lundi 11 avril 2016

Meet the enemy...

Il y a en vous une force colossale, une force démoniaque qui s'applique a ce que vous ne deveniez pas ce que vous aspirez à devenir. Cette force est votre ennemi. Cet ennemi que vous devez combattre de toutes vos forces, de toute votre énergie. Cette force ne cédera pas, ne s'avouera jamais vaincue, ne renoncera jamais. Elle s'éteindra avec vous, quelle que soit l'étendu de vos accomplissements. Elle vous réveillera la nuit du jour où vous aurez remporté un César.
Cet ennemi est en vous. Il est en moi. Il est en chacun d'entre nous, que vous vous appeliez Einstein, Mozart, Dupont ou Chostakovitch.
Il n'a pas de nom.
Il est une partie de vous-même.
Camus la décrivait ainsi :
"Depuis toujours, quelqu'un en moi, de toutes ses forces, a essayé de n'être personne".

Vous pouvez vaincre cette force. Chaque jour, en commençant, en agissant, en créant, ce pour quoi vous êtes là.


Et devenir Quelqu'un.

vendredi 8 avril 2016

La vie est-elle vraiment courte ?

On le dit : "la vie est courte". C'est faux !
Vous pouvez choisir de la rendre courte en vérifiant vos emails plus de cinquante fois par jour, en vous livrant à des activités qui ne sont que des distractions, en vous concentrant sur autre chose que votre art…
Ou la vie peut être longue…
Ce qu'il est possible d'accomplir en 16 heures est surprenant, à raison de 6 heures par jour, il est possible d'écrire et de terminer un roman en trois semaines, de créer une symphonie en 5 ! La vie devient longue une fois que vous commencez à travailler sur ce qui compte, ce pour quoi vous êtes là. Elle est courte lorsque vous n'en faite rien…


Le fait qu'autant de gens disent encore que la vie est courte n'est que le signe que beaucoup n'ont pas encore pris le risque de devenir qui ils sont…

jeudi 7 avril 2016

Rompre avec des PowerPoint !...

Je l'ai souvent dit, lorsque vous rentrez chez vous après une longue journée de travail et votre femme s'enquiert de savoir comment s'est passée votre journée, il semblerait absurde de lui répondre : "Écoute chérie, j'ai eu une journée passionnante et dans le train, j'ai conçu pour toi un petit slideshow dont tu me diras des nouvelles !".
La communication humaine, celle que vous pratiquez tous les jours se passe totalement de PowerPoint ! Il n'y a guère que dans le monde de l'entreprise que cette forme de communication s'est mise à proliférer... pour le pire !

Que se passerait-il si nous utilisions PowerPoint dans la vie de tous les jours avec la même démesure et le même aveuglement ? Que donnerait, par exemple, une rupture avec PowerPoint ?...
Et bien cela ressemblerait sans doute à la vidéo ci-dessous. Vous le verrez, cela fait peur, fait rire, fait réfléchir...

Mais, ne vous y trompez pas, lorsque vous alignez les slides en salle de réunion, cela vous paraît moins absurde parce que vous n'êtes pas le seul à le faire, mais ça l'est sans doute tout autant !





mercredi 6 avril 2016

Off the wall...

On le voit et on l'entend de plus en plus, mais encore faudrait-il que cela pénètre ! Il n'y a pas de talent, il n'y a que du travail.
J'ai récemment vu un documentaire sur Michael Jackson. Ce documentaire se concentre sur l'évolution et les années qui ont permis au jeune Michael des Jacksons 5 de devenir le Michael Jackson de l'album "Off the wall", qui reste une référence dans la pop music.
Tous le disent : Michael nous regardait travailler, il nous posait des questions, puis il repartait de son côté, travaillait encore et revenait avec une idée nouvelle. Il arrivait tôt, il passait des heures avec la personne en charge du mix, pour comprendre comment cela marche... Il travaillait comme personne. Il était habité d'une mission et absorbé par le process, par son art.
Comme le dit Kobe Bryant, le champion de basket, qui aurait bien connu Michael Jackson, dans le court extrait de ce documentaire : il suffit de décider de travailler autant que lui pour devenir phénoménal...


mardi 5 avril 2016

Le chemin...

Lorsque la situation est bloquée et que toute communication semble échouer alors que vous avez fait tout ce qu'il vous semblait possible de faire, il ne vous reste plus que deux questions à poser.
La première : voulons-nous vraiment continuer ? A travailler ensemble, à collaborer, à entretenir une relation ? Si la réponse est oui alors se pose la deuxième question : comment faire ? quel est le chemin qui nous mènera à l'apaisement ?
La plupart du temps, nous ne nous posons que la deuxième question : comment faire pour avancer, quelle solution donner pour que les choses bougent et que ce sentiment d'immobilité s'estompe et disparaisse. Mais il ne peut y avoir de chemin pour deux personnes qui ne veulent plus voyager ensemble... Aussi réfléchi, aussi majestueux, aussi passionnant que ce chemin puisse sembler être...

lundi 4 avril 2016

Écouter !

3 façons d'écouter.
La première est celle à laquelle l'école vous a habituée : passivement.
Écouter passivement, c'est prendre note de ce qui vous est dit, se préparer à apprendre le tout pour l'examen à venir et s'empresser de jeter l'ensemble une fois ledit examen passé.
La seconde est l'écoute active, qui consiste tout simplement à questionner ce qui vous est dit. J'écoute, je confronte à ce que je sais et je pose une question pour mieux intégrer ce que je viens d'entendre à ce que je suis. L'écoute active est active lorsque la question est posée ! Avant, c'est une forme d'écoute passive !

La troisième est l'écoute disruptive, qui consiste à écouter et à confronter tout ce qui est dit pour le simple plaisir de la confrontation. L'écoute disruptive revient à ne pas écouter ! Écouter exige de vous que vous sortiez de vos certitudes, que vous envisagiez qu'il existe une autre forme de connaissance que la votre et que celle-ci mérite une part de votre attention. Si vous n'êtes pas prêt à faire cet effort minimum, toute écoute est inutile.

Écouter, c'est s'abandonner à l'idée de changer par le seul pouvoir qu'ont les mots. Et ce pouvoir est immense. 

vendredi 1 avril 2016

Comme chez Drouot...

On peut tirer une simple leçon d'une expérience de vente aux enchères : ce n'est pas l'autre enchérisseur qui compte, c'est combien vous seriez prêt à payer pour tel ou tel objet. Lorsque cette limite se présente et que vous n'êtes plus le meilleur enchérisseur, il est temps de se retirer de la vente. C'est l'attitude la plus rationnelle à avoir et la plus raisonnable. Si vous luttez contre un autre enchérisseur, le jeu n'est plus le même. Ce n'est plus un jeu d'acquisition, mais le jeu de celui qui l'emportera, quelque chose d'émotionnel.

De la même manière, lorsque vous vous engagez dans un nouveau projet, vous devez être en mesure de savoir combien vous allez investir, engager, dédier à ce projet et à ses équipes… Si vous deviez dépasser ces limites, vous devez savoir si cela signifiera abandonner ou reconsidérer votre participation. Vous devez savoir quand abandonner et rester dans le rationnel. Ne pas céder aux sirènes de votre peur ou de votre cerveau reptilien qui préfèrera le confort court terme de continuer au désagrément de l'abandon.