mardi 9 juin 2015

Méritez-vous mieux ?

Hier, mon frère est sur Paris et me parle de la formation qu’il est en train de suivre sur : « Gérer les relations conflictuelles... »
Une formation que j’anime aussi avec mes collègues de Najberg Milne !
Je lui demande comment cela se passe et s’il est satisfait...
Il me répond que oui, qu’il apprend des choses et que cela convient. Je lui demande : assistes-tu, de ton point de vue, à la meilleure formation qui se puisse concevoir sur le sujet ? Il me répond, sans l’ombre d’une hésitation : non ! Evidemment... Il y a beaucoup de choses qui pourraient être perfectionnées, améliorées, rendues plus fluide... Les mises en situations sont faites par les stagiaires. Il me dit avoir fait le méchant et avoir été applaudi ! Ces mêmes mises en situations sont réalisées devant les autres stagiaires, les mettant ainsi en scène et les privant donc de toute immersion et donc de l’authenticité de la situation. Mais difficile de faire autrement...
Alors, non, ce n’est pas la meilleure formation possible...
Ma question : alors pourquoi votre entreprise continue-t-elle de faire appel à cette entreprise si elle a conscience de ces problèmes ?
Parce que cela nous suffit... Parce que c’est assez... C’est ok... Ce n’est pas si grave... Parce que nous ne sommes pas sûrs de mériter mieux...
Honnêtement ?
De mon point de vue, vous méritez mieux. C’est pour cette raison que pour ce type de formation, ce sont des comédiens professionnels qui incarnent les personnage dont vous avez besoin, et non un autre stagiaire qui n’a aucune expérience en la matière et qui ne peut donc vous permettre d’avancer. C’est pour cela que toutes les mises en situation sont réalisées dans une salle distinctes, sans public visible pour les stagiaires en action, afin de permettre une immersion maximale et un résultat optimale.
Oui, c’est plus de travail et d’organisation et pour vous, cela sera sûrement un peu plus cher, mais cela fait toute la différence.  Les résultats sont là et si vous formez vos collaborateurs, c’est bien pour obtenir ces résultats ? 

lundi 8 juin 2015

Assis dans le métro !

Si vous avez déjà pris le métro ou le rer en région parisienne, vous avez sans doute expérimenté quelque chose d'efficace, une immense majorité du temps - oui, il y a des grèves, mais ce n'est tout de même pas tous les jours... - mais quelque chose d'assez désagréable - tout le temps !!
L'une des raisons de cet inconfort, surtout si vous faites partie des clients régulier de la RATP, c'est à dire si le métro vous conduit tous les jours sur votre lieu de travail, tient à la disposition intérieur des wagons ! Les wagons sont conçus de la façon la plus absurde qui soit et depuis des décennies ! Un wagon de rer, du modèle le plus récent, depuis lequel j'écris ce billet, ce sont 70 personnes confortablement assise pendant que les 140 autres sont entassées sur à peine 25% de la surface du wagon... 
Absurde. 
La solution existe. Il n'y a qu'à regarder du côté de l'Angleterre. Les inventeurs du train ! Un wagon a ses places assises le long des wagons, ce qui permet aux passagers debouts de disposer du plus grand espace...
Évidemment ! Ce n'est pas tout, un peu d'optimisation permet de garantir un maximum de places assises pour un minimum d'encombrement au moment de pointe. Et l'expérience est améliorée ! Et les gens arrivent au travail un peu moins accablées !!
Mais comme personne n'est mieux payé si les passagers sont contents, les sièges du 21ème siècle et leur disposition ressemblent étrangement à ceux du 19ème... En fait, ils y ressemblent trait pour trait !
Toujours du côté de l'Angleterre, il y a un mot pour ça : to care. Cela ne peut venir de votre organisation ou d'une injonction faite par un patron. C'est à vous de vouloir prendre soin de vos clients, de vos usagers... A vous de vous dire : comment pourrions-nous changer ça ? Comment faire autrement ? Et le faire... Malgré le statu quo.

vendredi 5 juin 2015

Un robot vous parle...

Je suis à l'aéroport.
On annonce, avant l'embarquement, que les bagages cabines seront contrôlés afin de s'assurer de leur conformité.
La voix qui fait cette annonce est une voix électronique, totalement désincarnée et sans relief.
C'est négliger toute l'importance de la voix dans toute forme de communication et privilégier le fait que le message est dit au détriment du fait que ce message est communiqué !
Communiquer n'est pas dire. Pas seulement. Pour être entendu, il faut un ton de voix humain, chaleureux... Un ton qui résonne aux capteurs de votre cerveau : "on me parle, je dois écouter !"Et non : "c'est quoi ce bruit de fond ?!"

