Et si votre vie...

Et si votre vie dépendait de ce que vous allez faire dans l'heure qui vient ? Quel serait votre niveau de préparation, d'envie, de stress, de trac, d'incertitude...

Si votre vie dépendait de la qualité de votre prochaine présentation ! Ou de la façon dont vous allez gérer ce projet ? Ou manager votre équipe ? 

Qu'est ce que cela changerait à votre façon de faire ?

Bien sûr, notre vie n'est pas toujours dans la balance ! Heureusement ! Mais il peut valloir la peine de comparer ce qui se passe avec ce qui se passerait si les circonstances vous imposaient de faire "banco" et de risquer votre vie sur les choses banales du quotidien !

Ouvert ?

Pour qu'une idée, un concept, une relation, une rencontre  puissent vous toucher, vous concerner, être entendu de vous, ou tout simplement avoir lieu, il est nécessaire d'y être ouvert. Si tout en vous est fermé, rempli de certitude, de peur, d'égoisme, il ne peut évidemment rien se passer. Une bonne question à se poser avant d'entrer en réunion, dans un bar ou dans un musée : suis-je vraiment ouvert à ce qui va se passer ? Suis-je prêt à être secoué, intimidé, indisposé ? Plus même : ai-je envie d'être secoué, intimidé, indisposé…

Sinon, mieux vaut remettre à plus tard.

Dialogue avec un facho...

Communiquer n'est pas difficile en soi. Réussir sa communication, transmettre ses messages avec clarté n'est pas complexe, si l'on y regarde de plus près...

La raison pour laquelle si peu y parviennent est que toute communication commence par le respect et l'attention portée à celle, celui ou ceux qui sont en face. Sans ce respect, rien ne peut se produire. 

Et ce respect exige de s'effacer, de se mettre en retrait et de ne rien vouloir imposer.

C'est vrai dans l'entreprise, en société ou en famille : écouter l'autre, entendre son point de vue et dialoguer. 

Cette vidéo en est la parfaite illustration.

Bien sûr, certaines opinions font froid dans le dos et c'est un euphémisme. Le remède : plus d'écoute, plus de dialogue, plus d'attention.

Mis à part...

La peur de la rejection est une peur puissante chez l'être humain. Elle nous renvoie à notre vulnérabilité et au besoin viscéral que nous avons des autres.  Cette peur nous conduit bien souvent à refuser de nous exposer au risque d'être identifié, jugé, déçu, trompé, disqualifié.

Se lancer dans une entreprise difficile, une entreprise qui en vaut la peine, et le risque de rejection augmente de façon exponentielle. Alors oui, ce risque existe, et alors ?

Quand tout semble aller mal...

Si tout nous était donné, rien n'aurait de goût. S'il suffisait de décider de devenir acteur pour que la réussite sourit immédiatement, et plus personne ne participerait au moindre casting. C'est parce que nous savons que quelque chose demande du travail et des efforts que nous sommes tentés d'embrasser une carrière.

Et pourtant, au premier coup dur, à la première rejection, et déjà nous songeons à abandonner, parce que c'est trop dur, parce que rien ne se passe comme prévu… alors justement que rien n'est prévisible… parce que rien n'est sûr...

Si vous choisissez un chemin que vous savez difficile et semé d'embûches, lorsque les premières difficultés se présentent, inutile de se lamenter et de regretter le temps où vous ne faisiez rien, mais étiez heureux… Pourquoi ne pas plutôt embrasser la difficulté comme faisant partie de ce pour quoi vous avez choisi ce chemin. Ce sont ces difficultés qui donnent leur sel à vos entreprises. Sans elle, je vous le rappelle, vous ne seriez sans doute pas là !

Qui ?

Qui a bâti la cathédrale de Reims ?

Qui, la grande muraille de Chine ?

Les plus grandes œuvres  ne portent le nom de personne, elles appartiennent à l'Homme et à sa force d'abnégation, de foi et de dépassement désintéressé.

Le sublime est anonyme.

Il dépasse en taille et en magnificence ce que saurait porter un être seul.

Intéressant de noter que le saccage est lui aussi anonyme ! Personne ne sait qui a bombardé la cathédrale de Reims en 1914.

Se lasser du burkini

Le burkini a occupé les premières pages de la presse française pendant une bonne partie de l'été.

Pourtant, ce sujet, s'il n'est pas totalement dénoué d'intérêt et s'il mérite une part de notre attention, ne la mérite pas toute entière. C'est pourtant à ce spectacle que nous avons assisté cet été. 100% de notre précieuse attention s'est portée pendant quelques semaines sur le sujet du burkini. La leçon : ce dont les gens parlent, le sujet dans le vent, est rarement ce dont nous devrions parler, rarement ce qui compte vraiment.

D'où l'intérêt et l'importance de garder une part de votre attention sur ce qui compte, ce qui est important, et de ne pas se laisser prendre par l'urgence du moment, qui n'en sera plus une demain ou par ce problème dont tout le monde parle et sur lequel tout le monde a une opinion.

Les raisons de se disperser et de perdre le Nord sont nombreuses. À vous de tenir le compas.