vendredi 10 mai 2019

UN INTERNE TUE

Dans le métro, une publicité annonce fièrement : "FORME POUR L'EMPLOI"...
Et je me demande : forme pour l'emploi ? Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? De quelle forme aurions-nous besoin pour nos emplois ? Forme ?
Puis, il me vient qu'il y a une faute d'orthographe... Je dis bien une faute d'orthographe ! Il manque un accent sur le E de forme... pour donner le mot FORMÉ qui est différent du mot FORME !
Pourtant, subsiste cette croyance que les majuscules (ou les capitales) ne s'accentuent pas ! Quelle drôle d'idée ! Si cette tolérance avait court il y a quelques cent cinquante ans en arrière, du temps d'une imprimerie qui ne donnait pas la place à nos accents d'exister, l'informatique a remis bon ordre dans tout ça et accentuer nos majuscules est maintenant une obligation, au risque de faire... une faute d'orthographe !
Je n'invente rien et nous avons pour ce genre de questions primordiales des sages qui confirment cette évidence... 

jeudi 9 mai 2019

Des études médiocres...

Il y a une chose étrange avec l'enseignement, celui que l'on dit : supérieur...
Ceux qui y aboutissent sont devant quelques-unes des plus belles années de leur vie, d'un point de vue intellectuel... Des années exclusivement dédiées à leur apprentissage. La société, le monde et l'évolution ont voulu que cela soit ainsi. Notre jeunesse a la possibilité de faire des "études supérieures"...
Il y a pourtant ce hiatus, que je constate à chaque fois que j'enseigne en université ou en école : la mollesse de l'envie, le faible investissement alors que l'enseignement supérieur coûte cher, à la société, aux parents, au système !
La faute n'est pas à mettre sur les étudiants à qui on a toujours présenté le temps d'étude comme un temps contraint, gratuit et généraliste...
Comment changer de vision sur la chose ?
Comment transmettre à ces jeunes l'envie de dire à leurs enseignantes et leurs enseignants  : "Plus, plus, encore plus... Poussez-Nous au bout, poussez-Vous à fond... après, il ne sera plus temps."

mardi 7 mai 2019

L'envie de savoir...

Le savoir est partout. Autour de nous, il nous enveloppe. La somme de tous les savoirs humains est accessible et à portée de main. Internet nous promet cette richesse. Il est possible d'accéder à ce puit profond et d'y puiser tout ce que nous désirons apprendre, comprendre, décrypter...
Le savoir est partout, mais il lui manque est l'envie de savoir !
Surprenant, alors que pendant des milliers de milliers d'année, le savoir était réservé à une élite infime qui savait lire, laissant le reste de l'humanité dans une ignorance crasse et superstitieuse, nous en soyons encore là, à faire semblant de ne pas savoir, à continuer de jouer le jeu de la crasse et de l'ignorance alors que le savoir est là, sous nos yeux et qu'il ne demande qu'à être saisit.


lundi 6 mai 2019

Sur le ring : intuition et peur...

Il peut être bon d'y aller à l'intuition, au "feeling", parce que "quelque chose" vous dit que c'est la bonne direction à prendre, parce que votre expérience s'exprime ainsi...
La plupart du temps, l'intuition est mauvaise conseillère... parce qu'elle doit faire face à la peur d'échouer... et la peur est, de toutes nos émotions, et de loin, la plus puissante...
Votre intuition vous dira qu'investir des centaines de milliers d'euros dans ce projet est une bonne idée et votre peur vous dira le contraire. Et bien souvent, c'est la peur qui l'emporte.
Pour cela, les décisions importantes sont rarement prise sur un coup de tête ou sur un moment d'inspiration... mais en se basant sur des données, sur une décision collective... et cela ne fonctionne pas tellement mieux !
Le mieux, c'est le meilleur des deux mondes. C'est de prendre des décisions avec ce que vous disent vos intuitions, renforcées par ce que vous disent les données, la logique, votre intelligence...
Le principe est simple : faites de votre intuition un véritable outil de travail. Musclez-là. Nourrissez-là en conscience pour qu'elle vous dicte plus fréquemment quelle est la bonne décision... Faites-en sorte que face à la peur, ce soit elle qui gagne !

vendredi 3 mai 2019

Minimus !

Dans le doute, il peut être tentant de s'excuser par avance et de minimiser la portée de ce que vous allez dire ou produire. S'excuser pour les doutes qui sont les nôtres, l'incertitude à laquelle nous sommes confrontés et la peur de la rejection. L'envie de s'excuser avant même d'avoir commencé est une façon de dire à ceux qui sont en face de nous : ne cessez pas de m'aimer si je devais me planter. Promettez-moi de ne pas me rejeter !
S'excuser ne sert à rien. Il ne vous donneront aucune excuse si vous vous plantez, alors autant assumer. Vous ne vous donnerez aucune excuse, alors autant préparer et vous donner toutes les chances... autant travailler à devenir celui que vous souhaitez devenir : celui qui n'a pas besoin de s'excuser !

jeudi 2 mai 2019

Le vrai graal !

Il y a deux états à la poursuite desquels nous sommes en permanence. Il me semble.
Le premier est l'état de conscience. Cet état est celui qui nous permet de rester dans l'instant et dans le moment, sans nous projeter dans un futur incertain. Etre là, être avec, être dans la relation, présent.
Difficile, parce que notre mental ne cesse de vouloir anticiper, prévoir, dans un but de sécurité et de survie...
Le second est celui d'insouciance. C'est l'état de l'enfance. Celui qui nous permet de jouir de nos instants de conscience. Celui qui nous permet de nous concentrer sur autre chose que nous-mêmes et de nous alléger du poids qu'il y a être nous-mêmes ! Celui du don, de cette facilité à passer à autre chose, à se contenter de ce qui est là plutôt que de vouloir ce qui ne l'est pas. C'est l'état de complétude. L'état de jeu.
Il y faut les deux et nous voilà heureux.
Nous les avions tous. Les deux. Lorsque nous avions 5, 6 ans...
A nous maintenant de les retrouver...


mercredi 1 mai 2019

savoir-faire mou et savoir-faire dur !

Soft skills, hard skills...
Cela nous vient de l'anglais... et créé un beau malentendu sur les apprentissages nécessaires d'aujourd'hui...
Il paraît logique, mais l'est-ce vraiment, d'apprendre d'abord le dur, le hard : l'anglais, le calcul, les bases de l'architecture, puis, une fois le dur maîtrisé, de passer au mou, au soft et d'apprendre à interagir, à comprendre les autres, à négocier...
Mais l'est-ce vraiment ?
Ne devrait-on pas d'abord savoir comprendre et interagir, se comprendre soi-même et avancer ensuite vers des savoirs qui posent moins de questions ?
Je pense que le mou et le dur se sont inversés ces dernières années... que l'essentiel n'est plus le dur, mais le mou et que nous continuons de valoriser le dur, juste parce que ce mot évoque la durabilité et la stabilité.
En fait, il ne faudrait plus parler de soft skills et de hard skills. Les mots ont un pouvoir et il ne nous aiguille pas toujours dans la bonne direction !