?
Un service dédié à des personnalités influentes, des individus qui pourront faire la promotion de produits ou de services en les utilisant et qui bénéficient donc de conditions et d'un traitement plus avantageux, plus attentionné.
Ce que cela veut dire pour nous : nous ne recevons pas le meilleur service que ces entreprises seraient capables de fournir !

Traitez chaque client comme un VIP, sinon d'autres s'en chargeront…

vendredi 22 juillet 2016

Du rêve et de la capacité

Faites monter Louis XIV dans un Airbus A320 et il est fort probable que sans accident aucun, le roi de France ne survive pas à l'expérience tant cela lui paraîtra incroyable.
La race humaine s'est montrée capable d'accomplir des exploits en quelques centaines d'années qui dépassent ce que nos ancêtres pouvaient imaginer et concevoir. Il est probable que si nous étions projetés dans le futur, quelques siècles devant nous, nous serions soumis à la même impression de magie et d'incrédulité.
Il n'y a bien sûr aucune magie, mais il est intéressant de constater que l'être humain est capable de dépasser ce qu'il s'attend à réaliser lui-même. En d'autres mots, vous pouvez réussir et réaliser bien plus que vous ne l'envisagez.
Vous avez le pouvoir de créer cette magie pour vous-même, pourvu que vous décidiez de l'accomplir. C'est pour cela qu'il est si important de se demander : "qu'est ce que je rêve de réussir"... À moins d'un rêve, cela ne saurait être qu'en deçà de la réalité et du possible !