lundi 19 février 2024

Une étude fascinante

Nous, humains, sommes le fruit d'une évolution lente et c'est la lenteur de cette évolution qui nous a permis d'ancrer certains comportements pour faciliter notre survie et celle de l'espèce. 
Il en est ainsi de la vision. La vision d'un humain n'est pas aussi performante que celle d'un aigle, parce que nous n'en avons pas besoin pour chasser depuis les hauteurs. Notre vision devait nous permettre de repérer nos proies et de nous en approcher, à plusieurs, afin de l'encercler et de la tuer.
Avec cette vision précise sur la proie, nous avons aussi développé un autre type de vision, destiné à nous protéger des attaques des prédateurs qui en avaient après nous. Ce type de vision a pour nom : la vision périphérique. Nous sommes capables de concentrer notre vision sur un point précis : la proie et de surveiller les alentours de manière moins précise, mais tout aussi efficace, à l'aide de ce type de vision.
La vision périphérique, d'après une étude des chercheurs de l'université de Los Passos, Texas, est une vision qui, lorsque nous l'utilisons, signale à notre cerveau la présence d'un danger potentiel. 
Cette étude s'est penchée, notamment, sur le cerveau des individus qui marchent dans la rue avec leur vision principale sur leur téléphone et leur vision périphérique pour seul guide.
Selon ces chercheurs, les gens qui ont cette pratique, activent une glande particulière de leur amygdale qui indique au cerveau que le danger est partout et qu'il est imminent. Le cerveau se met donc dans un stress sournois, avec pour conséquence plus de fatigue, d'instabilités et d'angoisse.
Chez ces gens-là, l'activation constante de la vision périphérique conduit, pour certains, à des comportements, qui sur le long terme, sont proches de la psychose. Hallucinations, tremblements, tendance à moins bien jauger des distances, terreurs nocturnes, hyper sudation, fringales irraisonnées.

La liste des symptômes est longue.

Pour les chercheurs de cette université renommée, il n'y a qu'une seule façon de se défaire de ces symptômes. C'est de regarder devant soi quand on marche et s'occuper de son téléphone dès que cela est possible.

Simple.

Heureusement que la science est là pour nous rappeler au bon sens !


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