lundi 22 octobre 2012

Déjà vu ça ?...













Ou ça ?













Existe-t-il quelque chose d'approchant dans vos diaporamas ?...

Les slides de remerciements sont inutiles. Parce que vous êtes là, en face d'eux pour les remercier de leur attention. Il vous revient d'être poli et cordial avec votre auditoire, pas à votre diaporama !

Et si vous craignez à ce point qu'ils ne comprennent pas que votre présentation est terminée, c'est que votre fin n'est pas assez claire et préparée et ils repartiront déçus...

Votre slide de remerciement n'y changera absolument rien !

vendredi 19 octobre 2012

Fin

Fin ?
Une bonne manière de juger de son importance : sachez ceci, la première chose sur laquelle travaille un scénariste lorsqu'il se lance dans l'écriture d'un long métrage, c'est sa fin...
La fin est au commencement de tout... Elle est le point de repère à partir duquel tout se construit. Pas de fin, pas de commencement, pas d'intrigue, pas de climax...

Si vous aussi vous commenciez la préparation de votre prochaine présentation par sa fin ?

jeudi 18 octobre 2012

La meilleure des fins possibles !

Quelle est la meilleure manière de terminer une présentation ?
Cela dépend !

Cela dit, pensez à toujours terminer vos présentations d'une façon qui soit claire et nette. Ne laissez la place à aucune équivoque, aucun questionnement sur le fait que c'est bien la fin et que cette fin est... définitive !
Pourquoi ? Parce que c'est votre fin qu'ils emporteront avec eux. C'est sur cette fin qu'ils vont juger votre performance, sur cette fin qu'ils parleront de vous, qu'ils feront ce que vous voulez qu'ils fassent... et sur laquelle se qualifiera la qualité de votre influence.

Autant la préparer... et bien la préparer !

mercredi 17 octobre 2012

Accroche

Une bonne accroche est quelque chose qui vous garantit l'attention de votre auditoire. Lorsque vous parlez, si votre auditoire n'est pas attentif, cela signifie qu'il ne vous écoute pas. Cessez alors de parler !
Lorsque vous prenez la parole, votre premier job est de capter leur attention. Faute de quoi, tout ce que vous direz ne sera pas entendu et donc perdu, pour jamais.
L'accroche que pratique la plupart des orateurs dans le monde professionnel ressemble à ceci :
- "Bonjour à tous, mon nom est XY et je suis ici pour vous parler de YX et voici comment j'ai l'intention de m'y prendre (slide de sommaire)"
Comme l'attention de votre auditoire n'est pas acquise, il est très probable que ce bonjour, le nom et le thème de la présentation ne seront pas entendus et donc perdus.

J'ai reçu hier un coup de téléphone d'une société qui commercialise des fenêtres, comme nous en recevons tous. Si je ne raccroche pas au nez de mon interlocuteur, j'ai un petit speech tout prêt qui me permet en général de me débarrasser poliment et rapidement de l'importun.
Cette fois, mon petit speech n'a pas fonctionné parce que mon attention a été saisie différemment. La personne ne s'est pas présentée d'entrée de jeu mais a commencé par me dire qu'elle s'excusait du bruit que sa société avait fait hier lors de travaux dans notre rue. Difficile de raccrocher au nez de quelqu'un qui s'excuse. La conversation a alors lentement dérivé vers mes fenêtres et leur changement (effectivement d'actualité)...
Y avait-il eu des travaux dans ma rue la veille ? Sans doute pas !
Me suis-je souvenu de ces excuses à la fin de notre coup de fil ? A peine, jusqu'à ce que je décide d'écrire ce billet !

Une bonne accroche vous assure l'attention de votre auditoire, ensuite à vous de les convaincre que vous écouter jusqu'au bout en vaut la chandelle...

mardi 16 octobre 2012

Conférence...

