jeudi 10 janvier 2019

Avant de vous lancer dans le débat...

Lors d'un débat, comme ceux qui se sont peut-être produit dans vos familles pendant les vacances de Noël, et vous l'avez compris, puisque c'est une sujet récurrent de ce blog, ce fut le cas pour son auteur, il n'y a en fait que trois situations possibles :
- L'une des parties a tort. Absolument tort. Et l'autre a raison. Absolument raison.
- Les deux parties ont une vision relatives du même problème et peinent à voir les points communs de leurs deux visions.
- Les deux parties ont torts.

Chacune de ces situations est le terreau idéal pour que le débat déborde et s'envenime. Pour une raison toute simple : nous avons tous des représentations différentes de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas. Avoir raison ne signifie pas la même chose pour les deux parties.
Ceci est avéré...
Pourtant, avant que le débat ne s'échauffe, avant que la colère ne monte... il peut être intéressant de poser sur la table ce qui pourrait expliquer que la conversation puisse sortir de ce qui caractérise une conversation entre adultes intelligents. Qu'est-ce qui pourrait conduire le débat à sortir de ses rails, à exploser en vol ? Qu'est-ce qu'il y a entre nous, dans notre histoire, notre relation, qui puisse, illogiquement en général expliquer cet échauffement...
Une fois cela fait, il n'est pas d'argument qui ne puisse trouver de compromis. Il n'est pas de sujet sur lequel vous ne puissiez apprendre quelque chose de nouveau. Il n'est pas de débat qui ne soit enrichissant et surprenant... à condition d'avoir au préalable mis de côté ce qui pourrait venir s'interposer entre vous et cet enrichissement...
Sans oublier de tenir compte du fait qu'il reste statistiquement improbable que nous ayons tout le temps raison...

mercredi 9 janvier 2019

La chose la plus facile que vous puissiez faire pour vous sentir bien... et que je ne vous conseille pas !


S'il n'y a pas plus de petits commerçants dans nos rues, c'est que nous sommes allés faire nos courses chez Carrefour. S'il n'y a pas plus de théâtres ouverts dans nos villes, c'est que nous préférons regarder les programmes de la télévision. S'il n'y a pas plus de vendeurs de produits de qualité à bas prix, c'est que nous continuons de préférer des produits peu chers et de qualité moindre.
Nous construisons, une décision après l'autre, le monde dans lequel nous vivons. Nous façonnons notre "culture" de ces décisions. Il est plus facile de regarder une vidéo que de la produire. Il est plus facile de critiquer que de se lancer. Il est plus facile de suivre que de décider et de prendre la responsabilité qui vient avec.
Dans une démocratie comme la nôtre, il n'a jamais été plus aisé de prendre la parole et de se faire entendre. Les outils sont là, offerts pour la plupart… Mais cela demande des efforts et du doute et il est plus facile de s'en prendre au système, aux élites, à la technologie…
Il est plus facile de suivre, d'obéir, de se mettre en rang et d'aller où il faut aller, de se laisser faire… Il est plus facile de renoncer à toutes ses libertés que de décider pour soi.

mardi 8 janvier 2019

Que faire quand la cible est mouvante...

Vous voulez savoir ce qui m'attriste ?... C'est le temps passé par tant de gens en formation au "digital".
Comment utiliser l'outil digital ? Comment se faire un ami de Facebook ? Comment naviguer les nouvelles eaux de la sphère internet qui semble être l'Eldorado de nos lendemains de communicants...
Et puis, trois semaines après que cette formation s'est terminée, l'algorithme change. Facebook qui marchait comme ça, marche maintenant comme ci et il faut se reformer, recommencer à recomprendre et cela ne fait pas de réel sens... Les fondateurs de Facebook n'y comprenant rien eux-mêmes et se comportant en parfaits apprentis-sorciers avec ce que nous leur donnons de plus précieux : nos datas - en échange, tristement, de vidéos de chats ou de mauvaises chutes, leur confiant ainsi le secrets de nos comportements par des millions et des millions d'interactions quotidiennes centralisées et analysées...
Le digital existe. Nous l'avons tous rencontré. Mais vouloir le comprendre dans ses fonctionnements n'a pas de sens parce que le mouvement est perpetuel et incessant. Facebook n'a qu'une petite vingtaine d'années. Qui sera là avec ou à la place de Facebook dans vingt ans ? Ce qui a du sens, c'est de se former à ce qui ne change pas. Comprendre ce qui fait l'essence des comportements humains et comment ces comportements s'accomodent des algorithmes qu'on leur propose...
Le storytelling fait partie de cette essence. S'y former donne les clés du digital de demain et celui d'après-demain et d'après, après-demain...

