vendredi 28 avril 2017

Ce qu'il restera...

Qu'est-ce nous laissons, vraiment, aux générations futures ?
Que restent-ils d'une civilisation une fois qu'elle s'est éteinte ?
Est-ce notre technologie, nos avancées scientifiques ? Je ne le pense pas : les technologies développées par les Romains, très avancées pour leur époque, nous apparaissent aujourd'hui comme totalement dépassées...
Ce que nous laissons, c'est notre art. Notre vision des choses, du monde et du cosmos. Cela continue de nous toucher à travers les âges, comme nous touchent les peintures de la grotte Chauvet, vieilles de 36 000 ans.
Et à moins de laisser aux générations futures tout cet art que nous sommes capables de produire, à moins d'investir sur ce que nous faisons, notre culture, nos théâtres, nos écoles de musique, il est possible qu'ils ne se souviennent de nous que par nos déchets nucléaires...

jeudi 27 avril 2017

Plus ou moins ?...

Il y a deux façons d'envisager l'évolution de votre business : toujours plus pour toujours plus de clients - croître, se développer, créer de nouveaux produits capables de répondre à de nouveaux besoins.
La seconde : faire moins pour moins de personnes, mais mieux, toujours mieux.
Vos clients ne souhaitent pas forcément vous voir vous développer au point où cette relation particulière qu'ils ont avec vous se verrait menacée. Vos clients souhaitent peut-être continuer de faire partie de ce cercle restreint pour lequel vous vous investissez d'une façon qu'ils ne pourraient trouver ailleurs. Sans doute seraient-ils prêts à payer pour cela...
Si vous êtes dans l'expectative et hésitez entre ces deux possibles, l'un vous invite à travailler plus, pour gagner plus, et l'autre à travailler moins pour gagner plus. Les deux sont honorables, les deux sont respectables, les deux promettent des résultats similaires. Seule l'une d'entre elle me semble séduisante.

mercredi 26 avril 2017

Une relation...

L'acte d'engager une conversation et le savoir-faire qui l'accompagne est très souvent perçu comme la capacité à un instant T de dire ou faire ce qu'il convient pour que cette conversation se prolonge et finisse par aboutir sur une vente ou un acte choisi.

Le problème, c'est cette instant T. Une relation ne se définit pas dans l'instantané, mais dans la continuité. Ce qui compte, c'est qu'une fois cet acte ou cette vente faite, l'important est ce qui va se passer après et qui définira la qualité et la longévité de la relation.

mardi 25 avril 2017

Tout cela va mal se finir...

Ce monde a un mantra pour vous, un message qu'il ressasse à vos oreilles, chaque fois que cela est possible… une injonction dont il a habilement su vous convaincre, à force de mensonges et de "fake News" , de journaux télévisés… Ce mantra, c'est le suivant : "Vous êtes en danger."
Que ce soit le réchauffement climatique et ses calamités à venir, le terrorisme,  les pédophiles qui lorgnent sur vos enfants, les routes qui sont pavées de chauffards inconscients, les Trump et autres Poutine qui ne rêvent que d'eux-mêmes et seraient prêts à tout pour que le monde soit à leur pied, les Kim Il Sung qui s'apprêtent à plonger le monde dans un holocauste nucléaire, l'air qui est polluée, la nourriture couverte de pesticides dangereux, voire mortels, les perturbateurs endocriniens qui s'immiscent dans vos glandes, les PTA, le Paraben, le diméthyle benzène, la couche d'ozone, les abeilles qui meurent à la tonne, les tomates qui ne ressemblent plus à des tomates parce que Monsanto est écocides, la maladie de Lyme, les sols devenus stériles, les vaccins et leur aluminium, les vagues ininterrompues de migrants à nos frontières, Alzheimer, Parkinson, le crabe… à dire vrai, il n'y a aucun doute : vous êtes en danger, vous êtes sur un radeau en perdition, sans doute partie de l'une des dernières générations d'humains qui pourra survivre à d'aussi funestes circonstances…

Pourtant, rien de tout cela n'est vrai.
Voire, vous êtes sans doute plus en sécurité que vos arrières grands-parents, que vos grands-parents et que vos parents… Réunis !
Mais nous voilà convaincu du contraire parce que c'est commode, parce que c'est plus pratique, parce que la peur est une émotion à laquelle il est aisé de s'abandonner…  Mieux, la peur est l'émotion qui nous a rassemblé, presque unis, pendant des dizaines de milliers d'années. La ressentir de conserve avec ses voisins, ses amis, s'en gargariser en soirées ferait presque du bien… si l'on ne finissait par y croire…

Gardez cette peur pour les salles obscures, les moments où cela n'aura pas grande conséquence, puis au moment de prendre vos décisions, celles importantes, ou encore au moment de voter, tâchez de voir le monde tel qu'il est et non tel que la peur vous le montre…

lundi 24 avril 2017

Un petit peu, chaque jour...

