lundi 29 février 2016

Too much...

Voilà déjà plusieurs fois que j'assiste à un phénomène qui me laisse pantois.
Certaines personnes se désabonnent de ce blog ou me font parvenir des commentaires parce que, selon elles, il y a trop de billets ! Un billet par jour leur semble excessif ! Elles ne peuvent pas suivre !

Surprenant…

vendredi 26 février 2016

Les trois questions de Stanislavky...

 Alors qu'il étudiait ce qui rendait un acteur crédible sur un plateau, ce qui permettait à l'auditoire de comprendre et de se connecter à ce que vit l'acteur, Stanislavski a découvert que cela tenait en trois questions :
  • Qui suis-je ?
  • Pourquoi suis-je ici ?
  • Qu'est-ce que je veux ?

L'acteur doit être en mesure de répondre à ces trois questions à chaque instant de sa présence sur scène, sinon sa performance devient fabriquée, inauthentique…


À bien y regarder, cela vaut certes pour l'acteur, mais cela vaut aussi pour chacun d'entre nous… Et être en mesure de répondre constamment et fermement à ces trois questions à chaque instant de notre vie demande courage et résolution…

jeudi 25 février 2016

La vraie vie !

Nous sommes aveuglés par la notion de normalité. Nous avons tous été programmés à croire, parce que c'est tout ce que nous avons vu au moment de notre enfance, qu'une vie normale correspondait à un mariage, deux ou trois enfants, une maison, la dette qui va avec et un job de 9h à 18h, un patron à contenter et une carrière la plus linéaire possible…
Mais cette vision de la normalité n'est qu'une illusion. Ce n'est pas ça la vie ! Ce n'est pas ça le rêve ! Ça peut l'être, certes, mais ce modèle n'a pas à correspondre à tous et quelles que soient les circonstances.


Surtout, tous ceux qui ne suivent pas ce modèle ne sont pas des marginaux ou des excentriques ! Le chemin qu'ils ont choisi est tout aussi honorable et sensé !

mercredi 24 février 2016

Inintéressant ?...

Il y a peu on m'a proposé une interview sur le thème du "Storytelling". Après avoir expliqué de quoi il s'agissait, il m'a été répondu que le sujet ne présentait pas un intérêt suffisant pour des lecteurs issus du monde professionnel.
Pourtant, nous vivons d'histoires.
Nous sommes ce que nous racontons. Nous sommes toutes ces histoires que nous inventons et qui a force d'être racontées deviennent notre identité.
Nous sommes histoire.
Seule cette fraction de seconde que nous appelons Présent est réelle.
Tout le reste, Passé et Futur sont des histoires…
Pour beaucoup, l'intérêt de maîtriser ce qui fait une bonne histoire n'est pas encore évident…
Comme un éléphant au milieu du salon, le sujet le plus important de toute communication est là, qui vous crève les yeux.


Il n'a jamais été aussi facile d'être borgne au pays des aveugles, voire totalement voyant ou pays des aveugles !

mardi 23 février 2016

La force du système...

C'est qu'il est arrivé à vous faire croire qu'en dehors de lui, il n'est point de salut !
La terreur des parents qui souhaitent donner à leurs enfants une éducation différente : les sortir du système… Comment vont-il revenir dans le système ? Le système les acceptera-t-il si nous les éduquons différemment…
La force du système est d'avoir su créer cette peur, d'avoir su vous convaincre de sa toute puissance et que si vous décidiez d'en sortir ou d'en extraire ceux que vous aimez, il allait vous en coûter cher !
Ceux qui changent les choses se soucient peu du système. Est-ce à dire qu'au moment de le quitter ils n'ont pas senti leur gorges se serrer et cette peur du vide ?

Ceux qui recrutent, ceux qui recruteront vos enfants demain ne se soucient déjà plus du système et de ses avatars : diplômes, CV, éducation, milieu…

lundi 22 février 2016

Le fin du fin...

La plus grande leçon que peut apporter le métier d'écrivain est de se rappeler que quelque soit le projet, la présentation, l'histoire que vous souhaitez raconter, il est essentiel de toujours commencer par la fin. Ou voulez-vous aller, où voulez-vous en venir, quel est l'objectif de tout cela, pourquoi parlez-vous ?
La meilleure manière d'échouer serait de se lancer au hasard, d'avancer sans préparation, sans plan, sans connaissance et sans reconnaissance. Vous êtes certain de finir par vous perdre et votre projet de disparaître corps et biens !
Mais il est tout aussi impossible de réussir si vous préparez à l'excès, de vouloir vous assurer que tout est là, que tout est sous contrôle et que rien d'inattendu ne se produira…
Une bonne préparation commence toujours par la fin. Il devient alors facile de remonter jusqu'au commencement qui donnera lieu à ce final.


Pour une présentation, pour toute prise de parole, cette fin devrait toujours être incarnée par une action.

vendredi 19 février 2016

A vous de jouer...

Les gens n'ont que le pouvoir que vous leur donnez.
Si vous reconnaissez que telle entreprise ou tel recruteur ou tel professeur peut décider de votre valeur, de vos qualités, de l'adéquation entre votre âge et vos capacités, vous vous rangez dans la catégorie de ceux qui attendent d'être sélectionnés pour faire ce qu'on leur demande de faire.
Je sais que c'est là une description assez précise de la façon dont notre monde fonctionne aujourd'hui. Le modèle est un modèle d'obéissance. Parce que c'est plus simple. Quelques-uns décident et les autres exécutent. Ceux qui décident finissent par croire qu'ils ont quelque chose en plus, se voient d'un droit spécial, ils inventent un ou plusieurs dieux, embobinent les autres dans cette croyance étrange, façonnent tout un fatras de traditions et de règles pour assurer la longévité de ce système et le tour est joué.
En dépit du poids des ans, tous ceux qui disposent d'un pouvoir n'en disposent que parce que nous le leur donnons. Dès l'instant où nous questionnons ce pouvoir, quelque chose change.
Si vous sentez que vous pouvez devenir un artiste reconnu passé la cinquantaine, il ne vous faudra pas longtemps avant d'entendre que c'est une folie, qu'il est bien trop tard, qu'il existe un principe de réalité, que vous n'aurez jamais le temps, ni la patience, ni les ressources, ni le mental, ni le réseau… En écoutant ce que ces gens disent, vous leur donnez un pouvoir qu'ils n'ont pas. Vous leur donnez le pouvoir de vous rappeler que vous devez obéir et que cette obéissance ne passe pas par votre développement personnel.


La réalité reste que cela représente une masse considérable de travail et d'efforts et d'inconfort, mais cette réalité vaut mieux que les rêves (cauchemardesques) dans lesquels il nous est demandé d'évoluer…