lundi 7 janvier 2019

Ce qui fait une star...


De temps à autre, alors que j'étais encore comédien professionnel, me venait des propositions de rôles. Certaines importantes. Des premiers rôles au théâtre. Ma première réaction : la trouille. Ma seconde réaction : encore plus de trouille.
Ce qui se passe lorsque l'on attend de vous quelque chose, lorsqu'il est évident qu'il va falloir se dépasser et que rien dans ce chemin ne sera aisé, facile ou tranquille.
La trouille parce qu'un rôle principal dans une pièce de théâtre exige une présence à toutes les répétitions. Pas de journées de repos en coulisse à regarder son smartphone, exige une implication dans le projet pleine et entière, sur toute sa durée, et enfin dépose sur les épaules de celui qui le reçoit une énorme responsabilité.
Le plus difficile, c'est cette responsabilité. Vis-à-vis de tous, du public, des autres acteurs, des techniciens…
De tous ceux que j'ai croisé dans ce métier, j'en ai vu beaucoup avoir du talent, avoir des capacités hors normes, mais je n'en ai pas vu tant que ça qui puisse prendre cette responsabilité en toute conscience de ce que cela représente et de l'importance que cela revêt. Si vous êtes quelqu'un de normal, une telle responsabilité ne peut que faire peur. Très peur. Mais c'est ainsi. Si vous êtes reconnu comme étant capable de faire tourner une pièce, de porter le projet, de le mener au bout, si vous êtes choisis… alors le moment est aussi venu de prendre la responsabilité qui va avec et de laquelle beaucoup préfère se détourner.
C'est cette capacité, dont on parle finalement assez peu, qui pour moi définit le mieux une "star". Ces individus qui savent que des projets énormes se montent sur leurs seuls noms et qui se lancent dans l'aventure sans broncher.

vendredi 4 janvier 2019

Sous le signe de l'économie d'énergie !

Ce blog n'est pas toujours très pratique. Pas de tuto, pas de vidéo de choses à faire et à ne pas faire... Aujourd'hui, j'ai l'envie de partager avec vous une petite astuce.
Le téléphone portable est devenu un outil de travail. Je ne pourrais pas faire ce que je fais sans lui. Il est d'une aide impressionnante et même si je constate certaines dérives comportementales sur lesquelles je ne m'étendrai pas ici, mon iPhone est mon ami.
Cet ami a un défaut. Sa batterie. La durée de vie de sa batterie.
Bien travailler, c'est anticiper, j'ai travaillé quelques heures sur les possibilités de rallonger la durée d'utilisation sur une seule charge.
Ce que j'ai trouvé est extrêmement simple, mais me permet aujourd'hui de faire des journées entières de travail et d'utilisation sur une charge unique sans me demander si je dois emporter mon chargeur et partir en quête de prises électrique où que j'arrive.
L'astuce est de privilégier le noir. Back to black. Un pixel noir est un pixel économe.
Donc, fond d'écran : noir. Uni. Sobre. Oubliez les photos de chats.
Existe aussi une fonction que vous trouverez si vous la cherchez dans "réglages" qui se nomme "Inversion intelligente". Cette fonction transforme de façon "intelligente" tous vos pixels blancs en pixels noirs et économes de votre précieuse énergie.
Les deux combinés à une utilisation maline du mode "économie d'énergie" font que j'arrive maintenant à tenir une, voire deux journées sur une charge de mon téléphone.
Oui, c'est tout à fait trivial, mais le trivial a toute sa place dans nos existences, parce que c'est de lui que viennent l'essentiel de ces petites joies qui donnent à nos journées la finesse de leur saveur et ce petit goût sucré qui suffisait à nos soirées enfantines...

jeudi 3 janvier 2019

Demain ?

