Miroir, miroir...

J'ai toujours été fasciné par la possibilité qui devait nous être donnée d'un jour pouvoir dialoguer avec « l'ordinateur ». Le fanatique de science-fiction que je suis se souvenait d'HAL, du film "2001 l'Odyssée de l'espace" ou de Maman, dans "Alien". De toutes les séquences de Star Trek dans lesquelles les humains questionnent leur superordinateur de bord qui leur donne avec cette voix sucrée et bienveillante, des réponses toujours exactes et adaptées.

Puis ce jour est arrivé. L'IA générative s'est invitée dans notre quotidien.

Il est enfin devenu possible de poser des questions à la machine.

Bien sûr, il n'y a pas le glamour que j'y voyais. Je pensais à l'époque que l'ordinateur du futur serait une sorte de machine intelligente, presque consciente.

L'IA est une machine statistique, un générateur de mots dans le bon ordre.

Mais cela n'empêche. 

Depuis l'IA, le principal changement pour moi a été dans ma façon de faire des recherches, de gagner du savoir.

Je n'utilise plus Google pour cela.

Tel Western Union, qui lorsque le téléphone a fait son apparition, s'est attaché à faire de meilleurs télégrammes, il me semble que Google tente de faire la même chose, de manière différente... et cela donne plus de la même chose !

Pour parler avec l'Internet, depuis quelques mois, j'utilise Perplexity.

Je pose mes questions et Perplexity se charge de scanner les sites disponibles qui disposent de ma réponse. Me fournit une réponse, citant ses sources et me propose une foule d'autres outils qui m'offrent un nouvel angle de vue sur ma problématique.

Perplexity se moque de mes données personnelles, jusqu'à maintenant.

Perplexity ne diffuse pas de pub.

Clin d'œil ce matin à tous les formateurs, mais aussi tous ceux dont c'est la mission, le travail ou le désir d'enseigner ou de transmettre.

« On n’enseigne pas ce que l’on sait ou ce que l’on croit savoir : on n’enseigne et on ne peut enseigner que ce que l’on est. »

Jean Jaurès

Lecture d'été

L'été approche et avec cette saison, la possibilité de vous détendre et de recharger vos batteries !

C'est aussi une bonne période pour un peu de lecture.

Il est un livre qui doit être lu en ce moment et qui devrait, pour ainsi dire, être obligatoire. Je vous invite fortement à le lire pendant les semaines qui viennent, tant l'éclairage qu'il donne sur la situation climatique de notre planète et nos difficultés à y répondre est fascinante.

Le ministère du Futur - Kim Stanley Robinson

C'est un livre de science-fiction qui n'est pas une fiction. Il part de la situation que nous connaissons aujourd'hui et se projette dans les quelques années qui viennent. 

La scène d'ouverture de ce roman est terrifiante. Ce que Robinson décrit commence à prendre réalité.

Point de vue

Je pense que vous n'avez pas idée de l'écart, du gouffre, de l'abysse qui existe entre vos représentations du monde qui vous entoure et celles de votre voisin dans cet espace de travail qui vous est familier.

Nous venons tous d'expériences et de vécus si différents que nous en devenons les uns pour les autres de parfaits étrangers. 

L'écart est tel qu'il est tentant de vouloir partir de qui nous sommes et de considérer que les autres pourront comprendre le monde que nous voyons. 

C'est une erreur. 

La seule bonne façon de faire est de partir de qui ils sont et d'embrasser autant que nous le pouvons leur point de vue.

Hobby, Travail, Carrière et Vocation...

Qui ne se demande pas ce qu'il fait là ?

Sur Terre.

Une bonne façon de faire un premier tri est de passer ce que nous faisons au filtre de ces quatre mots :

Hobby : ce que nous faisons pas plaisir et par plaisir pur. C'est important, c'est sympa, mais ce n'est pas nécessaire. Beaucoup de gens n'ont pas de hobby. Un hobby vous donne le sentiment que vous savez encore vous amuser, prendre du plaisir, aller au-devant des autres et de vous-même.

Travail : c'est la façon dont vous faites bouillir la marmite. Il vous faut un job. Si vous n'en avez pas, vous devriez rapidement vous retrouver en difficulté. Il faut bien payer les factures. Toutes. Il faut un toit. Satisfaire vos besoins les plus importants et cela ne peut se faire que si vous avez un job ! 

Carrière : c'est votre mission professionnelle. C'est ce pourquoi vous êtes prêts à donner du temps, de l'énergie parce que vous pensez que cela est important. Une carrière, c'est le choix que vous faites de contribuer au monde, quoi que le monde exige de vous. 

Vocation : C'est votre contribution à ce monde. C'est ce que vous êtes censé faire ici-bas. C'est ce qui vous appelle, vous passionne, résonne en vous. 

J'ai un travail, celui de formateur et de coach. J'ai une carrière : faire de vous de meilleur communicant. Pour cela, je fais ce qu'il est nécessaire de faire pour trouver de nouveaux clients. Je suis prêt à faire de nombreux sacrifices pour que cette carrière continue et que je puisse aller au bout de ma mission professionnelle... Mais, ma vocation est artistique. Je suis un acteur, un musicien, un poète.

Si ma carrière cesse demain, si plus personne ne veut de mes formations ou de mes coachings, cela me touchera profondément, mais si cela devait se produire, je chercherai un autre job de formateurs dans une société installée. La marmite doit bouillir ! 

Ma vocation restera la même. Je continuerai de faire de la musique comme si rien ne s'était passé. 

Ma vocation ne deviendra pas mon job, ni ma carrière comme cela est parfois le cas pour certains musiciens, écrivains ou acteurs. J'y ai pensé, bien sûr... mais vu la façon dont les musiciens sont traités par notre société, je préfère rester là où je suis !

Ma vocation restera quelque chose de personnel. J'éditerai de nouveaux albums. 

Tout cela pour dire : votre vocation ne doit pas nécessairement devenir votre carrière ou votre travail pour que vous soyez heureux ! Vocation et travail sont distincts et peuvent tout à fait cohabiter. 

Votre travail n'a pas besoin d'être passionnant, si votre vocation vous accompagne et enjolive le temps que vous y passez.

Votre carrière doit vous apporter une réelle satisfaction, un sens du devoir accompli. Sinon : changez-en ! Maintenant !

Souplesse et vie !

Un individu alcoolisé, lorsqu'il tombe, à moins de chance de se faire mal qu'un individu sobre.

Pourquoi ?

Parce que l'alcool ajoute à sa souplesse !

Il ne s'aperçoit ni du danger, ni des risques et reste souple dans sa chute. C'est l'absence de tension qui permet une meilleure réception, une meilleure adaptation à des conditions extrêmes.

Rester souple est une position de vie !

Non qu'il soit nécessaire de consommer de l'alcool, mais de garder en tête que plus nous sommes détendus, relax, décontractés, plus les chutes et les difficultés de la vie nous paraissent mineures et passagères.

La part de l'inspiration dans la création...

Qu'est-ce que l'inspiration ?

Il est difficile de répondre à cette question. 

Ce qui est certain, c'est qu'à moins de croire en son existence, il est probable qu'elle ne vous touche pas.

L'inspiration, c'est d'abord la croyance qu'à force de travail et de persévérance, le cerveau humain est capable d'aller puiser à une source qui le dépasse, d'aller chercher une aide auprès de l'Univers.

Que cela soit le cas ou pas, le résultat est le même. 

Certaines créations remarquables sont à la fois le fruit d'un travail et d'une inspiration. 

La plupart ne sont que le fruit d'un travail.

Jamais, ne sont-elles que le fruit de l'inspiration.