Ceux qui conçoivent et ceux qui achètent ces voix automatiques et anonymes passent à côté de ce qu'ils tentent de réaliser : communiquer à moindre frais... Ceci n'est que rarement possible !

jeudi 4 juin 2015

Lego 1999...

Quand j’étais enfant... Il y a longtemps... je jouais beaucoup avec des Lego.
Des petites briques de différentes couleurs... Mais tout le monde connaît Lego !
Fan de séries télévisées, je reproduisais les objets de mes héros. L’une de mes réalisations consista à réaliser une reproduction la plus fidèle de ceci :


Le communicateur de la série Cosmos 1999... Au début des années 80, c'était le rêve en matière de communication. En plus, cet appareil ouvrait les portes !
Je passais ensuite des heures avec mes frères à utiliser cet objet, fruit à la fois de mon invention et de l’inspiration stimulée par les concepteurs de la série : univers lointains, extraterrestres étranges... Puis, de cet objet, j’en créais d’autres, des armes, des systèmes de protection... les Lego semblaient me fournir un univers infini de possibilités. Nous partions alors dans des histoires sans fin et notre créativité égalait presque celle des scénaristes !
Aujourd’hui, il n’y a plus de Lego.
Ou plutôt, les Lego sont devenus autre chose. Tout autre chose.
Quand je vois ce propose Lego aujourd’hui, je ne retrouve pas ce qui les rendait autrefois si attractif : l'imagination. Je n’avais pas de plan, la plupart du temps pas de modèle. Je ne pouvais me fier qu'à mon envie, à mon rêve, à mon imaginaire...
Les Lego ne servent plus l’inventivité, mais à reproduire un modèle. La capacité à se conformer à une représentation parfaite de ce qui est.
Pourquoi ?
Parce que nous voulons que les enfants trouvent la bonne réponse. Se conforment à un modèle que nous leur donnons. Que leurs réalisations soient propres et sans défauts... Et ce faisant, nous diminuons leur potentiel.

Lego n’est qu’un symptôme.

L'espoir, étrangement, n'est pas loin : au même moment des artistes nous rappellent la valeur de l'imaginaire, avec des Lego...

Des briques et de l'imagination...




Laissez les faire ce qu'ils doivent faire pour qu'une fois devenus adultes ils fassent exactement cela : ce qu'ils auront à faire pour se réaliser, pour s'accomplir, pour se découvrir... et non obéir et vivre la vie de quelqu'un d'autre...

mercredi 3 juin 2015

D'un point A à un point B ?

Voici une photo que j’ai prise dans le métro de Paris il y a quelques jours...



Amusant, bien sûr !

Quelqu’un a pris le temps et fait l’effort d’afficher cet autocollant tellement inutile qu’il en devient artistique !

Faire le job n’est pas suffisant, encore faut-il que cela compte suffisamment pour vous.
Faute de quoi, l’histoire que racontent vos actions peut devenir surréaliste !

mardi 2 juin 2015

Passe ton bac d'abord...

Paolo Cuelo, l'écrivain, alors qu'il était encore enfant, voulait être écrivain.
Il a fini par le devenir. Un écrivain au succès planétaire. Cette réussite il ne la doit pas à ses parents...
Persuadé que l'avenir de leur enfant ne pouvait être dans la littérature, que la littérature était un monde trop incertain, trop dangereux pour leur enfant, les parents de Paolo Cuelo ont tout fait pour le dissuader de suivre cette voie. Tout. Jusqu'à la lobotomie...
Cela paraît absurde. Insensé.
C'était pourtant par amour. Par envie de protéger. Parce que le monde est incertain et qu'être avocat paraît plus sûr que d'être écrivain...
Pourtant, la mésaventure de Paolo Cuelo, ne l'avons-nous pas tous vécu, à des degrés divers... N'avons-nous pas tous entendu qu'il fallait être réaliste, qu'il fallait un CV, un métier sûr, de la sécurité avant tout, une carrière, un bon salaire avant 40 ans et ne plus bouger après 50, passer son bac d'abord...

Bien sûr nous voulons le meilleur pour eux... Ce meilleur est-il vraiment le leur ? 

lundi 1 juin 2015

Apprendre comment chevaucher une licorne ?

Cette photo :



Voilà une situation comme il ne s'en produit jamais dans la vraie vie : être seul, totalement seul face à un problème. La vie, en entreprise notamment, mais pas seulement, est faite de collaboration, d'échange, de confrontation, de points de vue...
Dans notre système d'éducation, tout ce qui est enseigné l'est en mode solo, derrière une petite table, un cerveau, un savoir, un intellect. Comme si la vie était une lutte solitaire, qui permettrait la survie du plus cultivé !

Nous apprenons à nos enfants à chevaucher des licornes...