Hier, Bolsonaro au Brésil, demain le Brexit, et encore Trump et toujours plus de nouvelles... attristantes !
Les pessimistes ont leur mot à dire, les optimistes aussi. Qui sait vers quoi nous allons ? Quelles solutions nous allons trouver aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Ils sont énormes, c'est un fait, mais ils le sont d'autant plus que nous en avons la pleine conscience. Il nous est impossible de dire : Nous ne savons pas. Et il nous sera impossible de dire : Nous ne savions pas !
Alors cela commence aujourd'hui, parce que face à ces problèmes et à leur envergure, nous avons des outils et des moyens totalement inédits dans l'histoire de l'humanité. Nous pouvons utiliser ces outils et cette technologie et nous unir pour que les choses changent et se transforment.
Il n'y a rien de garanti, mais il serait fou de s'imaginer que nous n'avons plus d'avenir et que ce sens des possibilités qui accompagne l'Humain dans tout ce qu'il fait, a vécu !

mercredi 2 janvier 2019

Voulez-vous faire partie de l'élite ?

Il est indéniable que pour atteindre le top du top du top, le seul travail ne suffit pas. Pour faire partie de l'élite de l'élite, celle qui domine un domaine donné, il faut aussi de la chance, des circonstances favorables, un environnement bénéfique et un rien de magie, d'inexplicable, de "parce que j'étais là et que les choses se sont passées ainsi". C'est sans doute ce que dirait un McCartney ou un Jagger ou encore un Mozart ou un Boulez si on leur demandait d'expliquer leurs statuts et leurs succès...
Si je comprends que me soient cités ces différents exemples quand je parle de talent et du fait qu'il est bien mieux partagé qu'on ne le dit, je ne pense pas que pour la plupart d'entre nous devenir Mozart ou Boulez ou encore Mick Jagger soit l'objectif. Je ne pense pas que la majorité d'entre nous visions le firmament absolu, le sommet des sommets. Je ne pense pas que nous aspirions à devenir des stars universellement reconnues. Donc, la plupart d'entre nous ne devenons pas Mozart parce que la condition de base n'est pas remplie ! Et cette condition de base est de le vouloir !!
La plupart des gens que je rencontre ne souhaite pas faire partie de l'élite de l'élite et c'est très bien.
Mais une fois cela dit, je pense que la plupart d'entre nous aspirons à faire partie des meilleurs. Nous souhaitions tous, plus jeunes, être le premier de la classe. Le premier sur une vingtaine d'individus de notre génération. Nous voulions tous être remarqués par la ou le professeur-e.
Et parce qu'on nous a dit que nous ne pouvions pas aspirer à devenir numéro un de notre entière génération, nous avons acheté le fait que nous ne pouvions pas devenir numéro un de notre classe, de notre département, de notre région, de notre ville...
Un sur vingt. C'est tout ce qu'il en coûte pour devenir le meilleur dans bien des domaines.
Le premier de la classe.
Et cela, alors que Mozart est dans les étoiles, hors de toute atteinte, sorte de rêve génial et incommensurable, est parfaitement dans nos cordes.
Si je vous dis que je pense faire partie des meilleurs formateurs en communication parlée de la ville de Paris, est-ce que cela sonne trop arrogant ou irraisonnable à vos oreilles ?
Probablement pas.
D'une part, parce que c'est un objectif difficile, mais qu'il m'était possible d'atteindre, et d'autre part parce que c'est vrai !
Est-ce que cela me satisfait ? Oui !
Est-ce que je pourrais aspirer à devenir le meilleur de France ? Sans aucun doute, mais faire partie des meilleurs de ma région me va. Plus haut me ferait du bien, certes, mais devenir une sorte de Tony Robbins, que l'on pourrait qualifier de Mozart du développement personnel n'est pas ce à quoi j'aspire.