Une professionnelle doit intervenir lors d'une conférence qui se tiendra bientôt dans la très vénérable école de commerce HEC. Elle vient de me demander un coup de main pour préparer son intervention.

J'ai tout de suite accepté pour plusieurs raisons. La première est évidemment qu'un peu de travail "pro bono" est toujours une bonne chose pour le karma et je ne refuse jamais un coup de main lorsque le jeu en vaut la chandelle. Je sais aussi que si elle fait du bon travail une fois sur le devant de la scène, il y a des chances pour que ma maigre contribution soit remarquée...

Mais ce n'est pas la seule raison !

Je connais ces conférence et l'océan d'ennuis et de classiscisme qu'elles génèrent et j'en fais alors une question de devoir !

Pourquoi la grande majorité de ces conférences ne réussissent-elles pas à atteindre les objectifs qu'elles se sont fixées ?
Parce que la plupart des participants sont convaincus d'une chose : c'est qu'on leur demande de venir parler d'eux et de leur expertise afin de donner au participant moyen un éclairage général sur une situation donnée.
Ils sont convaincus que le job qui leur est confié est de parler de ce dont ils ont envie de parler, d'une manière générale et circonstanciée ! D'eux et des faits, des chiffres qui caractérisent leur industrie ou leur activité.
Bien sûr cela ne marche pas...

Les faits et les chiffres et les listes de données brutes ne vous aideront pas à changer l'état d'esprit de votre auditoire.

Les émotions vous y aideront, parce que les êtres humains sont irrationnels.


lundi 15 octobre 2012

Toujours moins...


La tentation est grande, dans les moments difficiles de tout arrêter, de couper la branche, de reprendre à zéro... de se rouler en boule et d'attendre que cela passe... Il peut paraître logique dans la période de crise que nous traversons de dépenser moins pour les collaborateurs, d'en faire moins pour le client, de baisser le niveau d'excellence. Parce que ce n'est plus le moment et que c'est une question de survie.  La survie justifie parfaitement l'égoïsme. C'est une loi de la nature. Impossible de s'en affranchir. 
Au nom de la survie, c'est souvent l'irréparable qui est commis.

A court terme, cette option peut sembler être la bonne, mais cela ne marche pas. C'est un fait et c'est un fait connu depuis des décennies. Le management et l'analyse des crises ne sont pas des sciences nouvelles. Il est reconnu que ces réactions de repli et de survie commandées par notre cerveau reptilien et la peur sont vouées à l'échec.

Pourtant, cette fois encore, il y a moins d'argent pour la formation, moins d'argent pour aider les collaborateurs à faire plus avec moins, moins pour prendre soin... Alors que la logique, la simple logique, commanderait l'inverse.

Je ne connais pas d'entreprise qui ai jamais failli pour avoir trop investi dans ses collaborateurs. Cela n'existe pas.

vendredi 12 octobre 2012

Préparé ou spontané ?

Lue cette citation d'Aquilino Morelle, conseiller de François Hollande, notre président... :

"Moi, ce que j'aime dans l'humour, c'est la spontanéité, ça montre une intelligence subtile, rapide et fine. L'usage qu'en font les Anglo-Saxons, notamment les Américains, est totalement artificiel et programmé. En France, on a une tradition du mot d'esprit qui doit jaillir." 

Une fois de plus cette comparaison, quelque peu réchauffée entre anglo-saxon et latin, mais là n'est pas le point...
Cette citation revient encore à considérer qu'il y a une dichotomie entre spontanéité et préparation. Il y aurait ceux qui préparent et sur qui pèse la tare d'être laborieux et les autres, les spontanés, les vibrants : les talentueux.
C'est absurde. Les plus spontanés des orateurs sont les mieux préparés. C'est cette préparation qui leur donne l'aplomb et la confiance que nécessite un trait d'humour impromptu. Ils n'ont aucun doute sur le fait que quoiqu'il arrive, ils retomberont sur leurs pieds.