Comment lire 100 livres par mois ! Une technique incroyable !

Un ami me parlait récemment de sa découverte d'une technique de lecture rapide appelée Photoreading. Grâce à cette méthode, il devient possible de lire beaucoup plus rapidement la tonne de livre que le monde jette à notre face chaque jour et de bénéficier des milles enseignements qu'ils contiennent.
Je connais des méthodes de lecture rapide. J'en ai expérimentées certaines. Il n'y a rien de magique, il s'agit d'entraîner le regard à faire moins de trajet et à mobiliser la vision périphérique, à lui apprendre à lire en quelque sorte. On trace des marges de chaque côté de la page et ces marges se rapprochent l'une de l'autre chaque jour un peu plus... Mécaniquement, la vision périphérique apprend à lire ce qui est hors des marges. Cool.
Le problème, c'est qu'une bonne lecture. Une lecture qui donne un sens d'achèvement et de compréhension, cela prend du temps. Une lecture qui donne au cerveau le temps de maturer ce qui est lu. Cela prend du temps. Une lecture qui percole, qui infuse, qui diffuse, qui interpelle, qui inspire... cela prend du temps.
Notre société est une société de la vitesse. Nous sommes sursollicités, surstimulés, surabondantés, surexcités et au bout du compte... camés ! De séries, de livres, de films, de sucres, de bonbons...
Et il nous faut chaque jour une dose un peu plus élevée de stimulants pour titiller notre centre du plaisir et de la récompense.
Malheureusement pour nous, tout ce qui a de la valeur, tout ce qui compte, tout ce qui peut nous donner un bonheur durable et pas cette gratification instantanée, tout cela prend du temps.
Le temps de la dégustation. Le temps de la contemplation. Le temps de l'observation. Le temps du rien. Le temps de la digestion. Le temps de l'intégration.
Le temps est un luxe. Mais cela ne veut pas dire qu'il soit nécessaire de gaver nos journées, de les remplir de tant de choses et d'activités que nous puissions nous sentir vivre notre vie à fond !
Cela veut dire, d'après moi, qu'il nous reste à comprendre la nécessité d'arrêter. De s'assoir. Et de regarder.

Vive la Frances !

Vous avez entendu parler des Oscars ?
Vous avez peut-être aussi entendu parler de Frances Mcdormand et de sa récompense dans la catégorie "Meilleure actrice".
Lorsqu'elle est venue récupérer sa statuette, Frances avait préparé un speech.
Pas n'importe lequel.
On s'attendait à ce qu'elle parle en tant que femme de tout ce qui bouge en ce moment dans le monde du cinéma et dans le monde pour les femmes.
Mais la vraie force de son discours ne tient pas à ses mots. Il y en a peu. La force de son discours tient dans la tenu de son objectif. Elle est sur scène pour quelque chose de bien précis. Elle est là pour créer une action, une action bien spécifique : faire en sorte que les femmes travaillent plus dans cette industrie.
Elle fait se lever toutes les femmes présentes dans la salle.
Demande au reste des gens présents de bien regarder autour d'eux.
Et affirme : "Nous avons des histoires à raconter, nous les scénaristes, les maquilleuses, les metteuses en scène, les actrices, les cascadeuses... et toutes les autres... " - "ne nous demandez pas de vous parler de ces histoires au moment de la fiesta qui aura lieu juste après, mais donnez-nous un rendez-vous demain ou après-demain. Un rendez-vous !"
C'est cela un discours efficace et pertinent ! Un discours qui a le pouvoir de faire changer les choses.

Millimètre par millimètre...

Nous, le commun des mortels, voyons souvent les succès des athlètes, des champions ou des grands musiciens, comme un tout, comme le parachèvement naturel d'un travail dont le seul objectif était d'atteindre à cette grandeur.
Je crains que pour les artistes eux-mêmes ou pour ces champions, l'approche ne soit toute différente.
Usain Bolt ne s'est pas entraîné à être le plus rapide du monde. Le but de son jeu n'était pas la rapidité. Le but de son jeu était la victoire sur une distance bien précise. Courir 100 mètres, non pas le plus rapidement qu'il est possible, mais en dessous d'un certain temps. Temps bien précis. Pour lui, ce pouvait être 9,5 secondes. Alors commence l'analyse. Pour atteindre à cette performance, il faut mesurer, calculer ce que cela exige... et commence un travail de fourmi pour aligner les capacités physiques de l'athlète avec ce que demande la performance.
Au bout du compte, aux yeux du monde, Usain Bolt est bien devenu l'athlète le plus rapide de la planète, mais à ses propres yeux, il est celui qui connaît tous les détails, le moindre millimètre de cette piste de 100 mètres. C'est cet univers méconnus de la plupart qui permet l'expertise et la réussite. 

Vu sur un mur lyonnais...

"Aime toi !"...

Quelle belle affirmation et quelle injonction sensée.

A quel point nous savons ne pas nous aimer nous-même, nous martyriser du moindre détail, nous accabler de reproches et de culpabilité.

Savoir être doux avec soi-même, bienveillant, attentif, patient...

Nourrir et caresser cette partie de nous-même qui ne désire qu'apprendre et progresser, celle là qui est curieuse de tout et joueuse et calmer cette autre partie qui ne se voudrait que perfection et réussite, qui affirme nous torturer pour notre propre bien, mais qui ne fait que saboter ce que l'on entreprend, bien souvent avec courage. 

Ce que vous donnez à voir...

Si vous avez une idée assez précise sur ce que vous faite et comment le faire, il est probable que vous aurez en confiance. Cette confiance n'exclue pas les doutes, le stress ou le trac. Elle est l'expression de votre professionalisme et de votre compétence. Mais cette confiance pourrait vous faire apparaître comme arrogant, trop sûr de vous... Qu'importe !

Phrases de sagesse

Entendu durant un concert…

« Have no fear.
Trust yourself.
We are not who we think we are.
We are learning to listen and we learn through suffering.
But who am I to know? »

Un peu de sagesse Rock & Roll ne saurait nuire !

La théorie qui nous libère...

Il y a une théorie qui est dite : la théorie des mille fans.
Si vous trouvez mille personnes qui aiment ce que vous faites et qui seraient prêtes à dépenser 100 euros par an pour se procurer ce que vous avez à offrir, cela serait suffisant pour assurer votre subsistance et celle d’une petite équipe, celle d’un groupe de trois personnes. Les grands nombres sont trompeurs. Le succès n’a pas à ressembler à ce qu’en disent les journaux.
Small is beautiful.
Il est possible de faire ce que l’on aime et d’en vivre sans que cela soit un miracle ou l’histoire d’un exceptionnel succès !