mercredi 20 octobre 2021

Le tissu de nos vies...

L'humain est fait de ses habitudes. La vie que nous menons est structurée autour de nos habitudes. Nous sommes nos habitudes et nos habitudes sont faites des choix que nous faisons jour après jour, heure après heure. 

Quels sont ces choix et vers quelles habitudes mènent-ils devient dès lors une question fondamentale dans la façon dont nous souhaitons vivre nos vies ?

Le problème avec les habitudes, c'est qu'elles sortent du champ de notre conscience. Elles mènent nos vies à notre insu. 

D'où, une fois de plus, l'importance de rajouter de la conscience à nos actions...


mardi 19 octobre 2021

A quand la fin du monde ?

J'ai évoqué hier la fin du monde, car oui, cela peut sembler radical, mais la fin du monde est proche... 

... à l'échelle de l'univers...

Il est fort probable qu'aucun d'entre nous ne verra le monde s'achever... Même si l'effondrement sur lequel j'écrivais hier, est une possibilité, il est une autre possibilité : celle que nous nous sortions de ces difficultés et que nous continuions d'avancer. Pour moi, cette deuxième hypothèse est la plus probable. Nous sommes une espèce maline, adaptative, très adaptative et nous allons trouver une solution aux problèmes que nous avons créés !

Pourtant, je trouve qu'il serait présomptueux de s'inquiéter de ce que le monde va se terminer. Cette fin est écrite et ce n'est pas de savoir si le monde va s'achever, mais bien quand cette fin se déroulera. Tout finira. Rien n'est éternel, pas même l'univers qui nous abrite et dans lequel nous naviguons à des vitesses défiant l'imagination. 

Devant l'inéluctabilité de cet avenir, il est aussi possible de se détendre et de considérer que si cette fin devait arriver plus tôt que plus tard, ce ne serait qu'une légère anticipation d'un phénomène prévu et connu !

lundi 18 octobre 2021

LE savoir-faire nécessaire en cas d'effondrement...

On parle beaucoup d'effondrement, des difficultés à venir, de ce que notre espèce a engendré et du prix qu'elle va devoir payer, contraignant au passage tout le reste du vivant à passer à la caisse avec elle ! On en parle et malheureusement peu de choses sont faites pour éviter le pire... 

Alors, en cas d'effondrement, qu'elle est la compétence la plus importante pour votre survie ? Qu'est-ce que vous devriez apprendre, savoir, connaître en priorité pour garantir que vous allez bien traverser ces temps difficiles ? 

Ce n'est pas de savoir construire un abri ou purifier une eau contaminée ou encore tailler du silex... C'est...

Votre capacité relationnelle.

Les survivalistes le savent et ne savent que ça : ils ne sont rien seuls. Pour survivre, comme cela fut le cas pendant des millions d'années pour les individus de notre espèce, il fallait faire partie d'un groupe, d'une tribu. Sans ce groupe, la mort était assurée. Sans un groupe, en cas d'effondrement, la mort sera certaine. Nous sommes une espèce grégaire et non solitaire. Dormir seul et isolé et c'est la certitude d'être agressé, volé, molesté... Évoluer seuls et nous formons une proie facile, tandis qu'un groupe de 10 à 15 individus, équipés, se soutenant les uns les autres, et dormir devient possible grâce à des tours de garde, et nous faisons masse, notre sécurité est assurée et avec elle notre survie... Bref, vous voyez le tableau.

La capacité relationnelle est une aptitude. Cela s'apprend. Et comme tout ce qui concerne l'effondrement : cela s'apprend maintenant ! Attendre et il sera trop tard !

Bonne fin du monde à tous !

vendredi 15 octobre 2021

La science et les histoires...

Le problème est bien le suivant : la méthode scientifique n'a rien d'un narratif et c'est bien pour cela que l'humanité l'a inventée !

Pendant des millions d'années, les explications à la couleur du ciel, aux volcans, aux marées, au vol des oiseaux, et à tous les phénomènes terrestres que nous cotoyions, étaient fait de narratifs, des récits extraordinaires sortis de nos imaginations pour donner du sens et de la cohérence à notre monde.
Puis est arrivée la science qui a remis en question tous ces narratifs et nous avons appris à changer notre représentation des choses, a envisager de possibles réalités partagées par tous et comprises de tous.

Le problème, c'est que nous continuons de fonctionner par les histoires que nous nous racontons et lorsque la science nous montre le chemin, l'expression de La réalité, nous lui préférons bien souvent nos histoires, qui sonnent tellement plus naturelles à nos oreilles...

jeudi 14 octobre 2021

Pour en finir avec les nuls en musique !

Et voilà que cela recommence ! Et cette fois dans la bouche de l'une des personnes les plus intelligentes que je connaisse et surtout l'une des plus en conscience de par sa profession de la question de l'apprentissage, des sciences cognitives et de la psychologie !

Ce que j'ai entendu : "J'aurais tellement aimé être pianiste, c'était mon rêve, à chaque fois que j'entends du piano je suis pris par une émotion extraordinaire, mais ce n'est pas mon truc, j'ai bossé le piano pendant 6 heures par jour, parce que je suis extrémiste, et rien, mais alors absolument rien ! Dire "Si tu veux, tu peux !" il n'y a rien de plus faux et de plus absurde !... " 

Alors...

Si une personne de ce calibre embrasse une croyance de ce type, c'est que cette croyance trouve un écho particulier en nous, qu'elle a fini par faire partie de notre inconscient collectif et qu'elle mérite une attention particulière. Je ne l'ignore pas, mais sans doute souhaitais-je que ce ne fût plus le cas. 

