mercredi 12 avril 2017

Ce qu'il reste de l'homme des cavernes...

Nous avons vécu en tribus pendant des millénaires... et pendant toutes ces années, nous n'étions pas l'espèce la plus dangereuse, la mieux équipée, la plus protégée, la plus agressive... pendant des millénaires, nous nous sommes battus pour survivre, pour simplement rester dans la partie, ne pas en être éliminé par toutes les autres espèces, plus agressives, plus fortes, plus musclées, plus prédatrices...
De toutes ces années d'effort, que nous reste-t-il ?
Deux choses.
Un cerveau que nous avons appris à utiliser différemment. Il est devenu plus gros et nous a donné accès à plus d'intelligence, que nous avons utilisée pour mieux survivre..., plus longtemps, plus confortablement, jusqu'à ce que la marge qui nous sépare de nos prédateurs nous extrait de la chaine alimentaire. Rien que ça.
La seconde : la capacité à encaisser l'adversité... Mieux, une capacité à ne concevoir le monde que dans l'adversité. Lorsque vous parlez à un professionnel, il est évident qu'il va puiser dans quelque chose qui dépasse sa seule personnalité, il va chercher en lui le résultat de ces milliers d'années de luttes et de combats incertains pour la survie de l'espèce. Il y a en nous des ressources insoupçonnées pour faire face à tout ce qui peut se mettre en travers de notre chemin. La seule chose qu'il reste nécessaire de faire aujourd'hui, alors que nos canapés sont devenus si confortables, c'est d'embrasser cette adversité. Sans elle, pas grand chose ! 

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