mercredi 31 juillet 2024

"Vers l'infini, et au delà !..."

Lorsque nous créons, nous laissons s'exprimer ce qu'il y a de plus précieux en nous, parce que créer c'est fabriquer du nouveau et que nous, humains, sommes appelés par le nouveau.
Nous sommes appelés par les grands espaces, par ce qu'il y a de l'autre côté de l'océan ou au fin fond de l'espace... Nous sommes appelés vers l'infini et il n'existe aucun autre moyen de cheminer vers cet infini que de créer.
La question se pose alors du pourquoi de la création. N'est-ce que cette tentative de nous élever ou faut-il aussi y voir une façon de rencontrer nos pairs, d'aller vers eux et d'ouvrir, par le succès de nos créations, une voie de dialogue.
C'est une possibilité, mais ce n'est pas une finalité. 
Combien d'artistes et de créateurs ont rencontré le succès sans rencontrer la joie de ce succès.
La création se suffit à elle-même et pour qu'elle soit aussi joyeuse, il importe de créer pour soi-même. Pour cette part de nous-même qui est attirée par les grands espaces, par l'infini des étoiles et de laisser cet appel nous saisir. Certains verront ce rayonnement et vous diront : « je vois ce que tu vois » et de cette simple affirmation, de ce moment de partage viendra la joie !

mardi 30 juillet 2024

Tant de Tartuffes...

Il est important de nous souvenir, tous autant que nous sommes, que le monde ne tourne pas autour de nos nombrils. Même si ces âges d'individualisme tendent à installer en nous la croyance que tout ou presque nous est dû !
Si quelque chose nous apparaît comme choquant, alors regardons ailleurs. Nos limites, nos valeurs, nos représentations du monde ne sont partagées par personne d'autre que nous. 
Nous voilà outrés, eh bien cela passera et le petit avis que nous pourrions émettre ne changera pas grand-chose. Le monde change, les mœurs évoluent et il est fort probable que notre jugement se fonde sur des représentations qui datent de plusieurs dizaines d'années. Alors, taisons-nous. Observons le monde qui lentement nous dépasse et gardons pour nous ce prétendu outrage. 

Nous nous offusquons parce que nous jugeons. 

Juger n'est jamais que vouloir confirmer ce que nous croyons déjà. C'est le degré zéro de la communication

Le degré zéro de l'éveil. 


lundi 29 juillet 2024

Stations services...

Notre rapport à l'argent est le même que notre rapport au reste des choses auxquelles nous avons accès. Il en faut toujours plus. 
Toujours plus est le résultat de notre constante insatisfaction.
Insatisfaction liée au fait qu'il n'est pas de possession qui nous donne un sentiment de plénitude totale et aussi longtemps que cette plénitude nous échappe, nous restons dans l'insatisfaction, dans le désir inassouvi. 
Parfois cette quête d'argent devient une fin en soi.

Si la vie était un voyage, il y faudrait de l'essence pour franchir les distances, pour aller de point de vue en point de vue, pour permettre la rencontre et la joie du voyage.

Il ne viendrait à l'idée de personne de ne voyager que de station-service en station-service et de s'étonner de ce que le Monde empeste l'essence.



vendredi 26 juillet 2024

La quête de soulagement...

Il est connu que la violence ne fait pas avancer les choses. Lorsque vous avez une idée, un point de vue, une doléance, tenter de l'imposer par la violence n'est pas soutenable, voire n'est pas acceptable.
La raison est simple : la violence engendre la violence et rien n'avance.
Certes, en situation de légitime défense, le recours à la violence peut s'avérer nécessaire. Au quotidien, dans nos relations à autrui et à nos institutions, la violence n'est pas pertinente si l'efficacité est l'objectif. 
Pourtant, elle est fréquemment utilisée. Sabotage, terrorisme, harcèlement, agressions verbales... La violence fait partie de notre quotidien, même si nous savons ou avons conscience qu'elle ne mène nulle part.
Pourquoi ?
Parce que la violence soulage une émotion de colère, de frustration ou d'anxiété.
Ce qui est recherché, ce n'est pas l'efficacité de l'acte, mais le soulagement, quelles qu'en puissent être les conséquences.
Ce besoin de soulagement ne doit pas nous faire oublier que lorsque nous passons à l'acte, nous sommes responsables de nos actions et que notre intention doit être conduite par un objectif d'efficacité.

jeudi 25 juillet 2024

Image de soi...

