mardi 11 octobre 2022

Le bon endroit où commencer...

Si votre vie était composée d'une et seule chose, une seule action que vous répéteriez à l'infini au fil de votre existence, alors améliorer la façon dont vous feriez cette action vous permettrez d'accéder à une vie meilleure...

Si cette action n'était pas une action mais une dizaine d'actions... alors améliorer la façon dont vous faites ces dix actions produirait le même résultat...

De combien d'actions vos journées sont-elles composées ? Et parmi celles-ci, combien reviennent tous les jours, ou presque ? Combien de temps passez vous dans les transports, combien de temps passez-vous à déjeuner avec vos collègues ou à diner en famille... Toutes ces actions, récurrentes, habituelles composent, en moyenne une bonne moitié de vos existences... 

Améliorez la façon dont vous vous comportez lors de ces actions habituelles et mondaines décident à 50% de la qualité de vos existences...

Et pour améliorer les choses, cela commence là...

lundi 10 octobre 2022

Pourquoi se former ?

Pour ne pas avoir à souffrir plus que nécessaire... à souffrir bêtement...

Cela sonne et semble dramatique, mais si vous ne vous améliorez pas, si vous ne vous organisez pas à la hauteur des événements que la vie ne manquera pas de vous envoyer, il va vous falloir en payer le prix. Prix que vous aurez à payer, mais aussi vos équipes, vos collaborateurs et même vos proches...

Et si vous pensez toujours que cela est un peu dramatique, attendez de rencontrer cette souffrance et constatez avec quelle urgence vous souhaitez en sortir, vite et pour jamais... Je ne connais personne qui soit dans une situation difficile, complexe, délicate ou douloureuse (en termes de stress, de risques...) qui n'ait pour obsession de s'en extraire le plus vite possible...

Autant ne pas y rentrer. Autant minimiser le nombre de mauvaises décisions. C'est à cela que poursuivre ses apprentissages est utile...




vendredi 7 octobre 2022

Et si Poutine avait raison ?...

Non,

Poutine a tort, bien sûr. 

Mais il est un point sur lequel j'entends son discours et c'est celui de l'occidentalisation du monde et toutes les conséquences terribles que cela produit sur la planète depuis que l'occident s'est perdu, ou plutôt a perdu le cap qui était le sien...

Dans les années 60 et 70, il y avait un mouvement, une aspiration à un monde meilleur. De grandes avancées sociales se sont produites. Le futur semblait radieux. Le collectif fonctionnait à plein et la richesse semblait mieux réparties. L'idée d'une société heureuse et homogène ne semblait pas utopique.

Puis sont arrivées les années 80. Les années Reagan. Les années Thatcher. Et l'individualisme, la rage, la cupidité, l'égoïsme sont devenus des valeurs respectables. Les libéraux ont libéré tout ce qui pouvait l'être pour venir ruiner ces embryons d'utopie venus des quelques décennies passées... et nous voilà aujourd'hui avec un monde au bord de la catastrophe dans l'indifférence la plus totale. Parce que prévaut l'égoïsme et l'individualisme qui pousse tant de gens à se sentir négligés et mal respectés et à ne pas voir pourquoi ils feraient leur part quand ils se souviennent encore de tant d'années d'abandon. 

Il n'y a pas d'autre valeur saine que l'altruisme sur lequel se construit le bien commun qui seul produit ce qui dure, ce qui est beau, ce qui fait de nous une civilisation...

jeudi 6 octobre 2022

Pour créer de l'action...

Prendre une décision, agir, s'embarquer dans une aventure nouvelle, tout cela est excitant... sur le papier..., mais une fois face à toute cette nouveauté, le sentiment prédominant est bien souvent la peur.

Changer fait peur, agir fait peur, décider fait peur... parce que décider, c'est renoncer... "Si je fais ceci, je risque de perdre tout ce que j'ai obtenu jusqu'à présent..." et bien souvent, cette peur est paralysante. Mieux ne rien faire que de prendre la mauvaise décision... Oubliant que ne pas décider, c'est décider de bien des façons...

Pour vous dont les responsabilités exigent que vous soyez capable de conduire les autres à l'action, votre problème n'est pas de rendre ces actions sexy, désirables, amusantes ou que sais-je, mais bien de les rendre sûres. Rassurantes.


mercredi 5 octobre 2022

Qu'est-ce que la musique ?