Et cela me remet face à ma mission !

Si je reprends les termes de notre conversation, la croyance que la musique n'était pas accessible venait du fait qu'après des heures de travail, le résultat n'était pas au rendez-vous.

Il faut poser deux choses : 

- Un, ce que serait ce rendez-vous, autrement dit, qu'est-ce que ce serait que d'être un "bon pianiste" et deux, ce que veut dire : "travailler comme un fou" ou "travailler six heures par jour". Autrement dit : poser ce que "travailler" veut dire !

Qu'est-ce qu'un "bon pianiste" ? Si vous visez, lorsque vous vous embarquez dans le voyage musical de devenir Mozart, il est évident que vous allez au-devant de déconvenues. Pour les éviter, il convient de fixer des rendez-vous d'étape. Dans un mois, désirer jouer tel ou tel morceau avec suffisamment d'aisance est un objectif qui peut sembler raisonnable. Qui vous dira quel objectif est raisonnable ? : votre professeur, votre coach musical ! C'est pour cela qu'il est important de bien le choisir. Ce que vous recherchez en l'occurence ce n'est pas un bon pianiste, mais un bon professeur. Quelqu'un qui cale avec vous des objectifs bien choisis, pertinents et qui accompagne vos progrès, qui vous les montrent, qui vous stimule ! Car qui que vous soyez, vous allez progresser. C'est une évidence. C'est une certitude. Et ce sont ces progrès, même modestes, qui vont stimuler votre envie de continuer et de devenir, chaque jour un peu plus : meilleur. 

Deuxièmement, qu'est-ce que "travailler" ? Vous n'avez pas besoin de travailler 6 heures par jour pendant des décennies pour devenir un très, très bon pianiste. Vous avez besoin de travailler in-te-lli-ge-mm-ent ! Il y a pléthores d'études sur la manière de travailler de façon à progresser, quel que soit le domaine choisi. En gros, le travail doit être intense : au moins deux à trois heures quotidiennes pour un grand débutant, mais cela ne suffit pas ! Il faut aussi travailler de façon "intelligente", c'est-à-dire se concentrer sur ce qui marche, ce qui permet de progresser. L'expression consacrée dans le landerneau de la pédagogie est : "deep and deliberate practice", qui nous vient des travaux de Anders Ericsson, que vous trouverez sans problème sur le Net. 

Une fois ces deux dimensions posées, je puis vous assurer que, qui que vous soyez, quelles que soient les croyances sur votre niveau musical qui sont les vôtres, vous pourrez jouer du piano. Peut-être pas comme Mozart ou les sœurs Labèque, mais à un niveau qui vous donnera d'immenses satisfactions, j'en suis persuadé...

mercredi 13 octobre 2021

Une définition de "la confiance en soi"...

Qu'est-ce que la confiance en soi ?

S'il est un concept difficile à définir c'est bien celui-là ! 

Est-ce une qualité, un état d'être, un sentiment, une émotion, un objectif ? Comment la mesure-t-on ? Comment se dire "confiant en soi", comment jauger d'un niveau suffisant d'estime de soi pour avancer dans un projet, dire ce que l'on a à dire sans douter de la pertinence de l'intervention ?

S'il est acquis qu'avoir confiance en soi est une donnée importante de notre épanouissement, la question se pose de savoir comment s'améliorer dans un domaine dont la définition même est difficile, alors que tout le monde en parle et que la littérature sur le sujet est abondante...

Il est possible, je le pense, de poser une définition simple de ce qu'est la confiance en soi. Je l'ai lu ici ou là, certains de mes maîtres et mentors ont posé cette définition en moi et si je sais qu'elle n'est pas entièrement de moi, je ne saurais dire précisément à qui je la dois, mais plus j'avance sur les sujets de performance individuelle et de prise de parole en public, plus cette définition me semble pertinente.

Ainsi, la confiance en soi pourrait se définir ainsi :

"La capacité à satisfaire ses désirs propres par soi-même"

La confiance en soi se définit donc par une performance : être capable de... , puis par l'expression d'un désir, d'un objectif : savoir ce que je veux dans l'existence et enfin par l'expression et la conscience d'une autonomie, d'une aptitude propre à soi à se mettre en marche, à avancer et à prendre des décisions.

Si ces éléments sont en place, alors l'attitude ainsi créée est celle de quelqu'un qui a confiance en lui. Sinon, au travail !

mardi 12 octobre 2021

Pour un peu de vents favorables !

Lorsque nous nous lançons dans une aventure, que ce soit musicale, entrepreneuriale, relationnelle, il peut être utile de se demander, avant d'aller plus loin ce que nous en attendons, là où nous souhaiterions nous retrouver dans quelques années de là.

Préciser ce pour quoi nous faisons un choix peut éviter bien des désagréments ! Celui notamment de réaliser que nous nous battons depuis des années pour quelque chose que nous ne désirons pas vraiment, ou que sur le papier, cela semblait beau et clinquant, mais qu'à la réflexion il n'y a là pas grand-chose de désirable !

La notion de "réussite" est une notion éminemment subjective et la société abonde en injonctions, parfois contradictoires et en modèles de réussites... Sont-ce les nôtres ? Sommes-nous prêts à tous ces sacrifices pour quelque chose que nous ne voulons pas au plus profond de nous-mêmes ?

Où vais-je ? Et suis-je content de cette destination ? Sont là deux questions qui valent le coup d'être posées !