La conscience, la magie de la conscience.
Où commence-t-elle ? Qu'est-ce que cela fait d'être une chauve-souris ?
Une bonne question...

Cependant, une chose est certaine, c'est que la conscience que nous avons de nous-mêmes créé un phénomène problématique. Lorsque nous ajoutons à cette conscience que nous avons d'exister le poids du jugement, de l'évaluation, de la comparaison (autant de traits inculqués par notre éducation) voilà que nous ne sommes plus assez bons, intelligents, beaux.
Nous sommes éduqués à penser que nous ne nous suffisons pas en tant que tel. Qu'il faudrait ajouter je ne sais quel ingrédient pour que nous puissions enfin (re)devenir complets et parfaits, comme nous l'étions lorsque nous étions enfants. 
Le fait est qu'enfants, nous n'étions ni parfaits, ni beaux, ni plus intelligents, mais nous n'en avions rien à faire ! Notre image de nous-mêmes nous indifférait totalement.
Comme un animal qui ne se soucie pas de son poids, de son allure ou de ce qu'il donne à voir.
Un animal est, d'instant en instant.
Si cela nous est interdit, puisque nous sommes conscients de nous-mêmes et du temps qui passe, il peut être intéressant de temps à autre de nous mettre dans la peau d'un animal. Nous laisser aller à être, d'un instant à un autre. 
Revenir à ce qui fut notre nature. 
Être là.
Simplement.

mercredi 24 juillet 2024

Habitudes et personnalité...

Nous faisons un nombre extraordinaire de choses par habitude. 
À tel point qu'une fois installé, une bonne habitude peut devenir un formidable allié dans notre quête d'excellence. Il est bon d'être habitué à s'assoir à sa table et d'écrire le matin aux aurores. Il est bon d'être habitué à pratiquer son instrument de musique 10 minutes chaque matin.
Ces habitudes choisies sont de celles qui participent à notre élan de vie.
Existent aussi toutes ces habitudes que nous n'avons pas choisies, qui pilotent, à notre insu, l'essentiel de nos vies. Nous faisons ce que nous avons toujours fait, parce que c'est ainsi. Personne en nous pour questionner ce statu quo. 
Ces habitudes façonnent notre rapport au monde, nos comportements, nos attitudes selon nos circonstances... et au bout du compte, notre personnalité. Nous devenons ce que nous faisons régulièrement et habituellement. 
Ce n'est pas vraiment qui nous sommes, mais c'est ce que nous donnons à voir de nous-mêmes au reste du monde.

Il peut être judicieux de choisir ses habitudes...

mardi 23 juillet 2024

Le T-shirt de Jeremy Allen White

Je viens de lire que les Birkenstocks, ces chaussures assez moches produites en Allemagne, que porte le personnage principal de la série "The Bear" était en passe de devenir aussi hype que le personnage lui-même.
J'avais déjà lu, il y a quelques mois, alors que cette série connaissait un essor remarquable, que son T-shirt blanc de la marque Merz B. Schwanen (là aussi, produit en Allemagne !) était en rupture de stock depuis son apparition à l'écran sur lesdites épaules de ce personnage principal.  
Personnage principal qui n'est autre que Jeremy Allen White.

Il semblerait que certains considèrent que porter une paire de Birkenstock et un T-shirt blanc suffit pour voir retomber sur eux un peu de la "cool" de Jeremy Allen White.
Parce que Jeremy Allen White est "cool".
Vraiment "cool".
Presqu'autant que Steve McQueen, le "king of cool" !
Mais, qui connaît Steve McQueen aujourd'hui ?

Et, c'est bien là tout le côté twisté de notre monde qui voudrait nous faire croire qu'il suffirait de posséder quelque chose pour enfin devenir "cool", pour accéder à une nouvelle qualité d'être.

Le vrai travail est ailleurs et à tous ceux qui ont acheté ces sandales et ces T-shirts, je dirais : qu'est-ce qui selon fait le "cool" de Jeremy ? Que voyez-vous en lui que vous recherchez pour vous ?

Puis : soyez-le !

Avec ou sans T-shirt.