Depuis quelques jours, hasard ou fait du destin, j'ai vu ou entendu ou l'on m'a invité à lire ou écouter plusieurs articles, podcast ou vidéo sur la musique et l'explication de la musique.
Qu'est-ce qui rend la musique si puissante ? Pourquoi nous fait-elle cet effet ? Pourquoi nous saisit-elle à un endroit de nous-même que nous ne saurions décrire et nous invite au voyage intérieur ou à la danse et à l'abandon ? La musique va droit au coeur, droit à la mémoire, droit à la sensation et la ravive exactement telle qu'elle fut. Intense, pure, nouvelle, généreuse...
La musique nous enveloppe et produit toujours quelque chose d'unique.
Un formateur auprès de qui je me formais m'avait dit un jour "J'utilise la musique, parce qu'elle met tout le monde au même endroit..." - Précieux.
J'accueille les stagiaires de toutes mes formations en musique et j'ouvre la journée sur l'Andante du Concerto n°21 en ut majeur de Mozart (dont il est question plus bas...) et lorsque j'entends ces premières notes, me reviennent ces centaines de sessions, ces centaines de rencontres et ce doux sentiment de tension et d'excitation qui précède une journée de formation - Précieux.
Musicien moi-même, il serait difficile d'exprimer en quelques lignes tout ce que la musique m'a apporté dans la vie. La musique écoutée, la musique composée, la musique interprétée, la musique partagée avec d'autres musiciens et avec vous, le public... et la boucle qui se boucle.
La musique a quelque chose de magique. Elle agit. Elle ne s'impose pas. Il est possible de l'ignorer. Il faut y être prêt. Elle est essentielle.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a jamais eu autant de musiques disponibles. Les plateformes de streaming sont d'une richesse inouïe. La plus grande partie de cette richesse totalement inconnue du public et amassant de la "poussière digitale"... mais qu'importe ! 
L'important c'est la musique... 





Voici quelques unes des sources qui m'ont été proposées :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/pourquoi-la-musique-me-fait-elle-pleurer-9326049

https://youtu.be/XCSpHlnwPQk

Et ce texte de Bernard Pivot, sur un autre sujet qui me préoccupe et qui évoque l'importance de la musique dans la vie, surtout lorsqu'elle touche à sa fin :

Vieillir, c'est chiant.

J’aurais pu dire : 

vieillir, c’est désolant, 

c’est insupportable, 

c’est douloureux, c’est horrible, 

c’est déprimant, c’est mortel. 

Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. 

Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. 

Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. 

On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. 

On était bien dans sa peau. 

On se sentait conquérant. Invulnérable. 

La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. 

Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. 

Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – 

mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. 

J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. 

Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge". 

Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. 

« Avec respect », 

« En hommage respectueux », 

« Avec mes sentiments très respectueux ». 

Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? 

Les cons ! 

Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus ! 

Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. 

J’ai failli la gifler....

Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. 

« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. 

J’ai pensé que… » Moi aussitôt : 

«Vous pensiez que…? 

-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir. 

– Parce que j’ai les cheveux blancs? 

– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-

- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous? 

–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors? 

– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…» 

J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre. 

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien. 

Ni au travail, ni aux voyages, 

Ni aux spectacles, ni aux livres, 

Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. 

Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. 

C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. 

La musique est un puissant excitant du rêve. 

La musique est une drogue douce. 

J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant 

soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, 

soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. 

Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. 

Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. 

En années? En mois? En jours? 

Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. 

Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. 

Après nous, le déluge? Non, Mozart.

Bernard Pivot


mardi 4 octobre 2022

Musk

Il est possible de dire beaucoup de choses à propos d'Elon Musk... mais tout de même :

Voilà un homme qui à fondé et presque inventé la banque en ligne avec X.com, qui est devenu Paypal quelques années plus tard racheté 300 millions de dollar par eBay.

Un homme qui a créé TESLA, une entreprise de voitures électriques et l'a rendue profitable. Immense première dans un monde et une industrie qui ne laisse aujourd'hui de la place qu'à quelques mastodontes originels. 

Qui dans le même temps crée SpaceX et envoie l'une des ces voitures électrique dans l'espace et devient l'un des premières fournisseurs de lanceurs pour la Nasa et convoite Mars...

Qui a investi dans des start-up de type Neuralink, pour l'interface homme/ordinateur, ou encore TeslaEnergy, pour l'énergie solaire...

Qui a proposé la création d'un train ultra rapide, l'hyperloop...

Et trouve aussi le temps de composer de la musique...



On peut ne pas aimer, ne pas apprécier... mais difficile de ne pas respecter ce que cet homme a été capable d'accomplir et la puissance avec laquelle il a su fédérer autour de la vision qui est la sienne du monde de demain...

lundi 3 octobre 2022

Merchandising et art...

Pour un groupe de musique, vendre des T-shirt met un peu de beurre dans les épinards... C'est une source de revenu supplémentaire ; elle peut devenir significative, mais cela reste un supplément à ce qu'est la réelle mission du groupe : faire de la bonne musique et la vendre.

Le merchandising et la musique sont deux sources de profits. L'une est essentielle et l'autre non.

Mais il est possible que se créé une confusion et qu'à la tête de tout cela, la mission essentielle cesse d'être aussi claire. Est-ce vraiment la musique qui est la mission ou faire du profit ? Et s'il était possible de faire du profit plus vite, plus simplement avec toujours plus de merchandising qui se justifierait en lui-même...

Cela semble tiré par le cheveux, mais de nombreux musiciens de rap ou de musiques actuelles ne savent plus très bien s'ils sont musiciens ou hommes d'affaires...

Il n'y a là rien de bien problématique, pourvu que subsiste une certaine profondeur, une réelle implication et le vrai désir de créer quelque chose d'unique. A moins de cela, ce ne serait plus que d'être à la tête d'une boutique de souvenirs...