Pratiquer, s'entraîner, quotidiennement, régulièrement, assidument... est difficile.
Cela ne paie pas immédiatement et cela laisse le temps au doute de s'installer.
Cela ne marche pas toujours et cela laisse le temps au renoncement et au découragement de prendre le dessus...
Mais pour atteindre à l'excellence, il n'y a pas d'autres chemins. Pratiquer, ne serait-ce que 5 minutes par jour, un instrument de musique et mécaniquement, il est possible de devenir meilleur. Tout ce que nous faisons avec aisance a réclamé ce temps de pratique, même si cela ne nous apparaît pas évident aujourd'hui. Tout ce que font ceux que nous appelons "des génies" a réclamé de leur part cet investissement, cette obsession de la pratique régulière et constante...
Évidemment, c'est aussi parce que c'est dur que nous parlons de génies. 

vendredi 21 avril 2017

Préparation...

Le jour du concours ou du test, si le travail n'a pas été fourni avant, un échec est prévisible. Avant une course, pour un athlète, si les efforts et l'entraînement n'ont pas été à la hauteur de l'enjeu, il est probable qu'il n'y aura pas de podium. Devant un prospect, même problème... Si le travail n'a pas été fait en amont, si votre préparation n'est pas à la hauteur de ce qui est attendu, alors il est probable que ce contrat si important ne sera pas signé. C'est avant qu'on fait le travail, la course elle-même, le rendez-vous, le test, le concours, ne sont que la cerise sur le gâteau, le moment où se déploient les bénéfices des efforts passés... Inutile de compter sur la chance de l'instant, sur des circonstances favorables, sur un horoscope mirobolant... Tout est dans la préparation. Et vos compétiteurs le savent !...

jeudi 20 avril 2017

En classe de Latin !

Je me souviens de ce professeur de latin, alors que j'étais en 2nde et que je me préparais à vivre une heure de calvaire, entrer dans la salle de classe et nous faire part de cette révélation : "dans la vie il n'y a que le travail !"...
Je me souviens avoir trouvé cette réflexion un peu courte pour un homme de son âge, moi qui avait le sentiment de travailler à longueur de journée. Je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il voulait dire...
Non seulement ne l'ai-je pas compris tout de suite, mais il m'a fallu trente ans pour finalement pleinement comprendre l'épiphanie qu'il avait expérimenté et qu'il partageait avec ses élèves ce jour d'il y a si longtemps !
Pour moi, à cette époque, il y a avait les bons, les moyens et les mauvais. Les dès étaient jetés. Pour certains, à force d'acharnement, il était possible de s'extraire des moyens pour devenir correct et obtenir quelques bons résultats, mais pour être bons, il fallait faire partie d'une caste, d'une race d'élus. Je me souviens de ces bons : de Didier, de François (leurs prénoms me sont restés !)... qui enchaînaient les 20/20 et semblaient tellement à leur aise là où il me fallait ramer pour obtenir péniblement un 13, dans un bon jour...
Les dès étaient bien pipés, mais pas comme je le pensais... et il m'a fallu tout ce temps pour le comprendre. Comprendre ce que travailler veut dire.
Travailler, c'est cette façon de prendre toutes ses décisions, même les plus infimes, en harmonie avec le résultat que l'on souhaite obtenir. Pour un étudiant, s'il souhaite faire partie des bons, c'est organiser son travail sans jamais baisser les bras, c'est être présent, attentif, c'est s'intéresser - jour après jour, heure après heure, minute après minute. Pour un musicien, c'est prendre conscience de l'importance de faire des gammes et les faire tous les jours, encore et encore. Pour un sportif de haut niveau, c'est rester sur le terrain un peu plus que les autres, embarquer ses entraîneurs dans ce rêve de réussite et obtenir un conseil de plus, une main sur l'épaule un peu plus investie...
Travailler, ce n'est pas tout donner d'un coup et se surprendre soi-même de sa propre performance... Travailler, c'est ce qui se fait au jour le jour, régulièrement, constamment et qui finit par créer l'excellence...